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La
Collusion de l’Urss avec les Arabes dits Palestiniens
Textes et
notes présentés par Albert Soued, écrivain http://symbole.chez.com
Origine de l’OLP
et de Yasser Arafat
Par Pierre Lurçat, écrivain et journaliste
5/10/21
L’Association France-Palestine, fondée en 1926 pour défendre les “droits imprescriptibles de la nation juive sur son Foyer National”, réunissait des personnalités politiques aussi prestigieuses que Paul Painlevé, Raymond Poincaré ou Aristide Briand. En 1948, elle devient l’Association France-Israël. Ce changement de nom illustre une réalité historique que beaucoup ignorent aujourd’hui : pendant des décennies, les « Palestiniens » étaient les Juifs et la cause palestinienne était la cause sioniste !
L’émergence du nationalisme arabe palestinien est étroitement liée aux trois grands totalitarismes du vingtième siècle : le mouvement islamiste des Frères musulmans (qui ont exploité la cause de la Palestine arabe avec l’aide du père fondateur du mouvement national palestinien, le grand mufti Amin al-Husseini) ; l’Allemagne nazie, qui s’est servie du nationalisme arabe pour combattre ses deux ennemis irréductibles, l’Angleterre et les Juifs ; et enfin l’URSS et ses satellites.
C’est toutefois cette dernière qui a joué un rôle décisif pour promouvoir la cause palestinienne et transformer l’OLP, organisation relativement marginale dirigée par Ahmed Choukairy, en représentant « légitime » du peuple palestinien sur la scène internationale. Comme le relate Ion Pacepa, ancien conseiller de Ceaucescu qui fit défection en 1978, c’est en effet le KGB qui fut à l’origine de la création de l’OLP et du personnage même de Yasser Arafat…(1)
Dans son livre « The Kremlin Legacy »,
Pacepa raconte ainsi qu’un jour de 1964, “nous avons été convoqués à une réunion
conjointe du KGB, à Moscou. Il s’agissait de redéfinir la lutte contre Israël,
considéré comme un allié de l’Occident”. La guerre arabe pour la
destruction d’Israël n’était pas susceptible d’attirer beaucoup de soutiens
dans les “mouvements pour la paix”,
satellites de l’Union Soviétique. Il
fallait la redéfinir. L’époque était aux luttes de libération nationale. Il
fut décidé que ce serait une lutte de libération nationale : celle du “peuple
palestinien”.
L’organisation s’appellerait OLP : Organisation de Libération de la Palestine. Des membres des services syriens et des services égyptiens participaient. Les Syriens ont proposé leur homme pour en prendre la tête, Ahmed Choukairy, et il fut choisi. Les Egyptiens avaient leur candidat : Yasser Arafat. Quand il apparut que Choukairy ne faisait pas l’affaire, il fut décidé de le remplacer par Arafat, et, explique Pacepa, celui-ci fut ”façonné” : costume de Che Guevara moyen-oriental, barbe de trois jours de baroudeur… “Il fallait séduire nos militants et nos relais en Europe !”.
La suite de l’histoire est bien connue : Arafat a été érigé en véritable homme d’Etat, et la communauté internationale a soutenu ses efforts incessants, le sauvant plusieurs fois et lui permettant de remporter des victoires diplomatiques qui ont abouti à la situation actuelle (2). Cinquante ans après la création de l’OLP, plus personne ne se souvient aujourd’hui que les “Palestiniens” étaient jadis les Juifs…
Notes
(1) Jusqu’à sa défection aux Etats-Unis en 1978, Pacepa dirigeait le renseignement extérieur roumain et jouait le rôle de conseiller personnel de Nicolae Ceaucescu, secrétaire général du Parti communiste roumain. Pacepa a collaboré avec la CIA pendant plus de 10 ans et a contribué à la chute du communisme ; l’agence de renseignements américaine a estimé que la collaboration avec Pacepa avait représenté « une contribution importante et unique pour les États-Unis ».
