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La Vision de Nétanyahou et la
Faillite de l’ONU
par Freddy Eytan
22/9/16
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Le brillant discours du Premier
ministre Nétanyahou à la tribune de l’ONU n’a pas eu l’écho qu’il mérite.
Ses propos étaient pourtant significatifs, clairs,
et dissuasifs, et surtout très optimistes.
Pour la première fois, il dresse un riche bilan constructif. Il
ne parle pas seulement des menaces et des craintes mais des défis à relever. Il nous donne de l’espoir, de l’espérance de pouvoir vivre
dans ce monde malgré les guerres, la terreur, la misère, la faim et la
désolation. Sa vision est pragmatique et non utopique
et elle dépend avant tout de la bonne volonté des dirigeants de la planète.
Avec courage, preuves,
citations, et détermination, Netanyahou dit, tout
haut, sans pratiquer la langue de bois, ce que pensent vraiment tous les
Israéliens de l’ONU. De ses votes automatiques, de ses
résolutions hostiles et du manège hypocrite de ses représentants. Il pense
pouvoir changer, rénover, et modifier justement grâce aux prouesses de l’Etat
Juif, dans le domaine de la haute-technologie, de la Science et de l’agriculture.
Le minuscule Israël qui entretient aujourd’hui des relations diplomatiques avec
160 pays du Globe, est capable avec son savoir faire
de résoudre des problèmes existentiels, et apporter aux différentes nations une
aide substantielle dans tous les domaines.
Le Premier Ministre Benjamin
Nétanyahou à la tribune de l’ONU, le 22 septembre 2016
Nombreuses sont les nations
qui commencent enfin à comprendre et à réaliser, particulièrement en Afrique,
mais hélas, seuls nos voisins, les Palestiniens, s’obstinent à ne pas
reconnaitre le formidable potentiel. Ratant à chaque fois les grands
rendez-vous de l’Histoire, ils sont toujours plongés dans la nostalgie d’un
passé lointain, médiocre, sombre et médiéval, rêvant d’un Etat imaginaire, du
fleuve à la mer…
Il est temps que ça change et que l’on mette un terme à
la supercherie. Nétanyahou a bien fait de secouer les représentants du Palais
de verre. A-t-il réussi ? Les a-t-il réveillés de
leur torpeur ? De choquer ?
A-t-il vraiment convaincu à combattre cette indifférence mortelle ?
Rien n’est sûr, et c’est sans doute une mission
impossible, un travail pénible et de longue haleine. Mais, il
a eu ce grand mérite de dire les quatre vérités, avec le talent d’un orateur
inné, franchement, sans contrainte, et avec le sourire.
Retrouvez ici le discours intégral de Benjamin Nétanyahou en
version française
Monsieur le Président,
Mesdames et
Messieurs,
Les paroles que je vais
prononcer vont probablement vous étonner :
Israël aura un merveilleux avenir, ici, à l’ONU. C’est sans doute pour vous,
pour cette honorable assemblée, une véritable surprise, car comme vous le
constatez, chaque année, devant cette tribune, je ne manque pas de faire des
reproches et critiquer cet organisme pour sa partialité obsessionnelle à
l’égard de mon pays. L’ONU mérite chaque mot cinglant pour la conduite honteuse
de cette Assemblée. Elle a osé voter l’année dernière
une vingtaine de résolutions contre l’Etat démocratique d’Israël contre
seulement trois résolutions contre tous les autres pays de la planète. Eh bien
oui, Israël 20 et le reste du monde 3 !
Et puis, ce machin bien ridicule, appelé Conseil des
droits de l’Homme de l’ONU, qui condamne chaque année Israël plus que
l’ensemble de tous les pays du monde. Tandis que des femmes sont
systématiquement violées, assassinées, vendues comme esclaves, le seul pays que
cette commission de l’ONU a choisi de condamner…Eh oui, vous l’avez deviné : Israël et encore Israël. Dans ce pays
démocratique où les femmes sont des pilotes de chasse, dirigent des grandes
entreprises et universités, président la Haute Cour de Justice et notre
parlement, la Knesset, et furent Premier ministre.
