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Les Pieuvres, leurs Mandataires et les Cellules Dormantes

Par Albert Soued, écrivain, http://symbole.chez.com pour www.nuitdorient.com

14/07/2025

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A la fin de la dernière guerre mondiale, des nazis sont venus se réfugier en Egypte et certains se sont même convertis à l’islam. Encore gamin, je me souviens d’un couple allemand venu habiter dans l’appartement d’en face, mitoyen. Ma mère organisait des soirées de tablées de jeux de cartes, parfois un peu bruyantes. Et voilà que ce nouveau voisin nous envoie le commissaire de police, au lieu de se plaindre à ma mère. Ami de mon père, le commissaire s’empresse de signifier au voisin allemand de résoudre son problème pacifiquement et directement avec ma mère.

Une vingtaine d’années plus tard, en entreprise, un subalterne allemand, dont le père était policier, me parle en toute confidence d’un directeur d’une filiale anglaise qu’il venait de rencontrer, me disant qu’il avait « une tête de sale juif ». Le lendemain il quittait l’entreprise.

L’influence allemande nazie qui a sévi pendant plus d’un demi-siècle est suivie par l’infiltration des pieuvres islamistes qu’elle soit iranienne ou qatarie, qui a comme objectif de se débarrasser des juifs.

Les tentacules des pieuvres sont aussi bien des mandataires ou « proxys » qui agissent directement sous ordre ou des cellules dormantes qui attendent le moment d’agir.

Dans leur ouvrage « La Pieuvre de Téhéran », les journalistes Emmanuel Razavi et Jean-Marie Montali racontent comment, depuis quarante-six ans, un réseau d'agents d'influence et d'espions iraniens a patiemment pénétré les institutions occidentales, jusque dans leurs plus hautes sphères.

De nombreux spécialistes et politologues affirment que la peur de l'islam détruit le courage de l'Occident qui ne réagit pas. L'Occident s'effondre de l'intérieur, abandonnant la vérité, effaçant ses racines judéo-chrétiennes et se livrant à des idéologies qui le haïssent notamment islamiste, « wokiste » ou islamo-gauchiste (1).

Dans cette enquête approfondie, les journalistes Razavi et Montali expliquent comment à travers des centres culturels, des mosquées, des écoles, des cellules dormantes, l’Iran a réussi à s'implanter durablement au sein des sociétés occidentales.(2)

A titre d’exemple, en septembre 2023, le Wall Street Journal révèle que 500 membres du Hamas et du Djihad islamique palestinien ont été envoyés en Iran pour y être formés par la force Al-Qods, branche extérieure du Corps des Gardiens de la Révolution, sous la supervision du général Ismael Qaani. En parallèle, le Hamas aurait reçu une aide qatarie estimée à plusieurs milliards de dollars ainsi qu'un financement régulier de l'Iran à hauteur de 20 millions $/mois, pendant 2 ans, avec comme objectif « Déraciner cette entité monstrueuse Israël » (3)

L'Iran est un maître de la manipulation. Selon les services de contre-espionnage européens l'Iran infiltre et influence l'immigration nord-africaine, notamment algérienne, en finançant des centres culturels. Ces cohortes s'intègrent ensuite à la société française et continuent d'être manipulées par les ficelles iraniennes.(4)

Le Qatar a comme objectif de protéger le Hamas, continuer à promouvoir l’islam radical et tromper l’Occident en lui faisant croire que les jihadistes sont une meilleure alternative aux régimes actuels du monde arabe. (Voir « Le Qatar ou les Vapeurs Nauséabondes »)

Mensonges, diabolisation, négationnisme : financée par le Qatar, une propagande inouïe du Hamas contre Israël envahit tous les espaces.

C’est au Qatar qu’est aujourd’hui l’adresse du soft power islamiste, ce pays minuscule et richissime, ce sponsor bienveillant et intéressé de clubs sportifs, de leaders d’opinion, d’agences d’information, d’universités occidentales prestigieuses ou de politiciens parmi lesquels se détache aujourd’hui un Président des Etats Unis en personne. Ce pays finance aussi d’innombrables petites mains venant porter sur les campus, les mosquées et les réseaux sociaux la parole des Frères Musulmans, dont le Hamas est aujourd’hui un brillant représentant.

