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La Nouvelle Langue Politiquement Correcte
Les mots qui façonnent les esprits, puis modifient la manière
de penser et in fine entraînent la reddition sans combat
Par Artus, www.nuitdorient.com
26/09/10
Lisez les journaux, vous remarquerez que, de plus en plus, les journalistes et les politiques emploient les mêmes mots et les mêmes expressions, s'imitant les uns les autres.
Ils ne disent plus "terroriste" mais "activiste"
Ils ne disent plus "habitant juif de Judée/Samarie" mais "colon en Palestine"
Ils ne disent plus "attentat terroriste" mais "événement non encore élucidé"
Ils ne disent plus "implantation en Judée/Samarie" mais "colonie en Cisjordanie"
Ils ne disent plus "pourparlers en impasse", mais "des désaccords ont surgi"
Ils ne disent plus "l'armée israélienne a riposté aux tirs de missiles venant de Gaza en détruisant des tunnels par où transitent des armes" mais "L'aviation israélienne a bombardé une zone habitée de la bande de Gaza, alors que des roquettes palestiniennes sont tombées en un lieu désert"
Ils ne disent plus "terreur islamique" mais "actes d'agression d'éléments incontrôlés"
Ils ne disent plus ….
Partout dans le monde, c'est la même rengaine, souvent encouragée par les autorités
L'administration Obama a même interdit aux fonctionnaires de parler de terreur islamique, leur conseillant de parler plutôt d'"actions radicales"
Les journalistes et les politiques ne disent plus clandestin mais candidat à l'immigration, Ils ne disent plus gitans, roms, romanichels, mais gens du voyage
Ils ne disent plus clandestin, immigré illégal, ni même sans-papiers, mais privé de papiers
Ils ne disent plus discrimination positive mais encadrement différencié
Ils ne disent plus crimes, agressions, violences, mais plutôt actes de délinquance ou incivilités, ou encore mieux bêtises ou faux-pas et récemment encore les inconduites
Ils ne disent plus émeutes ou guerre des gangs mais incidents
Ils ne disent plus immigration mais mobilité européenne
Ils ne disent plus immigré mais client étranger
Ils ne disent plus bandes mais identités de quartier
Ils ne disent plus des bandes de noirs et d'arabes mais des jeunes qui se regroupent souvent sur des considérations ethniques
Ils ne disent plus enfants d'immigrés mais enfants issus de familles d'éducation éloignée
Ils ne disent plus attraper les voleurs mais lutter contre les délits d'appropriation
Ils ne disent plus des vauriens font des graffitis mais des graffeurs habillent la ville de couleurs
Ils ne disent plus un voyou notoire mais un individu défavorablement connu de la justice
Ils ne disent plus mosquée mais centre culturel et religieux
Ils ne disent plus fusillade mais bagarre par balles
Ils ne disent plus "attaché à son Pays, à sa culture, à ses traditions" mais raciste.
Pourquoi ce nouveau parler, ce jargon précieux et emprunté ? De l'autocensure…
Parce qu'on a peur tout simplement, car, si on appelait les chats par leur nom, on risque de susciter de la violence, violence qui obligera à se défendre, à quitter la quiétude, le confort auquel on s'est habitué. Sans le savoir précisément, mais en le sentant confusément, on a renoncé à défendre ses valeurs, sa civilisation, ses critères éthiques et moraux, on a perdu la bataille sans combattre… Est-ce devenu une habitude, la reddition sans combat ?
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