Tout ce
cirque se poursuit à l’UNESCO, au sein de cet organisme de l’ONU chargé de la
sauvegarde du patrimoine mondial. Incroyable mais vrai, récemment, l’UNESCO a
dénié le lien qui existe depuis 4000 ans entre le peuple Juif et son site le
plus sacré, le Mont du Temple. C’est aussi absurde que de nier le lien entre la
Grande Muraille de Chine avec le peuple chinois, avec la Chine.
Mesdames et
Messieurs,
L’ONU qui a
été fondée sur la force morale est devenue une bonne farce morale. Alors que
vous auriez toujours pensé que rien ne changera ici, eh bien, je peux vous dire
avec conviction que beaucoup de choses vont en effet changer, et le plus tôt possible que vous l’imaginez. Le changement
se fera dans ce même hémicycle, car vos gouvernements
commencent à changer d’attitude à notre égard. Tôt ou tard, la façon dont vous
voterez concernant Israël à l’ONU, changera également.
De plus en plus de nations en
Asie, en Afrique, et en Amérique latine, et partout ailleurs, perçoivent Israël
comme un partenaire viable et puissant – un partenaire dans la lutte contre le
fléau du terrorisme, un allié dans le développement de la technologie de
demain.
Aujourd’hui, Israël
entretient des relations diplomatiques avec plus de 160 pays. C’est presque le
double du nombre, au moment où j’avais servi ici, comme Ambassadeur auprès des
Nations-Unies, il y a plus d’une trentaine d’années.
Ces liens se renforcent et s’approfondissent tous les
jours. Les dirigeants du monde entier apprécient beaucoup la puissance d’Israël
pour avoir l’un des meilleurs services du Renseignement au monde. Pour sa riche expérience et ses capacités éprouvées dans la lutte
contre le terrorisme, beaucoup de vos gouvernements sollicitent notre aide pour
pouvoir assurer la sécurité de votre propre pays.
Beaucoup cherchent
également à bénéficier de l’ingéniosité d’Israël dans des domaines divers de
notre vie quotidienne, dans l’agriculture, la santé, l’eau, et dans la
technologie cyber. Cette fusion extraordinaire de données incalculables, de
connectivité et de savoir artificielle – cette fusion
qui change notre monde dans tous les sens et tous azimuts.
Réfléchissez à cela : Israël est champion dans le recyclage des eaux
usées. Nous recyclons environ 90 % de nos eaux usées. Fait remarquable, si le
pays qui est derrière nous sur la liste du recyclage utilise seulement que 20 %
de ses eaux usées, cela va de soi qu’Israël est tout naturellement une
puissance mondiale dans le domaine de l’eau. Donc, s’il existe un manque d’eau et des gens assoiffés à travers le monde, il
n’y a pas de meilleur allié qu’Israël.
Que diriez-vous quand j’évoque
le mot cyber-sécurité ? C’est un
problème qui nous touche tous. Eh bien ici aussi, Israël qui ne représente le dixième d’un pour cent de la population
mondiale, a investi l’année dernière plus de 20 % de
l’ensemble privé mondial en cyber-sécurité. Digérez ce
chiffre incroyable, dans ce domaine, la contribution d’Israël est 200 fois plus
que ses dimensions réelles. Ainsi, si des pirates, des hackers, ciblent vos
banques, vos avions, vos réseaux électriques et toute
infrastructure sensible chez vous, Israël est bien placé pour pouvoir vous
offrir une aide indispensable et de haute qualité.
Les gouvernements changent
leur attitude envers Israël, parce qu’ils savent que nous pouvons les aider à
protéger leurs peuples, les aider à les nourrir, et
leur apporter du bien-être.
