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Il était une fois deux implantations

Un village de luxe pour terroristes et un village de tentes pour juifs israéliens

Par Daniel Greenfield, journaliste  et écrivain, membre de Shillman Journalism du centre « David Horowitz Freedom »

29/03/23

Source: https://www.frontpagemag.com/a-tale-of-two-settlements/

Texte en anglais ci-dessous

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Les plans architecturaux montrent des condominiums de luxe qui ne dépareilleraient pas à Miami ou à Santa Monica, avec des balcons avec vue sur des palmiers et des intérieurs modernes et élégants avec une cheminée, une piscine intérieure et un jardin avec un banc et des balançoires.

Il n'y a qu'un hic : pour vivre ici, il faut être un terroriste.

La dernière extension du programme "Pay-to-Slay" ou « On te paie pour tuer » de l'Autorité palestinienne, qui récompense les terroristes qui attaquent les Israéliens et tous les non-musulmans, est un village luxueux dont les conditions de résidence sont uniques. Pour être éligible, il faut avoir passé au moins cinq ans dans une prison israélienne.

Le village terroriste devrait être construit près du village israélien d'Ofra, qui a subi de nombreuses attaques terroristes, dont l'assassinat par balle d'une femme enceinte dont le bébé a été tué.

La colonie terroriste n'est pas seulement soutenue par l'Autorité palestinienne de l'OLP, mais aussi par des groupes régionaux tels que le Fonds arabe pour le développement et la Banque islamique de développement, dont les membres représentent la plupart des grandes nations arabes et musulmanes de la région.

La Banque islamique de développement, qui opère depuis l'Arabie saoudite, est un bailleur de fonds de longue date du terrorisme islamique. En particulier en Israël. La semaine dernière, Uzra Zeya, une diplomate de Joe Biden, a rencontré des membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) pour discuter de "partenariats avec la Banque islamique de développement". Aucune mention n'a été faite de ses liens financiers avec les terroristes.

Cependant, dans une escalade peu diplomatique, l'administration Biden a convoqué l'ambassadeur israélien pour le réprimander sur l’abrogation d'une loi d'apartheid interdisant aux Juifs de retourner chez eux dans des villages comme Homesh. Le porte-parole du département d'État de M. Biden a qualifié de "provocatrice et contre-productive" la possibilité que des Juifs puissent à nouveau vivre dans des endroits comme Homesh.

Un village terroriste dont la résidence est limitée aux terroristes et dont le conseil d'administration comprend les membres des familles des principaux terroristes du Hamas et du FPLP n'est ni "provocateur" ni "contre-productif", mais les Juifs qui retournent dans les ruines de leur propre village détruit sont dangereusement provocateurs.

Selon l'administration Biden, "la réduction de la violence est dans l'intérêt de toutes les parties, y compris celui d'Israël". Les États-Unis demandent instamment à Israël de ne pas autoriser le retour des colons dans la région. Les Juifs vivant dans une ville provoquent la violence, mais la construction d'un village pour les terroristes est une entreprise pacifiste.

"Le développement d’implantations est un obstacle à la paix", selon l'administration Biden. « Sauf lorsqu'il s'agit d’implantations terroristes musulmanes ».

Contrairement aux condominiums de luxe financés par les Saoudiens pour les terroristes musulmans, les Juifs restants de Homesh vivent dans des tentes de fortune. Ils ne sont pas autorisés à construire des maisons permanentes, quelles qu'elles soient. Techniquement, ils n'ont même pas le droit d'y passer la nuit et, sous la pression des gauchistes locaux et étrangers, ils ne cessent d'être expulsés. Pourtant, ils reviennent toujours.

En août 2005, le Premier ministre Ehoud Olmert, plus tard condamné et emprisonné pour corruption, a expulsé de force les 70 familles juives vivant dans le village israélien de Homesh.

Le "désengagement", coordonné par l'administration Bush, a entraîné le nettoyage ethnique de milliers de résidents juifs, la destruction de leurs maisons et la destruction au bulldozer de leurs synagogues, dans l'espoir qu'une nouvelle ère de paix s'ouvrirait lorsque l'OLP et le Hamas disposeraient d'un plus grand territoire. Au lieu de cela, le Hamas et l'OLP ont utilisé leurs nouveaux espaces pour lancer une nouvelle vague de terreur.

