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Chaos Terroriste en Syrie
"Je Crains
Fort la Dissolution de l'Etat Syrien", a
déclaré Michael Hayden.
Orient Le Jour /AFP- 13/12/2013
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Une victoire de Bachar el-Assad en Syrie pourrait être "le meilleur de trois très,
très horribles scénarios", dont aucun ne prévoit la victoire de la rébellion,
a estimé jeudi à Washington l'ancien directeur de la CIA Michael Hayden.
Intervenant à la tribune de la septième conférence annuelle
sur le terrorisme organisée par le groupe de réflexion Jamestown Foundation M. Hayden, qui a dirigé la centrale américaine
de renseignement de 2006 à 2009,
a détaillé ce qu'il estimait être les trois scénarios
possibles pour l'évolution de la situation en Syrie, précisant qu'ils étaient
tous "incroyablement affreux".
Evoquant l'une des possibilités, celle "qu'Assad gagne", il a déclaré : "Je dois vous
dire qu'en ce moment, aussi horrible que cela paraisse, je suis enclin à penser
que cette option serait la meilleure de ces trois très, très horribles issues
éventuelles au conflit. La situation devient chaque minute plus atroce".
Il a toutefois estimé que l'issue actuellement la plus
probable est que l'on s'achemine vers la dissolution du pays entre factions
rivales. "Cela signifie aussi la fin (des frontières dessinées en 1916
lors des accords franco-britanniques) de Sykes-Picot. Cela entraînerait la
dissolution des Etats artificiellement créés dans la région après la Première
Guerre mondiale"-… "Je crains fort la dissolution de l'Etat
syrien. Cela provoquerait la naissance d'une nouvelle zone sans gouvernance, au
croisement de la civilisation", a-t-il ajouté. Tous les Etats de la
région, notamment le Liban, la Jordanie et l'Irak seraient affectés, selon lui.
"La narration, l'histoire dominante de ce qui se passe en ce moment en
Syrie est la prise de contrôle par des fondamentalistes sunnites d'une partie
significative de la géographie du Moyen-Orient", a-t-il ajouté. "Cela
signifie l'explosion de l'Etat syrien et du Levant tel que nous le connaissons".
Il a précisé qu'un autre scénario possible était la
poursuite indéfinie des combats, "avec des fanatiques sunnites
combattant des fanatiques chiites et vice-versa. Le coût moral et humain de
cette hypothèse est absolument prohibitif"…. "Je ne peux
imaginer de scénario plus terrible que celui qui se déroule actuellement en
Syrie" a conclu Michael Hayden qui a également dirigé, de 1999 à 2005, l'Agence Nationale du
Renseignement (NSA).
Des déclarations qui interviennent alors que l'Armée
syrienne libre (ASL), en perte de vitesse face aux islamistes et jihadistes, a subi un nouveau revers après la suspension
par Washington et Londres de leurs aides non létales.
Une décision prise après que des combattants islamistes se sont emparés d'un
passage clé à la frontière turque, des sièges de l'ASL ainsi que de ses dépôts
d'armes.
Les tensions sont montées entre le Front
islamique, créé en novembre par la fusion de sept groupes
islamistes, et l'ASL, la coalition rebelle chapeautée par l'opposition en exil,
bien que les deux camps luttent pour la chute du régime. Début décembre, le
Front islamique avait annoncé quitter l'état-major de l'ASL, accentuant encore
plus le morcellement de la rébellion. "L'ASL a perdu d'importants groupes
et de combattants avec la création du Front islamique", note Aron Lund, un
expert sur la rébellion syrienne basé en Suède.
Depuis que la révolte contre le régime, au départ pacifique,
s'est militarisée face à une féroce répression, déserteurs et civils ayant pris
les armes se sont regroupés sous l'ombrelle de l'ASL
avant que des groupes, notamment islamistes, ne commencent progressivement à
agir de manière indépendante. La donne s'est compliquée davantage avec la
montée en puissance de groupes jihadistes qui, tout
en combattant également le régime, se sont engagés dans des luttes et
règlements de compte avec les autres groupes rebelles.
