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POT POURRI POLITIQUE sans PERIODICITE ni PRIORITE

 

Albert Soued et www.nuitdorient.com – N° 15  - le 27/04/10

 

Etats-Unis

 

Kenneth Lewin, auteur du "Syndrome d'Oslo: illusions d'un peuple sous siège", psychiatre et historien, écrit: tant que les ennemis d'Israël endoctrinent leur peuple à l'antisémitisme, une paix véritable restera illusoire. Israël devra contrôler des territoires stratégiques, nécessaires à sa défense, pour éviter que les centres vitaux ne soient à la portée de missiles, comme c'est encore le cas à Gaza. Une paix véritable ne doit pas rendre Israël plus vulnérable qu'il ne l'est déjà. Promouvoir la paix sans tenir compte de l'endoctrinement incessant à la haine du Juif, ni de la menace sur l'existence même d'Israël, c'est faire preuve d'immaturité et d'irresponsabilité. La paix à tout prix ou la "paix maintenant", sans tenir compte de ces facteurs sont des slogans irréalistes et peu sérieux. Qu'ils émanent d'un Juif ou d'un non Juif, des Etats-Unis ou d'Europe, de l'Onu ou du Quartet, du Département d'Etat ou de la Maison Blanche, du parti Meretz ou des adeptes de "la paix maintenant", des bénéficiaires du Fonds pour un "nouvel Israël" ou des groupies de JStreet, leurs promoteurs font en réalité de l'apaisement et de l'accommodement et sont complices de ceux qui recherchent à annihiler une fois de plus le peuple juif.

 

Daniel Pipes, journaliste, parle, lui d'un "processus de guerre" en cours entre l'administration Obama et le 1er minsitre Nétanyahou. Pour lui cette situation a des aspects positifs:

- Se fâcher avec un président Américain, c'est moins grave que faire des concessions, car Israël n'a plus rien à donner, sans mettre en péril l'intégrité de son territoire.

- Se fâcher avec un président Américain permet d'être plus méfiant et moins laxiste avec les Arabes. La politique de l'administration d'Obama, a accru les exigences palestiniennes, et Israël se trouve donc dans l'impossibilité de les satisfaire.

- De solides relations israélo-américaines induisent des erreurs irréversibles israéliennes. De faibles liens entre les Etats-Unis et Israël interrompent ce processus.

 

Le Los Angeles Times aurait caché dans ses coffres une vidéo compromettante pour le président Obama. Le journaliste Wellstein parle d'une soirée d'adieu qui a été filmée, une soirée en honneur à Rashid Khalidi, un Palestinien violemment antisémite, qui venait d'être nommé professeur d'Etudes Arabes et directeur de l'Institut du Moyen Orient à l'Université de Columbia en 2003. Bill Ayers et le sénateur de l'Illinois, Barack Obama, participaient à cette soirée de danse et de musique, saupoudrée de propos politiques sordides contre Israël. Barack Obama aurait félicité Mona Khalidi pour sa cuisine et la constance de la qualité des repas préparés.

Il semblerait que si le contenu des idées émises sur Israël par le sénateur Obama avaient été divulguées, ce sénateur n'aurait jamais été élu président. Ce dernier aurait confié à Khalidi que ses propos sur Israël lui ouvraient les yeux et lui permettaient de corriger ses idées préconçues sur la situation au Moyen Orient. Il aurait souhaité poursuivre la conversation avec Khalidi, pas seulement à propos des mets préparés par sa femme Mona. La soirée s'est poursuivie par la lecture d'un poème anti-israélien d'un Palestinien et la conversation a tourné autour de ces "colons israéliens peu différents d'Osama ben Laden, aveuglés par leur idéologie".

 

Wenzel Strategies. http://wenzelstrategies.com/?page_id=307/ a procédé à un sondage

d'opinion à mi-avril, au téléphone, pour savoir si les Américains pensent que leur pays pourrait subir une attaque extérieure d'une organisation terroriste ou d'un pays ennemi, du fait de la politique étrangère du président Obama:

- 46% pensent que c'est très probable, 14% que c'est probable (contre 28% peu ou non probable),

Par ailleurs dans ce sondage, il apparaît qu'une grande majorité d'Américains désapprouvent la politique étrangère d'Obama annonçant qu'il ne répondrait pas à une attaque extérieure conventionnelle par des armes nucléaires; il en est de même des tendances à l'excuse, au compromis et au fait de se courber devant des potentats étrangers (empereur du Japon, roi d'Arabie…) qui sont désapprouvées par une forte majorité.

 

Un récent sondage national réalisé par l'Université Quinnipiac auprès d'un échantillon de 1930 Américains montre que:

- 44% des Américains désapprouvent la politique d'Obama quant au conflit arabo-israélien (contre 35%).

- 44% approuvent son attitude vis-à-vis de l'Iran (contre 43%)

- 3% pensent qu'il soutient Israël (contre 42%)

- 66% pensent qu'Obama devrait soutenir fortement Israël (contre 19%)

 

France

 

Un ex-ambassadeur d'Israël en France, Elie Barnavi, s'est mis à la tête d'une campagne de J-Street en Europe. JStreet est une organisation créée par l'administration Obama et financée par Georges Soros et des entités arabes pour neutraliser le lobby juif pro-israélien AIPAC. Elie Barnavi affirme "nous pensons que nombreux sont les Juifs européens modérés qui n'approuvent pas la politique du gouvernement israélien qui n'est ni légitime ni raisonnable mais plutôt suicidaire". Il a fait signer une pétition  rédigée par JCall, émanation de JStreet, "un appel à la raison", c'est-à-dire sa raison, la volonté de renverser par tous les moyens, même sordides et déloyaux, le gouvernement Netanyahou. Un certain nombre d’intellectuels parmi lesquels Bernard-Henri

Lévy, Alain Finkielkraut et Boris Cyrulnik se sont faits leurrés et ont signé cet appel qui sera prochainement publié dans Le Monde.

