POT POURRI POLITIQUE sans PERIODICITE ni PRIORITE

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POT POURRI POLITIQUE sans PERIODICITE ni PRIORITE

Albert Soued et www.nuitdorient.com – N° 177 - le 8 novembre 2016

- avec des liens importants au bout –

Autorité palestinienne (AP)

- N'ayant pas réussi à former un état viable, homogène, pacifique et uni, Mahmoud Abbas s'adonne au jeu préféré des arabo-musulmans, falsifier l'histoire de l'autre, du voisin, de celui dont on veut s'emparer de ce qu'il a accompli en quelques 70 ans.

Après les mensonges et les calomnies quotidiennes sur les ondes, sur le net et dans les écoles, on attaque plus gros, l'Unesco. Depuis 14 siècles, Jérusalem est musulmane et avant aussi, puisqu'Allah le veut…. La déclaration Balfour de 1917 réintégrant les juifs sur leur terre, après 19 siècles d'exil, est nulle et non avenue, et il faut obtenir sa suppression…

Abbas a appris ces méthodes modernes d'effacement et de remplacement du passé à Moscou dans les années 60/70, mais ses ancêtres les appliquaient déjà avant, depuis qu'ils ont réussi à émerger des sables d'Arabie….

- Khaled Abou Toameh, journaliste palestinien : "Le Fatah est une hydre à deux faces; une face dit à la communauté internationale anglophone ce qu’elle veut entendre, à savoir, qu’il soutient une solution à deux Etats et cherche un règlement pacifique du conflit avec Israël, tandis que l’autre face dit la vérité, à savoir qu’il est engagé dans une lutte armée pour la libération de la Palestine, et qu’il s'y prépare.

A noter également que certaines de ces milices du Fatah continuent d’opérer dans certaines parties de ces territoires contrôlés par les forces de sécurité d’Abbas en Cisjordanie. Et comme leurs cohortes de la bande de Gaza, elles aussi perçoivent des salaires de l’AP. … Abbas a perdu la bande de Gaza. Non seulement les membres du Hamas l’ont abandonné, mais aussi ses propres partisans du Fatah d’autrefois, engagés dans une direction opposée à celle de la direction du Fatah en Cisjordanie. Le conflit entre le Fatah et le Hamas, qui a effectivement divisé les Palestiniens en deux entités, l’une en Cisjordanie et l’autre dans la bande de Gaza, est l’une des raisons pour lesquelles les Palestiniens sont plus que jamais déterminés à obtenir un Etat palestinien indépendant. Les luttes intestines au sein du Fatah et le fossé qui sépare ses dirigeants en est un autre". - L'Unrwa, organisme de l'Onu spécialement créé pour subvenir aux besoins des "réfugiés" palestiniens n'a plus les moyens de payer ses employés, presque tous palestiniens, qui se sont mis en grève. Cependant cette grève a peu de chance d'aboutir. Les difficultés budgétaires de l'Unwra ne cessent d'augmenter. Les pays donateurs ont enfin compris que les Palestiniens ne peuvent plus se considérer comme des réfugiés, pendant des siècles, et qu'on doit évoluer.
Il faut savoir que l'agence doit faire face à un nombre toujours plus élevé de "réfugiés" et à un abîme financier conséquent que personne ne veut plus combler.
Rappelons que les pays arabes qui ont accueilli des réfugiés, le Liban, la Jordanie, l'Egypte ou encore la Syrie, n'ont jamais accordé la citoyenneté aux Palestiniens, ni à leurs descendants.
L'Unwra a annoncé en Juillet 2015 que sa quasi-faillite allait entrainer la fermeture de plus de 700 écoles, et le Hamas avait alors menacé l'organisation de représailles ! Rappelons aussi que l'Unwra, a 59 agences. Mais comme aujourd'hui elle en gère plus de 5 millions, les pays donateurs ont fini par jeter l'éponge et sa fermeture pour cause de faillite est imminente ... Cette grève est donc purement symbolique...
Il fallait bien que cette mascarade de l'ONU prenne fin un jour ou l'autre ! - Selon une enquête menée par l'université de Naplouse, al Najah' auprès de 1362 palestiniens de Cisjordanie et de Gaza, 46% soutiennent une confédération jordano-palestinienne (52% en Cisjordanie), 36% souhaitent un état palestinien dans les frontières de 1967 (40% en Cisjordanie), et 22% seulement le souhaitent, acceptant un échange de territoires avec Israël (24% en Cisjordanie). Quant à un état binational pour Juifs et Arabes, seuls 18% le soutiendraient (19% en Cisjordanie). Mais depuis la séparation en 1988, appelée "Faq al Irtibath", la Jordanie ne souhaite plus un lien avec son voisin palestinien. Mais 38% sont favorables à une intifada armée, 75% sont favorables au BDS, à l'abrogation de la proclamation Balfour…

