www.nuitdorient.com
accueil -- nous écrire -- liens -- s'inscrire -- site
QUE FAIT AL QAEDA AU 1ER TRIMESTRE
2009 ?
Compilation dans 16 pays par Artus
pour www.nuitdorient.com – 24 mars
2009
1- Somalie
- 9 janvier 2009 : L'armée éthiopienne débute ses opérations de
retrait de la Somalie ce qui devrait prendre plusieurs jours. Elle était
présente depuis fin 2006 lorsqu'elle était intervenue officiellement pour
soutenir le gouvernement de transition, et avait mis en déroute, début 2007,
les milices des Tribunaux islamiques,
maîtres pendant quelques mois de l'essentiel du centre et du sud du pays.
L'Éthiopie, en majorité orthodoxe, avait
justifié cette intervention en arguant que les tribunaux islamiques menaçaient
sa sécurité.
Le retrait éthiopien fait
planer de sérieuses inquiétudes sur la sécurité dans ce pays en guerre civile
depuis 1991. La force de l'Union africaine, l'Amisom, déployée depuis mars 2007 et dont
le mandat qui expirait fin décembre a été prolongé de deux mois, va se
retrouver seule sur le terrain face à des "shabab" (l'aile
militaire des Tribunaux islamiques) de plus en plus puissants. Mal équipée et
sous-financée, l'Amisom est forte de seulement 3 400 soldats burundais et
ougandais, alors que son mandat initial prévoyait un contingent total de
8 000 hommes.
-17 janvier 2009 : Les
trois mille soldats des troupes éthiopiennes ont terminé leur retrait de
Mogadiscio laissant vacant le pouvoir aux mains du nouveau premier ministre Hassan Hussein soutenu par
l'Alliance pour
la re-libération de la Somalie, dont le leader, Sheikh
Shariff Sheikh Ahmed, avait déjà dirigé les Tribunaux islamiques
deux ans plus tôt. La coalition entre les groupes les moins extrémistes
rescapés du TFG va tenter de s'imposer dans le sud du pays, en compétition avec
les groupes radicaux des "shabab" qui désormais vont
s'appliquer en priorité à pousser au départ la force de l'Union africaine en
Somalie, l'Amisom en attaquant leurs bases. Selon
leur porte-parole : « Vous aviez pris l'habitude de voir les bases
éthiopiennes attaquées quotidiennement. À partir de maintenant, vous entendrez
que ce sont les bases de l'Union africaine qui ont été attaquées ».
Composée actuellement de 3 400 hommes, alors que les troupes éthiopiennes
disposaient 15 000 soldats, l'Amisom s'est toujours limitée à assurer
surtout la survie de ses troupes, confinées dans une petite zone entre le port
et l'aéroport de Mogadiscio.
- 24 janvier 2009: Au moins
14 civils trouvent la mort à Mogadiscio
dans l'explosion d'une voiture piégée qui visait un barrage de la Force africaine de
paix en Somalie (Amisom) mais qui a foncé sur un
autobus de passagers.
- 26 janvier 2009 :
Les miliciens islamistes — les "Shabab", aile militaire des Tribunaux
islamiques — qui contrôlent la majeure partie de la Somalie s'emparent de toute
la ville de Baïdoa (sud), siège du Parlement de
transition somalien. Parallèlement, le pouvoir central tente, depuis Djibouti, de trouver une solution politique au conflit,
notamment en élargissant la représentation du Parlement aux islamistes modérés.
- 31 janvier 2009 : Le Parlement de transition, réuni
à Djibouti
en raison des violences persistantes et de l'insécurité généralisée en Somalie,
a élu président de la République, cheikh Sharif Cheikh Ahmed, chef de l'Alliance pour une
nouvelle libération de la Somalie (ARS) — islamistes modérés
somaliens —, après le départ du président Abdullahi Yusuf Ahmed, poussé à la démission
fin décembre 2008. L'autre candidat sérieux était le Premier
ministre sortant, Nour Hassan Hussein.
- 22 février 2009: Un attentat suicide à la voiture contre le
camp des soldats burundais de l'Force de paix de
l'Union africaine en Somalie à l'ancienne université, cause la mort
de 11 soldats et en blesse 15 autres. Cette attaque, la plus meurtrière commise
contre l'Amisom, porte à 20 le nombre de soldats de l'Union africaine tués en
Somalie depuis son déploiement en mars 2007.
Les pirates
somaliens se sont emparés du cargo grec « MV Saldanha » dans le golfe d'Aden
alors que le « HMS Northumberland » de la marine britannique se
trouvait à quelque
- 24 février 2009 : Au lendemain de l'arrivée du nouveau
président élu Sharif Cheikh Ahmed, des miliciens du parti
islamique Hizb al-Islamiya,
lourdement armés ont attaqué les forces pro-gouvernementales dans le district
de Taleh, dans le sud de la capitale somalienne, entraînant de violents
combats. faisant au moins 23 morts, dont 18 civils, et
90 blessés. Hizb al-Islamiya est alliée au Cheikh Hassan Dahir Aweys, un chef
islamiste somalien réfugié en Érythrée et recherché pour ses liens présumés
avec Al-Qaïda .
La marine
chinoise a déjoué une attaque de pirates somaliens contre un bateau italien,
sous pavillon du Libéria.
- 28 février 2009 : Le nouveau président Sharif Cheikh Ahmed annonce à la presse avoir
« accepté » le principe d'un cessez-le-feu
avec les insurgés islamistes et l'application de la loi islamique dans le pays,
défendue par une médiation de responsables musulmans.
- 10 Mars 2009: Un officier supérieur du Renseignement américain annonce
que le groupe extrémisle "Al Shabab" est sur le point de fusionner
avec al Qaeda, élargissant le territoire de la terreur en Afrique Orientale.
Lt. Gen. Michael Maples a dit au Comité des Services armés du Sénat que la
propagande des 2 groupes montre une grande similarité des idéologies et leur
fusion prochaine est attendue.
- 19/03/09: Oussama
Ben Laden, le chef d'Al-Qaïda, a appelé les radicaux islamistes en Somalie à
renverser et à combattre le président Sharif Cheikh Ahmed, un islamiste modéré
élu fin janvier à la tête de ce pays en guerre, dans un nouvel enregistrement
sonore mis en ligne jeudi. Ben Laden met en garde les Somaliens contre
"les initiatives présentées comme islamistes mais qui sont contraires à la
charia (loi islamique)", les exhortant "à la patience" et à la
résistance d'autant qu'ils constituent, selon lui, "la première ligne de
défense du sud-ouest du monde islamique".