Merci de signer la pétition suivante: http://www.dialexis.org/php/index.php

 

Autorité Palestinienne

 

Une organisation sioniste palestinienne vient d'être créée par Elias I'ssa, un Palestinien chrétien, pour célébrer le 62ème anniversaire de l'Etat d'Israël. Son but est de montrer au monde pourquoi il doit soutenir le peuple juif et prendre ses distances par rapport au gouvernement terroriste palestinien. En effet si un état palestinien devait voir le jour, cela serait l'état terroriste le plus dangereux au monde. Car les Palestiniens ne croient qu'en un seul état sur la terre de Palestine, le leur. D'après Elias I'ssa, la communauté internationale est aveugle et ne voit pas ce qui se passe réellement au Moyen Orient.

(voir http://www.palestinianzionistorganization.com/). De plus en plus de Palestiniens soutiennent l'état d'Israël. On a vu déjà le fils d'un fondateur du Hamas, Moussab Hassan Youssef, qui a espionné pour Israël et qui est devenu chrétien. Walid Shoebat, ancien terroriste de l'OLP, fervent avocat contre l'islamisme qu'il compare au nazisme, et soutien d'Israël, après le 11/9. Dr Tawfik Hamid, ancien terroriste repenti qui dit "plus vous faîtes des concessions aux terroristes, plus ils vous attaquent". Taysir Saada, ancien terroriste, converti au christianisme, qui a créé "Espoir pour Ismaël", organisation dédiée à la réconciliation entre Juifs et Arabes

 

Liban

 

Après sa rencontre avec le président syrien Bashar el Assad, le chef druze Walid Joumblatt a précisé à l'Orient-le Jour que le Liban faisait partie de l'axe Syrie-Iran. "Nous appartenons à cet axe dans le but de maintenir l'unité nationale, et nous nous maintiendrons dans cet axe"

Les Etats-Unis financent arment et entraînent les forces armées Libanaises (FAL), dépensant plus d'1/2 milliard $ depuis 2005 et leur fournissant des avions, des chars, de l'artillerie, des petits navires, des armes d'infanterie, des Humvees, des camions et des drones. Le but serait de renforcer l'Armée régulière afin qu'elle puisse neutraliser les forces du Hezbolalh. Or cette milice fait aujourd'hui partie du système politique et du gouvernement. Et la Syrie vient de transférer en pièces détachées des missiles Scud longue portée au Hezbollah, ainsi que des systèmes de défense anti-aériens sophistiqués, à la barbe des LAF. Avec cela, les Etats-Unis ont normalisé leurs relations avec la Syrie, en réinstallant un ambassadeur à Damas, après 5 années d'absence, depuis le meurtre de Rafik Hariri dont on ne parle plus. Y a-t-il une cohérence dans tout cela?

 

Syrie

 

La Syrie a reçu un sérieux avertissement d'Israël dans le cas où le Hezbollah attaquait Israël avec des missiles. La Syrie serait tenue pour responsable, Israël considérant le Hezbollah comme une division de l'armée syrienne. Un ministre israélien a dit que s'il y avait attaque, la Syrie reviendrait à l'âge de pierre. Avigdor Lieberman a précisé que la dynastie des Assad cesserait de régner et disparaitrait après des représailles rapides et dévastatrices.

D'après le Renseignement israélien, le Liban aurait perdu tout contrôle sur le Hezbollah, devenu un bras armé de l'axe Syrie-Iran.

 

Egypte

 

Les négociations sur le partage des eaux du Nil vont reprendre le 6/6/10.

Le ministre égyptien de l'Eau et de l'Irrigation a prévenu que son pays entendait garder sa part de 55,5 mds de m3/an, soit plus de la moitié du débit du Nil. Le Caire exige en outre de disposer d'un droit de veto sur tout nouveau projet d'irrigation émanant des neuf autres États, qui ont refusé une telle clause. Les huit autres pays de l'Initiative du Bassin du Nil (NBI), qui comprend le Burundi, la République démocratique du Congo, l'Égypte, l'Érythrée, l'Éthiopie, le Kenya, le Rwanda, le Soudan, la Tanzanie et l'Ouganda, demandent un partage plus équitable. La conclusion d'un accord-cadre ouvrirait la voie à l'établissement d'une commission permanente du Bassin du Nil chargée de veiller à l'attribution des ressources en eau.

 

Israël

 

Un projet sponsorisé par l'Ecole Névé Shalom dans le village arabe du même nom et par le Centre pour la Résolution du Conflit et la Réconciliation (CRCR) et financé par l'Union Européenne prévoit la formation de journalistes et reporters israéliens pendant 18 mois dans le but de soutenir le plan de paix saoudien, plan refusé par le gouvernement israélien. Ce programme comprend entre autres deux séminaires de 8j en Turquie et coûte 6000 euros/participant. L'investissement prévu pour cette équipée peu ordinaire qui prévoit 60 participants avoisine le demi million d'euros.

 

 

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