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AHMEDINEJAD NE BLUFFE PAS
L'IRAN EST DEJA NUCLEAIRE

 

Synthèse par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm pour www.nuitdorient.com - le 17/04/06

 

Non! Il ne bluffe pas! Ce faux illuminé est un habile tacticien. Il est en train de galvaniser progressivement sa population illettrée et grâce à l'amplification par les  médias de ses propos belliqueux, il cherche à enflammer l'ensemble du monde musulman. Ses révélations dosées et continues ne font que confirmer les appréhensions des experts les plus clairvoyants et les plus objectifs. L'Iran a déjà une bombe nucléaire rudimentaire acquise au marché noir et n'est pas très loin de fabriquer des bombes en série. Ahmedinejad est vraiment l'homme à abattre de ce début du 21ème siècle.

 

Extrait de Commentary reproduit le 9 juin 2005 par www.NewsInsight.com  et traduit par www.nuitdorient.com/n2610.htm

L’Union Européenne a essayé d’obtenir le désarmement de l’Iran par la négociation, mais non seulement l’Iran lui a fait un pied de nez, mais il a menacé Israël d’attaques de Scuds, et il a fait des achats de "bombes sales" en Afrique, c'est-à-dire des bombes qui peuvent répandre la mort radioactive par explosion conventionnelle, sans déclencher un holocauste nucléaire. Mais une telle bombe est aussi épouvantable et al-Qaïda a manqué de peu de s’en procurer sur le marché noir nucléaire depuis le 11 septembre….

 

Extrait d'un article de Thérèse Delpech publié par le Figaro le 12 août 2006 et qu'on peut trouver à www.nuitdorient.com/n2615.htm

…En revanche, une fois la conversion terminée, les produits pourront être stockés dans des tunnels découverts par l'AIEA, mais non déclarés par l'Iran, et l'étape suivante, celle de l'enrichissement, est beaucoup plus difficile à contrôler, car l'existence de centrifugeuses assemblées de façon clandestine sur un site non identifié est l'hypothèse de travail de tous ceux qui suivent le dossier iranien.

Cette hypothèse a été rendue publique à deux reprises: la première fois, quand les révélations du colonel Kadhafi en décembre 2003 ont permis d'identifier un réseau international d'origine pakistanaise ayant vendu différents éléments nécessaires à un programme nucléaire militaire non seulement à la Libye, mais à d'autres pays, dont l'Iran. Téhéran a dû reconnaître en février 2004 qu'il avait acquis auprès d'Islamabad les plans de centrifugeuses beaucoup plus sophistiquées que celles qui avaient été déclarées à l'AIEA antérieurement. Qu'avait fait l'Iran avec ces plans depuis 1995 ? La question n'a toujours pas de réponse, mais au début de l'année 2004, juste avant une inspection de l'AIEA, six bâtiments étaient rasés sur le site de Lavizan, et la terre était creusée de plusieurs mètres pour empêcher les prélèvements. Des centrifugeuses clandestines ont pu s'y trouver avant d'être déménagées ailleurs….

 

Article de www.debka.com du 14 avril 2006

L'intransigeant président Ahmedinejad a annoncé avec pompe des succès en matière d'enrichissement de l'uranium à faible niveau, mais il n'a pas dit la vérité. D'après nos sources locales, avant d'aller au mausolée de Mashad le 11 avril, il a fait une visite discrète à Neishapour, à 38 km au sud-est, dans le Khorassan. Il y a inspecté un projet qu'il a omis de mentionner dans son discours de Mashad, une usine secrète en construction prévue pour recevoir 155 000 centrifugeuses permettant de produire de l'uranium enrichi pour 3/5 bombes par an. Ce projet B est la face cachée de l'enrichissement de l'uranium iranien, alors qu'on dévoile sa face innocente à Natanz. L'usine enterrée à 150 m de Neishapour sera opérationnelle en octobre. Elle est située à 600 km au nordest de Téhéran et couverte par une ferme de potagers inoffensifs, surnommée du nom d'un martyr de guerre obscur Shahid Moradian. Ce site est gardé nuit et jour par un détachement d'élite des Gardes Révolutionnaires, Ansar al Mahdi.