C'est justement par crainte de ces groupes jihadistes que les pays occidentaux ont refusé de fournir
des armes aux rebelles, de peur qu'elles ne tombent aux mains des extrémistes.
A l'été, les Américains avaient annulé une frappe contre le
régime accusé d'avoir mené une attaque chimique près de Damas ayant fait des centaines
de morts, au grand dam des rebelles qui espéraient un changement dans
l'équilibre de forces. Depuis, les insurgés ont subi revers après revers,
l'armée reprenant un grand nombre de leurs bastions notamment autour de la
capitale.
Le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, a
affirmé jeudi que les récents revers de l'ASL constituaient un "gros
problème" et assuré que les Etats-Unis continueraient
de soutenir ce groupe.
Les Principaux Groupes Islamistes et Jihadistes
en Syrie
http://www.france24.com/static/infographies/2013/syrie-groupes-terroristes-carte/fr_02/index.html
13/12/13
Les localités où les principaux groupes islamistes et djihadistes sont
présents en Syrie
Le Golan
Les factions présentes sur la
partie syrienne du plateau du Golan sont islamistes et non djihadistes.
Les informations suivantes émanent de plusieurs sources contactées sur place
par FRANCE 24, dont le coordinateur général du commandement commun du Golan,
Abou Ali Kiari. La brigade Ahfad
al-Rassoul (les petits-enfants du prophète) contrôle
la ville de Qunaitra, alors que la majeure partie des
autres factions coopèrent sous le commandement de la brigade Maghawir al-Joulan (les commandos
du Golan). Ces unités comptent plus de 600 hommes en armes et ont la capacité
d’en armer au moins autant. Ils sont équipés principalement d’armement léger et
moyen – mitrailleuses anti-aériennes, lance-roquettes – en plus de quelques
chars et blindés saisis à l’armée régulière. L’État Islamique en Irak et au
Levant et le Front al-Nosra sont absents de la
région, mais les relations avec ce dernier sont cordiales, étant donné sa
présence dans la région limitrophe de Houran et le
fait que plusieurs de ses chefs sont originaires du Golan.
Deraa
Les factions qui opèrent dans
la ville de Deraa et sa région appartiennent à l’Armée Syrienne Libre (ASL) ou
sont de tendance islamiste. Le Front al-Nosra, avec
ses 350 combattants, est la seule faction djihadistes
présente dans la région. L’État Islamique en Irak et au Levant (EIIL) tente
depuis peu de s’introduire dans la ville, mais l’organisation ne semble avoir
réussi à s’établir que dans le village de Bir al-Kassab, plus au nord. Le principal groupe rebelle de la
région est la Katiba al-Muthana
al-Islamiyah (Unité islamique d’al-Muthana) à l’ouest de la ville de Deraa. Elle possède un armement
lourd et des armes de défense aérienne saisis à l’armée régulière.
Qualamoun
Le Qalamoun
est dominé par le Front al-Nosra, qui supervise
toutes les grosses opérations entreprises dans la région, jusqu’aux portes de
Homs, à l’instar des derniers combats qui ont frappé le village chrétien de Sadad. En plus du Front al-Nosra,
l’État Islamique en Irak et au Levant, la Katiba
Verte, Ahrar al-Cham, la Brigade de l’Islam et Ghouraba al-Cham sont également présents dans la région.Plusieurs attentats-suicides revendiqués par le Front al-Nosra, l’EIIL et la Brigade verte ont frappé les positions
de l’armée dans la région.
Le nombre de combattants varie d’une source à l’autre. Les approvisionnements
en armes et en munitions se font principalement via la région de Homs et dans
une moindre mesure, via le Liban voisin.