Jordanie 22 ans après la signature du traité de paix avec Israël, les relations sont restées plus froides que tièdes. Rappelons que c'est à l'initiative de la Jordanie que l'Unesco s'est embourbée, frôlant sa disparition, dans l'affaire de Jérusalem. 40% des citoyens ne considèrent pas l'Etat islamique comme une organisation terroriste et 72% ont une opinion positive à l'égard du Hamas. En aucun cas, la Jordanie ne peut être considérée comme un voisin amical par Israël.

Egypte Comme le double langage, l'hypocrisie et la mégalomanie règnent dans les relations entre états arabes, on ne peut aucunement affirmer que l'Egypte d'al Sissi a pour alliés, les états du golfe, l'Arabie ou la Turquie. En tout cas, tout en lui donnant en l'humiliant et parcimonieusement un peu de leur fortune, ces états encouragent le développement du terrorisme islamique sur le territoire égyptien. Les incitations et les insultes inconsidérées contre le président égyptien sont monnaie courante. Que recherchent ces états ? Maintenir juste à flot l'état égyptien, peut-être avec un président plus soumis…

Israël

Des dossiers du KGB révèlent l’existence d’un important réseau d’espionnage soviétique en Israël, comprenant des députés, des hauts-gradés, des ingénieurs de l’armée israélienne, des membres des renseignements et d’autres personnes qui travaillaient sur des projets classifiés. Les documents top secrets du KGB qui ont été cités par Yédiot Ah'ronoth donnent des détails sur l’étendue du réseau d’agents dirigés par les services secrets soviétiques. Les documents ont été copiés pendant 20 ans par Vasili Mitrokhin, un responsable des archives du KGB qui a fui au Royaume-Uni en 1992. Editées sur différentes opérations du KGB, ses notes ont été rendues publiques en 2014 et se trouvent au Churchill College de Cambridge. Ses notes manuscrites sont toujours classifiées par le MI5, le service britannique du Renseignement intérieur.

France

- Ivan Rioufol, éditorialiste au Figaro : “Je dis surtout que le pire des moyens pour éviter la guerre civile qui vient serait de poursuivre sur la pente actuelle, qui consiste à multiplier les concessions, les compromis, les accommodements raisonnables avec l’islam politique. Cette idéologie, qui promeut dans les cités un contre-modèle de société construit sur la charia et le califat, est incompatible avec une démocratie laïque comme la nôtre (...) L’islam politique doit se plier aux lois françaises comme l’ont fait les juifs et les catholiques (...) L’islam, en tant que doctrine totale et même totalitaire, est incompatible avec notre modèle démocratique. La loi du peuple ne peut trouver de compromissions avec la loi de Dieu (...) les musulmans qui se sont intégrés à la France ont choisi de se libérer d’une large partie des interdits coraniques, pour ne garder qu’une spiritualité et une culture réduites au minimum (...) Il leur revient, de mon point de vue, de prendre davantage la défense de la démocratie et d’une nécessaire réforme de l’islam. Pourquoi n’aident-ils pas, par exemple, à faire sauter le verrou de l’interdiction de changer de religion, cette apostasie que l’islam punit de mort ?”…. - Caroline Fourest, journaliste: "En France particulièrement, mais je sais aussi que c’est le cas en Belgique, depuis les premiers attentats qui nous ont frappés en 1995, nous n’avons cessé d’entendre des sociologues expliquer que tout était de la faute de la société et, essentiellement, une question de discriminations. Je ne dis pas qu’il ne faut pas lutter contre la pauvreté et les discriminations, bien sûr qu’il le faut, mais ce n’est qu’un aspect de la radicalisation. Les extrémistes religieux viennent de toutes les classes sociales. Je pense notamment aux stratèges et aux cerveaux des attentats qui sont plutôt des gens éduqués ou qui viennent de pays musulmans où ils n’ont évidemment subi aucune discrimination. Même si on se concentre sur les petites mains du djihad, ceux qui se font exploser, la question sociale est rarement la meilleure des explications. Le moteur de la radicalisation, c’est avant tout une quête idéologique. Les radicaux cherchent à combler un vide dans leur vie. Ils ont besoin de vibrer et de trouver un sens à leur existence. Ce sens, depuis la fin proclamée des idéologies, c’est parfois l’extrémisme religieux. Surtout s’il va de pair, comme dans le cas de Etat islamique, avec la promesse de voyager, d’occuper des maisons gratuitement, de tirer à la carabine, d’avoir un salaire et de posséder des esclaves sexuelles. C’est une aventure qui peut tenter bien des jeunes, surtout si, en face, on leur trouve des excuses et on leur oppose le vide de la compassion".