Des dizaines d'ingénieurs et de techniciens y travaillent sous la supervision d'experts étrangers. Ce sont les Russes qui ont établis les plans en 2003 et la construction a commencé l'année suivante. En 2005, des avions bulgares ont transféré directement des dizaines de milliers de centrifugeuses de Biélorussie et d'Ukraine. En janvier 2006, 23 ingénieurs Ukrainiens sont venus les installer, rejoints en février par 46 experts nucléaires Biélorusses qui travaillent par équipes pour rendre opérationnelles les centrifugeuses P1 et P2….

A Moscou le 13 avril, le Secrétaire d'état adjoint US chargé du contrôle des armements, Stephen Rademaker a calculé qu'avec 54 000 centrifugeuses, les Iraniens pourront produire suffisamment d'uranium enrichi pour une bombe en 16 jours. Il faisait référence à la déclaration de Mohamed Saeed, adjoint de Larijani, responsable nucléaire Iranien, qui disait que son gouvernement projetait d'étendre de 164 à 54 000 le nombre des centrifugeuses. Selon ce calcul, une fois prête dans 3 ans, l'usine de Neyshapour aura une capacité 3 fois plus grande que celle de Natanz et pourra sortir de l'uranium pour 9/15 bombes par an.

 

Article du New York Times du 17 avril 2006 par WILLIAM J. BROAD and DAVID E. SANGER.

…De toutes les revendications nucléaires faites par les Iraniens la semaine dernière, une phrase du président a provoqué une telle surprise et une telle préoccupation parmi les inspecteurs internationaux qu'ils se sont précipités à Téhéran pour contrôler ces propos.

Il s'agit de la revendication d'enrichir non seulement de petites quantités d'uranium, mais de la poursuite d'un programme nucléaire plus sophistiqué, pouvant aboutir à une bombe nucléaire.

Pourtant il y a 3 ans l'Iran disait qu'il renonçait à la recherche dans le domaine technologique avancé des centrifugeuses dites P2. Mais les analystes occidentaux ont toujours suspecté l'Iran d'avoir un second projet secret, basé sur les offres du marché noir et du renégat Pakistanais Abdoul Qadeer Khan, et différent des activités nucléaires tardivement avouées à Natanz.

Soupçons sans preuve ? Jeudi dernier, le président Amedinejad a annoncé que l'Iran menait maintenant des recherches sur les centrifugeuses P2, se vantant de quadrupler la puissance d'enrichissement d'uranium du pays. Ce sont des machines longues, fines qui tournent très vite et concentrent l'uranium 235, nécessaire à la fabrication de bombes. Mais les responsables Iraniens ont toujours menti dans ce domaine, dans un sens comme dans l'autre. Et les experts occidentaux et les responsables du Renseignement sont divisés sur le sens des déclarations d'Ahmedinejad, est-ce une réelle avancée technique, ou une simple rhétorique destinée à convaincre le monde que le programme iranien ne pourra pas être arrêté?...

 

Nota de la traduction de l'article de David Johnson, "La 3ème option pour l'Iran" du 6 mai 2005, voir www.nuitdorient.com/n267.htm :

Cette 3ème voie peut paraître un vœu pieux en effet; mais l'option des concessions commerciales a été rejetée avec ironie par les ayatollahs et les frappes même ciblées sur les 350 sites nucléaires ne viendront pas à bout d'un régime fortement implanté et immensément enrichi par les revenus pétroliers. Reste un soulèvement intérieur fort hypothétique, avec l'aide de ce CNRI (convention nationale pour une république iranienne démocratique et séculière) qui n'était localement crédible que lorsqu'il déstabilisait le régime par des attentats sanglants, via le MEK (mojahedine al khalq).

La décision que doit prendre l'administration américaine eu égard à la menace nucléaire iranienne est pour le moins malaisée. Si malaisée que d'aucuns dans l'administration US s'alignent sur la position européenne, "laisser faire et il y aura un membre de plus dans le Club atomique. Et alors ?" disent-ils. En Israël, on ne l'entend pas de cette oreille.

 

On sait en effet que l'Europe s'est encore une fois couchée devant la menace nucléaire iranienne, quant aux Etats-Unis, "wait and see"…

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