2- Yémen
- 28
janvier 2009: Les groupes d'al Qaeda au Yémen et en Arabie saoudite
ont annoncé la fusion de leurs opérations, suggérant de nouvelles attaques dans
la region. L'organisation a annoncé mardi qu'elle mènerait des actions dans la
péninsule et au-delà. Nassir Wouhaishi a été nommé chef de l'ensemble unifié,
nommé AQAP (Al Qaeda Arabian Peninsula)
Le Yémen a une importance
caopitale pour al Qaeda. "Les armes, l'entraînement, les points de passage
et l'organisation des opérations, tout vient du Yémen" a dit à al Jazeera,
Abd Alelah-Haidar, un spécialiste du terrorisme qui a rencontré Wouhaishi. Ce
pays est considéré comme stratégique, non seulement par al Qaeda, mais par
d'autres groupes terroristes dont les opérations ont lieu en Irak, en
Afghanistan, au Liban et dans les territoires autonomes de Palestine. Cette
annonce vient après de nombreuses attaques d'al Qaeda au Yémen, dont
une attaque près de l'Ambassade américaine à Sanaa cette
semaine. La police yéménite a arrêté 3 hommes lundi après qu'ils eurent tiré
des coups de feu contre les forces de sécurité, près de l'ambassade. 19
personnes sont mortes dans une attaque visant l'ambassade en septembre dernier,
attaque revendiquée par al Qaeda.
- 11/02/09: Le Président Yéménite Ali Abdullah Saleh
vient de conclure un accord avec le N°2 d'al Qaeda, Ayman Zawahiri, et le Yémen
va vider ses prisons des jihadistes qui vont aider le gouvernement à se
débarrasser de ses ennemis intérieurs. Ces jihadistes de l'AQAP s'engagent à ne
pas mener d'opérations au Yémen. Ces nouvelles relations mettent en peril la
sécurité de la region. 95 jihadistes ont été relâchés samedi et d'autres
informations parlent de 300 libérés sur 400 hommes d'al Qaeda au total en prison.
Saleh aurait
demandé à ces militants de s'engager dans des actions violentes contre des
insurgés au sud du pays qui revendiquent l'indépendance du Yémen méridional, et
qui constituent une menace pour le pouvoir. Tariq al Fahdli
était présent lors de cette négociation, et lors d'une réunion ultérieure à
Abyan, où les militants d'al Qaeda ont brandi un ordre officiel aux militaires
de leur fournir armes et munitions. Fahdli a combattu avec ben Laden en
Afghanistan and a été accusé de complicité dans l'attaque à la bombe de l'hôtel
d'Aden en 1992, première attaque contre les troupes américaines. La sœur de
Fahdli a épousé le Brigadier Général Ali Mohsen al Ahmar, demi-frère du
Président Saleh et agent de recrutement de ben Laden dans les années 1980.
Le Président
Saleh aurait offert à ces nouveaux mercenaires des emplois de fonctionnaires,
des voitures, du cash et même des mariages pour ceux qui suivent les directives
du régime.
En Janvier 2008, un porte parole d'al Qaeda au Yémen avait déjà dit que
certains de ses membres avaient été recrutés pour aller se battre à Saada
contre les rebelles Houthi. En échange le gouvernement éviterait de persécuter
les militants d'al Qaeda. Ahmed Mansour
dit que Ben Laden a donné ordre de ne plus attaquer le régime de Saleh et que
l'objectif n°1 étaient les Américains. D'autres
personnes appartenant à al Qaeda confirment cet ordre, Nasser al Bahri (Abu
Jandal), garde du corps de ben Laden, et Rashad Saeed.
En November 2008,
Al Qouds Al Arabi
a rapporté qu'al Qaeda préparait une attaque contre l'Amérique, plus
importante que le 11/9.
- 11/03/2009: Le procès de 16 membres présumés d'al Qaeda, dont un
Saoudien et quatre Syriens, accusés d'attaques terroristes contre des intérêts
occidentaux en particulier, s'est ouvert devant un tribunal de Sanaa avec la
lecture de l'acte d'accusation. Les membres de la cellule, dont la plupart
avaient combattu en Irak avant de rejoindre le Yémen, sont accusés d'au moins
13 attaques armées. Parmi elles, une attaque ayant tué deux touristes belges en
janvier 2008 à Hadramout (est), une tentative d'attentat en mars 2008 contre
l'ambassade américaine, une attaque contre un complexe de villas habitées par
des experts pétroliers américains à Sanaa, puis un attentat suicide contre un
poste de la police à Sayoun (est), selon l'acte d'accusation. Ce document
mentionne aussi un attentat manqué contre l'ambassade d'Italie à Sanaa en avril
2008 et des accrochages armés en août 2008 à Tarim (est), qui s'étaient soldés
par la mort d'un des chefs d'al Qaeda, Hamza al-Quayti, un des 23 militants d'al
Qaeda qui s'étaient échappés de prison en février 2006, ainsi que des attaques
contre des sites pétroliers.
- 18 mars
2009: 4 officiers sud-coréens ont échappé de justesse à une attaque
suicide à Sanaa, la capitale du Yémen. Ils avaient été dépêchés sur place par
Séoul pour enquêter sur la mort de quatre touristes sud-coréens, tués le
15 mars avec leur guide yéménite dans la province de l'Hadramaout (est),
là aussi dans un attentat suicide. Six autres personnes ont été blessées. Cette double attaque est le signe du regain d'activité
du réseau d'al Qaeda dans le pays. Le quotidien demande à Séoul de renforcer la
sécurité des Sud-Coréens voyageant dans la région.
Douze suspects islamistes ont
été arrêtés en relation avec cette attaque, tous membres du jihad qui sont
censés d'avoir des informations sur les auteurs de l'attaque.
Les touristes étrangers ont été
visés régulièrement dans ce pays défavorisé, qui abrite al Qaeda ainsi que
d'autres groupes terroristes.
3- Gaza
Acteur secondaire dans l’environnement de son sanctuaire afghan, al
Qaeda n’a pas réussi à s’infiltrer sur le théâtre palestinien. Ben Laden a
beau agiter régulièrement le thème de la confrontation avec Israël, sa priorité
a toujours été la lutte directe contre l’Amérique et ses alliés musulmans, avec
une fixation stratégique sur l’Arabie Saoudite. Le très fort ancrage
nationaliste en milieu palestinien a dissuadé la dissolution dans le jihad
global et Al Qaeda n’a pu opérer que des recrutements marginaux, plutôt dans la
diaspora palestinienne du Golfe. Le mouvement Hamas, qui contrôle strictement
la bande de Gaza depuis juin 2007, y a démantelé "l’Armée de l’Islam",
un groupuscule à la rhétorique proche de celle d’al Qaeda. Zawahiri s'est vengé
en fustigeant les "compromissions" du Hamas et en l’accusant de
reconnaître de fait l’État d’Israël. Mais la violence de cette polémique est à
la mesure de l’impuissance d’al Qaeda. Même Fath al-Islam, la formation
jihadiste qui s’est emparée du camp palestinien de Nahr al-Bared, au nord du
Liban, de mai à septembre 2007, refuse d’intégrer al Qaeda.
- 22/01/09:
Le chef d'Al-Qaïda Oussama ben Laden a accusé des pays arabes de
"complicité" avec Israël et ses alliés occidentaux lors de la récente
offensive de l'Etat hébreu dans la bande de Gaza, selon un enregistrement
diffusé samedi par la chaîne de télévision Al-Jazira.
