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PALLYWOOD, LA PROPAGANDE MEDIATIQUE PALESTINIENNE
Par Véronique Chemla
Pour Guysen International News
Le 20/09/07
L’incident al-Doura s’est-il produit de la manière dont le
journaliste Charles Enderlin et son opérateur Talal Abu Rahma l’ont décrit, ou
est-il une des nombreuses scènes de guerre de Pallywood, cette industrie
palestinienne de la propagande ?
Pallywood ? C’est un néologisme forgé, à partir de Palestine et Hollywood,
par l’historien américain, Richard Landes, pour désigner la production d’images
de la propagande de l’Autorité palestinienne (AP) visant à ternir l’image
d’Israël. Peut-être-et malheureusement - la seule réussite de l’AP. Une
quasi-industrie médiatique et un secret de Polichinelle. Une fabrication ad
nauseam de ces images fausses haineuses ('faux-tos') qui n’a rien à envier
à Hezbollywood. Mais qui ne serait rien sans ses relais et reprises éventuelles
par des médias dans le monde entier. Et avec des conséquences terribles.
Pallywood produit ces scénètes filmées, interprétées par des acteurs amateurs,
dans des décors réels, avec des réalisateurs peu ou prou professionnels, selon
des scénographies manichéennes, rôdées, pillées dans la Bible, voire
répétitives (foule qui court), des sons récurrents (alarmes des ambulances,
tirs d’armes), des stéréotypes lassants.
Des exemples ? - Une Palestinienne face à un char israélien, un gamin
palestinien lançant une pierre à l’aide de sa fronde...
Un raté de Pallywood : le mort palestinien qui tombe à deux reprises de
son linceul, et y remonte prestement, provoquant la panique de la foule qui
accompagne le faux cortège funéraire ! L’incident al-Dura est-il une de
ces scénètes, qui a eu le malheur d’être prise pour authentique et d’induire
tant de tragédies ? Mohamed al-Dura est-il un martyr de la cause
palestinienne ? Ou l’enfant ainsi nommé est-il un acteur amateur d’une
historiette filmée et diffusée comme authentique ?
Ces questions seront au centre de prochains débats judiciaires.
Quel est la part de ces acteurs de scènes de guerre jouées dans le macabre
décompte diffusé par les Palestiniens et repris, souvent sans distanciation,
par de nombreux médias ? Quel est le nombre de cameramen palestiniens qui,
comme Talal Abu Rahma, considèrent leur « métier comme un moyen de
défendre la cause palestinienne » ?
Combien de médias ont présenté des saynètes de guerre jouées, comme
authentiques, soit involontairement, soit par ignorance, ou par crédulité, par
confiance, par militantisme, par complicité, par peur de représailles, ou mus
par la vanité, qui rend aveugle et imprudente, de détenir un scoop ?
Si cet incident a été joué et a si bien fonctionné, cela révèlerait-il
l’absence d’un contrôle efficace dans la chaîne journalistique et faudrait-il y
voir la preuve que les esprits étaient prêts à accepter ces images et leurs
commentaires ?
Si l’on enlevait toutes ces scénètes palestiniennes jouées et présentées comme
des faits authentiques, s’apercevrait-on du très lourd tribut humain –
essentiellement des civils, et notamment des enfants, parfois des bébés –
imposé aux habitants de l’Etat juif par le terrorisme palestinien,
soutenu, financé – notamment via une manne internationale -, et encouragé
par l’Autorité palestinienne ?
Un tribut sous-estimé dans les comparaisons avec des statistiques palestiniennes,
qui seraient désormais, comme leurs images, ô combien sujettes à caution…