Le plus déroutant c'est que nombre d'agents d'influence impliqués dans ces logiques de pénétration idéologique sont également financés par des universités, des « think tank », voire des institutions publiques en France ou aux États-Unis. « Ce qui en dit long sur la naïveté - voire l'aveuglement - des élites occidentales » (5)

Que faire face à ces pieuvres ? En fait au duo néfaste à Israël, Iran et Qatar, il faut ajouter une instance internationale, l’Onu avec l’Unrwa et les nombreuses organisations affiliées.

Face à leur propagande diffusant mensonges et calomnies, ravivant ou déclenchant un antisémitisme lâche, ignare et doctrinaire, ne pas se taire et, à l’école juive ou non juive apprendre la simultanéité des sujets sur la Torah (Bible) & la Terre d’Israël, puis en favoriser l’étude et la diffusion… sans oublier le Krav-Maga.

Notes

(1) L’antisémitisme islamo-gauchiste est plus dangereux que celui d’Hitler, car il est horizontal. Un système pyramidal est plus facile à juguler quand on peut couper les têtes… Dans un système horizontal comme celui des réseaux sociaux, les meurtriers anonymes sont incontrôlables: un jour un attentat à la voiture bélier à Ramsgate visant un groupe d’Israéliens, un autre jour une tuerie à la Kalashnikov dans une école juive à Toulouse etc…, sans compter les attentats individuels, un rabbin rossé à mort à Brookline, un autre égorgé, une vieille dame juive jetée du balcon à Paris… et chaque jour apporte son lot de morts, une Shoah disséminée et diversifiée…

(2) Une enquête du site d'investigation italien indépendant Linkiesta, révèle l'existence d'un système de surveillance iranien particulièrement développé en Italie, visant à surveiller et intimider les opposants au régime des mollahs.

Le centre culturel de l'ambassade iranienne à Rome constitue le cœur opérationnel de cette diplomatie culturelle orchestrant des événements et des conférences destinés à promouvoir l'image de l'Iran comme nation spirituelle et anti-impérialiste.

L'Iran investit massivement dans les universités italiennes. La mosquée de l'imam Mahdi à Rome, via Spello, sert de centre névralgique, accueillant récemment une cérémonie d'hommage à Hassan Nasrallah. Les mosquées Ahlo al-Bayt de Turin, Al-Rasul de Milan et de l'imam Ali de Bologne remplissent des fonctions similaires, organisant célébrations et diffusion de littérature chiite conforme au narratif officiel de Téhéran

L'ambassade iranienne à Rome abrite selon les sources une unité spécialisée de 15 à 20 personnes, divisée en trois sections : contrôle informatique et intrusions numériques, surveillance territoriale avec suivi des militants, et rapports hebdomadaires à Téhéran.

Cette structure, protégée par l'immunité diplomatique, collabore étroitement avec les services de renseignement iraniens et les départements extérieurs des Gardiens de la révolution, illustrant la sophistication de l'appareil répressif iranien à l'étranger.(source : Giulio Meotti)

(3) Emmanuel Navon, PDG d'ELNET qui a procédé à une enquête sérieuse sur la trentaine d’individus et organisations affiliés au Hamas, en Europe: « A la lumière de ces résultats, ELNET demande instamment aux gouvernements européens d'agir rapidement en menant des enquêtes approfondies et en fermant ces organisations affiliées au Hamas afin d'empêcher le Hamas de déstabiliser davantage le Moyen-Orient et l'Europe. Les banques et les institutions financières doivent surveiller de près les activités des individus cités dans les rapports et examiner leurs transactions financières afin d'empêcher tout soutien ultérieur à des activités terroristes. ELNET appelle également les instituts de recherche et les groupes de réflexion à contribuer à exposer ces activités au public et à veiller à ce que les réseaux de collecte de fonds du Hamas en Europe soient démantelés »

(4) L’Iran a plus de farine que de drones et de missiles, afin d’y rouler les responsables occidentaux naïfs. (voir http://www.nuitdorient.com/n26.htm )

(5) Richard Prasquier : A l’époque des réseaux sociaux, de l’information instantanée et de la post-vérité, le soft power, c’est avant tout la maitrise du discours…. Mais la guerre des mots qui double cette guerre des armes, la guerre du soft power, Israël semble l’avoir perdue …La manipulation narrative, élément clé du soft power, est une arme de guerre redoutable contre laquelle Israël, au long de ces cinquante dernières années, n’a pas su fabriquer de Dôme de Fer efficace…..