"Il est clair que
certains dirigeants arabes ont été complices avec l'alliance croisée et
sioniste (dans la guerre) contre notre peuple (à Gaza). Ce sont les dirigeants
des pays que l'Amérique qualifie de "modérés", a dit ben Laden dans
le nouveau message audio qui lui est attribué.
Le chef d'al Qaeda s'en est
aussi pris à l'ensemble des dirigeants des pays musulmans qui "de
l'Indonésie à la Mauritanie (...) n'ont rien à voir avec l'islam",
dénonçant par ailleurs des groupes islamistes armés, qu'il n'identifie pas,
pour "avoir trahi Gaza et ses habitants".
"L'holocauste de Gaza
après un long blocus est un événement historique important, qui nécessite une
rupture entre les musulmans et les hypocrites", a-t-il ajouté en référence
au blocus israélien imposé au territoire palestinien.
"La route pour la libération
de Gaza a besoin de véritables dirigeants sincères, indépendants, forts,
honnêtes et qui soient à la hauteur de ces événements majeurs", a-t-il
dit, proposant la création "d'un comité d'orientation avec des branches
dans les pays musulmans".
"Il faut trouver des
pays, autres que les voisins (d'Israël) d'où partiront les moujahidine pour
ouvrir les frontières par la force et parvenir jusqu'à notre peuple en terre
d'Al-Aqsa" à Jérusalem. Il propose de commencer par l'Irak puis de passer
en Jordanie, en Cisjordanie et enfin de "libérer l'ensemble de la
Palestine du fleuve à la mer", en référence à la Palestine historique, qui
comprend l'actuel Etat hébreu.
4- Sinaï
- 20/02/09
: Al Qaeda a installé des réseaux locaux de la terreur au nord du Sinaï, autour
d'al Arish , ainsi que des fortifications dans les
zones montagneuses au centre de la péninsule, autour de Jebel Hillal. Les
jihadistes contrôlent ainsi 20% du Sinaï (61000 km2).
Les forces égyptiennes ont
appris à ne pas s'aventurer dans ces zones contrôlées par les tribus bédouines
qui s'adonnent à tous les trafics et coopèrent avec al Qaeda.
5- Liban
-12 décembre 2008: le commandement des Forces de l'ONU au Sud-Liban a déclaré le Camp
palestinien d'Ein Hilwé, près de Sidon, comme zone de non-droit pour les
convois de ces forces, par crainte d'attaques de la part d'al Qaeda. Les
convois d'approvisionnement utilisant la principale route côtière de Beyrouth à
Sidon se sont vus imposer des restrictions de déplacement de nuit entre 3 et 5h
du matin, sous escorte de véhicules blindés.
Le jour précédent
l'alerte concernant Al Qaeda, Dell Dailey, le directeur des opérations
anti-terroristes au Département d'Etat américain, a annoncé qu'al Qaeda avait
répondu aux coups de semonce de l'Armée américaine en Irak en déployant
certaines de ses forces de combat au Liban, quoiqu'en nombre encore restreint.
Il en a parlé lors d'une visite à Beyrouth.
Cette force s'est
dispatchée entre deux camps palestiniens: Ein Hilwé et Nahr-al-Bared près de la
ville du nord de Tripoli. Le renseignement américain suspecte qu'elle se
concentre sur 4 objectifs:
1. Un groupe
tenterait des percées transfrontalières dans le Nord d'Israël. Un second aurait
infiltré la Bande de Gaza après un débarquement par mer dans le Sinaï égyptien.
2. Les Forces de
paix au Sud-Liban (constituerait une autre cible), qui ont été mises en alerte
terroriste.
3. Les
installations et têtes de pont américaines au Liban, aussi bien que les
vaisseaux de la 6ème Flotte
naviguant au large des côtes.
4. Les hommes
politiques libanais pro-occidentaux.
La cellule d'Al
Qaeda du Nord garde profil bas. Cependant, ces membres sont suffisamment
confiants en eux-mêmes pour s'exhiber bardés d'armes autour du camp.
Agissant sur
requête de Washington, le Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a
remplacé cette semaine les Chefs du Fatah qui ont admis al Qaeda à Ein Hilwé et
collaboré avec les nouveaux arrivants. Des tirs ont plus tard été entendus à
l'intérieur du camp
L'une des
fonctions de la mission secrète américaine qui a récemment pris ses quartiers à
Beyrouth est de se coordonner ses opérations avec l'Armée libanaise contre al
Qaeda, autant que de préserver le Gouvernement libanais contre un coup d'Etat
syrien ou du Hezbollah. Washington n'exclue pas la possibilité, pour al Qaeda
de construire un nouveau bastion dans le pays en vue d'une nouvelle offensive
générale au Liban et contre Israël.
- 19 février 2009: La branche irakienne de
l’organisation terroriste internationale al Qaeda a revendiqué dans un communiqué
pour le moment non authentifié et publié sur un site islamiste, les tirs de
roquettes qui ont touché le nord d’Israël depuis le Sud du Liban.
Précisant que 10
roquettes ont été tirées, ces tirs de roquettes ont eu lieu en 2 salves, l’une
le 29 décembre 2008, l’autre le 5 janvier 2009, provoquant une vive inquiétude
tant au Liban que dans l’état hébreu sur un possible conflit.
6 –
Israël/Jordanie
- 15 mars
2009: Al Qaeda revendique
la responsabilité du meurtre de 2 policiers Israéliens dimanche soir près de
Massouah, dans la Vallée du Jourdain, première opération en Cisjordanie qui
sera suivi par d'autres. L'annonce donne les détails de l'opération où sont
morts David Rabinovich, 50 ans, de Rosh Ha'ayin et Yehezkiel Ramzarkar, 42 ans,
de Maale Ephraim. "Notre équipe attendait sur la route 90 pour tuer les
occupants du véhicule de police qui patrouillait" dit l'annonce, sans
indiquer d'où venaient les assaillants, vraisemblablement de Jordanie.
7 – Turquie
- 18
mars 2009: -Les autorités américaines ont informé la police turque
de possibles attaques du réseau islamiste al Qaeda contre des cibles étrangères
en Turquie. Quinze membres présumés du réseau terroriste -- des Libanais,
Marocains, Palestiniens et Syriens -- spécialisés dans la fabrication de
bombes, seraient entrés en Turquie depuis la Syrie voisine en janvier ou
février, selon le quotidien, qui est généralement bien renseigné sur les
activités terroristes. Le groupe, qui se cacherait dans les provinces centrales
de Konya et d'Aksaray, pourrait s'en prendre à des missions diplomatiques.
Par ailleurs, un autre membre présumé d'al Qaeda, venu de Norvège, a été chargé
de coordonner des attaques contre des avions américains et israéliens en
Turquie, selon le renseignement américain. Selon les Etats-Unis, des dirigeants
d'al Qaeda ont décidé récemment lors d'une réunion au Pakistan de concentrer
leurs efforts terroristes en Turquie et dans le nord de l'Afghanistan.
La police turque enquête et procède régulièrement à des arrestations dans les
milieux islamistes proches d'al Qaeda, notamment à Istanbul, première métropole
du pays.
