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Par Daniel Greenfield - 26 août 2012
Traduction française Galila pour Israël-chronique-en-ligne
Totalement adapté par www.nuitdorient.com
A travers les vastes étendues du désert d'Arabie, les voyageurs se perdaient souvent et, dans leur soif et leur épuisement, ils étaient connus pour avoir des hallucinations d'oasis avec des palmiers et de l'eau qui coule. Les responsables politiques occidentaux perdus dans les vastes étendues de folie qui définissent le monde musulman sont encore plus accoutumés à avoir des hallucinations de l'oasis d'un islam modéré afin de s'y réfugier. Que vous mourez d'envie d'un verre d'eau ou du moyen de réaffirmer votre réalité, un mirage est parfois la seule façon de pouvoir les trouver.
L'Islam modéré est un mirage,
une projection par les Occidentaux désespérés de voir leurs propres valeurs et
leur culture disparaître devant une religion et une culture totalement
différentes et envahissantes. C'est un mirage que de nombreux Musulmans sont
désireux de maintenir en vigueur, de la même manière que les marchands du
désert pourraient vendre des gobelets et des bols de sable à des voyageurs de
passage, perdus et assez fous pour confondre l'eau avec de la poussière. Et,
comme ces voyageurs pensent qu'ils boivent de l'eau, alors qu'en fait ils n'avalent
que du sable, c'est une tromperie qui finira par tuer le trompé.
Quand les élites culturelles Occidentales regardent l'Islam, elles voient ce
qu'elles doivent voir pour éviter de sombrer dans une crise. Comme le voyageur
qui préfère s'étouffer de sable, plutôt que de faire face au fait qu'il se soit
égaré dans un désert, elles préfèrent garder les choses telles qu'elles sont,
même au prix de voir disparaître les nations qu'elles dirigent, plutôt que
d'affronter la vaste menace qui les encercle. Une menace qu'ils protégeaient et
nourrissaient au nom d'objectifs qui semblaient avoir un sens à l'époque.
Il est plus facile d'isoler un "Islam mauvais", composé d'une infime
minorité d'extrémistes, du "bon Islam" représenté par les dirigeants
du monde musulman et les vagues d'immigrés musulmans qui s'échouent sur nos
rivages. Cette ségrégation n'a aucune réalité objective, si ce n'est un
mécanisme de défense psychologique contre le fait de voir la totale réalité
d'un désastre. Du Titanic à la
Seconde Guerre mondiale, il existe de nombreuses situations semblables dans
lesquelles les responsables ont choisi d'ignorer une crise qui s'enfle parce
son coût est terrible.
Les deux paradigmes principaux à travers lesquels les élites politiques occidentales
voient l'Islam, sont "la tyrannie", à droite, et la politique
étrangère Occidentale maléfique, à gauche. Bush a été le 1er à
définir le problème comme étant un problème de tyrannie, plutôt qu'un problème
lié à l'Islam lui-même. Ayant défini le problème en termes d'une majorité
"de Bons Musulmans" opprimés par une minorité "de Mauvais Tyrans",
Bush a essayé de libérer les premiers des seconds, seulement pour
découvrir qu'ils se chevauchaient. Sous Obama, nous avons vu la gauche
implanter sa propre conception de l'Islam, en tant que mouvement de résistance
populaire contre l'oppression coloniale, réagissant à une politique étrangère
américaine maléfique. Cette réaction réflexe marxiste est pire encore que celle
de l'administration Bush, car elle définit les terroristes comme de "bons
Musulmans" et les "modérés" comme des Marionnettes Yankee.
Mais la seule chose ayant une signification véritable pour sortir de ces
visions opposées du monde est le fait révélateur que, des deux côtés de
l'échiquier, les dirigeants politiques américains voient encore l'islam, selon
la vieille Guerre froide, la lutte entre le Communisme et le Capitalisme. Comme
de nombreux généraux qui mènent chaque nouvelle guerre en fonction de la dernière, les
dirigeants politiques de l'Occident voient encore l'Islam aux couleurs de la
guerre froide, ce qui les empêche de le voir tel qu'il est.