Cet été, j’ai eu l’incroyable occasion, de voir de mes
propres yeux, ce grand changement. C’était au cours d’une visite inoubliable
dans quatre pays africains. Il s’agissait de la
première visite en Afrique d’un Premier ministre israélien durant ces dernières
décennies. Aujourd’hui, à New York, j’ai l’intention de rencontrer 17
dirigeants africains. Nous allons discuter de l’apport de la technologie
israélienne. Comment pouvons-nous les aider pour transformer leurs pays dans de
meilleures conditions.
En Afrique, les choses
bougent. En Chine, en Inde, en Russie, au Japon, les attitudes à l’égard
d’Israël évoluent aussi. Ces puissantes nations savent parfaitement que, malgré
sa petite taille, Israël peut leur apporter un grand
changement dans de nombreux domaines importants.
Je vais vous surprendre
encore. Voyez-vous, le plus grand changement dans les attitudes envers Israël
se déroule ailleurs. Il se déroule dans le monde
arabe. Les Traités de paix que nous avons signés avec l’Egypte et la Jordanie demeurent toujours des points d’ancrage en
faveur de la stabilité de ce Moyen-Orient volatile. Pour la première fois
depuis mon existence, plusieurs autres États de la
région avouent qu’Israël n’est plus leur ennemi numéro 1. Ils
reconnaissent qu’Israël est bien un allié. Nos ennemis communs sont l’Iran et Daesh. Nos objectifs communs sont la paix, la prospérité et la sécurité. Je crois que dans les années à venir, nous
allons travailler tous ensemble pour atteindre ces objectifs, et pouvoir collaborer ouvertement, à la lumière du jour.
Les relations diplomatiques de
l’Etat d’Israël subissent en effet une véritable révolution. Bien entendu et dans la même veine, nous saluons notre alliance la plus
chère, notre amitié profonde avec les États-Unis d’Amérique, la plus puissante
et la plus généreuse nation sur cette Terre. Notre lien indissoluble avec les
États-Unis d’Amérique transcende les partis et la
politique. Avant toute chose, il reflète un soutien
inébranlable pour Israël, au sein du peuple américain, un soutien qui a battu
des records, et pour qui nous sommes profondément reconnaissants.
Quant l’ONU dénonce Israël, eh
bien, ce sont les États-Unis qui sont là pour nous
défendre. Il s’agit d’un pilier inamovible et constant
pour Israël à l’ONU. J’apprécie l’engagement du président Obama à cette
politique américaine qui date depuis longtemps. En fait, une seule fois, les
États-Unis sous la présidence Obama ont imposé leur veto au Conseil de
sécurité, c’était en 2011, pour contrer une résolution anti-israélienne. Comme
l’a bien dit le président Obama sur ce podium, la paix
ne se réalisera pas par des déclarations et des résolutions adoptées à l’ONU.
Je crois que le jour approche
où nous pourrions compter sur de nombreux pays amis.
Lentement mais sûrement, les jours où les ambassadeurs des Nations Unies par
réflexe avaient condamné automatiquement Israël, ces jours ont révolus. Ce
scénario touche à sa fin.
Mesdames et
Messieurs, honorables représentants de nombreux pays,
Mon message aujourd’hui est
tout simple : bas les armes ! La guerre
contre Israël à l’ONU est bien achevée. Peut-être
certains d’entre vous, ne le savent pas encore, mais je suis
persuadé qu’un jour, dans un avenir proche, vous réaliserez cette nouvelle
réalité. Certes, je suis conscient qu’une tempête
pourrait tout balayer avant. On parle beaucoup dans les coulisses et dans la presse d’une initiative avant la fin de l’année.
Mais sincèrement et compte tenu de cette longue histoire hostile envers Israël,
peut-on vraiment croire que nous laisserons faire sans réagir, que l’ONU
déterminera notre propre sécurité, notre défense, et nos intérêts nationaux
vitaux ?
Nous rejetterons toute
tentative des Nations Unies de dicter à Israël ses
conditions. Le chemin vers la paix passe avant tout par Jérusalem et Ramallah, non pas en passant par New York.
Mais peu importe, sur tout ce qui se passera dans les prochains mois, j’ai toute
confiance que, dans les années à venir, les temps changeront concernant Israël.
