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APPROCHE PSYCHANALYTIQUE DE LA VIOLENCE PALESTINIENNE
terrorisme -
Kassam - Sdérot- populations civiles
menacées - attaques é non provoquées
Par
Maître Bertrand RAMAS-MUHLBACH
bertrand.ramas-muhlbach@wanadoo.fr
1er décembre 2006
La mort d’une Israélienne causée par les roquettes Qassam lancées sur Sdérot le
mercredi 15 novembre
UNE
PERSONNALITE CONSTRUITE DANS LA FRUSTRATION
Les
Palestiniens grandissent avec l’idée selon laquelle les Israéliens se sont
accaparés leur identité spécifique propre et le mensonge ainsi cultivé, permet
d’installer chez cette population une souffrance et un mal être
particulièrement utile pour les besoins de la cause.
L’absence
d'identite spécifique du Palestinien
La
technique classique du palestinien consiste à se présenter comme victime
spoliée de son territoire par les juifs, ce qui lui permet de légitimer son
désir obsessionnel de reprendre la terre.
Bien
entendu, son statut de victime ne l’empêche pas d’afficher une volonté
bienveillante de faire la paix avec Israël, tel Mahmoud Abbas qui le 16
novembre
Le Président de l’Autorité Palestinienne n’a pas pour autant perdu son double
langage en affirmant dans le même propos, que « la force israélienne
n’effrayait pas les Palestiniens et ne leur feraient pas renoncer à leurs
droits ».
En réalité, les Palestiniens ne cessent d’invoquer des droits dont ils seraient
titulaires sans jamais préciser lesquels et la raison en est simple : ils n’ont
aucune identité spécifique à faire valoir au regard de la terre qu’ils
revendiquent.
Historiquement, les Palestiniens sont les populations arabes qui vivaient en
Palestine et c’est d’ailleurs ainsi qu’ils se définissaient dans l’article 1er
de la version initiale de l’a Charte de l’OLP de 1964 : "La Palestine
est une terre arabe, unie par des liens nationaux étroits aux autres pays
arabes. Ensemble, ils forment la grande nation arabe"
Toutefois, compte tenu de l’inutilité de cette formulation qui ne leur
permettait pas de revendiquer une appartenance territoriale particulière, le
texte a été modifié dans sa version définitive de 1968 pour lier la population
à la terre : « la Palestine est la patrie du peuple arabe palestinien; elle
constitue une partie inséparable de la patrie arabe, et le peuple palestinien
fait partie intégrante de la nation arabe. »(article1er
charte OLP modifié).
Autrement dit, ce n’est que 20 ans après la « naqba
», que cette région est devenue pour eux, non plus une terre arabe, mais la
patrie du peuple arabe palestinien et cet article, habilement rédigé, a permis
de faire le territoire correspondant au mandat britannique, l’assiette
territoriale d’un peuple unique et spécifique qui en a été injustement délogé.
Autrement dit, le peuple palestinien a pu, à compter de cette date, laisser
entendre qu’il existait en 1948 une population particulière, animée d’une âme
spécifique portant le nom de peuple arabe palestinien dépossédée de ses droits
fondamentaux.
En réalité, une telle revendication est historiquement fausse puisque les
Palestiniens (qui se définissaient comme les arabes de Palestine) n’ont jamais
eu d’identité culturelle spécifique (puisqu’ils appartiennent au monde arabe),
aucune identité cultuelle (puisque leur religion est l’Islam), aucune identité
linguistique (ils parlent l’arabe), et enfin aucune historicité territoriale,
puisque le territoire était sous souveraineté anglaise depuis 1919 et ottomane
au cours des 400 ans qui ont précédés.
En dépit de cette absence de spécificité identitaire, les Palestiniens tentent
de convaincre le monde d’un vol commis par les israéliens de leur propre
histoire et de leur territoire, et se nourrissent de la frustration résultant
de la présence juive sur leur terre.
Une
culture du mensonge qui engendre un mal être
Le
Palestinien est une personne qui se ment à lui-même en s’imaginant une histoire
d’attachement historique à la terre dont il aurait été dépossédé, qui n’a, en
réalité, jamais existé, mais dont il finit par se convaincre.
Sur un plan psychologique, ce mensonge le place face à une contradiction tout à
fait insurmontable. En fait, le Palestinien fait partie de ces personnes qui ne
recherchent pas la vérité, et préfèrent « raisonner faussement » ou se
convaincre qu'ils ont raison tout en sachant qu'ils ont tort afin de conserver
l'image la plus valorisante possible d’eux même. Freud nommait ce comportement
de blessure narcissique, c'est-à-dire un ébranlement de l'image « du moi
» qui conduit les hommes à se mentir à eux-mêmes et à faire comme s'il croyait
ce qu'au fond ils savent être faux.
C’est exactement le cas des Palestiniens dont la doctrine existentielle repose
sur le principe d’une privation du droit de vivre résultant de la présence
juive en Palestine et qui restent enfermés dans ce mensonge du juif, voleur de
terre et d’histoire. Fatalement, ce mensonge inlassablement répété, occasionne
un trouble du comportement chez les palestiniens qui sont perturbés dans leur
fonctionnement intellectuel et qui éprouvent un mal être et une profonde
souffrance qu’ils imputent à leur voisin juif.