Alors que l'Islam partage quelques points communs avec le communisme, ainsi
qu'avec le nazisme, il est aussi une réalité tout à fait différente de l'un et
de l'autre. D'abord, il n'est pas occidental, dans tous les sens du terme. Il
ne repose pas sur une direction centralisée. Il a mis plus de 1000 ans pour
s'infiltrer dans la culture des régions qu'il a conquises. Ce qui a fait de l'Islam
une identité, dans un sens si profond. Même avec leur propre folie, un Adolf ou
un Vladimir n'auraient jamais pu réussir à la réaliser.
L'Islam est antérieur aux mouvements politiques comme le communisme et le
nazisme. Ceux-ci ont surgi pour combler un vide de la foi dans un Occident se
transformant avec des rêves d'utopies raciale et économique. C'est le péché
originel de l'Orient, une religion impitoyable, basée sur des croyances volées
et des biens volés. Sa transcendance religieuse n'est pas la loi ou l'esprit,
mais la vision de rivalités tribales s'unissant sous une seule bannière verte,
la bannière de l'islam.
L'attrait puissant de l'Islam a été enraciné dans ce rêve d'unité, une idée qui
est difficile à comprendre pour les peuples les plus civilisés, car ils prennent
cette unité pour acquise. Pourtant, l'Européen a dû lutter férocement pour
une nation allemande indépendante et unie au 19e siècle, ou pour une Italie
indépendante et unie à la même époque. Leur faux sens du destin est allé
jusqu'à cacher leur précarité par le sang, lorsque, menées par des régimes
nationalistes, ces 2 nations se sont confrontées ensemble à l'Angleterre et à
la France lors de la 2ème Guerre mondiale.
Mais le nationalisme
nécessite des identités nationales qui aient un sens, alors que le monde
musulman n'a que des frontières artificielles, tracées par les administrations
coloniales, des différences notables entre les jargons arabes et des rivalités
familiales et tribales exacerbées. En dépit de tous les efforts des autocrates
arabes socialistes, comme Gamal Abdel Nasser ou Saddam Hussein, l'unité tant
vantée de la nation arabe ne s'est jamais concrétisée. Alors que Nasser
admirait Hitler et que Hussein admirait Staline, aucun n'a réussi à transformer
son pays en quoi que ce soit, même au moins quelque chose qui fonctionne, comme
l'Allemagne nazie ou la Russie soviétique. Au lieu de cela, Nasser a reçu
l'aide soviétique et Saddam Hussein, l'argent du pétrole.
En jetant un coup d'œil sur une carte, vous verrez le monde musulman défini en
termes de frontières politiques. Mais comme les troupes alliées l'ont découvert
le long de la frontière Afghano-Pakistanaise, les vrais Musulmans sur le
terrain se définissent en termes de tribu et de famille, et non pas de nation.
Le monde musulman est un maelstrom de groupes ethniques dépossédés, entassés
dans des États-nations artificiels, créés par le Royaume-Uni et l'ONU. Des
États-nations qui ont un vote à l'ONU, une ambassade dans la Baie de la Tortue
(Turtle Bay) et peu de réalité tangible.
Si cela vous semble tiré par les cheveux, considérez qu'il y a un véritable
débat parmi les experts en politique étrangère pour savoir qui dirige vraiment
le Pakistan. De nombreux observateurs européens en Turquie mènent aussi un
débat similaire. Une grande partie du monde musulman est gérée par des
familles, comme les dirigeants de l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
Certaines régions sont gérées par des dictateurs qui ont participé à des coups
d'Etat militaires et détiennent le pouvoir grâce à l'armée et la police
secrète. Ce sont d'ailleurs les seules formes de gouvernement stable dans le
monde musulman.
Sans un dictateur ou sans une famille régnante puissante, ou une de leurs
cliques, la guerre civile s'ensuit. Le Yémen a été déchiré par des guerres
civiles tribales depuis longtemps maintenant, la dernière phase de la guerre
est menée avec la participation d'Al-Qaeda. Anwar Al-Awlaki, l'Imam infâme, n'a
pas rejoint Al-Qaeda par simple colère ou idéologie, il l'a fait parce que la
famille Awlaki est alliée avec le pouvoir yéménite local d'Al Qaeda. Pensez-y un instant, et vous
commencerez à comprendre le labyrinthe byzantin de la loyauté et des alliances,
dans le vaste désert du monde musulman.