J’ai tellement confiance, et je prédis même que d’ici
une décade, un Premier ministre israélien sera ici, où je suis debout
devant-vous, acclamé par des applaudissements et ovations. Mais, tout de même,
je vous demande vraiment : Pourquoi attendre
encore une dizaine d’années ? Pourquoi continuer à blâmer Israël ? Certains ne comprennent vraiment pas que si
l’ONU se consacre qu’à condamner la seule
démocratie libérale au Moyen-Orient, ils auraient moins de temps d’affronter
les guerres, les maladies, la pauvreté, les changements climatiques et tous les
autres problèmes graves dont la planète souffre.
La condamnation d’Israël
a-t-elle épargné le massacre de 500 000 civils syriens ?
Condamner Israël pour avoir hospitalisé chez nous des milliers de blessés syriens ? Pour avoir le long de la frontière établi des
hôpitaux de campagne ? Votre dénigrement
systématique a-t-il épargné les homosexuels iraniens suspendus par de
gigantesques grues ? Votre condamnation va directement à l’encontre d’un pays où justement les
homosexuels défilent librement et fièrement dans nos boulevards et avenues,
sont représentés à notre Parlement, sans contrainte, et notamment sont membres
de mon propre parti, le Likoud, et j’en suis fier. La diabolisation d’Israël
a-t-elle sauvé les enfants affamés de la tyrannie brutale de la Corée du Nord ? Comment condamnez-vous mon pays dont son
savoir-faire agricole pourrait nourrir de nombreux affamés dans le monde en
voie de développement ? Plus cette obsession
disparaitra le plus tôt possible et mieux sera
l’avenir pour l’ONU et aussi pour Israël.
Mesdames et
Messieurs,
Si l’ONU n’est pas capable de
mettre fin à sa conduite peu honorable, les
Palestiniens, eux, ont plus de mal à changer leur habitude à notre égard. Le
Président Abbas vient, il y quelques minutes,
d’attaquer du haut de cette tribune la fameuse Déclaration Balfour. Il se prépare même à traduire en justice la Grande-Bretagne
pour avoir offert en 1917, un foyer national juif. Cela s’est passé il y a
presque 100 ans. Comment être toujours immobile, plongé sans remède dans le
passé lointain ? Les Palestiniens peuvent tout
aussi bien juger l’Iran pour la Proclamation de Cyrus, qui avait permis aux
Juifs de reconstruire leur Temple à Jérusalem, il y a 2 500 ans ! Dans
cette logique insensée, pourquoi l’ensemble des Palestiniens ne traduiraient
pas-t-ils en justice, au tribunal international, Abraham, pour avoir acheté
cette parcelle de terre à Hébron où les ancêtres du peuple juif reposent depuis
plus de 4 000 ans ? C’est tellement ridicule et absurde de pouvoir
poursuivre le gouvernement britannique pour la déclaration de Balfour ? Peut-être se moque t-il ?
S’amuse t-il ? Mais ici, à l’ONU Abbas est
malheureusement pris très au sérieux !
Soyons clair !
Le Président Abbas a sévèrement critiqué la Déclaration Balfour, parce qu’elle
reconnaît le droit du peuple juif à un foyer national
sur la terre d’Israël. Quand l’ONU a approuvé la
création d’un Etat juif en 1947, elle a reconnu notre droit historique, et nos
droits moraux à notre patrie ancestrale. Aujourd’hui, près de 70 ans plus tard,
les Palestiniens refusent toujours de reconnaître ces droits – ni notre droit à une patrie, ni notre droit à un État, ni
aucun droit historique et légitime. C’est bien là, le véritable noyau du
conflit, le refus persistant des Palestiniens de reconnaître l’Etat juif dans
n’importe quelle frontière. Vous voyez bien, ce
conflit n’est pas du tout sur les colonies de peuplement. Il
ne l’a jamais été.
