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L’Avalanche d’Insultes, de Menaces de Mort, de Mises en Garde, de Pétitions, de
Manifestations anti-Trump
Par Giampaolo Rossi
Sources : www.occhidellaguerra.it/leconomist-declassa-la-demo... & http://notiziedelgiorno.info/declassata-la-democrazia-usa-ma-la-colpa-non-e-di-trump
Traduit et adapté par Rosaly pour Dreuz.info.
- 31/1/17
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A croire que les électeurs américains ont élu un monstre tyrannique qui
va plonger le monde dans l’apocalypse et détruire l’humanité. Autant de hargne,
de haine, de mépris envers un seul homme, qui a l’unique tort d’aimer son
pays et souhaite protéger ses citoyens des affres du terrorisme islamique,
c’est du jamais vu.
Donald
Trump est devenu l’homme à abattre, celui par qui le
scandale arrive. L’establishment gauchiste ferait mieux de
regarder la poutre qui est dans son œil et lui obstrue gravement la vue, plutôt
que la paille dans l’œil de Donald Trump. Ce n’est pas à
cause de Donald Trump que la démocratie recule
aux Etats-Unis et le reste du monde, selon les analystes du
journal The Economist.
The Economist a publié son rapport annuel, le «Democracy
Index 2016», sur l’état de la démocratie dans le monde, élaboré par l’Intelligence
Unit du groupe éditorial. Constat : l’Amérique, pour la première
fois, n’est plus une «démocratie
pleine et entière», mais «une démocratie
imparfaite». Et les analystes s’accordent pour déclarer que
Donald Trump, traité d’anti-démocrate
par ses détracteurs, n’est pas à blâmer pour le déclin de la démocratie aux
USA.
L’étude se fonde sur les valeurs de 5 critères de base : système
électoral et pluralisme, libertés civiles, fonctionnement du gouvernement,
niveau de participation politique, diversification des cultures politiques. Chaque
nation est classée dans une des quatre catégories bien définies :
Le rapport s’accompagne d’une analyse de l’évolution de la démocratie
et des transformations sociales en cours. Le titre choisi cette année par The Economist
pour son rapport est singulier : «Revenge of Deplorables»
ou la
«Revanche des Minables», le terme a été utilisé par Hillary
Clinton pour insulter les électeurs de Trump,
lors de la campagne électorale. C’est une référence à la révolte populaire en
cours contre les élites, perçues comme coupées du monde réel et incapables de
représenter les intérêts des peuples.
Les
supporters de Trump sont des minables, mes supporters
sont des gens formidables : Arabie saoudite, Qatar, Brunei, Emirats arabes
unis
Et pour la première fois, le résultat surprend même les
analystes : l’Amérique n’est plus une «démocratie pleine et entière», elle
régresse au stade de «démocratie imparfaite» et surtout, ce déclassement n’est
pas imputable à Donald Trump, mais à Barack Obama,
l’idole des élites occidentales, qui crachent leur venir sans discontinuer sur
le diable Donald Trump, l’ennemi de la démocratie, le
fasciste, le nazi, le tyran.
La victoire de Trump
est la réponse des citoyens suite à la régression de la démocratie au cours
des années Obama
La victoire de Trump, comme l’admettent les
analystes de l’Economist,
est la réponse des citoyens suite à la régression de la démocratie survenue au
cours des années Obama. La réaction populaire, exprimée par l’élection de Trump, peut être vue comme une riposte, et non comme une
cause à la carence de démocratie contemporaine.
Entre 2006 et 2016, le niveau de la démocratie a globalement régressé,
notamment en Europe et aux USA. Divers facteurs expliquent la diminution de la
démocratie en Occident :
Les réponses à l’effondrement de la démocratie ont été le Brexit, l’élection de Trump et
l’émergence de mouvements souverainistes dans toute l’Europe contre les élites.
Mais au lieu d’essayer de comprendre les causes de cette réaction, des
peuples contre l’establishment politique, nombreuses furent les élites à
délégitimer les résultats électoraux, dénigrant les valeurs de ceux qui leur
apportèrent leur soutien. Et ainsi, à leurs yeux, le Brexit
et Trump sont devenus l’expression d’émotions
viscérales d’un nationalisme brut, et ceux qui votèrent en leur faveur furent
qualifiés d’analphabètes politiques ou pires encore, de fanatiques et de xénophobes
aux mains de démagogues, bref, «de minables» terme utilisé par Clinton
pour montrer son mépris.