Des empires et des royaumes ont combiné l'Église et l'État, pour s'assurer qu'il n'y aurait aucune contradiction entre la religion et les autorités, que la volonté du roi serait aussi la volonté de Dieu. Mohamed a tenté de faire de même dans les voisinages multiculturels de la Mecque, en éliminant toutes les religions, mais celle qu'il avait nouvellement créée avait pour but de fusionner ensemble les familles en guerre et les tribus. Cet acte a été et est la base essentielle de l'Islam. Tout le reste est la fascination empruntée aux autres religions qu'il avait assujetties ou détruites, pour faire la place à l'Islam.
Pour les Musulmans, cette
boucherie sanglante initiale est le seul vrai acte ayant une signification
religieuse qui compte. Parce que pendant un bref moment de gloire, les
querelles intestines ont été brutalement réprimées, et des milliers de membres
perfides de la tribu du désert ont imaginé être exagérément plus importants.
Bien sûr, cette fausse unité s'est effondrée avec les familles et les tribus en
conflit. Ce qui a rendu ce rêve d'autant plus inaccessible. C'est pourquoi le
Jihad est l'ultime acte religieux pour un Musulman, et c'est pourquoi le
califat est le grand but religieux.
Une fois compris tout cela,
toute discussion portant sur un Islam modéré n'est rien d'autre qu'une farce.
Pour les Musulmans, l'Islam est ce que le Reich de mille ans était aux nazis et
ce qu'un Monde Universel est aux socialistes. Une forme parfaite de l'unité
globale qui doit être atteinte à tout prix.
Un Musulman modéré pourrait poursuivre un tel objectif
"pacifiquement" à travers la Daa'wa ou le travail missionnaire, mais
les conversions musulmanes de masse qui ont réussi ont été faites par l'épée,
directement ou non. Même les succès missionnaires musulmans en Occident ont
lieu dans le contexte du terrorisme musulman. Il n'y a pas d'Islam sans l'épée,
car l'islam n'a aucun sens ni aucune identité, sans la violence. Un Islam
non-violent n'est rien, sinon une collection de mœurs tribales et un emprunt
d'idées religieuses. En régressant rapidement devant le profane et le culturel,
il a entrainé les islamistes à relancer ses
valeurs fondamentales par des actes de violence et de terreur.
C'est ce que les dirigeants politiques et culturels occidentaux ne comprennent
pas. La droite a raison de dire que l'Islam, comme le communisme, peut être
affaibli par le capitalisme, mais il ne peut pas être détruit de cette façon.
Parce que l'Islam n'est pas incompatible avec le monde des affaires, son
origine étant parmi les marchands, après tout. Le capitalisme peut aider à
séculariser l'Islam, mais non en habilitant le même type de commerçants qui ont
aidé à le créer. C'est pourquoi le capitalisme américain a aidé à créer la
menace terroriste, en enrichissant les nouveaux dirigeants de la Mecque, la
Maison d'Al Saoud, qui a élargi son propre pouvoir en finançant une nouvelle
invasion Islamique contre ses meilleurs clients en Occident. Et ainsi
l'histoire se répète à nouveau.
Les islamistes ont montré qu'ils pouvaient tout à fait exploiter efficacement
le capitalisme et la démocratie pour atteindre leurs objectifs. Le capitalisme
a fait tomber l'Union soviétique, mais il n'a pas pu donner une identité
significative aux Russes. Au lieu de cela, il a financé la montée d'un nouveau
régime totalitaire russe avec des patrons du KGB et des oligarques qui se sont
enrichis, grâce aux bénéfices des entreprises de l'Occident. Même la Chine
communiste a montré qu'elle peut intégrer le capitalisme et devenir de plus en
plus une menace en le faisant.
L'erreur fondamentale qu'ont faite les dirigeants politiques conservateurs
américains était de supposer que le capitalisme et la démocratie sont des
formes absolues du bien. En réalité, ce sont simplement des outils et des
prismes que différentes cultures utilisent pour exprimer leur puissance, de
différentes manières. L'administration Bush a montré les limites de la
rhétorique de la guerre froide aux réalités islamiques. Ou en traitant 1,5
milliard de Musulmans comme un équivalent démographique de 1500 bombes nucléaires,
sans jamais admettre leur véritable opinion derrière le vernis de la
diplomatie.