Le conflit persiste depuis des
décennies bien avant qu’il est eut une seule
implantation, quand la Judée-Samarie et la bande de Gaza étaient sous
domination arabe. Depuis ces territoires les Arabes nous ont attaqués à maintes
reprises. Et lorsque nous avons déraciné toutes les 21 implantations de la
bande de Gaza, et nous nous sommes retirés jusqu’au dernier grain de sable,
nous n’avons pas non plus obtenu la paix. Au contraire, nous avons été
assaillis par des milliers de roquettes.
Disons la vérité, ce conflit fait rage parce que pour les Palestiniens, les
véritables « colonies » sont en réalité Haïfa, Jaffa, et Tel-Aviv.
Certes, la question des
implantations est un vrai problème qui doit être
résolu dans le cadre des négociations sur le statut final. Mais ce conflit n’a jamais été sur les « colonies », et
sur l’établissement d’un Etat palestinien. Ce conflit est
en fait et a été toujours sur l’existence même de l’État juif, un Etat juif
dans n’importe quelles frontières à définir.
Mesdames et
Messieurs,
Israël est
prêt, je suis prêt à négocier, toutes les questions relatives au statut final.
Toutefois, il y a une chose dont je ne négocierai jamais :
notre droit à un Etat Juif, notre seul et unique Etat.(ovations)
Wow, des applaudissements pour
le Premier ministre d’Israël à l’Assemblée générale ?
Le changement pourrait donc venir plus tôt que je le pensais.
Si les Palestiniens
auraient dit Oui à un Etat juif en 1947, il n’y aurait
jamais eut de guerre, de réfugiés et aucun conflit. Et
le jour où les Palestiniens diront Oui à un Etat juif, eh bien, nous serons en
mesure de mettre fin à ce conflit, une fois pour toutes.
Mais la grande tragédie est là, omniprésente, les Palestiniens non seulement sont
pris au piège du passé, et n’évoluent pas dans leur pensée, leurs dirigeants,
eux, empoisonnent l’avenir.
Imaginez donc, une
journée de routine d’un jeune garçon palestinien âgé de 13 ans, on l’appellera
Ali. Ali se réveille avant de partir à l’école, il va
jouer avec une équipe de football baptisée du nom de Dalal Moughrabi, un
terroriste palestinien responsable du meurtre de 37 israéliens dans un bus. À
l’école, Ali assiste à une cérémonie parrainé par le Ministère palestinien de
l’Enseignement honorant un certain Baha Alyan, qui
l’an dernier avait assassiné trois civils israéliens. Sur le chemin de retour,
près de sa maison, Ali lève les yeux, et observe une imposante statue érigée,
il y a quelques semaines seulement par l’Autorité palestinienne en l’honneur
d’Abou Soukar, auteur de l’explosion d’une bombe au cœur de Jérusalem, tuant 15
innocents Israéliens.
Quand Ali arrive chez lui, il
allume la télé et écoute un responsable palestinien, Jibril Rajoub, qui dit textuellement : « Si j’avais une bombe nucléaire,
je l’aurais fait exploser contre Israël. Ali tourne ensuite le bouton de sa
radio et entend le conseiller du Président Abbas, Sultan Abou al-Einein,
exhortant les Palestiniens, je cite :
« égorgez les Israéliens partout, dans chaque endroit où vous les
trouverez. » Puis Ali ouvre sa page Facebook et lit un nouveau message
rédigé par le Fatah, le parti du Président Abbas, qualifiant le massacre des 11
athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich en 1972, « d’acte
héroïque ».
Sur YouTube, Ali aperçoit son
Président Abbas, qui lui dit textuellement :
« Nous bénissons chaque goutte de sang versée à Jérusalem. »
Au cours de son déjeuner, Ali
demande à sa mère ce qui se passerait s’il tue un juif et puis partirait dans
une prison israélienne ? Voici ce qu’elle lui répond : « eh bien mon fils, ne t’inquiète pas, je
recevrais des milliers de dollars chaque mois par l’Autorité palestinienne.