8- Irak
Voir www.nuitdorient.com/n22a4.htm les articles liés à la défaite d'al Qaeda en Irak
Voir l'internationale
islamo-terroriste en marche
9 – Pakistan
Selon le South Asia
Terrorism Portal, entre Janvier et Novembre 2008, 4908 civils and 1775 agents
du personnel de sécurité ont perdu la vie dans des actes de terrorisme. Les
chiffres de 2007 sont 1660 and 588 respectivement, soit près du triplement en
un an.
Pour le moment,
les Etats-Unis n'arrivent pas à contenir du tout ni le Pakistan, ni l'Afghanistan,
deux endroits où al Qaeda est implanté de longue date. Il serait par conséquent
logique qu'al Qaeda y concentre ses ressources. Le Pakistan est
particulièrement précieux, car il possède des armes nucléaires. Bruce Riedel,
un ancien de la Central Intelligence Agency (CIA) et aujourd'hui membre de la
Brookings Institution, le qualifie de "pays le plus dangereux du monde
actuel". Deux décisions prises récemment par les autorités
pakistanaises ont tout particulièrement suscité l'inquiétude : un accord
avec un important djihadiste taliban d'imposer la loi islamiste (la charia)
dans la vallée de Swat, à
- 09/01/09: Deux fameux terroristes musulmans, Oussama Al-Kini
considéré comme le chef des opérations d’Al Qaeda et Sheikh
Ahmed Salim Swedan son bras droit, seraient morts le 1er janvier dans le
sud du Waziristan au Pakistan, près de la
frontière afghane alors qu’ils s’apprêtaient à commettre de nouveaux attentats,
selon le Washington
Post qui a été le premier à révéler cette information.
C’est surtout une nouvelle
très importante carces V.I.P. du terrorisme portés sur la
liste des personnes les plus dangereuses recherchées par le FBI, étaient
notamment impliqués dans les attentats de l’hôtel Marriot d’Islamabad (voir),
tenus pour responsables de l’assassinant de Benazir Bhutto et plus anciennement
coupables d’attentats ayant frappé les ambassades américaines au Kenya et
Tanzanie en 1998.
- 7/2/09: Le Mouvement des Talibans du Pakistan, lié à al Qaeda, a
annoncé samedi avoir "décapité" l'ingénieur polonais enlevé fin
septembre dans le nord-ouest du Pakistan, et dont Varsovie, qui avait refusé
publiquement de payer une rançon la veille, a confirmé la mort.
"La décapitation a eu
lieu vendredi soir" à l'expiration du dernier ultimatum, a déclaré Suhaïl
Ahmed, un responsable du Tehrik Taliban Pakistan (TTP) de Baïtullah Mehsud,
chef des talibans pakistanais qui ont fait allégeance au réseau d'Oussama ben
Laden.
"Nous avons convoqué
vendredi soir une choura (assemblée coutumière, ndlr) et, à la majorité, nous
avons décidé qu'il ne devait plus y avoir de négociation", a ajouté ce
militant islamiste.
L'exécution de Piotr
Stanczak, enlevé le 28 septembre, a eu lieu dans le district tribal du
Waziristan du Sud, le bastion de Baïtullah Mehsud, a précisé un porte-parole du
TTP qui se fait appeler Mohammad.
Un troisième responsable du
même groupe, qui souhaitait rester anonyme, a annoncé qu'une vidéo de
l'exécution allait être rendue publique prochainement.
"Nous ne rendrons pas le
corps au gouvernement" pakistanais, a ajouté Mohammad.
Les ravisseurs avaient
réclamé la libération de 30 combattants islamistes détenus au Pakistan, dont un
cadre pakistanais d'Al-Qaïda expert en confection de veste-suicide, a expliqué
un haut responsable des services de sécurité chargé de traquer le réseau
terroriste.
Piotr Stanczak travaillait pour
la société pétrolière polonaise Geofizyka Krakow. Il avait été enlevé par des
hommes armés près d'Attock, à environ
"Le gouvernement
polonais ne paie jamais de rançons", avait déclaré Donald Tusk à la presse
vendredi soir, peu avant l'expiration de l'ultimatum.
Plusieurs étrangers se
trouvent entre les mains de ravisseurs au Pakistan.
Lundi, l'Américain John
Solecki, chef de l'antenne du Haut-Commissariat de l'ONU pour les Réfugiés
(HCR) dans la province du Baloutchistan (sud) a été kidnappé par des hommes
armés qui ont tué son chauffeur, à Quetta, capitale du Baloutchistan.
Un diplomate iranien, le
consul général d'Afghanistan à Peshawar ainsi qu'une journaliste canadienne ont
également été enlevés dans le nord-ouest à l'automne et n'ont pas été libérés à
ce jour.
Les zones tribales du
nord-ouest du Pakistan, frontalières avec l'Afghanistan, sont devenues le
nouveau bastion d'al Qaeda et des talibans afghans, épaulés par leurs pairs
pakistanais.
Oussama ben Laden en personne
avait décrété à l'été 2007 le "jihad" contre Islamabad, allié-clé des
Etats-Unis dans leur "guerre contre le terrorisme", et près de 1.600
personnes ont été tuées depuis dans des attentats, suicide pour la plupart.
- 16 février 2009: Accord entre le gouvernement pakistanais et les talibans de la
vallée de Swat. Les autorités pakistanaises rendent public un accord sur
l’application de la charia dans la région de Malakand, district de Swat
(nord-ouest du pays), lequel est tombé en partie entre les mains des talibans
pakistanais en 2007. Le gouvernement indien exprime son inquiétude à l’annonce
de cet accord, la vallée de Swat se trouvant proche de la frontière indienne et
du Cachemire, territoire divisé depuis 60 ans entre l’Inde et le Pakistan,
chaque pays en revendiquant la souveraineté
- 21/02/09: Lundi, un missile tiré par un drone américain a détruit un camp
d'entraînement utilisé par des talibans pakistanais et afghans à Bhagan, en zones
tribales à la frontière afghane - sanctuaire d’al Qaeda et des talibans. Au
moins 22 islamistes ont été tués. Samedi, deux autres tirs Predator - dont
seules la CIA ou l'armée américaine disposent – ont visé un autre camp
d'entraînement: celui de Baïtullah Mehsud, chef des talibans pakistanais, au
sud Waziristan, tuant 27 islamistes dont une majorité d’étrangers, en réalité
des militants des militants d'al Qaeda arabes ou originaires d'Asie centrale.
Jusqu’à présent, ces tirs de drones américains, qui se multiplient depuis l’été
dernier, étaient lancés généralement depuis leurs bases afghanes. Or, pour la
première fois, ils ont été lancés depuis le Pakistan. «Cela représente un
changement de stratégie majeur des Etats-Unis dans leur lutte contre le
terrorisme et leur mode de coopération avec le Pakistan", souligne Najjam,
un expert réputé d’un centre d’études stratégiques de Lahore. "Cela prouve
que la CIA et le Pentagone ont décidé de se réserver le dossier al Qaeda. Obama
a toujours dit qu’il attaquerait directement les sanctuaires d’al Qaeda au
Pakistan pour mener a bien sa guerre en Afghanistan, que cela plaise ou non a
Islamabad".