La gauche, cependant, est encore pire quand elle retombe sur sa vieille
habitude de traiter tous les ennemis comme des mouvements de résistance contre
le capitalisme, le globalisme et tous les ismes qu'ils associent avec la Première Nation du monde. Si
la droite est toujours l'écho de Ronald Reagan, la gauche est toujours
accrochée à la guerre américano-philippine du 19ème siècle. Et
tandis que la droite a montré qu'elle peut apprendre, la gauche a seulement
montré qu'elle peut crier la même chose autodestructrice encore plus fort.
L'administration Obama est un exercice national de la haine de soi. Un rituel
de purge pour les péchés du succès occidental similaire au vomissement d'un
anorexique après chaque repas.
Si la droite a quelques idées pour faire face à l'Islam, la gauche a décidé que
l'Islam est correct. Il n'y a aucune logique derrière tout cela, juste celle de
"l'ennemi de mon ennemi est mon ami", avec des doses malsaines
d'orientalisme et de fétichisation du Bon Sauvage.
La politique étrangère américaine déclenche la colère des Musulmans, tout comme
les bandes dessinées en Europe, les constructions juives en Israël, les statues
bouddhistes en Afghanistan, les femmes britanniques, faisant du tourisme à Dubaï,
un ours en peluche nommé Mohammed au Soudan, et d'innombrables autres
"irritations". Mais aucune de ces raisons n'est véritable. La
principale raison de cette indignation islamique est que ces démonstrations de
colère permettent aux musulmans d'éprouver un sentiment de puissance. La colère
donne du pouvoir aux petits hommes, en battant leurs femmes ou en se faisant
exploser dans les cafés. Les excuses: "C'est sa faute", "Elle ne
devait pas passer devant la TV" ou "Elle aurait dû avoir préparé le
dîner», ne sont que cela, des excuses. La raison réelle est le sentiment de
pouvoir qui vient avec la colère. Le sentiment d'être subitement plus grand que
nature. Cette colère est sa propre cause et sa propre récompense. Et c'est ce
que l'Islam accorde à la communauté musulmane. Le Jihad. Le califat. La colère
au nom d'Allah.
En Amérique, les dirigeants démocrates et républicains divergent principalement
sur la notion d'"infime", à savoir les vraies dimensions de "l'infime minorité
d'extrémistes" qu'on doit blâmer pour son extrémisme. La réalité est que leur vision entière de l'islam est basée sur
un mirage et ce n'est pas quelque chose qu'ils sont prêts à accepter. Mais
parler des talibans ou d'Al-Qaeda, sans parler de l'Islam est aussi absurde que
de discuter des goulags sans parler du communisme. Cela signifie que non
seulement le problème ne sera jamais résolu, mais il ne peut jamais être
abordé. Parce que nous ne pourrons jamais exposer les vraies raisons.
Au lieu de cela, nous
essayons de lutter contre le terrorisme islamique en cultivant des alliances
avec les factions opposées en permanence aux gouvernements, les milices, les
seigneurs de guerre et les chefs tribaux, dans l'espoir de les utiliser
-uniquement en guise de pions dans leurs propres jeux. C'est ce qui s'est passé
en Afghanistan et en Irak. C'est arrivé également chez les arabes palestiniens,
avec le gouvernement yéménite, au Pakistan et en Arabie Saoudite, et partout
ailleurs où nous essayons d'appliquer la politique occidentale.
Le monde musulman a la technologie, mais n'a aucune civilisation. Les nations
occidentales ont donné à l'Orient islamique, l'apparence d'une nation et les
fruits de l'industrie, sans jamais reconnaître qu'elles lançaient des perles
devant les pourceaux. Un cochon portant un collier de perles est toujours un
membre de la famille porcine. Ce n'est qu'aujourd'hui qu'il est un cochon bien
habillé. Nous avons habillé le monde musulman, mais en dessous, il n'est pas si
différent de celui des tribus guerrières que Mahomet a essayé de souder
ensemble avec l'Islam. Et c'est pour cela que l'Islam conserve le pouvoir qui
l'a fait.
