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L'ARME PALESTINIENNE DU MENSONGE ET DE LA DÉSINFORMATION

Par Ménahem Macina, journaliste

 


L'utilisation palestinienne de la désinformation et du mensonge est connue depuis des années, mais, les jours derniers, elle atteint des sommets jamais atteints précédemment. Les rapports mensongers publiés dans la presse palestinienne ou par l'intermédiaire de ses porte-parole dans les médias internationaux ont un double objectif : d'un côté délégitimer Israël  et de l'autre détourner l'attention du monde de l'implication directe de l'Autorité palestinienne dans le terrorisme.

L'ensemble des mensonges palestiniens est inquiétant, et ceci particulièrement quand on sait qu'un mensonge que l'on répète finit par prendre des allures de vérité, même s'il n'est absolument pas fondé. Mais une chose est plus inquiétante encore, c'est la volonté des médias internationaux de se faire l'écho des allégations palestiniennes, sans prendre le soin de vérifier leur véracité, tout en sachant que dans de nombreux cas, il s'agit d'affirmations non fondées. Les démentis, quand ils ont lieu, n'ont jamais la même valeur que les premières publications et ne font que réduire les dégâts sans réellement rétablir la vérité.

Voici quelques exemples significatifs des mensonges propagés par les Palestiniens :

1. Un des leitmotivs les plus en vogue dernièrement, suite au confinement d'Arafat à Ramallah, est une prétendue crainte pour sa vie. Le 31 mars, Yasser Abed Rabo déclarait, dans un entretien à la télévision Al Jazeera, être en possession d'informations selon lesquelles Tsahal pénétrerait dans le quartier général d'Arafat à Ramallah dans le but de l'assassiner. Le même jour, Hassan Asfour déclarait à la BBC que les forces de Tsahal venaient d'entrer dans le bureau d'Arafat et que la situation « frôlait la catastrophe ». Saeb Arekat, le même jour, annonçait à la télévision égyptienne qu'il ne parvenait pas à joindre Arafat et qu'il craignait que les Israéliens veuillent attenter à ses jours. Il réitérait ces propos le 6 avril sur la CNN, alors que ces craintes n'avait aucun fondement.

2. Gibril Rajoub  accusait Israël, le 31 mars, sur la chaîne de télévision locale de Ramallah, d'avoir perpétré un « massacre de masse » en exécutant 30 Palestiniens à Ramallah. Cette information était  publiée également sur Al Jazeera ainsi que sur d'autres chaînes. La réalité était évidemment toute autre : lors de combats contre des Palestiniens armés à Ramallah, neuf d'entre eux ont été tués.

3. La télévision palestinienne rapportait, le 2 avril, se fondant sur un communiqué officiel de l'Autorité palestinienne, que le prêtre Jacques Amatis aurait été tué et que des dizaines de moines auraient été blessés lors de l'opération de Tsahal à Bethléem. L'information était largement publiée dans la presse italienne et française et  provoquait une tempête médiatique. Le lendemain, ce même prêtre « défunt » accordait une interview à l'agence MINSA et confirmait que lui et les nonnes du monastère étaient parfaitement sains et saufs.

4. Arafat, lors d'un entretien à la télévision Al Jazeera le 3 avril, affirmait qu'Israël avait « brûlé la mosquée » qui fait face à l'église Santa Maria à Bethléem et « détruit de nombreuses églises et mosquées. » Il appelait le monde chrétien  et musulman à réagir. La chaîne de télévision Mahad communiquait qu'un incendie s'était propagé dans la mosquée Amar Ben Al Hateb à Bethléem et que les forces israéliennes empêchaient les véhicules de pompiers d'y accéder. La réalité est que ces affirmations n'étaient pas du tout fondées.

5. Sur le site Internet de l'agence de presse palestinienne (Wafa), on pouvait lire, le 2 avril, que l'armée israélienne avait bombardé la nouvelle mosquée de Toulkarem après l'appel, par le muezzin, à la prière de midi. Tout ceci n'était évidemment que pure invention.

6. Gibril Radjoub, dans un entretien à ANN, la télévision syrienne, le 30 mars, affirmait que les bâtiments de la Sécurité préventive à Bitounia n'abritaient que des employés, femmes et civils et non pas des terroristes. Ceci est totalement faux : le 2 avril, de nombreux terroristes y ont été appréhendés, dont des chefs du Hamas impliqués dans de nombreuses opérations terroristes.