L’élection de Trump ne représente pas la
crise de la démocratie, mais sa réponse. Celle des citoyens aux élites,
qui ont diminué les espaces de démocratie. Les analystes de l’Economist sont claires : Trump
n’est pas à blâmer pour la chute de la confiance démocratique qui a précédé son
élection, bien au contraire, il en a été le bénéficiaire.
The Economist n’a
jamais manifesté une sympathie quelconque envers la droite et les partis
souverainistes : il représente depuis toujours les intérêts des élites
commerciales et financières occidentales. Dès lors, on ne peut que se réjouir
de ses conclusions, car si elles surprennent, elles marquent également un aveu
d’échec de toute une classe dirigeante, non seulement aux USA, mais aussi en
Europe. Il est dès lors naturel de se poser la question suivante : Pourquoi,
ces gens, qui descendent dans les rues aujourd’hui contre Trump,
avec certainement la bénédiction et le soutien financier de George Soros – ce gauchiste diabolique qui a voué sa fortune et sa
vie à la destruction d’Etats souverains – et s’autoproclame ironiquement «sentinelle démocratique» – pourquoi ces
gens, qu’ils soient journalistes radicaux-chic, milliardaires indignés
d’Hollywood, défenseurs extrémistes d’une Europe qui nie la souveraineté aux
peuples – pourquoi sont-ils demeurés étrangement silencieux ces dernières
années, alors que l’érosion de la démocratie se poursuivait aux USA sous le règne
du très «démocrate» Obama dans l’Europe des élites technocrates ?
Etrange
Non ?
Aujourd’hui, l’obsession qui prédomine dans l’Establishment, c’est
l’idée fixe d’annuler l’élection de Donald Trump, peu
importe les moyens. Sera-t-il assassiné, renversé par un coup d’Etat militaire,
destitué ? Car il ne faut pas lui laisser la moindre chance de tenir ses
promesses aux électeurs. Imaginez l’impact que cela aurait sur les peuples, si
enfin un chef d’Etat respectait ses promesses électorales ! Les élites
dirigeantes seraient balayées et leur échec irréversible. Délégitimer Trump, le salir, le noircir, l’entraver dans tout ce qu’il
entreprend par le matraquage de l’opinion publique de fausses informations
suscitant la crainte, par les calomnies, les insultes des médias
islamo-gauchistes, voilà de quoi occuper à temps plein tous les ennemis de la
démocratie et des peuples.
Steve Bannon, stratège du président, a fait
ce commentaire judicieux dans une interview pour le New York Times : «Après
leur défaite humiliante, les médias feraient mieux de se taire ; ils ne
comprennent rien au pays, ni pourquoi Donald Trump a
été élu. Leur intégrité est zéro, leur intelligence zéro, et ils ne se foulent
vraiment pas.» Il sera difficile de lui donner tort.
Le maire musulman de Londres y est allé de sa voix. Il a demandé
l’annulation de la visite de Donald Trump au
Royaume-Uni : «Je veux être clair, a dit le maire, ce
décret d’interdiction du sol américain aux musulmans est honteux. Aussi
longtemps que ce décret sera appliqué, nous ne devrions pas dérouler le tapis
rouge à Donald Trump.» Bien entendu, il ment– il
n’existe aucune interdiction du sol américain aux musulmans et il le sait.
Par contre, les prêcheurs de haine musulmans qui incitent au meurtre
des homosexuels, glorifient l’assassin d’un opposant à la loi du blasphème au
Pakistan et prêchent le jihad violent contre l’Occident, eux sont les bienvenus
au royaume de Sa Majesté. Et le maire de Londres ne trouve pas cela honteux… De
même, quand le Gouvernement britannique a interdit l’entrée en Grande-Bretagne
à trois évêques d’Irak et de Syrie, pays où les chrétiens sont cruellement
persécutés, le maire de Londres ne s’est nullement offusqué. Mais, qu’un
président essaye de protéger ses citoyens des djihadistes et terroristes
musulmans, c’est cruel, c’est dépasser la ligne rouge, pour Sadiq
Khan.