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POT POURRI POLITIQUE sans PERIODICITE ni
PRIORITE
Albert Soued et www.nuitdorient.com – N°17 - le 22 Juin 2010
Israël
- Un sondage mené par "Harvard University's Kennedy School of
Government" en juin 2008 montre que 77% des Arabes Israéliens préfèrent
rester citoyen d'Israël plutôt que de partir ailleurs dans le monde (un autre
sondage de décembre 2007 montrait que 62% préfèraient la citoyenneté d'Israël
plutôt que celle d'un état palestinien)
- Un sondage mené en
mai 2010 auprès de 500 Israéliens adultes par Kivun Institute pour le compte du
B'nai Brith World Center montre que
.. 46% pensent que
si les Juifs américains ne critiquent pas la politique d'Obama à l'égard
d'Israël c'est par crainte d'être accusés de double loyauté, contre 36% qui ne
le pensent pas.
.. 54% pensent que
les groupes juifs qui militent en faveur d'Israël dans la diaspora doivent le
faire indépendamment du gouvernement élu contre 28% qui pensent le contraire.
.. 57% sont opposés
à la pétition JCall contre 30%.
Etats-Unis
- D'après www.IsraelToday.co.il
, le ministre des Affaires Etrangères d'Egypte Ahmed Aboul Gheit aurait rapporté,
lors d'une émission "Round Table Show" à la chaîne de télévision
égyptienne Nile TV, diffusée entre les 14 & 18 janvier 2010, qu'il aurait
eu un entretien confidentiel, en tête à tête, avec B H Obama (vers les 5/6 janv
2010) qui lui aurait juré qu'"il était un Musulman, fils d'un Musulman,
et fils adoptif d'un beau père Musulman, qu'il avait des demi-frères Musulmans
au Kénya et qu'il était d'accord avec le programme politique des musulmans".
Obama aurait demandé que "le monde Musulman soit patient avec lui, et
que dès qu'il aurait résolu quelques problèmes américains internes, notamment
le texte de la réforme de la Sécurité sociale, il montrerait alors aux Musulmans
comment faire avec Israël !"
Par ailleurs les
Etats-Unis envisagent de fournir à la Syrie des équipements
"sensibles" pouvant renforcer son armée, alors que le président
Bashar al Assad a récemment déclaré que les Etats-Unis n'avaient plus aucune
influence au Moyen Orient.
En effet, les
avances de B H Obama ne semblent pas impressionner ni les pays arabes, ni les
pays musulmans, la cote d'Obama étant au plus haut seulement en Europe.
- Selon une étude
annuelle publiée par l'Institut Pew Research Center, la popularité du président
américain B H Obama s'érode dans le monde musulman. L'étude révèle que 65% des
citoyens ont une opinion défavorable de Barack Obama en Turquie. En Jordanie,
ils sont 64%, 60% au Pakistan et 59% en Egypte.
Inversement les opinions
favorables sont de 17% en Turquie, en Egypte et au Pakistan, alors que la
confiance dans Obama se limite à respectivement 33%, 23% et 18%.
- Le saviez-vous ? Une activiste
musulmane américaine Daisy Khan a présenté le projet d'une mosquée sur le
périmètre des attentats du 11/9 à Wall Street disant qu'il fallait inverser
l'opinion qu'ont les Américains de l'Islam…
Iran
Depuis les élections truquées de
juin 2009, lors desquelles M Ahmedinejad a usurpé le pouvoir, et depuis les
manifestations populaires qui ont suivi, les Gardiens de la Révolution ont
redessiné la vie politique du pays. Les médias d'opposition ont été muselés,
les protestataires internés et les rues regorgent de milliers de miliciens al
Bassiji, collaborant avec "les Gardiens". Ceux-ci ont érigé des
tribunaux particuliers pour juger les Iraniens dissidents, même modérés. Le président
iranien est lui-même un "Gardien" vétéran qui, à travers ce groupe de
20/30 000 hommes, s'est emparé de l'appareil sécuritaire du pays, après avoir
illégalement saisi les 2/3 de l'appareil économico-financier. Les Gardiens de
la Révolution contrôlent aussi le programme nucléaire, les sites de missiles et
les bases aériennes. Certains analystes pensent même qu'Ahmedinejad peut
maintenant se passer des ayatollahs qui le manipulaient.