Les missiles américains sont maintenant installés dans des bases pakistanaises,
c’est ce qu’a révélé vendredi la sénatrice américaine Diane Feinstein, alors
que la CIA et le Pentagone se sont refusés à tout commentaire. Pour Najjam, ces
Predator ont été lancés depuis Tarbela, au Pendajb. "Cette base militaire
pakistanaise est aussi utilisée par des groupes de services spéciaux. Jamais le
Pentagone ne pourra admettre officiellement sa présence militaire au Pakistan,
mais depuis octobre, ses agents utilisent au moins quatre bases pakistanaises
où ils acheminent leurs drones et leurs commandos d’élite afin de pouvoir
bientôt agir au sol et frapper au plus près al Qaeda".
Avec la nouvelle stratégie américaine qui se veut clairement plus offensive, le
gouvernement pakistanais ne disposera que de très peu de marge de manœuvre sur
le dossier al Qaeda. En revanche, celui des talibans pakistanais est encore
entre ses mains. Alors c’est sans doute pour calmer le jeu et tenter d’endiguer
la montée en puissance des talibans dans la vallée de Swat, qu’Islamabad a
accepté ce lundi l'instauration de la loi islamique, la charia, et a dans la
foulée, initié un cessez-le-feu pour dix jours et une reprise du dialogue que
les insurgés semblent accepter.
- 26/2/09: Le
ministre des Affaires étrangères pakistanais a promis mercredi à Washington que
son gouvernement ne tolèrerait pas al Qaeda dans la vallée du Swat où il a
pourtant conclu un accord de paix controversé avec des leaders islamistes
proches des talibans.
A la veille d'une rencontre trilatérale sur la situation en Afghanistan avec
ses homologues afghan et américain, Shah Mehmood Qureshi a indiqué sur la chaîne
PBS que la présence d'al Qaeda dans la vallée de Swat, région du nord-ouest du
Pakistan, était "tout au plus négligeable".
Un accord prévoyant l'application de la loi islamique comme seul système
judiciaire dans la vallée de Swat, suscite les inquiétudes des alliés
occidentaux du Pakistan, craignant qu'il ne laisse le champ libre aux
fondamentalistes. "Les talibans ne seront pas aux commandes là-bas. Nous
ne faisons pas de compromis avec les talibans", a déclaré le ministre.
"Nous avons mis al Qaeda dehors (...) de la vallée de Swat et nous allons
les mettre dehors des zones tribales", le long de la frontière afghane,
a-t-il affirmé. "Ce que les gens ne comprennent pas c'est que nous avons
freiné l'élan des extrémistes", a-t-il ajouté.
Voir aussi Mumbaï ou le Pakistan toxique
et Pourquoi Mumbaï
10- Afghanistan
En Afghanistan,
les talibans en nette augmentation restent étroitement liés avec al Qaeda, et
depuis 2005, ils ont adopté sa tactique des attentats-suicides. Al Qaeda et les
talibans sont tous impliqués dans
l'assassinat, en 2007, de l'ancien Premier ministre pakistanaise Benazir
Bhutto, et certaines preuves
indiquent qu'ils ont aussi collaboré à une tentative d'assassinat avortée du
président afghan Hamid Karzaï en avril 2008.
L'année 2008 a été la plus meurtrière pour les civils depuis
le renversement du régime des talibans en 2001, avec 2 118 morts, soit une
hausse de 40% par rapport à 2007, selon un rapport des Nations unies
- 18
févr. 2009: L'année 2009 sera une "année difficile" pour
les forces déployées en Afghanistan, même avec l'envoi de 17.000 soldats
américains supplémentaires, a estimé mercredi le commandant des forces
internationales en Afghanistan (Isaf), le général américain David McKiernan. Le
général McKiernan, qui commande les forces américaines et de l'Otan en
Afghanistan, a lancé cet avertissement au lendemain de l'annonce par le
président américain Barack Obama du déploiement de deux brigades de combat
supplémentaires et de forces de soutien logistique, soit 17.000 soldats au
total, d'ici l'été. "Même avec ces troupes supplémentaires, je dois vous
dire que 2009 va être une année difficile", a-t-il déclaré à la presse. "Il
y a les problèmes de base de pauvreté et d'alphabétisation, auxquels s'ajoutent
les violences des trois dernières décennies dans ce pays, donc cela ne va pas
se résoudre rapidement", a-t-il dit. "Mais nous voyons, avec ces
troupes supplémentaires, une occasion de sortir de cette impasse, au moins en
ce qui concerne les conditions de sécurité dans le Sud", a ajouté le
général McKiernan.
Le commandant des forces
internationales en Afghanistan avait réclamé 30.000 soldats supplémentaires, ce
qui aurait presque doublé le contingent américain, actuellement de 38.000
hommes. Selon un responsable de l'administration, l'objectif est de déployer
les 17.000 soldats américains supplémentaires avant l'élection présidentielle
du 20 août en Afghanistan, qui s'annonce comme une période éminemment délicate.
Le général McKiernan a indiqué que l'essentiel de ces hommes seraient déployés
dans le Sud, une région où la sécurité s'est détériorée sous l'effet des
violences des insurgés talibans.
"Ces renforts serviront
à soutenir les forces afghanes", a-t-il affirmé."J'ai toujours dit
que cela ne se jouerait pas sur le front militaire mais sur le front politique.
Le peuple qui vit en Afghanistan décidera lui-même", a-t-il ajouté. Au
total, près de 70.000 soldats étrangers sont déployés en Afghanistan, dont plus
des deux-tiers sous commandement de l'Otan.
Par ailleurs, un influent
parlementaire américain a averti mercredi, après des entretiens avec ses
homologues de l'Otan, que la "dignité" des alliés en Afghanistan
était en jeu, appelant les partenaires des Etats-Unis à tenir compte des appels
de Washington à en faire davantage dans ce pays en guerre. "Nous allons
tenter de faire appel à leur dignité et leur dire "regardez !",
quelle que soit la taille de votre pays d'origine, l'équipe (la force
internationale) ne peut pas réussir sans que chaque membre participe à la
hauteur de ses capacités", a déclaré le représentant démocrate John Tanner.
La délégation de parlementaires américains, qui a rencontré des élus des pays
de l'Otan, s'est dite plutôt optimiste sur la réponse des alliés aux appels
américains.
Un autre son de cloche. "En
Afghanistan nous manquons d'une coopération civil-militaire pour réussir à
défaire l'insurrection, échec inacceptable. La structure du commandement
militaire est balkanisée, chaque pays est laissé libre d'agir à sa guise et de
mener la stratégie qui lui convient dans l'endroit où il se trouve. L'effort
civil international est aussi désorganisé et non synchronisé avec les
militaires… L'armée afghane doit être portée à plus de 200 000 hommes, avec une
formation et un équipement adéquats et une solde cohérente".