Les familles expulsées de leurs maisons à Homesh sont revenues pour tenter de les récupérer. Elles ont hissé le drapeau israélien sur les décombres, célébré un mariage et fait des prières. Le gouvernement Olmert a réagi en leur coupant l'eau et la nourriture. -- Si cette mesure avait été prise à l'encontre de terroristes musulmans, elle aurait suscité l'indignation de la communauté internationale --. Chassés, ils n'ont pas abandonné pour autant.

Limor Har-Melech fait partie de ceux qui n'ont pas abandonné. Limor était enceinte de sept mois lorsque des terroristes de l'OLP ont ouvert le feu. Leur voiture s'est renversée. Son mari Shalom, ambulancier, est mort. Grièvement blessée, la jeune mère de 24 ans a survécu. Il en va de même pour sa fille qui vient de naître.

Limor, qui porte encore les cicatrices de l'attentat sur son visage, s'est remariée, a aujourd'hui 10 enfants et a été élue à la Knesset, le parlement israélien. Symbolisant "h’ai" ou le vivant en hébreu, 18 ans, après avoir été expulsée de sa maison, le projet de loi, qu'elle a défendu pour révoquer l'interdiction faite aux Juifs de retourner à Homesh, a été adopté. Ce projet de loi a été condamné par l'administration Biden.

Le département d'État, qui n'a pas convoqué les envoyés de l'OLP à la suite des nombreux attentats terroristes de cette année qui ont tué un Américain, Elan Ganeles du Connecticut, et blessé un autre, Daniel Stern, un ancien marine qui, malgré une balle dans la tête, a réussi à repousser son agresseur et à mettre sa famille à l'abri, a convoqué l'ambassadeur israélien pour le réprimander à propos de Homesh.

Au cœur de Homesh, au cœur de cet ensemble de tentes en lambeaux, se trouve une Yeshiva, une école religieuse. Ses étudiants et ses enseignants ont été arrêtés pour avoir enfreint la loi en étudiant et en enseignant dans cette école. Les gauchistes de la Cour suprême ont récemment exigé que le gouvernement montre pourquoi il n'a pas réussi à les expulser définitivement. En réponse, le projet de loi légalisant la présence juive dans une ville dont les origines remontent à des milliers d'années a été adopté. Et l'administration Biden s'est déchaînée.

Le département d'État de M. Biden affirme que le fait de permettre aux Juifs de vivre à Homesh "représente une contradiction évidente avec les engagements pris par le gouvernement israélien envers les États-Unis" d'expulser définitivement les Juifs de leurs maisons et de détruire des villages entiers "afin de stabiliser la situation et de réduire les frictions". 18 ans plus tard, où est la stabilité ou l'absence de frictions ?

Où sont les assurances données par l'administration Clinton à l'État d'Israël selon lesquelles l'octroi d'une autonomie à l'OLP mettrait fin au terrorisme ? Il y a trente ans, Bill Clinton affirmait que l'OLP avait accepté "le droit d'Israël d'exister dans la paix et la sécurité" et "de renoncer au terrorisme".

L'idée que l'OLP se fait de la renonciation au terrorisme consiste à dépenser des centaines de millions de dollars par an pour financer le terrorisme par le biais du "Pay-to-Slay", ou « On te paie pour tuer », y compris la construction d'un village réservé aux terroristes. L'administration Biden a violé non seulement ses engagements, mais aussi la législation des États-Unis, en continuant à financer les terroristes, tout en n'émettant pas la moindre objection à l'égard du village terroriste.

Après le meurtre de Taylor Force, un vétéran de la guerre d'Afghanistan qui étudiait en Israël, le Congrès a adopté la loi Taylor Force qui interdit toute nouvelle aide étrangère aux terroristes. L'administration Biden a violé de manière flagrante la loi Taylor Force en envoyant plus d'un milliard de dollars dans les zones occupées par les terroristes. La décision de M. Biden de financer les terroristes a entraîné une augmentation de 900 % du nombre de morts israéliens.