Avec la politique d'ouverture de
l'administration Obama et la complaisance de l'Europe, l'Iran apparaît de plus en plus comme un
acteur majeur dans le jeu stratégique au Moyen Orient. Et un acteur dangereux,
car mû par le despotisme et le fanatisme.
Hamas
- L'hystérie qui s'est emparée des
médias et des groupes "activistes" dans le monde, après le blocage par
Tsahal d'une flottille se dirigeant vers Gaza, montre le paroxysme des
inversions de valeurs que nous vivons depuis un certain temps déjà. Un groupe à
la fois terroriste et "social" a réussi à s'emparer d'une enclave de
territoire surpeuplée, et totalement évacuée par Israël depuis 5 ans, à partir
de laquelle il mène une guerre d'usure contre ses 2 voisins, Israël et
l'Egypte. Ceux-ci ont "bloqué" l'entrée de son territoire, comme
moyen de rétorsion, afin d'éviter le passage d'armes, de terroristes ou
d'hommes/femmes/enfants-suicide.
Les soi-disant ONG humanitaires
cherchent à faire une brèche dans ce blocus, car il est patent que Gaza ne
manque de rien en matière de nourriture, de médicaments que les autorités
israéliennes laissent passer librement, après fouille de milliers de camions. (En 2009, 30 920 camions ont
transportés à Gaza 800 000 tonnes de produits destinés à l’aide
alimentaire, médicale et autre, soit 500kg en moyenne (par Gazaoui). Gaza ne manque de rien puisque toutes sortes de
marchandises passent à travers des centaines de tunnels creusés sous la bande
séparant Gaza de l'Egypte, appelée "Philadelphi".
- L'administration américaine
vient de récompenser le Hamas pour sa "résistance" en lui accordant
une aide de 400 millions $. A quoi joue-t-elle ? Veut-elle que le conflit dure en
mettant en difficulté l'Autorité Palestinienne qui négocie avec Israël. Cette
Autorité a d'ailleurs critiqué l'attitude ambiguë américaine, car tout
renforcement du Hamas éloigne les perspectives de paix. Avant l'affaire de la
flottille, le Hamas était au plus bas dans l'opinion palestinienne locale
(moins de 22% d'avis favorables). Aujourd'hui, après l'hystérie internationale
et l'aide américaine, il remonte sérieusement, au détriment "des
partenaires palestiniens" du processus de paix.
- Alors que l'annonce d'envois de
nouvelles flottilles pour Gaza se multiplient, le président israélien Shimon
Pérès a indiqué qu'Israël n'aurait plus besoin de blocus si le Hamas renonçait
au terrorisme et libérait Guilad Shalit. "Les Israéliens n'ont jamais
compris et ne comprennent toujours pas pourquoi après leur retrait unilatéral
et intégral de la Bande de Gaza, en vue d'une solution à deux Etats, les
dirigeants de Gaza ont commencé à tirer des milliers de missiles sur nos civils",
a-t-il ajouté, à l'ouverture du congrès annuel de l'Agence juive à Jérusalem.
- Après le passage par le canal de
Suez de 11 navires de guerre américains et d'un navire israélien, après
l'assouplissement du blocus terrestre -- mais non maritime – de Gaza, la
flottille libanaise du Hezbollah renonce à son périple. Quant à la flottille
iranienne elle fera sans doute demi-tour, à moins que…
Pays-Bas
Geert Wilders, chef du parti anti-islam
PVV, 3ème parti au nouveau Parlement, appelle le futur gouvernement
de son pays, l'Union européenne et le monde entier à ne plus reconnaître le
royaume hachémite. "La patrie des Palestiniens est la Jordanie. Le
changement de nom de la Jordanie pour la Palestine règlera la crise au Proche-Orient
et fournira une patrie alternative aux Palestiniens", a-t-il affirmé.
"Si Jérusalem tombe aux mains des Musulmans, ce sera ensuite au tour
d'Athènes et de Rome", a-t-il ajouté. Des propos très mal accueillis
par Amman qui a demandé des explications à la Hollande...