- 11 mars 2009: Le directeur de l'Agence de
Renseignement de la Défense américaine dit qu'al Qaeda est de nouveau très
présente en Afghanistan, 7 ans après la chute des Talibans. Lt Gen. Michael
Maples a dit que "bien qu'elle ne soit pas aussi bien installée qu'avant
le 11/9, et bien que cette nouvelle présence ne soit pas aussi significative,
elle nous a amené à accroître nos effectifs". L'Iran soutient de plus en
plus le réseau Haqqani, un groupe militant basé au Pakistan et qui attaque les
forces afghanes et celles de la coalition.
11- Thaïlande
- 14/03/09: Un
nouveau groupe appelé Al Qaeda du Sud-Est asiatique a essayé de trouver un
soutien pour le jihad dans la région de Pattani, où les insurgés continuent de
combattre le gouvernement Thai, la région frontalière de la Malaisie étant à
majorité musulmane. Ce groupe est le second à revendiquer un nom lié au réseau
d'al Qaeda, après que chef insurgé échappé de prison Noordin Top eut formé il
ya 3 ans Jemaah Islamiah (JI), ou al Qaeda de l'archipel malais. Le nouveau
groupe a un chef qui porte le nom de Abu Ubaidah et il
cherche à transformer l'insurrection locale en jihad. On pense qu'il s'agit
d'une tentative faiblarde de rassembler les jihadsites du sud-est asiatique.
Mlle Pacharapun
Tinnabal de l'ambassade américaine à Bangkok a mentionné les 2 groupes lors
d'une conférence à Singapour
12- Indonésie
On sait que la Jamea'h al
Islamiya, qui est l’équivalent d’al Qaeda en Asie du Sud-Est, projette
d’établir par la violence terroriste un Califat englobant l’île philippine de
Mindanao, Brunei, l’extrême sud de la Thaïlande, la Malaisie et l’Indonésie.
Certains spécialistes
anti-terroristes avaient redouté qu’al Qaeda ne coule sciemment des navires
dans la zone la moins profonde et la plus étroite du Détroit de Malacca, dans
le but de perturber sérieusement un axe commercial stratégique (20 à 25 %
du commerce mondial). D’autres spécialistes jugèrent cette hypothèse
fantaisiste. En tout état de cause, malgré la surveillance américaine et la
traque des islamistes par les autorités indonésiennes, ces groupes terroristes
continuent de faire planer une menace inquiétante dans une zone commerciale et
touristique majeure.
Un officier indonésien de
haut rang témoigne sous couvert d’anonymat à propos d’un projet terroriste à
Jakarta, et d’assassinats de ressortissants étrangers. On se souvient que le 12
octobre 2002 dans l’île touristique de Bali, des kamikazes islamistes membres
de la Jeemah Islamiya avaient déclenché une attaque à la bombe provoquant 202
morts (88 touristes australiens, 38 indonésiens, 24 britanniques et 4
français). Le premier octobre 2005 d’autres attentats suicides ensanglantèrent
divers points touristiques de Bali causant 20 morts et 129 blessés. Au début du
mois de juillet 2008, dix militants islamistes (parmi lesquels un citoyen singapourien
qui avait effectué un entraînement avec al Qaeda en Afghanistan) étaient
arrêtés. Ces islamistes avaient projeté un attentat meurtrier dans le parking
de la Cour Suprême de Jakarta, afin de venger les trois protagonistes du
carnage de Bali dont l’exécution était programmée au même moment.
Ces militants islamistes
étaient à l’œuvre dans l’île de Sumatra où ils envisageaient d’assassiner un
professeur américain et de faire exploser un café dans une ville touristique.
Finalement, ils renoncèrent à faire exploser ce café fréquenté par nombre de
musulmans.
13- Philippines
Le groupe Abou Sayyaf fait
partie des 3 mouvements de résistance musulmane (les Musulmans constituent 7%
de la population), et il compte près de 1 000 combattants. Il est intransigeant
et radical dans son interprétation de l'islam. Très médiatisé par ses
enlèvements et ses décapitations d'otages, le Groupe de combat Abou Sayyaf fut
crée par Abdurajak Janjalani en 1991. Toutefois, le groupe existait déjà en
tant qu'organisation de prédication depuis 1972, à l'initiative de
missionnaires iraniens envoyé par Khomeyni. Le dessein du groupe Abou Sayyaf
est l'établissement d'un Etat islamique à Mindanao et il est financé entre
autres par l'Iran, suivi de près par le Pakistan et ses Services secrets (ISI),
recevant également un soutien important de la Libye. On se rappelle le rôle
joué par Tripoli lors de la libération des otages de Jolo en 2000. Plusieurs
dizaines de membres d'Abou Sayyaf sont passés par le théâtre afghan, et le
groupe est très bien équipé, tant en moyens de communication qu'en armement :
canons ZSU-23-2, mortiers, armes anti-char, fusils d'assaut. Il est à même de
causer des dégâts importants et de susciter l'inquiétude. Le groupe Abou Sayyaf
est dirigé depuis 1998 par Khaddafy Janjalani, un des frères du fondateur
depuis la mort de celui-ci, le 18 décembre 1998.
- 15/01/09:
Trois employés du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), le suisse
Andreas Notter, l'italien Eugenio Vagni et le philippin Jean Lacaba ont été enlevés
par des membres d'Abou Sayyaf sur l'île de Jolo (sud). Ils seraient détenus
dans la jungle de la province de Sulu, sur l'île de Jolo. Le groupe islamiste
détient par ailleurs un otage Sri lankais. L'ambassadrice américaine aux
Philippines, Kristie Kenney, a lancé un nouvel appel à la libération immédiate
des trois travailleurs humanitaires enlevés par un groupe rebelle islamiste lié
au réseau terroriste al Qaeda. Les soldats américains cantonnés dans la
province de Sulu ne sont pas engagés dans les opérations de sauvetage, a assuré
Mme Kenney, Une centaine de militaires américains sont autorisés à se déployer
dans la province de Sulu dans le cadre de missions humanitaires et
d'entraînement. Bien que le déploiement de ses troupes soit mis en cause aux
Philippines, les Etats-Unis estiment que leur assistance est importante dans le
cadre de la lutte contre le groupe Abou Sayyaf, classé sur la liste américaine
des organisations terroristes internationales.
- 17.01.09: Ces enlèvements ont incité les autorités Philippines
à permettre le déploiement des troupes américaines dans la région méridionale
de Mindanao, afin d'entraîner et d'armer les soldats philippins chargés de
liquider le groupe Abou Sayyaf. Sous la direction du général Esperon, ces
troupes ont attaqué pendant 3h le camp de Soulaiman où 60 insurgés étaient
retranchés, dans une forêt dense (
Soulaiman a
commencé son activisme islamiste dans le Front Moro de Libération Islamique.
Après que ce dernier eut signé un accord de paix avec le gouvernement en 1996,
Soulaiman partit en Arabie construire des Routes et des immeubles. A son
retour, il rejoignit Abou Sayyaf.
- 17.03.2009:
6 personnes ont trouvé la mort aux Philippines dans un affrontement survenu
entre les militaires et les militants d'al Qaeda. Les responsables de l'armée
philippine ont affirmé que les soldats s'affrontaient avec les militants d'al
Qaeda, détenant 3 employés de la Croix rouge, et qu'ils avaient tué trois
d'entre eux. Par ailleurs 19 soldats philippins seraient blessés.
