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LES ATROCITES COMMISES PAR LE HAMAS ONT ENTRAINE MA CONVERSION AU CHRISTIANISME

 

Par Mus’ab Hassan Yousef, fils d’un dirigeant du Hamas en Cisjordanie 

Memri -Dépêche spéciale n° 2043

Extraits d’une interview de Mus’ab Hassan Youssef, fils du Cheikh Hassan Youssef, dirigeant du Hamas en Cisjordanie, diffusé sur Al-Hayat TV le 19 août 2008.Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV :

http://www.memritv.org/clip/en/1839.htm

 

« Je détestais tous les soldats israéliens portant une arme et tous les colons »

 

Mus’ab Hassan Youssef : Je m'appelle Mus’ab Hassan Youssef. Je suis le fils aîné de Cheikh Hassan Youssef. Je suis né dans le village de Bir Zeit, près de Ramallah. 

 (…)

Mon père a débuté ses activités islamiques en fondant [la branche palestinienne] des Frères musulmans, en prêchant pour que les gens le rejoignent et en recrutant de jeunes musulmans pour Allah et l’islam. 

 (…)

Pour être honnête, je détestais l’occupation. Je détestais tous les soldats israéliens portant une arme et tous les colons. Je jetais des pierres et je participais à l’Intifada sous toutes ses formes. C’est-à-dire en jetant des pierres, en brûlant des pneus, etc. – activités auxquelles la plupart des jeunes prenaient part. J’étais un enfant, même pas un jeune homme, pendant cette période qui a duré six ans. J’avais l’habitude d’aller tout le temps à la mosquée. A cinq ans, j’ai fait pour la première fois le jeûne du Ramadan. Jusqu’à ma conversion au christianisme, je jeûnais pendant tout le mois du Ramadan. 

 (…)

Je ne savais pas que mon père était un des fondateurs du Hamas. C’était un secret et je n’en avais jamais entendu parler.

 

« J’étais le chef du Bloc islamique au lycée de Ramallah »

Je n’ai jamais rejoint le Hamas mais j’aimais le mouvement car j’aimais mon père. Je suis entré au lycée. Durant cette période, grâce à mon père, à ma connaissance de l’islam et du Coran et à ma personnalité, je suis devenu un dirigeant du Bloc islamique. J’étais chef du Bloc islamique au lycée de Ramallah. Nous étions impliqués dans la rivalité entre le Fatah et le Hamas, qui existe depuis la fondation du Hamas (luttes internes pour le pouvoir et pour l’influence auprès de la population). 

 (…)

Environ dix jours avant la fin des examens finaux, j’ai été arrêté par les forces spéciales [israéliennes]. Ils m’ont battu brutalement et brisé la mâchoire. Ils m’ont interrogé pendant trois mois au centre de détention du quartier russe, où j’étais détenu dans une cellule individuelle.

 (…)

Après trois mois d’interrogatoire, j’ai été transféré dans une prison où des prisonniers palestiniens de toutes les factions étaient détenus. Même si la prison est dirigée par les Israéliens, les prisonniers règlent leurs affaires entre eux. Chaque faction joue un rôle dans la gestion des affaires des prisonniers. Le Hamas était majoritaire dans cette prison. Ce n’était pas le cas au début de l’Intifada, époque où le Fatah était majoritaire, mais par la suite, le Hamas est devenu majoritaire et a pris le contrôle de la prison – et de ses membres en particulier, qui étaient les plus nombreux. Ce fut le début de mon réveil. 

 (…)

Enfant, je croyais que tous les musulmans étaient comme mon père. Si vous êtes éduqué dans les valeurs islamiques, qu´allez-vous devenir ? Quelqu´un comme mon père, qui est mon modèle et que j’aime beaucoup. 

Mais là, j´ai eu des surprises. Au bout de trois jours environ, [j’ai vu des cas] d’avidité et d’avarice, des prisonniers volant de la nourriture à d’autres, profitant de choses dont d’autres ne pouvaient pas profiter, comme de visites dans les bâtiments, réservées à certains dirigeants du mouvement islamique de la prison. 