Elle lui dit en réalité : plus tu tueras des
Juifs, plus on obtiendra d’argent. Enfin, après sa
sortie de prison, Ali trouvera un emploi convenable garanti préalablement par
l’Autorité palestinienne.
Mesdames et
Messieurs,
Tout cela est
du réel. Cela arrive tous les jours, tout le temps. Malheureusement, Ali
représente des centaines de milliers d’enfants palestiniens endoctrinés à la
haine, matin, midi, et soir. Un
abus flagrant à l’encontre de jeunes gamins.
Imaginez votre enfant
subissant ce terrible lavage de cerveau. Que
peuvent-ils faire, un garçon ou une jeune fille, pour pouvoir se libérer de
cette culture malsaine, de la haine aveugle ?
Certains réussissent à se vacciner, à se détacher du Mal, mais hélas, ils ne sont qu’une petite minorité. Pourrions attendre de
ces jeunes Palestiniens de soutenir la paix quand leurs propres dirigeants
empoisonnent leurs esprits justement contre la paix ?
En Israël, nous éduquons nos
enfants pour la paix. Nous avons récemment lancé un
programme pilote, pour l’étude obligatoire de la langue arabe aux enfants
juifs, afin que nous puissions mieux nous comprendre, afin que nous puissions
vivre ensemble côte-à-côte en paix, et dans la prospérité.
Bien entendu, comme dans
toutes les sociétés du monde, il existe en Israël des
marginaux extrémistes. Mais contrairement aux dirigeants palestiniens nous
menons contre eux un combat sans pitié. C’est là toute
la différence avec eux.
Prenons le cas
tragique d’Ahmed Dawabsha. Je n’oublierai jamais ma rencontre avec Ahmed à
l’hôpital, quelques heures après avoir été agressé. Un
tout petit garçon, un bébé, qui a été grièvement brûlé. Ahmed a été la victime d’un acte terroriste horrible perpétré par
des Juifs extrémistes. Ses médecins israéliens ont
travaillé sans cesse, c’était une véritable course contre la montre pour le
sauver.
Aucune parole, aucun mot ne
pourra consoler un petit garçon et sa famille.
Pourtant, à son chevet, j’ai dit à son oncle, « cet acte insensé n’est pas
le produit de notre peuple. Ce n’est pas notre chemin, notre conduite est tout autre. » Ensuite, j’ai exigé des mesures
draconiennes pour traduire rapidement en justice les assaillants d’Ahmed. Les
auteurs de cet horrible attentat accusés d’avoir
attaqué la famille Dawabsha se trouvent derrière les barreaux dans l’attente
d’un jugement.
Cette triste histoire montre
peut-être que les deux parties ont leurs propres
extrémistes et que les deux camps sont également responsables de ce conflit
interminable. Et bien non, en réalité, cet incident
prouve effectivement tout le contraire. Il illustre la différence profonde
entre nos deux sociétés, alors que les dirigeants israéliens condamnent
fermement les terroristes, tous les terroristes de tous bords, Arabes et Juifs,
les Palestiniens, eux, admirent les terroristes et les vénèrent. Alors
qu’Israël jette en prison les quelques terroristes juifs qui sont chez nous,
les Palestiniens paient un salaire à des milliers de
terroristes installés chez eux.
Donc, je dis au Président Abbas : « vous avez un choix à faire. Vous pouvez
continuer à attiser la haine comme vous l’avez fait aujourd’hui, ou vous pouvez
enfin combattre cette diabolisation et cette haine,
pour que nous deux, ensemble, nous établissions la paix entre nos deux peuples.
Mesdames et
Messieurs,
J’entends dire, ici et là, que nombreux ont renoncé à la paix. Je veux que vous
sachiez que je n’ai pas, moi, renoncé à la paix. Je reste engagé à la vision de
paix fondée sur deux Etats pour deux peuples. Je crois plus aujourd’hui, qu’il
existe des opportunités suite aux changements intervenus dans le monde arabe,
elles présentent une occasion unique d’avancer vers la paix.