L'Islam n'a pas de séparation entre la mosquée et l'État, car en vérité il n'y a pas d'état, seulement la mosquée. C'est le grand rêve du millénaire d'une unité musulmane globale et transcendante. C'est le grand bond en avant à travers l'abîme de la sauvagerie tribale et vers le califat, qui permettra d'annuler toutes les réalisations de tous les autres peuples, et de démontrer une fois pour toutes que le Musulman est l'autorité suprême sur tout le reste du monde.
by Daniel Greenfield @ the Sultan Knish blog
MiddleEast & Terrorism August 19, 2012
Travelers
across the vast stretches of the
Moderate
Islam is a mirage, a projection by desperate Westerners of their own values and
culture onto an entirely different religion and culture. It is a mirage that
many Muslims are eager to uphold, in the same way that desert merchants might
sell goblets and bowls of sand to passing travelers foolish enough to confuse
water with dust. And, like travelers who think they are drinking water, when
they are actually swallowing sand, it is a deception that will eventually kill
the deceived.
When the Western cultural elite look at Islam, they see what they have to see
to avoid falling into crisis mode. Like the traveler who would rather choke on
sand, than face up to the fact that he is lost in a desert, they would rather
keep most things as they are, even at the cost of the extinction of the nations
they preside over, than confront the full scope of the threat surrounding them.
A threat that they had a hand in nurturing and feeding in the name of goals
that seemed to make sense at the time.
It is easier to segregate a "Bad Islam" composed of a tiny minority
of extremists from the generally "Good Islam" of the rulers of the
Muslim world and the waves of Muslim immigrants washing up on their shores.
This segregation has no objective reality, and is nothing but a psychological
defense mechanism against experiencing the full reality of a disaster. From the
Titanic to World War II, there are numerous similar situations in which
the people in charge chose to ignore a growing crisis at a horrific cost.
The two primary paradigms through which Western political elites see Islam, are
that of tyranny on the right, and that of the evils of Western foreign policy
on the left. Bush employed the former when he defined the problem as being one
of tyranny, rather than Islam. Having defined the problem in terms of a
majority of "Good Muslims" oppressed by "Bad Tyrants", Bush
tried to liberate the former from the latter, only to discover that there was a
good deal of overlap between the two. Under Obama, we have seen the left
implement its own construct of Islam, as popular resistance movements against
colonial oppression, who are reacting to the evils of American foreign policy.
This knee-jerk Marxist formula goes one worse than the Bush Administration by
defining terrorists as "Good Muslims" and moderates as "Yankee
Puppets".
But the only item of true significance to emerge from the contrast of these
worldviews is the revelation that American political leaders from both sides of
the spectrum still view Islam in terms of the old Cold War struggle between
Communism and Capitalism. Like many generals who fight every war in terms of
the last war, the political leaders of the West still see Islam in Cold War
colors, which prevents them from seeing it for what it is.
While Islam shares some common denominators with Communism, as well as Nazism,
it is also a quite different entity than either one. For one thing it is not
Western in any sense of the word. It does not rely on a centralized leadership.
It has had over a thousand years to seep into the culture of the regions it has
conquered. That has made Islam into an identity in a much more profound way,
than Adolf or Vladimir could have ever managed with their own crackpottery.
Islam predates the political movements such as Communism and Nazism that arose
to fill a vacuum of faith in a secularizing West with dreams of racial and
economic utopias. It is the original sin of the East, a ruthless religion based
on stolen beliefs and stolen property. Its moment of religious transcendence
was not that of the law or the spirit, but the sight of tribal rivalries
uniting under a single green banner. The banner of Islam.
The powerful appeal of Islam has been rooted in that dream of unity, an idea
that is hard for more civilized peoples to understand because they take unity
for granted. Yet any European need only turn to the fierce struggle for an
independent and united German nation in the 19th Century, or for an independent
and united
But nationalism requires meaningful national identities, while the Muslim world
only has artificial borders drawn by colonial administrations, differences in
Arabic slang and bitter familial rivalries. Despite the best efforts of Arab
Socialist autocrats like Gamal Abdel Nasser or Saddam Hussein, the vaunted
unity of the Arab nation failed to materialize. While
Glance at a map, and you will see the Muslim world defined in terms of borders
and politicians, but, as Allied troops along the Afghan-Pak border are
discovering, the actual Muslims on the ground define themselves in terms of
tribe and family, not nation. The Muslim world is a hodgepodge of dispossessed
ethnic groups crammed into artificial nation states created by the
If that sounds farfetched, consider that there is an actual debate among
foreign policy experts over who really runs
Without a dictator or a powerful ruling family, or clique of them, civil war
follows.