L'administration Biden pourrait peut-être envisager de "réduire les frictions" en cessant de financer illégalement le terrorisme au lieu d'exiger d'Israël qu'il procède à un nettoyage ethnique des Juifs dans certaines parties d'Israël.

L'histoire des deux implantations montre la partialité et le « 2 poids et 2 mesures » de l'administration Biden.

Ayant le choix entre un village terroriste et un village juif, l'administration Biden a choisi de condamner le village juif tout en continuant à financer les terroristes. Les politiciens et les médias s'indignent du village de Homesh, mais évitent soigneusement de parler du village du Jihad.

Pendant ce temps, les Juifs qui campent à Homesh continuent de vivre dans des tentes, évitent les points de contrôle et risquent leur vie en empruntant des itinéraires détournés, pour atteindre les hauteurs où le village se trouvait autrefois et où ils sont déterminés à ce qu'il se trouve à nouveau.

Tandis que les terroristes musulmans s'installeront dans de luxueux condominiums, feront des longueurs dans une piscine couverte et jouiront des fruits de leur labeur meurtrier, les héros méconnus continueront à risquer leur vie en les défiant.

Et en défiant ceux qui les soutiennent au sein de l'administration Biden.

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A Tale of Two Settlements

by Daniel Greenfield, a Shillman Journalism Fellow at the David Horowitz Freedom Center, is an investigative journalist and writer focusing on the radical Left and Islamic terrorism.

Source: https://www.frontpagemag.com/a-tale-of-two-settlements/

A village for Muslim terrorists vs. a village for Israeli Jews.

https://www.frontpagemag.com/wp-content/uploads/2023/03/Ofra-settlement.jpg

A new settlement is going up in Israel.

Architectural schematics show luxury condominiums that would not be out of place in Miami or Santa Monica complete with balcony views, palm trees and sleek modern interiors with a fireplace, an indoor pool and a garden with a swing bench.

There’s just one catch: to live here you have to be a terrorist.

The Palestinian Authority’s latest expansion of its ‘Pay-to-Slay’ program which rewards terrorists for attacking Israelis and all non-Muslims is a luxurious village with unique residency requirements. To be eligible, you need to have spent at least 5 years in Israeli prison.

The terrorist village is scheduled to be built near the Israeli village of Ofra, which has suffered numerous terrorist attacks: including the shooting of a pregnant woman which killed her baby.

The terror settlement isn’t just backed by the PLO’s Palestinian Authority, but also by regional groups like the Arab Fund for Development and the Islamic Development Bank whose memberships encompass most of the region’s major Arab and Muslim nations.

The Islamic Development Bank, operating out of Saudi Arabia, has been a longtime funder of Islamic terrorism. Especially in Israel. Last week, Uzra Zeya, a Biden diplomat, met with members of the Organisation of Islamic Cooperation (OIC) to discuss “partnerships with the Islamic Development Bank”. No mention was made of its terror settlement.

However, in an ugly undiplomatic escalation, the Biden administration summoned the Israeli ambassador to berate him over the end of an apartheid law banning Jews from returning to their homes in villages like Homesh. A Biden State Department spokesman blasted the possibility that Jews would live once again in places like Homesh as “provocative and counterproductive”.

A terror village whose residency is limited to terrorists and whose board includes the family members of top Hamas and PFLP terrorists, is neither “provocative” nor “counterproductive”, but Jews returning to the ruins of their own destroyed village are dangerously provocative.

According to the Biden administration, “reducing violence is in all parties’ interests, including Israel’s. The U.S. strongly urges Israel to refrain from allowing the return of settlers to the area.” Jews living in a town causes violence, but building a village for terrorists is a pacifist enterprise.

“Advancing settlements is an obstacle to peace,” according to the Biden administration. Except when they’re Muslim terrorist settlements.

Unlike the luxury condominiums being financed by the Saudis for Muslim terrorists, the remaining Jews of Homesh live in makeshift tents. They’re not allowed to build permanent homes of any kind. Technically they’re not even allowed to stay there overnight and under pressure from local and foreign leftists, they keep being kicked out. Yet they keep returning.