Je tiens à féliciter le
président égyptien el-Sissi pour ses efforts
inlassables, pour faire avancer la paix et la stabilité dans notre région.
Israël se félicite de l’esprit de l’initiative de paix arabe et
accueille favorablement un dialogue avec les pays arabes pour faire avancer une
paix plus large que possible. Je crois que pour atteindre une paix régionale
les Palestiniens doivent en faire partie. Je suis prêt
à entamer des négociations pour y parvenir aujourd’hui – pas demain, pas la
semaine prochaine, aujourd’hui.
Le Président Abbas a parlé
ici, il y a moins d’une heure. Ne serait-il pas
préférable de parler directement entre nous et non pas un contre l’autre séparément ? Président Abbas, au lieu d’attaquer Israël
à l’ONU, à New York, je vous invite à prendre la parole et
parler directement au peuple israélien, à la Knesset, à Jérusalem. Et je viendrais volontiers prendre la parole devant le
Parlement palestinien à Ramallah.
Mesdames et
Messieurs,
Alors qu’Israël cherche la
paix avec tous nos voisins, nous savons aussi que l’ennemi numéro un de la paix sont les forces extrémistes de l’Islam. La
piste sanglante du fanatisme islamiste traverse tous les continents représentés
ici. Elle passe par Paris et Nice, Bruxelles et Bagdad, Tel Aviv et Jérusalem,
Minnesota et New York, de Sydney à San Bernardino. Nombreux ont souffert de la
barbarie islamiste : Chrétiens et Juifs, femmes,
enfants et homosexuels, Yazidis et Kurdes, et tant d’autres partout dans le
monde.
Pourtant ceux qui ont payé un très lourd tribut sont sans doute des innocents
musulmans. Des centaines de milliers furent impitoyablement massacrés. Des
millions sont devenus du jour au lendemain des réfugiés désespérés, des
dizaines de millions d’entres-eux sont brutalement asservies. La défaite des
Islamistes sera donc une victoire pour toute l’humanité, mais elle serait
surtout une victoire pour les nombreux musulmans qui cherchent vivre en sécurité,
sans aucune crainte, vivre en paix, vivre d’espérance.
Mais pour vaincre ces forces
du Mal, nous devons mener un combat sans relâche. Nous
devons les combattre dans un monde réel, sur le
terrain, mais aussi dans le monde virtuel. Nous devons démanteler leurs
réseaux, perturber leur financement, discréditer leur idéologie. Nous pouvons
les vaincre et nous les vaincrons. Le Médiévalisme
n’est jamais compatible avec la modernité. L’espoir est
plus fort que la haine, la liberté plus puissante que la peur. Nous sommes
capables tous ensemble de relever le défi.
Mesdames et
Messieurs,
Israël combat cette fatidique
bataille contre les forces extrémistes de l’Islam tous les jours. Nous
protégeons nos frontières face à Daesh, nous empêchons la contrebande d’armes
orchestrée par le Hezbollah au Liban, nous déjouons les attaques terroristes
palestiniennes en Judée Samarie, en Cisjordanie, et nous dissuadons les tirs de
missiles en provenance de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas. Il s’agit d’un cruelle organisation de terreur qui refuse
obstinément de rapatrier trois de nos concitoyens et les corps de nos deux
soldats tombés au combat, Oron Shaul et Hadar Goldin. Les parents de Hadar
Goldin, Léa et Simcha Goldin, sont ici avec nous
aujourd’hui. Ils ont une seule requête – pouvoir
enterrer leur fils bien-aimé en Israël. Tout ce qu’ils
demandent est une chose simple – pouvoir se recueillir devant la tombe de leur
fils. Le Hamas refuse. Cela ne le regarde guère.
Je vous supplie de bien
vouloir être à leurs côtés, avec eux, avec nous, avec tout ce
qui est décent dans notre monde, contre l’inhumanité du Hamas – contre tout ce
qui est indécent et barbare. Le Hamas brise toutes les règles humanitaires
écrites.
