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OLP : Une anthologie

Palestine, terreur, politique d'Arafat, autorité palestinienne, conflit au Moyen Orient 

par Emmanuel Navon, Professeur de science politique aux Universités de Bar-Ilan et de Tel-Aviv et directeur d’un cabinet de conseil politique.  Printemps 2002

 

. L'OLP admet, après Oslo, que son but reste la destruction d'Israël

 

1. "La lutte contre l'ennemi sioniste n'est pas une question de frontières, mais touche à l'existence même de l'entité sioniste." (Bassam-abou-Sharif, porte-parole de l'OLP, Kuwait News Agency - Agence de presse koweïtienne, 31 mai 1996).

 

2. "Le but stratégique est la libération de la Palestine, du Jourdain à la Méditerranée, même si cela signifie que le conflit doive durer encore mille ans ou pendant de nombreuses générations à venir" (Faisal Husseini, interview accordée à Al-Arabi [Egypte], 24 juin 2001).

 

3. "La bataille ne se terminera pas avant que la totalité de la Palestine ne soit libérée" (Yasser Arafat, Voice of Palestine, -La voix de la Palestine-, novembre 1995.

 

4. "Bénie sois-tu, Jaffa, tes fils reviennent ; Jaffa, Lod, Haïfa, Jérusalem - vous revenez" (Yasser Arafat, cité dans Maariv, 7 septembre 1995.

 

5. "Après l'établissement d'un Etat palestinien dans la totalité de la Cisjordanie et de Gaza, la lutte contre Israël continuera" (le député de la Knesset, Ami Bishara, supplément hébdomadaire de Haaretz, 22 mai 1998).

 

6. [Notre but est] d'éliminer l'Etat d'Israël et d'établir un Etat qui soit entièrement palestinien" (Yasser Arafat, session privée avec des diplomates arabes en Europe, 30 janvier 1996. Cité dans le Middle East Digest, 7 mars 1996).

 

7. "Nous perdrons ou nous gagnerons, mais notre regard restera fixé sur notre but stratégique ; à savoir la Palestine du [Jourdain] à la mer." (Marwan Barghouti, chef du Fatah de Cisjordanie, New Yorker, 2 juillet 2001).

 

 

· Yasser Arafat compare les accords d'Oslo au pacte de Houdaibiya (1)

 

1. Mai 1994 : Discours à la mosquée de Johannesburg. Yasser Arafat compare les accords d'Oslo au pacte de Houdaibiya.

 

2. Mai 1998 : Interview dans un journal égyptien : "le sort des accords d'Oslo ne sera guère différent des accords avec les Quoreish."

 

3. Novembre 1998 : "La paix d'Oslo est une paix à la Houdabiya" (15 Novembre 1998. Disocurs prononcé devant des membres de la branche jeunes du Fatah).

 

 

· Yasser Arafat admet qu'il a signé les accords d'Oslo afin de pouvoir mettre en oeuvre le "plan par étapes" de 1974.

 

1. Novembre 1994 : "Seul un Etat palestinien est capable de poursuivre la lutte à mener pour chasser l'ennemi de toutes les terres palestiniennes" (Jerusalem Post, 18 novembre 1994).

 

2. Juillet 1995 : C'est le programme par étapes que nous avons tous adopté en 1974 - pourquoi vous y opposez-vous ?" (Yasser Arafat, en réponse aux critiques de ceux qui sont opposés aux accords avec Israël).

 

3. Septembre 1995 : "Oslo II applique, en la différant, l'une des étapes du plan par étapes de l'OLP de 1974" ( A-Daysur [journal jordanien], 19 septembre 1995.

 

 

· La non abrogation de la Charte de l'OLP après les accords d'Oslo :

 

1. Octobre 1995 : "Je mentirais si je vous disais que je vais l'abroger. Personne ne peut le faire" (Conférence donnée par Yasser Arafat à Harvard).

 

 

· Le refus de l'OLP d'abandonner tout recours à la violence après Oslo :

 

1. "Nous avons décidé de libérer notre patrie par étapes. Si Israël continuait, alors, pas de problème...Si Israël dit "assez", lorsque cela arrivera..nous aurons de nouveau recours à la violence. Mais cette fois ce sera avec 30 000 soldats palestiniens armés et à partir d'une terre" (Nabil Shaath, responsable palestinien de premier plan, dans un discours fait à Naplouse [Schem], janvier 1996).

 

2. "L'Autorité palestinienne n'exclut pas le retour à la lutte armée, et elle utilisera ses armes" (Mohammed Dahlan, responsable de l'OLP de premier plan. Jerusalem Report, 28 novembre 1996).

 

3. "Si Israël rejette nos demandes nous réagirons et nous disposerons lors d'une force armée de 30 000 hommes" (Yasser Arafat, Israel Radio, 7 juin 1996).