In August 2005, Prime Minister Ehud Olmert, later convicted and imprisoned over corruption allegations, forcibly expelled the 70 Jewish families living in the Israeli village of Homesh.

The ‘Disengagement’ coordinated with the Bush administration ethnically cleansed thousands of Jewish residents, destroyed their homes and bulldozed their synagogues under the expectation that a new era of peace would emerge when the PLO and Hamas had more territory to play with. Instead, Hamas and the PLO used their newfound gains to launch a new wave of terror.

The families expelled from their homes in Homesh returned to try and reclaim them. They raised the Israeli flag over the rubble, celebrated a wedding and conducted prayers. The Olmert government responded by cutting off food and water to them. (Had that been done to Muslim terrorists, there would have been international outrage.) Driven out, they still did not give up.

One of those who did not give up was Limor Har-Melech. Limor was 7 months pregnant when PLO terrorists opened fire. Their car rolled over. Her husband Shalom, an ambulance driver, died. Seriously injured, the 24-year-old mother survived. So did her newborn daughter.

Limor, still carrying the scars of the attack on her face, married again, and now has 10 children and was elected to the Knesset: the Israeli parliament. 18 years (symbolizing ‘chai’ or life in Judaism) after she was expelled from her home, the bill she championed to revoke the ban on Jews returning to Homesh has passed. That bill was condemned by the Biden administration.

The State Department, which did not summon PLO envoys over the numerous terrorist attacks this year which have killed one American, Elan Ganeles of Connecticut, and wounded another Daniel Stern, an ex-Marine who despite being shot in the head managed to fight off his attacker and get his family to safety, summoned the Israeli ambassador to berate him over Homesh.

At the heart of Homesh, its collection of ragged tents, is a Yeshiva: a religious school. Its students and teachers have been arrested for violating the law by studying and teaching there. The Supreme Court’s leftists recently demanded that the government show why it has failed to permanently evict them. In response the bill legalizing the Jewish presence in a town whose origins date back thousands of years was passed. And the Biden administration raged.

Biden’s State Department claims that allowing Jews to live in Homesh “represents a clear contradiction of undertakings the Israeli Government made to the United States” to permanently expel Jews from their homes and destroy entire villages “in order to stabilize the situation and reduce frictions.” Eighteen years later where is the stability or the lack of friction?

Where are the assurances made by the Clinton administration to the State of Israel that giving the PLO autonomy would end terrorism? Thirty years ago, Bill Clinton claimed that the PLO had accepted “Israel’s right to exist in peace and security” and “to renounce terrorism”.

The PLO’s idea of renouncing terrorism is spending hundreds of millions of dollars a year funding terrorism through Pay-to-Slay: including building a village just for terrorists. And the Biden administration has violated not only its commitments, but United States law, by continuing to fund the terrorists while failing to even offer the least objection to the terror village.

After the murder of Taylor Force, an Afghan war veteran studying in Israel, Congress passed the Taylor Force Act barring further foreign aid to the terrorists. The Biden administration has flagrantly violated the Taylor Force Act by sending over $1 billion to the terrorist-occupied areas.

Biden’s decision to fund the terrorists has led to a 900% increase in Israeli deaths.

Perhaps the Biden administration would consider “reducing friction” by ending its illegal funding of terrorism instead of by demanding that Israel ethnically cleanse Jews from parts of Israel.

The ‘tale of two settlements’ shows the bias and double standard of the Biden administration.

Given a choice between a terrorist village and a Jewish one, the Biden administration chose to condemn the Jewish village while continuing to fund the terrorists. Politicians and the media are outraged over the village of Homesh, but carefully avoid talking about the Jihad village.

Meanwhile, the Jews camped out in Homesh continue to live in tents, they dodge checkpoints and risk their lives walking circuitous routes to reach the high ground where the village once stood, and where they are determined it will stand again. While the Muslim terrorists will settle down in luxury condominiums, swimming laps in an indoor pool and enjoying the fruits of their murderous labors, the unsung heroes will go on risking their lives by defying them.

And defying their enablers in the Biden administration.