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POT POURRI POLITIQUE sans PERIODICITE ni PRIORITE

 

Albert Soued et www.nuitdorient.com – le 1er novembre 2009

 

 

ONU- Rapport Goldstone

Dans une interview récente au Jerusalem Report, Pr Emeritus Ruth Lapidot, de la faculté de Droit de l'Université Hébraïque, lauréate du Prix d'Israël, estime que le Juge Goldstone, par vantardise ou pour assurer ses vieux jours, aurait outrepassé les limites de sa mission qui était de "rassembler des faits à Gaza". Il a d'abord traité de la Cisjordanie et de Jérusalem, qui étaient hors sujet, puis a donné une liste de propositions -- principalement contre Israël -- que personne ne lui demandait. D'après Lapidot, une enquête menée par Israël n'aurait pas changé l'humeur du Conseil des Droits de l'Homme de l'Onu, systématiquement hostile à Israël, ayant voté en tout 25 résolutions dont 20 dirigées contre Israël. Aucune ne concerne le Soudan….

L'administration américaine d'Obama a fait une erreur de réintégrer son siège dans ce Conseil, car elle lui donne à nouveau une légitimité qu'il mérite de moins en moins.

L'intervention qui a été censurée au Conseil des Droits de l'Homme:

http://hosem.gotdns.com:80/Banned-UN-Watch-Speech.html

 

Islam

Turquie - L'antisémitisme est comme un virus qui se nourrit de lui-même. Dans une volte face politique au Moyen Orient, Erdogan, le chef du gouvernement turc, cherche à se rapprocher des pays arabes et de l'Iran, au détriment de l'Occident. Pour cela, à travers ses déclarations, ses décisions et ses séries télévisées, il flatte ou même exacerbe les sentiments anti-israéliens et anti-juifs de la rue turque. Il exploite ainsi ces sentiments pour mieux faire admettre sa nouvelle politique pro-islamique, voire pro-islamiste, auprès de l'électorat laïc et nationaliste. Et la rue commence à brûler les drapeaux israéliens.

- Erdogan Interviewé par "the Guardian": "Il y a en Europe des dirigeants qui ont des préjugés contre la Turquie, comme la France et l'Allemagne… Ceci est une attitude injuste… L'Union Européenne (UE) viole ses propres règles… Si nous étions dans l'UE, nous pourrions construire des ponts entre le 1,5 milliard de musulmans dans le monde et le monde Occidental non Musulman. Ils (ces dirigeants qui refusent l'entrée de la Turquie dans l'UE) devraient accepter cela, car s'ils l'ignorent, cela affaiblira l'Europe".

Alors des ponts-autoroutes sur le Bosphore pour que des millions de turcs se déversent

en Europe ? Alors qu'Erdogan embrasse son ami Ahmedinejad.

 

Arabie - Environ deux cents familles libanaises intégrées pour certaines depuis plusieurs années ont été expulsées sans préavis et sans explications d’Arabie Saoudite. Les seuls Libanais concernés sont des chiites, comme l’organisation terroriste du Hezbollah.

 

Pakistan – A la mi-octobre, enhardis par la mollesse américaine, les talibans ont attaqué le quartier général de l'armée au Pakistan et n'étaient pas très loin de l'arsenal nucléaire du pays. L'ISI (Inter Services Intelligence), la puissante Agence de Coordination du Renseignement, qui jusqu'ici composait avec les Talibans pour mieux contrôler l'Afghanistan, a donné le feu vert à l'armée pour venir à bout des zones autonomes du Waziristan. A condition que les drones américains cessent leurs attaques contre les villages pakistanais, car cela donne le mauvais effet de la collusion pakistano-américaine.

La question qu'on peut se poser: est-ce que la position de l'ISI est seulement tactique, ou est-elle stratégique ?

 

Palestine & Iran

Quand il s'agit d'Israël, Iraniens et Palestiniens ont à leur disposition un arsenal diplomatique de 1er ordre du fait des majorités automatiques dont ils bénéficient à l'Onu et dans les organismes qui lui sont affiliés. C'est ainsi que, sous le prétexte d'Israël et par la soi-disant diplomatie, les états-voyous (rogue states), font avancer leurs objectifs respectifs au Moyen Orient.

L'accession de B H Obama à la présidence des Etats-Unis a incité les Palestiniens à amplifier leurs actions diplomatiques par le biais des organes internationaux des Nations Unies (cf rapport Goldstone) et à préconiser une résistance "pacifique" à la Gandhi, par des défilés et des "sit-in", plutôt que de recourir à la violence.

