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En Pays d'Islam, des
Enfants Elevés comme Bombe Humaine
Par
Lawrence A Franklin, membre de Gates Institute
18/09/14
Traduit et
adapté par Albert Soued, écrivain pour www.nuitdorient.com
Source: http://www.gatestoneinstitute.org/4701/child-suicide-bombers
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Un Pakistanais
chargé de recruter des enfants pouvant servir de "bombe humaine"
les appelle "outils au service d'Allah". Un autre sheikh dans une école coranique les
décrit comme "un cadeau d'Allah que nous avons en nombre infini, prêts
au sacrifice pour donner une leçon aux Américains".
L'abus
d'enfants le plus abject sur terre, le recrutement et l'endoctrinement
d'enfants pour les transformer en "bombe humaine" et en soldat, est
celui qui est le moins dénoncé par les Ong traitant des Droits de l'Homme.
La guerre
des missiles déclenchée contre Israël par le Hamas cet été, avec des tirs à
partir de zones très peuplées d'enfants, à Gaza, est la forme d'abus d'enfants
la plus horrible et la plus inhumaine. Dans ce conflit, ce qui intéressait le
plus les medias, c'était le nombre de civils et d'enfants tués dans les
bombardements israéliens, sans aucune explication sur cette mise en danger volontaire
et cynique, programmée par le Hamas.
"Infliger délibérément la mort à sa
propre population"
est une tactique utilisée par le Hamas d'une manière répétée, comme propagande
devant l'opinion mondiale, pour présenter Israël comme un démon.
Devant tant
de haine et d'indifférence face à la mort d'innocents, on peut se poser la
question de savoir comment le Hamas aurait traité les civils israéliens, s'il
en avait l'occasion. Mais on l'a déjà vu et éprouvé, après l'enlèvement de 3 jeunes
étudiants, qui a précédé la guerre des missiles.
Cette tactique exploitant la vie d'innocents ne doit pas surprendre, car elle a été maintes fois utilisée par les islamistes radicaux pour atteindre leurs objectifs. Récemment encore, au nord-est du Nigéria, le groupe terroriste Boko Haram a enlevé des dizaines de jeunes filles dans leur école, événement qui a mobilisé les medias un certain temps. Peu de temps auparavant, Malala Yousafzsai, une jeune pakistanaise de 15 ans a été gravement blessée par les talibans, parce qu'elle voulait aller à l'école.
Mais aucun media ne parle des plus de 500 crimes d'honneur de jeunes filles et femmes chaque
année, au Pakistan. Et si ces medias s'intéressaient un peu plus au sort des
enfants enlevés dans le monde musulman, ils pourraient compter le nombre
d'enfants endoctrinés pour servir de soldats, d'esclaves sexuels et très
souvent de "bombe humaine". Pourtant ces mêmes medias ne cessent de
parler des enfants-soldats en Afrique, alors que c'est le mutisme complet
lorsqu'il s'agit d'abus d'enfants musulmans.
Il n'est
pas impossible que certaines des filles enlevées au Nigéria aient été
endoctrinées pour le sacrifice au jihad, si elles n'ont pas été mariées de
force aux membres du groupe Boko Haram ou si elles n'ont pas été vendues comme
esclaves. En tout cas, au Pakistan c'est monnaie quotidienne et courante.
L'utilisation
d'enfants comme "bombe humaine" est parfois expliquée par les medias
comme "une forme désespérée de résistance à l'ennemi" ou comme
"une forme normale de guerre asymétrique" devant un ennemi
très puissant, donnant des motifs surréalistes au terrorisme, comme la
pauvreté, le chômage, le désespoir, l'oppression…
On entend
souvent aussi des justifications théologiques comme "la nécessité
d'outils pour Allah" ou "un cadeau pour Allah".
En fait,
dans de nombreux pays musulmans l'endoctrinement commence à l'école et dans les
livres scolaires, notamment dans la péninsule arabique et au Pakistan. Comme
dans l'Autorité Palestinienne, les enfants apprennent des textes qui leur enseignent
la haine de l'infidèle, chrétien ou juif, tout non-musulman. Cet enseignement
se poursuit le vendredi lors du sermon de l'imam à la mosquée. On lui explique
que l'Islam est menacé par l'Occident, qu'il est sous siège et qu'il faut le
défendre à "tout prix". L'enfant musulman est "victimisé" à outrance, pour l'amener à
réagir violemment.
Le
processus de recrutement est fin et sophistiqué. Un "guetteur"
choisit un gamin particulier dans un groupe qui sera soumis à la surveillance
d'un "observateur" pendant un certain temps. Cet observateur scrute ses allées et venues,
ses fréquentations, sa famille, pour vérifier s'il cadre bien avec le profil
voulu. Une fois sélectionné, il est soumis à des tests de fiabilité et doit par
exemple observer un suspect et décrire ses activités tous les jours. De même il
doit fréquenter plus souvent la mosquée.
Au bout du
test, il est entraîné dans un camp où il est séparé de sa famille et de ses
amis et mis "sous la protection" d'une plus ancienne recrue. Il ne
fréquente plus que ses entraîneurs, son guide spirituel, les autres recrues,
dans une ambiance de "lavage de cerveau".
Il est
réveillé très tôt avant l'aube pour aller faire un guet de prière, puis dans la
matinée, il s'entraîne au maniement des armes, au camouflage, à la conduite de
véhicules divers. Il est soumis aux 5 prières quotidiennes et ne s'approche
d'aucune télévision, ni ordinateur, en dehors des videos d'endoctrinement.
Dans les
camps d'al Qaeda ou des talibans au Waziristan et en Afghanistan, les thèmes
enseignés concernent le sacrifice, l'héroïsme, la récompense dans l'au-delà, la
beauté du martyre, avec une manipulation psychologique exaltant l'ego, tout en
donnant un sens à la future vie de la recrue. Le thème des 72 vierges acquises
dans le monde à venir, la promesse de la sécurité financière de sa famille et
la perspective du nom du martyr et de l'énorme photo affichés après le
sacrifice sont déterminants dans cet endoctrinement.
Il est
soumis à des conférences quotidiennes du guide spirituel qui explique l'honneur
fait à sa famille par le martyr, la place de choix qu'il aura au Paradis, les
ouvertures possibles vers Allah pour "négocier" avec lui le salut de
sa famille ou de ses amis….
La dure
réalité, c'est que ces abus d'enfants fauchent des vies humaines, des gamins et
leurs victimes, et ne génèrent que le deuil, la destruction et le malheur. Et
cela ne cessera que si les medias et les autorités en Occident condamnent
fermement ce type nouveau d'infanticide, la violation des droits des enfants et
la religiosité perverse qui les justifie.
Cela ne
cessera que "lorsqu'ils aimeront leurs enfants plus qu'il ne nous
haïssent", comme le disait autrefois Golda Méir, et lorsqu'ils
cesseront de vouloir la mort d'innocents.