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La Défaite d’Israël dans la Presse: et si on Gagnait
la Guerre ?
Par Albert Lévy,
économiste, homme d’affaires et candidat pour la 21e Knesset au parti Zehout créé par Moshé Feiglin.
Dans cette tribune, Albert Lévy analyse l’échec de la communication d’Israël et
propose une solution.
Juil 2, 2018
L’échec
cuisant de notre communication médiatique lors des derniers événements à la
frontière avec Gaza m’a rappelé certaines parties de ma vie en France, où j’ai
vécu 25 ans, jusqu’en 1994, année de mon alya.
Cela
me faisait déjà très mal à l’époque, de constater à quel point la propagande
mensongère des arabes était efficace, en comparaison de la pâle communication
d’Israël.
Quand
j’étais étudiant en Sciences politiques, dans les années 70, je lisais tous les
jours Le Monde .
A cette époque, dans ce journal et dans tous les medias, on désignait le Mont
du Temple par l’expression… Mont du Temple !
Un
jour, l’expression « Esplanade des mosquées » est apparue. Par la
suite, au fil du temps, l’« Esplanade des mosquées », de façon
insidieuse, lente mais constante, a remplacé le Mont du Temple !
Incroyable !
Parallèlement,
la propagande arabe a réussi, avec beaucoup d’adresse, à introduire dans les
médias français un certain nombre d’expressions, lesquelles se sont répandues
partout, et qui peignent systématiquement le côté « Palestinien »
comme le bon et le côté Israélien comme le mauvais.
Exemples :
– L’expression « Judée Samarie » est devenue rapidement « les
territoires » puis « les territoires occupés ». Ce qui est une
performance remarquable pour la propagande arabe car le mot « Judée »
rappelle immédiatement le mot « juif ». Cela rend alors difficile
pour nos ennemis de prétendre que la Judée n’est pas le pays des Juifs !
– Les terroristes « Palestiniens » sont devenus des
« résistants ». Chacun de nous sait combien le mot
« résistant » a une signification profonde et forte en France, et
qu’il fait immédiatement référence à la Résistance Française qui a combattu
avec courage l’occupant nazi pendant la seconde guerre mondiale.
– Et bien sûr le mot « Apartheid » accolé à Israël.
Tout
ceci s’est produit alors que trop souvent on a pu voir des ambassadeurs
d’Israël défiler toutes les quelques années, après de piètres interventions
dans les medias, visiblement manquant de mots, d’arguments, de stratégie, de
formation, d’habileté pour s’opposer efficacement à la diabolique propagande
ennemie.
Tout
ceci n’est bien sûr pas arrivé qu’en France, mais dans le monde entier. Il ne
fait pas de doute que nous avons perdu une bataille médiatique. Pour emprunter
les mots du général de Gaulle, pourrons-nous dans le futur, gagner la
guerre de la communication ?
Je
suis sûr que oui. En effet, nous avons perdu la première bataille pour un
certain nombre de raisons. Sont généralement citées : l’antisémitisme, le
sentiment de culpabilité dans l’inconscient collectif de bon nombre de peuples
qui ont collaboré avec les nazis et qui jouissent de voir Israël traité de
nazi, la forte augmentation de la population arabo-musulmane dans le monde,
particulièrement en Europe.
Ce
dernier facteur amène avec lui malheureusement bien trop souvent un nouvel
antisémitisme et influe directement sur les scènes politiques nationales. Car
une part croissante de cette population arabo-musulmane se naturalise, obtenant
ainsi le droit de vote.
Tout
ceci est vrai. Mais la principale raison de notre défaite temporaire est que
nous avons perdu notre crédibilité aux yeux du monde. Pourquoi ? Parce que
nous affirmons une chose et nous faisons autre chose!
Exemples :
–
Nous déclarons que la Terre d’Israël appartient au peuple Juif. Mais nous avons
transmis à l’Autorité « Palestinienne » une grande partie de cette
même Terre d’Israël. Y compris bien après la signature des accords d’Oslo,
alors qu’il était devenu parfaitement clair que Yasser Arafat nous avait
complètement roulé et qu’en réalité il n’avait jamais eu la moindre intention
de faire une paix réelle et sincère avec nous.
– Nous avons, dans un passé pas si lointain, suspendu toute construction en
Judée Samarie.
– Nous avons l’habitude d’affirmer fièrement que Jérusalem réunifiée est notre
capitale éternelle. Mais dans les faits, Jérusalem est toujours divisée. Et,
beaucoup plus grave, les Juifs n’ont pas le droit de prier sur le Mont du
Temple !
– Nous avons, nous, et pas nos ennemis, arraché de nombreuses familles juives
de leurs maisons situées à des endroits variés de la Terre d’Israël, comme le
nord de la Samarie, Amona et tout récemment Netiv HaAvot. Liste très
partielle…
– Dans la constitution du Likoud, le parti au pouvoir depuis longtemps, on peut
lire au chapitre des objectifs, je cite : « La sauvegarde du droit
du peuple juif sur la Terre d’Israël, droit éternel et incontestable, le
peuplement, le développement et l’exercice de la souveraineté de l’Etat sur
toutes les régions de la Terre d’Israël. »
Mais depuis la signature des accords d’Oslo, nous faisons exactement le
contraire. Qui va encore nous croire ?
Quand
on affirme une chose, et que l’on fait quelque chose d’autre, on perd sa
crédibilité aux yeux des autres. C’est ce qui est arrivé à l’Etat d’Israël aux
yeux des autres nations du monde. On ne nous croit plus. Pire : On croit
facilement les grossiers mensonges de nos ennemis.
Mais
c’est précisément là que se trouve la véritable solution à la fois à notre
problème de communication et d’image et à l’instauration d’une paix véritable
et durable : Nous devons absolument exercer enfin la souveraineté
israélienne sur Jérusalem y compris bien sûr sur le Mont du Temple et sur toute
la Judée Samarie. Au lieu de continuer à faire semblant de croire à cet accord
de paix falsifiée connu sous le nom d’accord d’Oslo.
Nous
devons nous révolter contre l’injuste traitement que les médias étrangers nous
infligent, nous devons nous redresser fièrement et dire d’une voix forte,
claire et limpide au monde entier que oui, cette Terre appartient uniquement au
peuple d’Israël, arrivera ce qui arrivera !
C’est
seulement à partir de ce moment-là, c’est certain, que les nations commenceront
à nous croire. Car alors, il n’y aura plus de contradictions criantes entre nos
affirmations et nos actions. La vérité finit toujours par gagner !