Elle a aussi incité l'Iran à biaiser et à faire croire que les ayatollahs sont des gens pacifiques désireux de trouver un compromis. La Russie a accepté d'enrichir chez elle 1,2 t d'uranium iranien de 3,5% à 19,75%. Et la France a accepté de transformer cet uranium enrichi en combustible nucléaire en barres à usage scientifique. Or, selon des spécialistes américains, l'Iran ne réussissait pas à enrichir convenablement l'uranium et c'est la raison pour laquelle il aurait accepté allègrement que la Russie et la France réalisent cette opération pour lui. De plus, à partir du combustible solide fourni par la France, il est très aisé pour l'Iran de revenir à un uranium hexafluoré purifié pouvant servir à fabriquer une bombe. L'Occident et Israël gagneraient ainsi 1 à 2 ans de répit seulement. Car l'Iran pourrait puiser dans le stock de 82 t d'uranium faiblement enrichi, surveillé par l'AIEA. Par ailleurs cette transaction libèrerait la Russie de sa promesse de ne pas livrer à l'Iran l'équipement de défense sophistiqué S-300 qui interdirait alors toute attaque sur ses installations nucléaires. Mais l'Iran arrêtera-t-il de jouer aux échecs au Roi ?

 

Etats-Unis

Eligibilité d'Obama comme président - Le 27/06/04, lors de la campagne sénatoriale dans l'Illinois (Etats-Unis), la plupart des journaux parlaient à cette époque du candidat Barrack Obama, né au Kenya, qui avait alors toutes ses chances de l'emporter, son adversaire républicain, Jack Ryan, ayant abandonné la course, du fait d'un scandale sexuel.

Aujourd'hui "motus et bouche cousue", les médias ne parlent plus de cette naissance kényane. Pourquoi? Alors que l'article II de la Constitution précise bien qu'un candidat à la présidence doit apporter la preuve qu'il est "natural born", c'est-à-dire "citoyen américain né sur le territoire américain", pour être éligible.  Or le Kénya était anglais à la naissance d'Obama. Ce dernier est donc un Anglais, né au Kénya.

Un sondage récent mené auprès d'un millier d'Américains par "Angus Reid Global Monitor" montre déjà que 3 Américains sur 10 pensent qu'Obama est né à l'étranger.

B H Obama et la Chine - Après avoir écarté les questions liées aux Droits de l'Homme, dans ses relations avec la Chine, l'administration Obama vient d'assouplir les règles pour l'exportation à la Chine d'équipement et de technologie destinés à la fabrication de missiles et d'engins liés à l'espace. Mais la Chine n'a pas cédé un pouce sur les sanctions éventuelles contre la Corée du Nord et l'Iran pour leur programme nucléaire.

 

B H Obama et Nobel - Deux raisons de couronner Obama, comme "Nobel de la paix". Le comité Nobel norvégien a toujours fait passer l'idéologie avant les faits. Et il est dirigé par un ancien "contact confidentiel" du KGB, Thorbjorn Jagland, ancien premier ministre socialiste et ancien ministre des Affaires étrangères, dont tous les passages au pouvoir ont été entachés de scandales, de gaffes diverses et de prises de position anti-américaines et anti-israéliennes.

Or Luc Rosensweig disait: "Jadis, les Vikings étaient brutaux et barbares. Avec le temps, ils se sont mis au pli de l’hypocrisie doucereuse, bien plus rémunératrice, en contrats d’exportation, que la razzia côtière à coup de massue".

B H Obama et le peuple américain - Les tenants inconditionnels de la politique d'Obama de dénigrement des amis des Etats-Unis (Israël, Grande Bretagne, Pologne, Tchécoslovaquie…) et d'ouverture vers les ennemis des Etats-Unis, des Droits de l'homme et d'Israël (Iran, Vénézuela, Russie, Chine, Corée du Nord, Soudan …) commencent à déchanter et l'administration d'Obama, commence à être désignée comme "l'équipe de Chicago", en référence à un gangster connu, Al Capone. B H Obama est aujourd'hui au pied du mur, obligé de se dévoiler par rapport à l'Afghanistan, l'Iran et la Corée du Nord. Sur le plan intérieur son plan de réforme de la Sécurité sociale est très mal accepté par les tenants de la liberté de choix et il est de plus en plus considéré comme un "diviseur", plutôt qu'un unificateur.