Mesdames et
Messieurs,
La plus grande menace pour mon
pays, pour notre région, et finalement pour le monde entier demeure le régime
islamique extrémiste de l’Iran. L’Iran appelle publiquement à l’anéantissement
d’Israël. Il menace les pays du Moyen-Orient, et
parraine le terrorisme dans le monde entier.
Cette année, l’Iran a envoyé des missiles balistiques en bafouant des
résolutions du Conseil de sécurité. Il a élargi ses
agressions en Irak, en Syrie, au Yémen, tout en construisant un réseau mondial
de terreur. Ce réseau terroriste s’étend désormais sur cinq continents.
Donc, selon mon
point de vue, la menace iranienne est toujours omniprésente. Elle n’a jamais
disparu et elle continuera à nous hanter. Dans les années à venir, nous devrions faire ensemble un
effort considérable pour rejeter toute agression et terreur de la part de
l’Iran. Actuellement, plus d’un an après la levée des sanctions, je tiens à
vous dire clairement et sans ambage : Israël ne
permettra pas le régime terroriste d’Iran à développer des armes nucléaires –
ni maintenant, ni dans une dizaine d’années, jamais !
Mesdames et
Messieurs,
Je vous parle aujourd’hui au
moment où notre ancien président israélien, Shimon Peres, se bat pour la vie.
Shimon est l’un des pères fondateurs de l’Etat Juif,
un chef d’Etat audacieux, un dirigeant très respecté. Je sais
que vous tous avec tout le peuple d’Israël, vous lui souhaiter un prompt
rétablissement.
J’ai toujours admiré son
optimisme sans limites, et comme lui, j’ai aussi de
l’espoir. Je suis rempli d’espoir parce qu’Israël est
capable de se défendre contre toute menace. Je suis
rempli d’espoir parce que la bravoure de nos hommes et nos femmes combattantes
est hors du commun et n’existe nulle part ailleurs. Je suis
rempli d’espoir parce que je sais que les forces de la civilisation
triompheront finalement sur les forces de la terreur. Je suis
rempli d’espoir parce qu’à l’ère de l’innovation, Israël est la nation de
l’innovation par excellence, en plein essor comme jamais auparavant. Je suis
rempli d’espoir parce que mon pays œuvre sans relâche pour l’égalité de tous
ses citoyens : Juifs, chrétiens, musulmans et
druzes, tous. Et je suis rempli d’espoir parce que
malgré tous les opposants, et les saboteurs de la paix, je crois que dans les
années à venir, Israël pourra forger une paix durable avec tous nos voisins.
Mesdames et
Messieurs,
Je suis
plein d’espoir sur ce qu’Israël peut accomplir parce que j’ai vu de mes propres
yeux ce qu’Israël a déjà accompli. En 1948, l’année de l’indépendance d’Israël,
notre population était de 800 000. Notre principal produit d’exportation
n’était que des oranges. On disait alors que nous étions trop petit, trop
faible, trop isolé, démographiquement en infériorité numérique pour survivre,
sans parler de prospérer. Les sceptiques ont eu tort à l’époque et aujourd’hui
encore ils se trompent sur les capacités humaines d’Israël.
La population d’Israël a
décuplé, notre économie est 40 fois plus forte.
Aujourd’hui, notre plus grande exportation est dans la
technologie – celle qui alimente les ordinateurs du monde, les téléphones
cellulaires, les voitures et bien plus encore.
Mesdames et
Messieurs,
L’avenir appartient à ceux qui
innovent et c’est pourquoi l’avenir appartient à des
pays comme Israël. Israël veut être votre partenaire, j’appelle donc chacun de
vous de coopérer avec Israël, embrasser Israël, rêver avec Israël. Rêver de
l’avenir que nous pouvons construire ensemble, un avenir de progrès à couper le
souffle, un avenir de paix, de prospérité et de sécurité, un avenir d’espérance
pour toute l’humanité, un avenir où même à l’ONU, même dans cette assemblée,
Israël aura enfin, inévitablement, sa place parmi les nations.
Merci !