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Israël, l’Incendie de Haïfa et Al Qaïda…

 

Par Marco Robin –

Adaptation de BellarJSSNews - 8/12/10

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Cela fait des mois que le Général Amos Yadlin rédige des rapports sur la  présence probable  de formateurs d’Al Qaïda dans les villages arabes. Et cela fait des mois que personne n’y prête pourtant aucune attention. Ses déclarations ont été jugées fantaisistes par certains, « imaginaires » par d’autres,  réactions à ses mises en garde tout à fait puériles comme celles que j’ai pu lire lorsque j’ai émis l’hypothèse d’une attaque terroriste d’Al Qaida sur le Mont Carmel, quarante huit heures avant que la nébuleuse ne revendique  les attentats terroristes qui ont couté la vie à 43 personnes.

Qu’en est- il dans les faits ? Y-a-t-il  des combattants infiltrés ? Al Qaïda est-il vraiment responsable des incendies qui ont frappés Haïfa comme la nébuleuse l’a annoncé ? Ou bien en endosse-t-il la responsabilité pour protéger le Hezbollah, qui lui aussi pourrait bien ne pas être étranger à cette attaque barbare ?

Or le constat est assez accablant et risque de donner des sueurs froides à nos stratèges. Jusqu’alors ces derniers et les responsables de la défense israélienne avaient  refusé de croire à l’hypothèse de la cinquième colonne tant décriée par de nombreux hommes politiques et autres responsables communautaires comme le Rabbi des Loubavich z’l . Ils avaient axé notre politique défensive sur la protection de nos frontières par des moyens technologiques enviés par le monde entier. Cependant les feux du Carmel ont révélé la contagion de l’idéologie d’Al Qaïda  qui a gagné la communauté arabe israélienne.

Il nous faut comprendre un point essentiel : nous ne nous battons plus contre une organisation terroriste ou un pays mais contre une idéologie. Les Arabes israéliens responsables de ces feux, ont agi par conviction, ils ont été formatés pour détruire dans la pure tradition avec l’estampille de la nébuleuse. C’est le principe de la gangrène. Un formateur infiltré a très bien pu contaminer des dizaines d’arabes israéliens parfaitement fidèles jusqu’alors à notre pays. Et si c’est le cas pour Al Qaïda, c’est aussi le cas pour le Hezbollah et le Hamas et de là découle donc la question capitale :

Puisqu’Al Qaïda revendique cette opération terroriste qui a été réalisée grâce à la manipulation des masses arabes israéliennes, est-il-possible qu’Al Qaïda ait mis désormais son réseau à la solde des mollahs et donc du Hezbollah ?

Personnellement j’en suis convaincu, comme je suis convaincu que les feux allumés au Liban sont leur œuvre pour détourner l’attention d’Israël et du monde sur le Hezbollah. Ce n’est certainement pas la déclaration de Saad Hariri de ce matin qui viendra me contredire, ce dernier a fait dans la précipitation   une étrange déclaration à un officiel américain  dépêché sur place -on ne sait pourquoi dans l’urgence- : « une nouvelle guerre contre Israël  tuerait le camp occidental ».

Les feux du Carmel, ont mis en évidence deux points essentiels que nos responsables politiques connaissaient pourtant  :

- La Cinquième colonne existe bien,  c’est une réalité et nous devrons en tirer toutes les conclusions qui s’imposent ;
- L’Iran commanditaire du Hezbollah, et son partenaire Al Qaïda –et qui ont  tous deux pris le contrôle de ce dernier- ne mèneront pas de guerre frontale contre Israël qu’ils savent vouée à l’échec mais une guerre de l’ombre copiée sur nos procédures en Iran.

Si le gouvernement a réagi avec intelligence pour le moment en ne désignant aucun coupable, mais en faisant planer le doute, il lui faudra inévitablement modifier son rapport avec les populations arabes israéliennes et introduire ce que déjà de nombreux experts et analystes réclament : des juridictions d’exception, avec des moyens et un arsenal à la hauteur de l’enjeu. Il ne faut plus que les terroristes locaux se sentent protégés par le système juridique israélien trop clément et tolérant, mais qu’ils comprennent au contraire et sans équivoque que la moindre trahison du drapeau se paiera cher, très cher.

 

 

Background: Widespread Arab Arson Underplayed By Media

 

By Dr. Aaron Lerner, Director IMRA (Independent Media Review & Analysis)

imra@netvision.net.il - Website: http://www.imra.org.il         

Dec 6 2010

 

While the main fire in the Carmel could very well turn out to be the result of teenagers who neglected to make sure that a fire they made was properly extinguished, this fire was followed by a series of fires intentionally set by Arab arsonists across the country.
This piece of information is not being censored by the Israeli media in the sense that it is broadcast for a second and gets a sentence or two in reports.
But what a JNF official termed “widespread arson terror” apparently doesn’t fit into the narrative that the Israeli media herd has locked into.
The narrative is:
- 15% grudgingly admitting that Netanyahu managed to bring in a lot of planes
to put out the fire with coverage of their activity.
- 35% exploring when a committee of inquiry will be established that will call
for Shas minister of interior Yishai’s head (with the unspoken agenda that
it is hoped that removing Yishai will lead to Shas being replaced by Kadima
in the coalition)
- 25% color stories about the fate of the people impacted by the fire damage (with absolutely no discussion of the question as to the underlying fairness  that those who paid for insurance will apparently end up no better off than  those who didn’t - with a clear message to the general public that they are  idiots if they continue to pay for expensive earthquake insurance since if  and when there is an earthquake they will be no better off than their  neighbors who didn’t pay insurance all these years).
- 25% the funerals and follow up on people killed in the fires

The Arab arson terror is a problematic topic because it is a completely separate narrative. It raises questions the media isn’t comfortable with
about Arab-Jewish
relations.
And it raises horrific questions about what we may face in terms of internal
Arab caused chaos in the next war
and what measures may be required to
address it.