 

4. "Tout ce que vous voyez et que vous entendez aujourd'hui a des raisons tactiques et stratégiques. Nous n'avons pas renoncé à nos armes. Nous avons toujours des bandes armées dans ces régions et si nous n'obtenons pas notre Etat nous les sortirons de nos cachettes et nous reprendrons la lutte." (Faisal Husseini, discours fait à l'université de Bir-Zeit, le 22 novembre 1993).

 

 

· Négation de tout lien entre le peuple juif et la terre d'Israël

 

1. "Il n'y a pas de preuve tangible qu'il y ait la moindre trace ou le moindre vestige juif que ce soit dans la vieille ville de Jérusalem ou dans le voisinage immédiat" (Communiqué publié par le ministère palestinien de l'Information, 10 décembre 1997)

 

2. "Le mur d'Al-Buraq [Mur des Lamentations] et sa place sont une propriété religieuse musulmane...[Il fait] partie de la mosquée Al Aqsa. Les Juifs n'ont aucun lien avec cet endroit" (Mufti de Jérusalem, nommé par Yasser Arafat, Al Ayyam [journal de l'Autorité palestinienne], 22 novembre 1997.

 

3. "Le mur d'Al-Buraq est une propriété musulmane et fait partie de la mosquée Al Aqsa" (Le ministre des Affaires religieuses de Yasser Arafat, Hassan Tahboob, dans une interview accordée à l'agence de presse, IMRA, le 22 novembre 1997).

 

4. "Ce n'est pas du tout le mur des Lamentations, mais un sanctuaire musulman" (Yasser Arafat, Maariv, 11 octobre 1996).

 

5. "Tous les événements liés au roi Saul, au roi David et au roi Rehoboam se sont déroulés au Yémen, et aucun vestige hébreu n'a été trouvé en Israël pour la bonne et simple raison qu'ils n'y ont jamais vécu" (Jarid al-Kidwa, historien arabe, au cours d'un programme éducatif de l'OLP, en juin 1997 et cité dans Haaretz le 6 juillet 1997).

 

6. "Jérusalem n'est pas une ville juive, en dépit du mythe biblique qui a été semé dans certains esprits.Il n'y a pas d'évidence tangible de l'existence juive d'un soi-disant "Temple du mont Era".on doute de l'emplacement du mont du Temple.il se peut qu'il ait été situé à Jéricho ou ailleurs" (Walid Awad, directeur des publications pour l'étranger du ministère de l'Information de l'OLP, interviewé par l'agence de presse IMRA, le 25 décembre 1996).

 

7. "Abraham n'était pas juif, pas plus que c'était un Hébreu, mais il était tout simplement irakien. Les Juifs n'ont aucun droit de prétendre disposer d'une synagogue dans la tombe des patriarches à Hébron, lieu où est inhumé Abraham. Le bâtiment tout entier devrait être une mosquée" (Yasser Arafat, cité dans le Jerusalem Report, 26 décembre 1996).

 

 

 

· Négation de la Shoa par l'OLP

 

1. "La persécution des Juifs est un mythe mensonger que les Juifs ont qualifié d'Holocauste et ont exploité pour se faire plaindre" (Al Hayat Al Jadeeda , journal de l'Autorité palestinienne, 2 juillet 1998).

 

2. "Les nazis ont probablement tué moins d'un million de Juifs et le mouvement sioniste a participé au massacre" (Citation tirée d'un livre d'Abou Mazen, numéro deux de Yasser Arafat et négociateur de premier plan à Oslo).

 

3. "[La Shoa] est un mensonge des Sionistes concernant de soi-disant massacres perpétrés contre les Juifs" (Al Hayat Al Jadeeda , journal de l'Autorité palestinienne, 3 septembre 1997).

 

4. "Il est bien connu que tous les ans les Juifs exagèrent de plus en plus la portée de ce que les nazis leur ont fait. Ils prétendent qu'il y a eu six millions de victimes, mais des recherches précises scientifiques démontrent qu'il n'y en a pas eu plus de 400 000" (Télévision palestinienne, 25 août 1997).

 

[1] En l'an 629, Mohammed avait tenté de conquérir La Mecque avec ses Bédouins. Mais, en cours de route la plupart des Bédouins l'avaient abandonné. Se rendant compte qu'il n'était pas suffisamment puissant pour venir à bout de la tribu Quoreish de La Mecque, il avait conclu un pacte de dix ans avec elle, connu sous le nom de pacte d'Houdaibiya. Puis, des mois plus tard, après que Mohammed soit parvenu à rallier des forces suffisantes, il a violé ce pacte, attaquant La Mecque qu'il a alors conquise. La conduite de Mohammed est restée depuis lors un modèle à suivre pour la manière de traiter les ennemis de l'Islam lorsque l'on se trouve en position de faiblesse.

 

 

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