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Israël Garantit la
Stabilité du Moyen Orient
En Lieu et Place des Etats-Unis
Par Guy
Bechor, chroniqueur
YnetNews.com
du 19/09/10, émanation de Yédiot Ah'oronot
Traduit
par Albert Soued, http://soued.chez.com pour www.nuitdorient.com
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générale au Moyen Orient
Alors que
l'administration Obama continue à montrer sa faiblesse au Moyen Orient, la
région glisse vers un état d'instabilité. Le récent départ d'Irak -- tout
en sachant que ce pauvre état va se retrouver au milieu d'un chaos de violence
ethnique – a affaibli tout simplement cette administration vis-à-vis des états
de la région, alors qu'il a stimulé l'axe Iran-Hezbollah-Hamas-Syrie et maintenant
Erdogan.
Malgré le
spectacle monté par Washington, la négociation israélo-palestinienne va se
trouver rapidement dans l'impasse et on ne voit pas le moyen pour faire une
percée spectaculaire. Alors que nous avons un désir réel d'Israël pour avancer vers
la paix – du fait que les Israéliens souhaitent régler le problème palestinien
qui les empêche d'évoluer – cependant M Abbas et son peuple n'ont pas de mandat
pour prendre une quelconque décision.
Plus le
programme nucléaire iranien progresse, plus Téhéran craint d'être attaqué, et
ceci explique l'étalage quotidien de missiles ou les discours continus de
Nasrallah – et dans les 2 cas, ceci est le signe d'une faiblesse plutôt que
d'une force et, curieusement, ils n'ont pas encore compris que ces
démonstrations ne servaient qu'à saper leur image.
Mais
l'Iran inquiète plutôt les états du Golfe, qui continuent d'ignorer Israël,
alors qu'il est leur plus important allié, mais les vieilles haines inhibent
les intérêts vitaux.
D'autres
raisons expliquent l'instabilité croissante de la région. La Cour Internationale
de Justice sait déjà qui a tué l'ex 1er ministre du Liban, Rafik al
Hariri – ce sont des dirigeants du Hezbollah – et Nasrallah est sous pression
pour écarter cette grave accusation, mais personne au Moyen Orient ne croit les
"preuves" qu'il apporte (pour se disculper) sur la culpabilité
d'Israël. En attendant, il a recours à des déclarations contre Israël et les
Etats-Unis, cherchant à entraîner le 1er ministre libanais Saad al
Hariri dans son sillage – et il s'est révélé ainsi comme un homme sans étoffe.
Le monde
à l'envers
La Turquie était un état qui avait stabilisé la région dans le passé,
mais aujourd'hui elle entraîne le Moyen Orient dans des voies radicales, avec
tous les ingrédients pour y mettre le feu. Les réformes d'Erdogan contre l'Armée
et la Justice menacent de déstabiliser son pays—et ceci expliquerait pourquoi
les Juifs de Turquie font leurs bagages et certains
sont déjà venus se réfugier ici.
Deux autres facteurs déstabilisants sont le Hamas, coincé dans sa bande
de Gaza et qui cherche à échapper à l'étouffement diplomatique où il s'est mis,
et le syrien Bashar al Assad qui ne cesse de faire des déclarations hostiles à
Israël.
Pourtant aucune partie n'est prête à s'aventurer dans une guerre.
L'Iran sait qu'elle a une faible armée obsolète qui ne fait pas le poids face
aux Etats-Unis, l'Occident et Israël. Le Hezbollah et le Hamas ont déjà reçu
des coups de Tsahal qu'ils n'oublieront pas de sitôt. Et pendant ce temps, le
jeune Assad sait pertinemment que son régime minoritaire ne se relèverait pas
d'une guerre contre Israël. De même les Palestiniens ne sont pas prêts à
refaire une autre intifada, petit jeu qui les a ruinés, leur économie et leur
espoir d'avoir un état, et ils ont compris que cet exercice anti-israélien se
retournait contre leurs propres intérêts.
Mais on n'a pas vu la puissance américaine dans la région depuis
l'administration Bush, car si elle était présente, la plupart des facteurs de
déstabilisation n'auraient pas vu le jour ou auraient été neutralisés. Mais il
faut savoir aussi que la guerre sera évitée parce que c'est dans l'intérêt
existentiel des différents états de la région.
Mais surtout Tsahal reste le plus important facteur de stabilité.
Aujourd'hui, après s'être réformées et renforcées, les forces armées d'Israël restent
les forces de dissuasion les plus puissantes de la région. Et ceci est d'autant
plus visible que la faiblesse américaine est partout ressentie au Moyen Orient.
Ainsi le
monde est à l'envers. Dans le temps, la puissance américaine apportait la stabilité à Israël,
mais aujourd'hui la force d'Israël permet la stabilité des intérêts américains
au Moyen Orient.