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« Le Monde » Certifie les Mensonges du Hamas

Par Freddy Eytan

7 avril 2018

 http://jcpa-lecape.org/le-monde-certifie-les-mensonges-du-hamas/

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Le Monde fut autrefois un journal de référence pour les affaires du Moyen-Orient et les dossiers internationaux. Aujourd’hui, il est devenu un organe de référence et de propagande pour les Palestiniens, pour certains « journalistes » politisés de l’extrême-gauche, et pour des intellectuels antisionistes.

Dans ses articles et reportages, il rappelle ce que furent naguère les organes des partis communistes, ceux de la pensée unique, de la propagande mensongère. Depuis fort longtemps ce journal a perdu sa crédibilité sur le conflit-israélo-arabe, et sa face cachée a été dévoilée au grand jour dans plusieurs dossiers.   

Sans scrupule, et bafouant toute déontologie et éthique, les rédacteurs de ce journal mélangent commentaires politiques et idéologiques avec des informations neutres. Ils prétendent donner à leurs lecteurs une profonde analyse de la situation dans notre région. Ces jours-ci, ils ont osé titrer à la une, cette grande manchette macabre : « Gaza, autopsie d’une répression meurtrière ». 

Dans la même veine et cyniquement on pourrait s’étonner qu’ils n’aient pas ajouté le mot nazi à ce titre puisque tout est permis au nom de la liberté d’expression, cette liberté de parole à sens unique.

Le Hamas organise la marche du retour pour détruire Israël

Comment ne pas être aussi scandalisé par « la Shoah des Palestiniens », titre de Médiapart, un site de la presse française dirigé par un ancien du Monde. Soulignons que chaque islamiste du Hamas est en fait un antisémite. Comment combattre ce fléau en France et le « justifier » à la fois à Gaza ? La banalisation de la Shoah n’est-elle pas révoltante, terrifiante ?

En lisant ces scandaleux titres, chaque lecteur pourra s’interroger si le boucher de Damas, les bombardements systématiques de la Russie et de la Turquie contre une population en fuite en Syrie, comme les massacres barbares de Daesh et du Hezbollah, étaient relativement moins graves que les « crimes et la répression » des Israéliens.

Sur plus de deux pages le correspondant en Israël, plutôt l’émissaire de ce quotidien parisien au sein du mouvement Hamas, nous raconte, notamment sur les réseaux sociaux, que la « marche du retour n’est qu’essentiellement pacifique, l’écrasante majorité des manifestants ne représentent aucun danger pour Tsahal. »

Puis, pour justifier la cause des Palestiniens, il pose une question soi-disant naïve : « avaient-ils des armes » ? Ce charlatan au journalisme a sans doute des yeux d’Argus. C’est probablement un grand expert des questions de défense. Il explore de ses yeux de scanner la foule, et il sait parfaitement différencier un homme armé d’un terroriste et d’un pacifiste sur des dizaines de milliers de personnes déchaînés et en délire tout le long de la frontière.

Rien à dire, même si le Hamas avoue que plusieurs tués appartenaient à la branche militaire, il ne sera pas convaincu, car comment justifier une cause ? Ne pas condamner automatiquement l’Etat juif ? Faire progresser un agenda, un paradigme, une idéologie ? Lui, observe et voit que seuls les soldats de Tsahal sont armés, seuls les « meurtriers et les criminels sionistes » sont capables de tuer des « innocents palestiniens ». Pas un mot sur les armes cachées, les tunnels et les explosifs du Hamas ? Sur le fait que ce mouvement est reconnu officiellement comme terroriste ? Rien sur les discours belliqueux, le désir ardent de chasser tous les Israéliens de leur patrie, et de rayer de la carte l’Etat juif, en créant à sa place, avec les Frères musulmans, un Etat islamique ? Rien sur la violation flagrante de la frontière internationale ? Qu’Israël s’est retiré de la bande de Gaza et qu’il applique des mesures de sécurité à ses frontières terrestres et maritimes pour assurer le calme sur son territoire ? Rien sur le but réel d’une marche vers un Etat légitime et souverain ? Rien non plus sur la lâcheté des chefs du Hamas qui envoient sur le front des vieillards, des femmes et des enfants comme « bouclier humain. » Rien non plus sur les efforts israéliens pour améliorer la situation humanitaire et y acheminer quotidiennement des vivres et des médicaments.

