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Qui Détruit les Antiquités à Jérusalem ?
Par David M Weinberg, directeur des Affaires Publiques au Centre Begin-Sadat d'Etudes Startégiques
Paru le 18/11/11 dans le Jerusalem Post
Traduit par Albert Soued, écrivain http://soued.chez.com pour www.nuitdorient.com
Maintenant qu'elle a été admise comme "pays membre" à l'Unesco, l'Autorité palestinienne (AP) envisage de poursuivre Israël pour vol du patrimoine d'antiquités "palestiniennes". "Nous poursuivrons Israël au tribunal pour avoir systématiquement détruit et falsifié la culture arabe et islamique à Jérusalem" a dit Hatem abdel Qader, ex-ministre des affaires de Jérusalem à l'AP, après ce vote de l'Unesco.
KhouloudDdaibes, ministre du tourisme, prétend que les rénovations menées par Israël sur les murs de la Vieille Ville et son intention de remplacer la passerelle Mougrabi d'accès au sud-ouest du Mont du Temple sont des tentatives hostiles pour changer le caractère islamique et arabe de la cité.
Les Palestiniens envisagent aussi de demander à l'Unesco de déclarer comme "héritage international", appartenant à la Palestine et non à Israël, plusieurs sites à Jérusalem et en Judée-Samarie, comme la Caverne des Patriarches à Hébron.
Si ce n'était pas si drôle, cela aurait été vraiment outrageant ! C'est l'hôpital qui se moque de la charité ! C'est Israël qui a établi comme règle d'or la liberté de religion à Jérusalem, après avoir libéré la ville en 1967, et la préservation minutieuse des lieux saints et des sites archéologiques chrétiens et musulmans à travers tout le pays. Dans tous les milieux professionnels et civilisés, Israël est reconnu comme ayant le plus largement contribué à la recherche, l'étude et la conservation des sites et des vestiges de toute la Terre Sainte historique.
A l'opposé, il n'y a aucun pays arabe ou islamique au Moyen Orient où les Chrétiens et les Juifs peuvent gérer librement une institution religieuse. Sous l'Autorité palestinienne et le Hamas, les Chrétiens de Judée-Samarie et de Gaza ont été harcelés, terrorisés et chassés. Bethlehem n'est plus une cité chrétienne. L'Eglise de la Nativité a été profanée par des terroristes palestiniens qui l'ont transformé en un refuge armé en 2002. Les Eglises de Gaza ont été bombardées et incendiées. Imaginez le sort des Eglises de Jérusalem livrées au pouvoir palestinien.
De même, les synagogues de Jéricho, Naplouse, et celles du Goush Katif ont été incendiées et rasées par la foule devant la police palestinienne. Cette même foule a attaqué la tombe de Rachel en 1996 à Bethlehem, et les policiers palestiniens ont tiré sur les soldats israéliens qui gardaient le site et les ont blessés. Depuis cette date, pour éviter sa destruction, la Tombe a été entourée de murs de béton, devenant un Fort-Knox. La tombe de Joseph et la synagogue attenante ont été incendiées par une foule menée par la police palestinienne, qui a ouvert le feu sur les soldats israéliens venus à la rescousse, en tuant six.
En 2000, la foule palestinienne a attaqué ce site une fois de plus, tuant un soldat israélien et détruisant le bâtiment, avec l'aide des troupes palestiniennes. La synagogue Shalom a'l Yisarel, connue pour son plancher mosaïque byzantin unique, a aussi été détruite. Aujourd'hui les Israéliens n'ont accès au site que de manière sporadique. Au Goush Katif, la foule déchaînée a sauvagement détruit toutes les synagogues, et la plaie saigne encore et empêche de décrire ces odieux méfaits.
Les Palestiniens ont appris des Jordaniens à détruire ce qui n'est pas musulman. Avant 1967, les Juifs n'étaient pas autorisés à venir sur leurs lieux saints à Jérusalem et des milliers de sépultures ont été profanées sur le Mont des Oliviers et les pierres tombales enlevées pour servir de latrines ou pour paver les routes. Les synagogues du quartier juif ont toutes été dynamitées.
Le plus grand crime de tous les temps est celui commis
récemment pat le Waqf palestinien – un crime
historique contre les vestiges anciens sur le Mont du Temple. En 1999, le Waqf a creusé des milliers de tonnes de terres des cavernes
appelées "Etables de Salomon, sous l'esplanade méridionale du Temple, pour
construire une mosquée, extrayant sans aucune supervision archéologique ou
information de précieux gravats d'un espace de
Des milliers d'années d'histoire juive ont été arrachés et
broyés par des machines lourdes et jetés pour ne pas témoigner. Et l'Unesco n'a pas dit mot !
Depuis, des étudiants en archéologie sont en train de passer au crible ces précieux gravats, essayant de reconstituer les nombreux indices datant du 1er et du 2ème Temple, y compris des poids servant à peser l'argent et des sceaux (bulla) portant des textes en hébreu ancien, ayant appartenu à une fameuse lignée de "cohanim", mentionnée dans le livre de Jérémie. D'autres vestiges ont été rassemblés datant des 7/8ème s, de l'époque des rois de Judée, des milliers de pièces, de bijoux de diverse matière, des pavés et des mosaïques de pierre et de verre etc…
Le Waqf a aussi autorisé la destruction des vestiges chrétiens, y compris les "Piliers des Croisés" du Dôme de la Grammaire du 13ème s, ainsi que la porte de la Chaîne. Selon la loi sur les Antiquités de 1978, il est interdit d'altérer ou de réparer tout vestige antique sur le site du Mont du Temple. Mais le Waqf n'a pas cessé de transformer les lieux en bétonnant, en forant, en peignant, en introduisant des câbles partout.
Il est évident que l'Autorité palestinienne cherche à effacer tout vestige archéologique témoignant de la présence juive ou chrétienne sur le site. Cette pratique est connue en arabe par l'expression "Tams el maalem", "effacez les signes ou les traces", détruisant tout vestige précédant l'Islam, selon le spécialiste Mordekhay Kedar du Centre Begin-Sadate.
Et maintenant l'AP veut poursuivre Israël pour vol d'antiquités ! Vraiment un toupet étonnant, quelle h'outspah…!