Dans un entretien accordé
en 2004 à FrontPage Magazine, Pacepa a
déclaré : « L’OLP est une création
du KGB qui avait un penchant pour les mouvements de libération … Le Front
Démocratique pour la Libération de la Palestine, qui a effectué de nombreux
attentats à la bombe a également été créé par le KGB… En 1964, le premier
Conseil de l’OLP était composé de 422 représentants palestiniens, tous triés
sur le volet par le KGB. Ce Conseil a approuvé la Charte nationale
palestinienne elle-même rédigée à Moscou. La Constitution palestinienne a elle
aussi, vu le jour à Moscou, avec l’aide de Ahmed Choukeiry, un agent
d’influence du KGB qui devint aussi le premier président de l’OLP ».
Et à propos de Yasser Arafat, « Ce bourgeois égyptien est devenu marxiste sous l’influence du KGB. Le service de renseignement soviétique a formé Arafat à l’école des opérations spéciales Balashikha de Moscou au milieu des années 1960 pour le préparer à devenir le futur chef de l’OLP. Pour commencer, le KGB a détruit tous les actes de naissance d’Arafat et les a remplacés par des faux : le chef de l’OLP a cessé d’être un citoyen égyptien né au Caire, pour devenir un Palestinien né à Jérusalem ».
(2) - Dans le Wall
Street Journal, Pacepa a écrit : « En
Mars 1978, j’ai fait venir secrètement Arafat à Bucarest pour l’entraîner sur
la bonne façon de se comporter à Washington. Le dirigeant roumain Nicolae Ceaucescu a dit à Arafat : « il suffit de prétendre – encore, et encore, et encore – que vous rompez
avec le terrorisme et que vous êtes prêt à reconnaître Israël » …
Ceausescu était euphorique à l’idée qu’Arafat et lui pourraient décrocher un
prix Nobel de la paix avec leurs simulacres de branche d’olivier.
… Ceaucescu ne s’est
pas vu décerner le prix Nobel de la paix. Mais en 1994, Arafat a obtenu le sien
– en continuant simplement de jouer à la perfection le rôle que nous lui avions
assigné. Il avait transformé l’OLP terroriste en gouvernement en exil
(l’Autorité palestinienne), faisant semblant de renoncer au terrorisme tout en
lui permettant de se perpétuer sans relâche. Deux ans après la signature des
Accords d’Oslo, le nombre d’Israéliens tués par des terroristes palestiniens
avait augmenté de 73% ».
- Dans la National Review, Pacepa a expliqué comment
la propagande a pavé la voie du terrorisme : « Le général Alexandre Sakharovski qui a dirigé le département du renseignement
étranger de la Russie soviétique, m’a souvent répété : « Dans le monde d’aujourd’hui, les armes nucléaires ont rendu la force
militaire classique obsolète ; le terrorisme doit devenir notre arme principale
».
Le général soviétique ne
plaisantait pas. Rien qu’en 1969, 82 détournements d’avions ont eu lieu dans le
monde. La plupart de ces détournements ont été commis par l’OLP ou des groupes
affiliés, tous pris en charge par le KGB. En 1971, le général s’est ainsi vanté
: « C’est moi qui ai inventé le
détournement d’avions ». Le 11 Septembre 2001, Al-Qaïda a détourné des
avions pour les utiliser comme bombes volantes.
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Libération : Qui est Mahmoud Abbas ?
8/9/16
Mais qui était donc «Krotov», un agent du KGB en poste à Damas au début des années 80 (1) ? Selon Isabella Ginor et Gideon Remez, deux chercheurs à l’institut Truman de l’Université hébraïque de Jérusalem, il s’agirait ni plus ni moins de Mahmoud Abbas, l’actuel président de l’Autorité palestinienne (AP), qui était alors l’un des adjoints du dirigeant de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat.