Certes, il faut distinguer entre la population pacifique de Gaza, qui souhaite vivre en paix, et le Hamas islamiste qui la tient en otage, mais Le Monde ne fait aucune distinction. Dans un éditorial publié le surlendemain, Le Monde poursuit ses leçons de morale et nous dit :

« Israël emploie un usage disproportionné de la force. Cette formule est devenue un classique quant au comportement de l’armée israélienne, qu’il s’agisse d’opérations de guerre à Gaza ou de la gestion de l’occupation au quotidien, en Cisjordanie. »

« Les manifestants n’ont pas essayé de franchir la clôture frontalière. Dans leur écrasante majorité, ils étaient venus avec des intentions pacifiques. Quelques centaines de jeunes se sont approchés de façon téméraire de la clôture et ont jeté des pierres, brûlé des pneus. Rien qui puisse justifier le feu en retour, et les morts. Seuls deux Palestiniens armés ont été signalés par l’armée israélienne elle-même. »

Vraiment ? Que veut dire disproportion, par rapport à quoi ? Comment réagir ? En rejetant des pierres ? Des bouteilles incendiaires et des pneus brûlés sur la foule ? Que sait exactement Le Monde des intentions véritables du Hamas ? A-t-il, lui, un service du Renseignement ? N’écoute-t-il pas les discours des leaders du Hamas ? A-t-il lu les programmes scolaires gorgés de haine diffusés depuis la maternelle ? N’y-a-t-il pas là aveuglement ? Mensonge ? Hypocrisie ? Désinformation ? Tous les ingrédients pour condamner et insulter l’Etat d’Israël ?

Autrefois journal de référence, Le Monde est devenu un organe de propagande antisioniste

Depuis un bureau parisien installé confortablement à 4 500 kilomètres de Gaza, la rédaction du Monde refuse sur le problème palestinien de pratiquer les règles fondamentales du journalisme et d’utiliser une terminologie adéquate. Pourtant, ce journal possède un Décodex qui déchiffre les fausses nouvelles. Pourquoi donc se baser principalement sur un lavage de cerveau, sur des préjugés de correspondants, tomber à chaque fois dans le piège de la propagande du Hamas islamiste, sur des ONG pro-palestiniennes et sur certains journalistes israéliens du quotidien Haaretz, ou sur des intellectuels comme Zéev Sternhell, bien connus pour leur position politique provocatrice, et leur pensée ultragauchiste et antigouvernementale ? Pourquoi soupçonner à chaque fois la version des faits de Tsahal qui demeure crédible et mène ses propres enquêtes dans la transparence ?

La Justice est implacable en Israël envers tous, y compris pour les soldats qui n’appliqueront pas les règles et le code de conduite de l’armée. Chaque bavure, chaque défaillance est vérifiée à la loupe et les enquêtes internationales ne serviront à rien car elles sont dès le départ motivées par des intérêts purement politiques.

Nous constatons aussi que Le Monde n’est pas non plus fort en calcul mental quand il évoque seulement deux Palestiniens armés et quelques pneus brûlés, au moment où le Hamas prétend avoir rassemblé plus de 10 000 pneus. La vérité est-elle camouflée par les nuages de la fumée noire ?

Le Monde prétend être un grand expert des examens approfondis, des grandes analyses prétentieuses sur le dossier palestinien, mais pour pouvoir devenir expert en « autopsie », il faut tout d’abord connaître avant tout l’anatomie du sujet, faire un diagnostic, avoir un permis, une licence.

Mais voilà que pour publier des articles depuis plusieurs décennies notamment dans un supplément « diplomatique » mensuel, pour devenir correspondant à Gaza, et pouvoir traiter du dossier palestinien, tout est permis dans la langue de Molière. Aucune ligne rouge déontologique.

Le Monde s’attaque également à la position américaine qui avait qualifié la marche d’«hostile » et il écrit : « Comme si les Palestiniens n’étaient pas autorisés à se retourner contre l’occupant israélien ».

Le Monde parle d’occupation sans rappeler le retrait israélien de Gaza en 2005, approuve-t-il indirectement l’utilisation de la force et du terrorisme contre l’Etat juif ? Et l’éditorialiste de conclure en ces termes : « il est vain et absurde d’imaginer qu’une répression sanglante et une vie carcérale produiront des résultats positifs pour la sécurité d’Israël. Sans même parler de dignité humaine.”

Le comble, qui ose parler de dignité humaine ? Un quotidien parisien qui soutient indirectement une cause qui prône le retour aux conquêtes musulmanes, à un retour au Moyen-Age, à la haine, à la violence, et la destruction de l’Etat juif.