Sur un plan psychanalytique, ce dysfonctionnement du comportement prend la
forme d’une instabilité émotionnelle (colère inappropriée et difficile à maîtriser),
d’un sentiment de dévalorisation ou de persécution, d’une instabilité
identitaire (perturbation de l’identité ou sentiment de vide) et fatalement
d’une attitude suicidaire. Cette déstructuration mentale a pour conséquence une
impossibilité fondamentale à prendre ses responsabilités en projetant sur les
juifs la responsabilité de ce qui leur arrive.
LA
PRIVATION DE TOUT INSTINCT DE CONSERVATION
Le
désordre intellectuel dont souffrent les palestiniens, aboutit à leur
destruction psychologique et à la perte de tout instinct de conservation,
idéale pour l’emploi de la technique du suicide kamikaze. Toutefois, les
palestiniens éprouvent peut-être inconsciemment le besoin de se venger du
suicide kamikaze de Samson commis à Gaza, et qui a survécu à travers les âges.
Le
suicide comme arme absolue
La déstructuration intellectuelle du palestinien et sa souffrance causée par la
présence juive, favorisent la haine et entretiennent le désir de nuire par tout
moyen aux biens ou aux intérêts juifs. L’acte ultime est le suicide en
qualité de martyr, valeur suprême de la culture palestinienne et véritable
perversion de l’instinct de conservation, car l’israélien devient responsable
de la mort causée et subie.
Pour le Palestinien candidat au suicide, l’importance tient au sentiment
d'appartenance au groupe qui dépasse l'instinct de conservation et la valeur de
soi-même.
Dans un premier temps, le candidat reçoit une préparation morale et un
entraînement opérationnel qui se fonde sur la dynamique de groupe : exemplarité,
imitation et émulation aboutissant à la surenchère de violence tout en
permettant d'occulter la mort.
Ensuite, la préparation suppose l’éloge des martyrs sur des panneaux ou dans le
cadre de diffusions radiophoniques ou télévisées, la célébration de rituels
pour entretenir la mémoire des kamikazes, voire des places réservées dans les
cimetières.
La tradition historique joue également un rôle important d’où
la nécessité de rappeler que dès 1967, les combattants Palestiniens (fedayins) proclamaient la volonté de se sacrifier et
qu’après Septembre noir (répression de l'OLP en Jordanie en 1970), les unités
spéciales portaient des ceintures d'explosif afin de marquer leur détermination
absolue. Il suffira alors de contourner l’interdiction religieuse du suicide et
du meurtre en présentant le sacrifice comme « altruiste » (abnégation de soi en
faveur de la cause), alors que la victime (le juif israélien) est réduit à l'état de « chose » impure et de malfaisance
absolue.
Manifestement, la société palestinienne n’a pas compris qu'en s'adonnant à
cette pratique, elle entre dans une dimension de nécrose des valeurs humaines
et détruit ses propres fondements.
Il n’est toutefois pas exclu que les populations de Gaza éprouvent un désir de
vengeance refoulé à la suite de l’attentat suicide commis par Samson.
Le
désir refoule de vengeance consécutif à l’attentat suicide de Samson
L’inconscient
collectif, selon Carl Gustave Jung, est lié à certains contenus inconscients
qui structurent et dynamisent les processus psychiques, perceptifs, affectifs
ou comportementaux.
Pour ce qu’il en est de la haine destructrice des palestiniens et l’emploi du
suicide comme arme, il est peut-être une volonté de vengeance inscrite dans
l’inconscient collectif de la population palestinienne qui transcende les
générations. Très tôt, la justice, dans les sociétés, a jugulé la vengeance de
telle sorte que l’agression trouve une réponse proportionnée au tort causé (loi
du talion) mais dans la société palestinienne, la vengeance n’a pas encore trouvé
d’encadrement juridique spécifique.
Aussi, chez les Palestiniens, le désir de vengeance (né généralement d’une
frustration), constitue peut-être un refoulement inconscient qui trouve son
origine dans le suicide de Samson survenu à Gaza et à l’origine de milliers de
morts.
A l’époque biblique, les Philistins, soucieux de capturer Samson « qui
dévastait leur pays et multipliait les morts » (Jg
16,24), ont sollicité Dalila afin qu’elle les aide à découvrir de secret de sa
force. Dalila a alors séduit Samson et
par trois fois, a essayé de lui soutirer le secret de sa force. A chaque fois,
Samson a menti mais, la quatrième fois, il a accepté de partager avec elle son
secret, en lui révélant que sa force lui venait de sa chevelure de nazir, car il était consacré et dévoué à D.ieu. Dalila le
trahit et après avoir coupé ses tresses, appela les Philistins qui lui
crevèrent les yeux. Les princes Philistins se réunirent pour offrir un grand
sacrifice à Gagôn, leur dieu en disant « notre
dieu a livré entre nos mains Samson, notre ennemi » (Jg
16,23). Mais comme ses cheveux avaient commencé à repousser, Samson placé entre
deux colonnes, a imploré D.ieu pour lui rendre sa force et lui permettre de se
suicider en écartant les colonnes du palais tuant 3 000 philistins en criant « que
je meure avec les Philistins » (Jg 16,30).
Si les Palestiniens, éprouvent inconsciemment ce sentiment de
vengeance refoulé, il conviendra d’attendre, qu’ils gagnent en maturité,
comprennent la nécessité de tourner la page et organisent des institutions
justes dans lesquelles ils pourront enfin se construire.
Le cas échéant, gageons qu’il soit possible de leur offrir une bonne
psychanalyse.