Damas
Les zones rebelles de Damas
et de ses environs sont principalement sous le contrôle de la nouvelle
formation de l’Armée de l’Islam, d’obédience islamiste. Ses combattants se
comptent par milliers et son organisation est similaire à celle d’une armée
régulière avec des brigades de chars, des transports de troupes blindés, des
unités de roquettes sol-sol de faible portée et des roquettes anti chars. Son
approvisionnement provient principalement des armes et des munitions pris à
l’armée régulière, mais elle profite aussi de sources de financement
étrangères, principalement des pays du Golfe. Le Front al-Nosra
et l’EIIL sont également présents dans les environs de Damas, essentiellement
dans la région de Ghouta. Le porte-parole de l’Armée de l’Islam n’a pas
souhaité nous donner le nombre exact de ses combattants, mais différentes
sources dans cette zone évoquent plusieurs milliers.
Lattaquié
Les combats dans la région de
Lattaquié se sont concentrés depuis plus d’un an dans les zones de montagnes de
la région kurde et celles peuplées de Turkmènes, deux zones à forte présence
sunnite. L’effort militaire rebelle à Lattaquié est très fragmenté. Différentes
factions y opèrent sans réelle coordination entre elles. Notable exception, la
dernière offensive contre des villages alaouites et des postes de l’armée
avoisinants, menée par l’EIIL, le Front al-Nosra et Jounoud
al-Cham (formation de combattants tchétchènes), repris depuis par l’armée
régulière. Cette région est considérée comme l’un des principaux point de passage des combattants étrangers.
Toutefois, le nombre de combattants djihadistes dans
la région ne dépasserait pas quelques centaines.
Homs
La ville de Homs et sa région ont été pendant plusieurs mois l’épicentre
de la rébellion syrienne. Mais depuis la reprise des quartiers de Baba Amr
puis de Khaldiyeh par l’armée régulière, les combats
se concentrent dans la vieille ville. La Brigade al-Haq, le Front al-Nosra et l’Unité al-Farouq sont
les formations les plus présentes dans la ville et la région de Homs, sachant
que la Brigade al-Haq appartient au Front Islamique Syrien aux côtés de la
grande formation d’Ahrar al-Cham (Les hommes libres
du Levant). Aujourd’hui ce sont ces deux factions qui mènent la majeure partie
des offensives contre les forces du régime dans la région. D’autres formations
de moindre envergure comme Jound al-Cham (Les soldats
du Levant) opèrent dans la région de Hosn, non loin
de la frontière libanaise. Les tentatives d’unifier l’effort militaire dans
la région ont toutes échoué, et les différents groupes, avec chacun quelques
centaines de combattants, fonctionnent aujourd’hui de manière indépendante.
Les financements étrangers ont existé au début du conflit, mais selon des
sources djihadistes sur place, ils se font de plus en plus rares.
La région n’a pas connu de cas majeurs de conflits entre rebelles.
Alep, Idleb
Contrairement à la ville d’Alep, la région d’Idleb
était parmi les premières à rallier les rangs des rebelles, y compris les
premières factions ouvertement djihadistes et les
combattants étrangers, principalement libyens. C’est également celle où les
factions djihadistes sont les plus présentes. L’EIIL
a élu domicile à Dana, ville devenue son principal bastion dans la région.
Le Front Islamique Syrien, avec sa principale formation Ahrar
al-Cham, jouit d’une réelle force de frappe militaire dans tout le nord syrien
et d’un niveau d’organisation similaire à celui de l’Armée de l’Islam au sud
de Damas. En ce qui concerne la ville d’Alep et ses environs directs, la Brigade
Tawhid était parmi les premières à entrer dans la ville et
demeure la plus forte formation intra-muros, au point qu’elle y joue aujourd’hui
un rôle d’intermédiaire entre les factions djihadistes
les plus radicales et les factions de l’ASL. Elle a, par exemple, œuvré à
l’arrêt des combats entre l’EIIL et l’ASL dans les environs de la ville d’Aazaz et jusqu’au passage de Bab
al-Hawa, à la frontière turque. Nos contacts au
sein de ces groupes ont tendance à exagérer le nombre de combattants, mais
le nord de la Syrie est indéniablement le principal vivier de combattants
djihadistes étrangers et locaux, toutes tendances confondues.