Empires and
kingdoms combined church and state in order to insure that there would be no
contradiction between religion and the authorities, that the will of the king
would also be the will of god. Mohammed tried to make the same leap in the
multicultural environs of Mecca, eliminating all religions but the one he had
newly created in order to glue together the warring families and tribes. That
act was and is the essential basis of Islam. Everything else is borrowed glamor
from the other religions that he had subjugated and destroyed to make way for
Islam.
For Muslims, that initial bloody butchery is the only true act of religious
significance that matters. Because for a brief shining moment, the internecine
quarrels were brutally suppressed, and thousands of backstabbing desert
tribesmen came to see themselves as something larger and greater. Of course
that false unity collapsed back into warring families and tribes. Which has
made it all the more of an unattainable dream. It is why Jihad is the ultimate
religious act for a Muslim, and why the Caliphate is the great religious goal.
In the face of this understanding, any talk of a moderate Islam is nothing but
a farce. To Muslims, Islam is what the Thousand Year Reich was to Nazis and a
United World is to socialists. A perfect form of global unity that must be
achieved at any cost.
A moderate Muslim might pursue such a goal "peacefully" through Dawa
or missionary work, but successful Muslim mass conversions have taken place
either directly or indirectly through the sword. Even Muslim missionary
successes in the West take place in the context of Muslim terrorism. There is
no Islam without the sword, because it has no meaning or identity without
violence. A non-violent Islam is nothing but a collection of tribal mores and
borrowed religious ideas. It quickly recedes to the secular and the cultural,
driving the Islamists to revive its core ethos through acts of violence and
terror.
This is what Western political and cultural leaders do not understand. The Right
is correct that Islam, like Communism, can be weakened by capitalism, but it
cannot be destroyed that way. Because Islam is not incompatible with business;
it originated among merchants after all. The fruits of capitalism can help
secularize Islam, but not without empowering the very same type of merchants
who helped create it. That is why American capitalism has helped create the
terrorist threat by enriching the new rulers of
The Islamists have shown that they can quite effectively exploit Capitalism and
Democracy to further their aims. Capitalism brought down the
The fundamental error conservative American political leaders made was to
assume that Capitalism and Democracy were absolute forms of good, in reality
they're simply tools and prisms which different cultures use to express their
potential in different ways. The Bush Administration showed the limits of
applying Cold War rhetoric to Islamic realities. Or treating 1.5 billion
Muslims as the demographic equivalent of 1500 nuclear bombs, without ever admitting
the attitude behind the diplomacy.
The Left, however, is even more wrong, falling back on its old habit of
treating all enemies as resistance movements against capitalism, globalism and
all the isms that they associate with
If the Right has some ideas for dealing with Islam, the Left has decided that
Islam is right. There is no logic behind this, but that of "The enemy of
my enemy is my friend", along with unhealthy doses of orientalism and the
fetishization of the Noble Savage.
American foreign policy triggers Muslim rage, as do cartoons in Europe, Jewish
housing in
In
Instead, we
try to fight Islamic terrorism by cultivating alliances among the constantly
churning factions of governments, militias, warlords and tribal elders, hoping
to use them-- only to be used as pawns in their own games instead. That is what
happened in
The Muslim world has technology, but no civilization. Western nations have
given to the Islamic East, the appearance of nationhood and the fruits of
industry, without ever acknowledging that they were tossing pearls before
swine. A pig wearing a pearl necklace is still a member of the porcine family.
Only now it is a well-dressed pig. We have dressed up the Muslim world, but
underneath it is not so different from the warring tribes that Mohammed tried
to glue together with Islam. And that is why Islam retains the power that it
does. Islam does not have a separation of Mosque and State, because there is
really no state, only the mosque. The great dream of over a millennium of a
transcendent global Muslim unity. A Great Leap Forward across the chasm of
tribal savagery and into a Caliphate, which will undo all the achievements of
all other peoples, and demonstrate once and for all that the Muslim is supreme
over all the rest of the world.