Italie Le 1^er ministre italien, Matteo Renzi, a vivement critiqué la résolution de l’UNESCO islamisant le Mont du Temple, site le plus sacré du judaïsme: "C’est incompréhensible et inacceptable, c’est une erreur. J’ai demandé expressément hier aux diplomates qui s’occupent de ces affaires de ne plus continuer comme cela, on ne peut pas nier la réalité….On ne peut pas continuer avec ces motions visant à attaquer Israël, une fois à l’ONU, une fois à l’Unesco. Soutenir que Jérusalem et le judaïsme n’ont pas de rapport revient à soutenir que le soleil fait de l’ombre … S’il faut rompre l’unité européenne sur ce sujet, qu’on la rompe … Si quelqu’un a quelque chose à dire sur Israël, qu’il le dise, mais il est inacceptable de dire des choses comme ça, qui sont une erreur "

Unesco - Roger-Pol Droit est écrivain et philosophe: "Les résolutions que l'Unesco vient d'adopter à propos de Jérusalem suscitent à juste titre un scandale international, et le Premier ministre italien, Matteo Renzi, comme beaucoup d'autres, s'honore de les juger inacceptables. En effet, dans ces textes, le lieu historique du Temple de Jérusalem est dorénavant désigné par son seul nom arabe (Al Buraq), comme si le judaïsme et son histoire n'avaient jamais existé. Ces résolutions défendent exclusivement le point de vue musulman et palestinien sur l'esplanade des Mosquées et sur cette partie de la Ville sainte, sans souci ni des juifs ni des chrétiens. Leur adoption est donc choquante, aussi bien d'un point de vue religieux et culturel qu'historique. Elle se révèle de surcroît monstrueuse d'un point de vue philosophique". - Alan Baker, ancien ambassadeur américain : "Le suicide d’une organisation internationale: la direction de l’UNESCO vient d’être manipulée en adoptant grossièrement des résolutions niant les liens des Juifs et des Chrétiens avec Jérusalem et ses lieux saints, tentant ainsi une écriture falsifiée et corrompue de l'Histoire universelle. Adoptées à l'initiative des Palestiniens et des états arabes, avec le soutien de certains pays membres, ces résolutions ont été écrites avec un manque flagrant et délibéré de bonne foi, au détriment des buts, de la vocation et des fonctions de l'Unesco…. La politisation de l'Unesco, agence spécialisée, universelle et professionnelle, vient saper gravement et irrémédiablement son objectif originel. Cette agence de l'Onu ne peut donc plus être considérée comme telle. Pour cette raison, les Etats-Unis et Israël, ainsi que les états sérieux et responsables, qui ont condamné ces résolutions abjectes et absurdes, devraient couper tout lien avec l'Unesco et geler leurs cotisations"