Raqqa
Raqqa fut la première grande ville à tomber
entre les mains des factions djihadistes en mars
dernier. Les combattants du Front al-Nosra et d’Ahrar al-Cham s’y sont installés les premiers, suivis de l’État
Islamique en Irak et au Levant. Après s’être retiré de la ville et de ses
environs, laissant le champ libre à l’EIIL, le Front al-Nosra
y est revenu en septembre dernier, allant jusqu’à installer un imposant camp
d’entrainement dans les environs de la ville. Aujourd’hui Ahrar
al-Cham reste la première faction de la ville, que ce soit en armes ou en
hommes, mais l’EIIL y prend une place grandissante. C’est d’ailleurs à Raqqa
que l’organisation a proclamé sa première wilaya islamique. Selon des sources
proches des différentes factions, la compétition entre elles
y est forte et la coopération, quasi inexistante. La situation est
particulièrement tendue avec les autres factions rebelles comme Ahfad al-Rassoul, éjectée de force
de la région. Plusieurs assassinats et disparitions suspectes ont eu lieu,
notamment la disparition du chef local du Front al-Nosra
et l’assassinat d’un chef d’Ahrar al-Cham. Un tribunal
religieux avec des représentants des différentes factions a été instauré il
y a peu pour trouver des solutions à l’amiable. La région est considérée comme
un vivier de combattants venant des provinces sunnites irakiennes et des pays
du Golfe. Il est à noter que les chefs locaux d’Ahrar al-Cham, comme du Front al-Nosra
et de l’État Islamique en Irak et au Levant sont tous de nationalité syrienne.
Les financements viennent principalement de mécènes et de donations, ainsi
que des ventes de pétrole provenant des puits de la région passés aux mains
des différentes factions.
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Quelles sont les groupes islamistes et djihadistes
les plus présents sur le terrain
Le Front al-Nosra
Le Front al-Nosra a vu le jour début 2012, avec
des opérations spectaculaires au cœur de la capitale Damas et des
attentats-suicides. Le nombre de combattants d’al-Nosra
ne dépasse pas les 6 000, dont une majorité de syriens. Abou Mohammed al-Joulani, "le responsable général", est à la tête
de la formation djihadiste. Joulani
est un vétéran de la guerre en Irak, où il s’est battu sous la bannière de
l’État Islamique, sous le commandement de l’émir Abou Bakr
al-Baghdadi. Ce dernier l’a d’ailleurs dépêché en
Syrie et aidé à créer le Front al-Nosra. Cette
formation est présente sur tout le territoire syrien, surtout dans les régions
de l’Est. Tout en refusant la fusion entre les deux mouvements sous
la bannière de l’EEIL, Joulani a voué allégeance à
Al-Qaïda et à son leader Ayman al-Zawahiri.
Sa formation figure désormais au même titre sur la liste des organisations
terroristes bannies par les États-Unis comme par l’Union européenne. Le Front
al-Nosra est pour une large part financé des mécènes
syriens et des donations de la population locale.