De telles choses peuvent arriver. Les gens peuvent devenir avides parfois, et leur foi peut faiblir, et ils mangent plus. Ce n’est pas notre problème. 

Ce qui posait problème était l’interrogatoire des personnes soupçonnées de collaborer avec Israël. C’était l'un des faits les plus graves, qui a entraîné un changement fondamental dans ma vie – non seulement dans ma vie mais dans celle de beaucoup d´autres. Des coups, des coups de fouet, des aiguilles enfoncées sous les ongles, du plastique en fusion appliqué sur le corps, des jours et des semaines de privation de sommeil…

Le Hamas, ou pour être plus précis, les dirigeants du Hamas en prison, ont tous participé à ces pratiques. Ils faisaient tous l'éloge des services de sécurité du Hamas, et même les soutenaient quand ils torturaient des prisonniers. Je ne veux pas citer de noms. Le peuple palestinien n’est pas conscient de ces agissements. 

Pour être honnête, je suis désolé que la presse palestinienne, qui est censée être libre, n’ait pas révélé au grand jour ce qui se passe en prison. Ces gens font des sacrifices. Certains sont en prison depuis 20 ans. Comment pouvez-vous les interroger, les accuser de collaborer avec l’occupation ? Voilà un homme qui a fait des sacrifices, exactement comme vous et moi, et c’est un être humain, comme vous et moi. Comment pouvez-vous vous placer au-dessus de ces personnes, les torturer, les fouetter, les interroger ? Je parle de tortures brutales, violentes. Imaginez, des nuits durant… »

 

"Le Hamas a créé « une prison dans la prison, infligeant des tortures en plus des tortures israéliennes"

J’avais seulement 18 ans, et je dormais dans mon lit dans des conditions… Dans une prison de l’occupation… Mais ce n’était pas assez : il fallait qu’ils créent une prison dans la prison et infligent des tortures en plus des tortures israéliennes. Pendant une année entière, j’ai entendu des personnes torturées passer la nuit à crier. Des fois, ils interrogeaient trois personnes à la fois et les torturaient de la manière la plus brutale qui soit. En près de trois ans, pas moins de 16 personnes ont été tuées. 

Je demande aux gens de ma région, Ramallah, s’ils regardent cette émission : qui a tué frère Muhammad Abou Shakra ? En-dehors de la prison, les gens pensent que c'est Israël, mais c’est en fait le Hamas. Un jour, le Hamas paiera ses crimes. 

 (…)

J’appelle le peuple palestinien à ouvrir les yeux et à se pencher sur les agissements du Hamas, à l'époque où il fonctionnait comme un mini-Etat dans la prison. 

 (…)

J’ai accepté le Christ comme mon sauveur personnel, mais [pour les musulmans], accepter le Christ, c’est comme faire passer un éléphant dans le trou d’une aiguille… 

 « Habituellement, si vous quittez un groupe islamique, les Frères musulmans, le parti Al-Tharir, ou l’islam lui-même, vous êtes considéré comme un apostat. Certains seront peut-être désolés pour vous et essaieront de vous parler, mais si vous persistez et campez sur vos positions, vous êtes considéré comme un ennemi. »

 (…)

Interviewer : Qu’est-ce qui vous a fait accepter le Christ comme votre sauveur dans un environnement islamiste ? 

Youssef : J’ai accepté le Christ comme mon sauveur personnel, mais pour les musulmans, accepter le Christ, c'est comme faire passer un éléphant dans le trou d’une aiguille. Qu’est-ce que cela signifie ? C’est ce que j’ai essayé d’expliquer. La mentalité avec laquelle l’islam perçoit le Christ et Dieu lui-même est faussée. 

 (…)

En arrivant aux Etats-Unis, je me suis mis à suivre les nouvelles de Palestine de très près, particulièrement ce qui se passe dans la bande de Gaza. Sans parler de l’anarchie qui y règne, ou du fait que le Hamas ait été forcé de chercher une solution militaire à Gaza, ce qui s’y passait était douloureux : ces assassinats, ces personnes jetées du sommet d'immeubles… La réaction du monde face à cette organisation et à ses agissements était très molle.