7. Le 2 avril, selon le site palestinien Wafa, le ministre de la Santé palestinien Ryad El Zaanoun affirmait que les forces de l'armée israélienne se seraient emparées de cinq ambulances palestiniennes à Ramallah,  auraient forcé les équipes médicales à se déshabiller et les auraient transférées dans un lieu inconnu pour les empêcher de soigner les blessés. En réalité, depuis la découverte de la ceinture d'explosifs, fin mars au barrage d'A-Ram, dans une ambulance palestinienne, cachée sous un brancard dans lequel était couché un enfant, Tsahal  redouble de prudence. D'ailleurs, le journal Al-Qouds publiait, le 5 avril, une affirmation de même nature selon laquelle des soldats de Tsahal auraient confisqué une ambulance du Croissant-Rouge à El-Bira après avoir attaqué le chauffeur et l'auxiliaire médical. Un tel événement n'a jamais eu lieu.


8. Dans un entretien à la chaîne de télévision Abou Dabi, le 29 mars, Arafat affirmait que : « Il y a eu aussi cet événement à Hébron, ce culot et ce crime ; ils ont même attaqué dans la région de Hébron et tué trois hommes appartenant aux forces internationales : deux Turcs et une infirmière suisse. » En réalité, un des Turcs rescapés de cet événement a raconté dans un entretien radiophonique que l'attentat avait été perpétré par un Palestinien en uniforme.

9. Le journal Al Qouds communiquait, le 4 avril, que l'armée israélienne aurait interdit le transfert d'un malade en ambulance de la clinique du monastère grec orthodoxe à Beit Ahour à l'hôpital de Beit Jala. Cette histoire a évidemment été inventée de toutes pièces.

10. L'agence Wafa communiquait le 5 avril que Tsahal aurait tiré des obus en direction du quartier d'Oum Nasser, des tours d'Al Ouda et des habitations proches de la route Saladin au nord de la bande de Gaza. La réalité était quelque peu différente : ces obus avaient été tirés par les Palestiniens eux-mêmes et avaient, par erreur, atterri dans leur propre territoire.

11. Le journal Al Qouds communiquait, le 5 avril, que les détenus du camp de réfugiés Ofer près de Givat Zeev seraient victimes de sévices tels que des fractures de doigts. Cette allégation n'est pas plus fondée que les précédentes.

12. L'agence Wafa communiquait, le 6 avril, qu'un certain Ali Moustapha Abou Razek, 33 ans, aurait été abattu par Tsahal aux abords du passage de Soufa. Il s'agissait en fait d'un terroriste, victime, accidentellement, de la bombe qu'il essayait de poser.

13. Au début des événements, les soldats de Tsahal avaient été accusés de diffuser des films pornographiques sur la chaîne de télévision Al-Watan à Ramallah. Cette accusation aussi fut scrupuleusement vérifiée par Tsahal et s'est avérée fausse du début à la fin.

14. Le 5 avril, Nabil Shaat expliquait aux médias saoudiens qu'Israël aurait falsifié le document trouvé dans le bureau d'Arafat à Ramallah, qui désigne l'Autorité palestinienne comme source de financement des « Brigades des martyrs d'El-Aqsa. » Ce document est bien sûr authentique et, entre-temps, d'autres documents du même type ont été trouvés.

Cette liste d'exemples n'est pas exhaustive. Cette campagne de désinformation palestinienne offre une image cruelle d'Israël, profanant les lieux sacrés, s'attaquant aux équipes d'aide médicale en violation à la Convention de Genève.

Mais la vérité est que les seuls à porter atteinte à des innocents sont les terroristes palestiniens. Ce sont les seuls à profaner des lieux saints. Ce sont les seuls à enfreindre la Convention de Genève et à utiliser des ambulances et des hôpitaux pour des usages non autorisés.


A ce sujet, rappelez-vous cette fameuse image dans laquelle on voit, à Bethléem, un char poussant deux ambulances qui lui barrent le chemin. Aucun commentateur n'a cru bon de mentionner que servir de barricades ne fait pas partie de la fonction habituelle et reconnue d'une ambulance.

Nous publions ces lignes, car nous avons toutes les raisons de penser que les Palestiniens tenteront de présenter la bataille sanglante de Djénine comme un massacre. Ils sont en train de préparer le terrain. Ils ont fait, le 6 avril, un appel urgent à la communauté internationale pour qu'elle intervienne immédiatement pour sauver les habitants du camp de réfugiés de Djénine qui font l'objet d'une cruelle attaque et « des dizaines de morts et de blessés, situation qui pourrait s'apparenter à un nouveau massacre de Sabra et Chatila ». Ils s'opposent à l'évacuation des corps pour augmenter cette impression. C'est pourquoi, nous devons nous préparer à contrer toute tentative de comparaison.  De surcroît, le reporter d'Al Jazeera, sur place le 8 avril, communiquait que tous les combattants de Djénine portaient des ceintures d'explosifs. Si c'est le cas, cela démontre qu'il s'agit bel et bien d'un combat et non d'un massacre. Mais il est à redouter que l'association d'idées que cherchent à créer les Palestiniens soit plus forte que les faits.

 

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