L’État Islamique en Irak et au Levant
La création de l’État Islamique en Irak et au Levant (EIIL) est
relativement récente, puisqu’elle date d’avril 2013. Son fondateur, l’émir de
l’État Islamique Abou Bakr al-Baghdadi,
avait, dans une déclaration audio, proclamé que le Front al-Nosra
était une branche de l’État Islamique et annoncé la fusion des deux formations
sous la bannière de l’EIIL. Déclaration qui a poussé un certain nombre de
combattants d’Al-Nosra à rejoindre l’EIIL, notamment
les nombreux combattants étrangers venus des quatre coins de la planète. L’EIIL
compterait, comme Al-Nosra, entre 5 000 et 6 000
combattants. L’organisation ne bénéficie d’aucun soutien étatique mais de
l’aide des pays du Golfe et des fonds propres de l’organisation mère, déjà
présente en Irak. Ayman al-Zawahiri,
chef d’Al-Qaïda, a appelé à la dissolution de l’organisation au profit du Front
al-Nosra. L’organisation œuvre pour le retour du
Califat islamique. L’EIIL est l’unique faction opérant d’un côté et de l’autre
de la frontière irako-syrienne, ce qui lui
procure un poids politique et militaire non négligeable. Les dernières semaines
et les derniers jours ont d’ailleurs vu une vague "d’allégeance" des
chefs des clans d’Alep, de Raqqa et de plusieurs factions
combattantes à Abou Bakr al-Baghdadi,
émir de l’EIIL. Pour certains de ses adeptes et théoriciens, cette évolution
positionne l’EIIL au dessus d’Al-Qaïda en termes de hiérarchie.
Ahrar al-Cham
Le mouvement
islamique d’Ahrar al-Cham
est l’une des premières formations islamiques ayant vu le jour en Syrie. Le
mouvement a réussi à regrouper plusieurs factions sous sa bannière, dont la
Brigade al-Haq, présente dans la région de Homs. Ahrar
al-Cham s’est renforcée avec la création du Front Islamique Syrien, présidé par
son chef Hassan Aboud, ancien prisonnier politique.
C’est une formation militaire et politique avec un agenda bien défini et des
institutions civiles et judiciaires ad hoc. Le Front Islamique est présent sur
tout le territoire syrien, principalement à Idleb,
Hama, Alep et Raqqa, à l’exception de Souayda dans le
sud du pays. L’armement et les munitions proviennent des stocks saisis à
l’armée régulière et les financements de mécènes et d’institutions islamiques
des pays du Golfe. Les combattants sont strictement syriens selon Abou
Moustapha, le chef du bureau de communication du Front Islamique et des
relations étrangères d’Ahrar al-Cham, qui n’a pas
souhaité donner leur nombre exact. Le mouvement a comme but d’instaurer la
Charia en Syrie.
La Brigade Tawhid
La Brigade Tawhid avec à
sa tête Abdel Kader Saleh, s’est formée dans la région d’Alep en regroupant
sous sa bannière plusieurs unités et factions rebelles à tendance islamique. La
brigade était la première faction à opérer dans la ville d’Alep, où elle
continue de tenir la majeure partie des quartiers rebelles. En plus d’être une
formation militaire, la brigade a mis en place des institutions religieuses,
qui régissent la vie de tous les jours dans les régions tombées sous son
contrôle. La brigade, qui compte aujourd’hui dans les 10 000 combattants, a
comme but politique de créer un État islamique modéré en Syrie.
L’Armée de l’Islam
L’Armée de l’Islam est une formation très
récente, qui regroupe plus de 50 formations rebelles selon son porte parole,
Islam Allouch. Les combattants se comptent par
milliers, mais il est impossible à ce stade de déterminer leur nombre exact.
Son chef Zahran Allouch est
connu pour sa proximité avec l’Arabie saoudite, d’où il tire la majeure partie
de son soutien politique et financier. Cette nouvelle formation est très
présente dans la région de Ghouta, autour de Damas. C’est la formation la plus
organisée militairement, avec un centre de commandement et de contrôle
centralisé, ainsi que des unités de chars, de blindés, de défense anti-aérienne
et des unités de roquettes. Accusée de "trahison" par les formations
les plus radicales, qui la soupçonnent de jouer le jeu des Occidentaux, l’Armée
de l’Islam s’est récemment rapprochée de la Brigade Tawhid
et d’Ahrar al-Cham pour former une coalition
islamique "modérée", en opposition avec le Front al-Nosra et l’EIIL.