Spécialisés dans l’étude des relations entre l’URSS et le Proche-Orient, les époux Ginor-Remez ne sont pas des farfelus. Encore moins des paranoïaques… Ils ont eu accès aux «documents » de Vassili Mitrokhine, un archiviste du KGB qui avait recopié le nom de tous les agents du service soviétique de renseignements extérieurs, avant de passer à l’Ouest en 1992, trois ans après la chute du mur de Berlin. Longtemps gardées secrètes par le contre-espionnage britannique (MI5), certaines des notes de Mitrokhine ont été publiées sous la forme d’un livre (2)- Cependant, c’est dans la partie jusqu’à présent classifiée des documents que se trouvent les informations découvertes par Ginor et Remez…
A les en croire, «Krotov» n'y serait pas répertorié en tant que « simple contact ou source occasionnelle», mais bien comme un agent de pénétration dûment rémunéré pour ses services. Son officier traitant aurait été Mikhaïl Bogdanov, un jeune loup du KGB en poste à l'ambassade soviétique de Damas, au début des années 80. Or, quarante ans plus tard, Bogdanov est devenu l'envoyé spécial de Vladimir Poutine pour le Proche-Orient. Un émissaire de haut vol, qui tente d'organiser une rencontre à Moscou entre Abbas et Benyamin Nétanyahou afin de remettre le processus de paix sur ses rails.
Faute d'être fortuite, la coïncidence entre les révélations du tandem Ginor-Remez et l'éventualité d'un sommet israélo-palestinien chapeauté par les Russes est troublante. En tout cas, à Ramallah, les porte-parole de l'AP estiment précisément que cette «nouvelle campagne israélienne de calomnies visant Abbas cherche à torpiller l'initiative russe»….
Notes
(1) En 1982, Mahmoud Abbas
a étudié à Moscou à l’Institut d’études orientales de l’Académie des sciences
de l’URSS. En 1983, il est devenu un espion du KGB. C’est là, qu’il écrit sa
thèse, publiée en arabe sous le titre « La face cachée : les relations secrètes entre le nazisme et
le mouvement sioniste ». Dans ce texte, il nie l’existence
des chambres à gaz dans les camps de concentration, met en doute le nombre de
victimes de l’Holocauste, appelle les six millions de Juifs
assassinés « un fantastique mensonge », tout en rejetant la responsabilité de
l’Holocauste sur les juifs eux-mêmes
(2) Christopher Andrew,
professeur à Cambridge, a cosigné avec le transfuge soviétique un livre
intitulé « Le KGB contre l’Ouest 1917-1991 ».
Les archives de Mitrokhine ont permis à l’époque de
mettre hors d’état de nuire de nombreux espions du KGB infiltrés en Occident et
ailleurs.
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L’URSS et Israël
Extraits d’un article paru dans JSSNews de Judith Bergman, écrivain éditorialiste, avocate et analyste politique au Gatestone Institute.
Dans son livre « A Lethal Obsession » (Obsession mortelle), l’historien Robert. S. Wistrich a révélé qu’après la guerre des Six Jours, l’Union soviétique a mis en place une campagne intense et de longue durée pour priver Israël et le sionisme de toute légitimité dans l’opinion publique internationale. En agissant ainsi, l’Union Soviétique entendait venger son prestige de grande puissance que l’écrasante défaite militaire de ses alliés arabes face à Israël, avait sévèrement entaché (en 1967).
Pour atteindre son objectif, l’URSS a eu recours à toute la panoplie des mots qui évoquaient le nazisme. Pour modifier la perception de la défaite arabe de 1967, des mots comme « pratiquants un génocide », « racistes », « camps de concentration » et « épuration ethnique » ont été répétés à satiété. Ils sont encore utilisés par la gauche occidentale chaque fois qu’il est question d’Israël.
Parallèlement, l’URSS a lancé une campagne internationale de désinformation dans le monde arabe. L’opération « SIG » (Sionistskiye Gosudarstva, ou « gouvernements sionistes »), lancée en 1972 par l’Union soviétique, a eu pour but de représenter les Etats-Unis comme un « fief juif financé par l’argent juif et dirigé par des politiciens juifs arrogants et hautains qui avaient pour but de soumettre l’ensemble du monde islamique ». Quelque 4.000 agents du Bloc soviétique ont été envoyés dans le monde islamique, armés de milliers d’exemplaires du Protocoles des Sages de Sion, ce faux fabriqué par la police tsariste.
En novembre 1975, sous l’instigation de l’URSS, la Résolution 3379 a été adoptée par l’Onu condamnant le sionisme comme « une forme de racisme et de discrimination raciale ». Il s’en est suivi une décennie de propagande soviétique en direction du tiers monde, présentant Israël comme le cheval de Troie de l’impérialisme et du racisme occidental.