Les militants tenteraient de
fuir l'encerclement des forces de sécurité attachées au gouvernement
14 – Algérie
AbdelMalek Droukdel, le
patron de AQLIM, prétend commander environ 1000
insurgés. Des camps d’entraînement sont également basés au Maroc, en Tunisie et
au Nigeria.
AQLIM a bombardé le siège de
l’ONU à Alger en 2007, tuant 41 personnes. Les attaques à travers l’Algérie
l’an dernier ont tué au moins 70 personnes. Dans une interview en juillet
dernier, Droudkal s’est vanté que sa cellule avait des contacts réguliers avec
d’autres « frères » d’al Qaeda.
Al Qaeda au Maghreb islamique
(AQMI) est une organisation terroriste d’origine algérienne qui compte
aujourd’hui des membres de plusieurs pays d’Afrique du Nord et subsaharienne.
Elle est issue du Groupe
salafiste pour la prédication et le combat, lui-même enfanté par le Groupe
islamique armé (GIA), la branche armée du Front islamique du salut (FIS) qui
avait remporté les élections législatives en Algérie en 1992 mais qui n’avait
pas été reconnu par le gouvernement en place. Entré en clandestinité, le GIA a
commis des massacres et des attentats en série en Algérie qui ont déjà fait des
dizaines de milliers de morts. Par la suite, la «Révolution» islamique sera exportée
dans d’autres pays africains.
L’organisation qui comporte
des combattants ayant fait leurs dents en Bosnie-Herzégovine et en Afghanistan,
va changer de nom avant de faire allégeance à al Qaeda après l’attentat d’Alger
en avril 2007 qui a fait 30 morts et 220 blessés. L’AQMI est jugé responsable
du massacre en Mauritanie de quatre touristes français à la veille de Noël
2007. Un événement qui avait obligé l’organisation du Paris-Dakar de transférer
la course mythique en Amérique latine. L’AQMI a aussi commis de nombreux
kidnappings avec demande de rançons à la clé.
- 19/01/09
: Hassan Hattab, le fondateur du Groupe
Salafiste pour le Prêche et le Combat (GSPC), a lancé un récent appel, lundi 19
janvier, aux membres de la branche d'al Qaeda au Maghreb Islamique pour leur
demander de déposer les armes. Dans ce document écrit, publié dans la presse
algérienne, Hattab appelle les terroristes à renoncer à la lutte armée afin de
bénéficier des dispositions de la loi sur la concorde civile. S'appuyant sur un
verset du Coran et deux hadiths du Prophète Mahomet, il condamne les attentats
terroristes perpétrés en Algérie au nom de l'Islam. Cet ancien dirigeant du
GSPC a lancé son appel alors que les islamistes radicaux appellent pour leur
part au djihad à Gaza. "Quelle loi et quelle morale autorisent donc cela
?", demande-t-il dans son communiqué. "S'agit-il vraiment du djihad
qui plairait à Dieu ?"
Hattab condamne et se repent
en même temps pour des actes de terrorisme "qui ne servent ni l'Islam ni
les Musulmans et contre lesquels j'avais déjà mis en garde par le passé".
Conseillant à ses "frères" d'obéir à Dieu et de mettre un terme à
leurs activités, il les implore de "rejoindre la société et vos familles ;
la société est prête à vous accueillir et à panser les blessures".
Cet appel lancé lundi n'est
pas le premier de Hattab. En août dernier, il avait répondu à une attaque
contre l'école de police d'Issers par un communiqué appelant les terroristes à
renoncer à leur programme de violence. Hassan Hattab avait quitté le GSPC en
2003 après un conflit avec son leader actuel, Abdelmalek Droukdel, portant sur
la légitimité de s'en prendre à des civils. En septembre 2006, le groupe avait
rallié la cause d'Oussama ben Laden, se rebaptisant Organisation al Qaeda au
Maghreb Islamique. Hattab s'était rendu
aux autorités algériennes fin septembre 2007.
Salima Tlemçani, spécialiste
du terrorisme, a déclaré au quotidien El Watan que ce message fait suite à une
déclaration de Droukdel "appelant à des attaques contre les intérêts occidentaux
– en particulier américains, français et israéliens – partout dans le
monde".
Selon cette spécialiste,
l'organisation de Droukdel a subi de lourdes pertes ces derniers mois, au point
qu'elle ne parvient plus à regagner du terrain, à l'exception de quelques
barrages routiers sporadiques. Cela soulève des questions sur l'avenir de ce
groupe.
Les journalistes estiment que
des différends au coeur même de l'organisation terroriste l'empêche
de lancer des attaques aussi spectaculaires que celles de l'an dernier. Cela
serait dû à la série de redditions au sein du groupe et à la forte pression
maintenue par les autorités.
Selon Nayla Berrahal,
journaliste au quotidien algérien Echorouk, l'organisation al Qaeda
"connaît une situation très délicate depuis le début des événements de
Gaza... en raison de la réaction des citoyens". Elle explique que les gens
estiment que l'organisation terroriste veut "profiter de la situation pour
tenter de blanchir son image après la série d’attaques suicides et les crimes
qui ont ciblé des civils". Plutôt que gagner le soutien de jeunes
passionnés, explique-t-elle, le groupe de Droukdel se les ait
aliénés. "Ces jeunes se sont élevés contre l’organisation terroriste
qu’ils accusent d’exécuter des plans et des stratégies étrangères."
Pour de nombreux citoyens,
l'ancien GSPC ne parviendra plus à tromper les gens quant à ses véritables
intentions. Pour Lotfi Amine, un étudiant, le groupe "n’a aucune
légitimité, ni aucune crédibilité lui donnant le droit de soutenir la Palestine,
eut égard aux crimes commis contre les enfants de son propre pays". Son
camarade Djamel Alek va plus loin, accusant al Qaeda d'être des
"mercenaires". Parlant à Magharebia, il a déclaré aux terroristes :
"Les habitants de Gaza sont purs et leur sang est sacré. Nous ne voulons
pas qu’il soit mélangé au sang de mercenaires comme vous."
- 22/01/2009:
Une cellule du groupe terroriste al Qaeda pour le Maghreb implantée en Algérie
aurait développé des armes biologiques qu'elle comptait utiliser contre des cibles
occidentales et dont elle a été la première victime, rapporte The Washington Times. Le groupe terroriste, installé près de
Tizi Ouzou, dans l'ouest du pays, a interrompu ses activités en catastrophe.
"Quarante personnes auraient été tuées par le virus de la peste bubonique,
la peste noire, sur lequel le groupe conduisait des expériences", explique
le quotidien américain. Ce dernier cite un expert de la CIA qui aurait
intercepté une conversation entre un responsable de la cellule algérienne et un
chef d'al Qaeda installé dans une Zone tribale pakistanaise, non loin de la
frontière afghane. Ce dernier demandait à procéder à l'isolation d'urgence de
la base.