Et l'échéance de mi-mandat approche: il risque de perdre tout appui au Congrès, après les élections de 2010, après avoir perdu l'appui massif qu'il avait dans l'opinion américaine depuis sa campagne électorale. Les 250 discours prononcés depuis qu'il est président n'ont pas suffi à endormir le peuple américain.

 

Sondages

Annual Survey of American Jewish Opinion - sondage mené par Synovate entre les 30/8 et 17/9, à la demande de l'American Jewish Committee:

- 75% d'Américains Juifs contre 19% ne croient pas que l'objectif des Arabes est le retour de territoires occupés, mais plutôt la destruction de l'état d'Israël

- 51% contre 41% sont opposés à l'appel de l'administration d'Obama d'arrêter toute construction dans les implantations de Cisjordanie

- 58% contre 37% s'opposent à un compromis sur le statut de Jérusalem

- 94% estiment que, dans le cadre d'un accord de paix, l'Autorité palestinienne doit reconnaître Israël comme un état Juif.

- 49% contre 41% soutiennent la création d'un état Palestinien
- 56% contre 36% soutiennent une action militaire américaine contre l'Iran pour l'empêcher d'acquérir des armes nucléaires

- 66% contre 28% soutiennent une action militaire d'Israël contre l'Iran

- 56% pensent que l'antisémitisme dans le monde est un problème très sérieux, 43% pensent que c'est un problème.

N'en déplaise à JStreet et à Jacques Attali…

 

Etude sur les symboles du Dr. Erik Cohen, de l'Ecole de Pédagogie de l'Université Bar-Ilan, menée lors des étés 2005/7, avec 731 participants de 14/16 ans dans des camps juifs orthodoxes, conservateurs et réformés. 132 symboles tirés de divers centres d'intérêt du Judaïsme (Torah: chandelier, cédrat, châle talet…- Cinéma: Spielberg, Woody Allen… Culture: zohar, talmud.. – Politique: Communisme, soviet, sionisme…)

- 75% lient leur identité juive à des symboles religieux, donc à la religion (D., bar ou bat Mitswa…)

- les orthodoxes citent des symboles de pratique religieuse, de la shoah, d'Israël ou de discrimination religieuse

- les conservateurs citent des symboles plus universels de démocratie, de tolérance, de coexistence, d'écologie, de paix et d'humanisme

- les réformés citent des symboles liés aux performances juives de succès, de notoriété ou de richesse dans des domaines extérieurs non juifs, la science, le cinéma, les médias, l'immobilier, la bourse etc

 

Israël

"Je ne pense pas que le conflit israélo-palestinien soit la source de tous les problèmes du Moyen-Orient, car, même s'il devait y avoir la paix, les Ayatollahs de Téhéran ne reconnaîtraient toujours pas le droit d'Israël à exister", a déploré E Barak, ministre de la Défense.

Mr Barak, comme beaucoup d'autres personnes "politiquement correctes" dans le monde, occulte les tueries quotidiennes entre Musulmans, de l'Algérie à l'Afghanistan, en passant par le Soudan, la Somalie, le Yémen, la Palestine, l'Irak, l'Iran et le Pakistan… sans compter les agressions contre les chrétiens en Egypte, en Palestine, en Irak …. , comme causes sérieuses d'instabilité au Moyen Orient.

Ainsi un jour ordinaire, en ouvrant une page sur le web: "C’est l’attaque la plus meurtrière depuis la mi-août dans le centre de Bagdad. Le double attentat à la voiture piégée qui a eu lieu dimanche a fait 165 morts et plus de 500 blessés, selon la police ", attentat revendiqué par al Qaeda, pour déstabiliser le gouvernement al Maliki.

 

En fait au Moyen Orient, les camps semblent se préciser progressivement, au fur et à mesure qu'on se rapproche de la 1ère bombe nucléaire iranienne; il en est de même des  champs d'hostilité, qui dépassent les clivages sunnites/shiites. Ainsi la Turquie qui revendique une certaine prééminence dans le monde sunnite, du fait qu'elle hébergeait le califat pendant plusieurs siècles, a tendance à se démarquer du groupe Arabie/Egypte/Jordanie/Yémen et à se rapprocher du "poulain" iranien. Le Qatar l'a fait avant la Turquie et le Soudan serait aussi tenté par la défection, l'Iran ayant le vent en poupe.

Et Israël subit de plus en plus une offensive calamiteuse, allant du Vénézuela jusqu'à la Turquie, de tout le groupe qui s'est agrégé aux "états-voyous".

 

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