- 24/01/09: Au moins 40
fanatiques d’al Qaeda ont connu une mort atroce après avoir été frappés par la
maladie qui a ravagé l’Europe au Moyen Age. La bactérie meurtrière à l’origine
de la peste s’est répandue parmi les insurgés dans un camp d’entraînement situé
dans une forêt algérienne, en Afrique du Nord. Les forces de sécurité en ont eu
connaissance lorsqu’elles ont trouvé un corps sur le bord de la route. La
victime était un terroriste de AQLIM (al Qaeda au pays
du Maghreb islamique), le plus grand et le plus puissant groupe d’al Qaeda à
l’extérieur du Moyen-Orient.
- 31/01/2009 : C'est un nouveau coup dur pour le Groupe salafiste
pour la prédication et le combat (GSCP), devenu al Qaeda au Maghreb islamique
(AQMI). Selon des informations recueillies par TSA (www.tsa-algerie.com) de
source sûre, l'émir de la Katibate El Ansar, Ben Touati Ali alias Abou Tamime,
s'est rendu le mercredi 28 janvier aux forces de sécurité.
La reddition s'est effectuée à Azazage, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, selon la
même source. Pour partir sans éveiller les soupçons, il avait expliqué à ses
troupes qu'il souhaitait rejoindre la seriate Echaara qui active à Yakouren,
dans la wilaya de Tizi-Ouzou, au sein phalange Al Ansar. El Ansar est l'une des
principales phalanges de l'AQMI.
Abou Tamime a affirmé aux forces de sécurité avoir répondu à l'appel
lancé par Hassen Hattab en direction des groupes islamistes armés, selon notre
source. Il a également déclaré aux forces de sécurité avoir choisi de rendre
les armes car il était opposé aux méthodes utilisées par l'actuel chef de
l'AQMI, Droudekel, selon la même source.
Le 18 janvier, l'ancien chef et fondateur du GSPC avait appelé les terroristes
encore en activité à renoncer à la lutte armée, à rendre les armes pour
bénéficier des dispositions de la loi sur la concorde civile.
- 03/02/09: La branche nord-africaine d'al Qaeda a publié des photos de
quatre personnes qu'elle présente comme les touristes européens dont elle a revendiqué
l'enlèvement au Niger, selon un centre américain de surveillance de sites
internet islamistes (SITE).
SITE a indiqué que le groupe
a diffusé des photos d'un couple de Suisses, d'une Allemande et d'un
Britannique qu'il dit retenir en otage. Auparavant mercredi, un message audio
du porte-parole du groupe, Salah Abou Mohammed, a revendiqué l'enlèvement des
quatre Européens en janvier, et celui de deux diplomates canadiens en décembre.
Sur un des clichés, on voit un homme hagard, ébouriffé et les yeux fermés,
assis à coté d'une femme portant un turban, dont le visage a été brouillé.
Ces enlèvements marquent la
première apparition d'al Qaeda au Niger, un Etat pauvre déjà fragilisé par deux
années de rébellion armée touareg dans sa partie nord, proche de l'Algérie et
du Mali.
- 05/02/2009: C'est un nouveau coup dur pour le Groupe salafiste
pour la prédication et le combat (GSPC), devenu al Qaeda au Maghreb islamique
(AQMI). Mercredi 4 févier aux environs 20h30, l'émir Bentitraoui Omar, alias
Abou Khitma, a été abattu par les forces de sécurité alors qu'il se trouvait
dans un restaurant près de la ville de Boumerdès, a appris TSA (www.tsa-algerie.com)
de source sécuritaire locale. Il dirigeait la phalange El Feth qui active dans
les monts de Tidjelabine et Thénia, dans la wilaya de Boumerdès. El Feth est
l'une des cinq phalanges du GSPC.
L'émir Abou Khitma a été filé par des éléments des forces spéciales de l'armée
alors qu'il roulait à bord d'une Peugeot 404 bâchée. Une fois arrivé dans un
restaurant à la périphérie de la ville de Boumerdes, il a été sommé de se
rendre mais en vain. Les forces de sécurité ont alors donné l'assaut, selon
notre source, avant de l'abattre à l'intérieur du restaurant. Aucune autre
personne n'a été blessée durant cet assaut.
L'émir Abou Khitma est l'un des plus anciens terroristes à avoir rejoint les
maquis du islamistes dans la région de Boumerdès. Il est en activité depuis le
début des années 1990. Originaire de Corso, dans la wilaya de Boumerdès, il a
été condamné à maintes reprises par le tribunal criminel de Boumerdès pour
activités terroristes.
- 18/02/09: Les deux canadiens, Robert
Fowler (envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU) et son collègue Louis
Gay, ont été enlevés, le 14 décembre dernier, dans la région de Tillabéry au
Niger avec leur chauffeur nigérien. Les touristes européens ont eux été enlevés
le 22 janvier, à la frontière entre le Mali et le Niger, à leur retour du
festival de la culture nomade d’Andéramboukane. Cette revendication était
attendue depuis des semaines. C’est donc par le biais de la chaine de
télévision satellitaire panarabe al-Jazira, basée au Qatar, que la branche nord-africaine
d'al Qaeda ou al Qaeda au Maghreb islamique (AQMI) a revendiqué ces enlèvements,
par le biais d’un enregistrement audio diffusé dans la nuit de mardi à
mercredi.
- 26/02/09
-
Al Qaeda au
Maghreb islamique (AQMI, ex-GSPC) a revendiqué jeudi soir l'attentat qui a tué
neuf agents de sécurité dimanche soir, ainsi que huit autres attaques ayant
fait des morts au cours de ce mois.
L'attentat de dimanche dans la région de Jijel, à 350km à l'est d'Alger, visait
des gardes travaillant pour le fournisseur national d'énergie Sonelgaz. AQMI
affirme dans un communiqué publié sur Internet que dix agents, et non neuf, y
ont laissé la vie. Le groupe estime ainsi avoir tué ou blessé 47 personnes dans
ces diverses opérations, chiffre largement supérieur à ceux des autorités ou
des médias. AP
15 - Soudan
- 9 mars 2009: Chef du Parti du Congrès populaire (PCP) et
personnalité de premier plan depuis des décennies au Soudan, Hassan al Tourabi,
ancien diplômé de la Sorbonne, était le mentor du gouvernement de Omar al Bachir
à l'arrivée de ce dernier au pouvoir par un coup d'Etat en 1989. Dans les
années 1990, période où le chef d'al Qaeda Oussama ben Laden résidait au
Soudan, Tourabi était largement considéré comme l'instigateur d'une alliance de
Khartoum avec des mouvements islamistes radicaux.
16 – Arabie
25 mars 2009- Saudi Arabia
says a senior al-Qaida leader has
returned to the country voluntarily and turned himself
in.
The Interior Ministry says Fahad al-Ruwaily
was on a list of the kingdom's 85 most wanted militants living abroad. Ministry
spokesman Mansour al-Turki said he returned to
A news Web site close to the ministry said Thursday that al-Ruwaily was a
key figure in al-Qaida training camps along Syria's border with Iraq. The Doaa Web site said he provided
fighters with weapons and forged travel documents to help them enter
The Saudis appealed in February for 85 suspects to surrender, offering to
reunite them with their families after rehabilitation.