www.nuitdorient.com
accueil -- nous écrire -- liens -- s'inscrire -- site
La Flotte de la Haine
La ''Flytilla'' Fait le Bilan
Par Kévin Chétrit
GuysenNews.com - 16 avril 2012
La « flytilla » des militants pro-palestiniens fait les comptes : sur la soixantaine d’activistes qui ont atterri hier à l’aéroport Ben Gourion, la plupart ont été arrêtés, les autres refoulés vers leur aéroport d’origine. La manœuvre était une fois de plus délicate pour les forces de sécurités, confrontées à une nouvelle campagne médiatique de délégitimation.
La « flytilla » à l’heure du
bilan. Dimanche, une soixantaine d'activistes pro-palestiniens, dont une
majorité de français, étaient parvenus à l'aéroport Ben Gourion.
44 ont été emprisonnés près de Ramleh, 13 autres ont été contraints de
reprendre l'avion vers leur aéroport de départ, un autre attendait son avion de
retour. 9 activistes, qui manifestaient à l'aéroport de Lod, ont été mis en
garde à vue.
Ces pro-palestiniens voulaient officiellement inaugurer une nouvelle école à
Bethléem. Au final, une dizaine de français sont parvenus à rejoindre la cité
de Judée.
Comme l’an dernier, Israël a rigoureusement appliqué la législation
internationale face à cette vague hostile, destinée à saper son image. Les
forces de l’ordre ont dû faire face à de multiples provocations, tout en ayant
pour instruction d’arrêter dans le calme les fauteurs de trouble.
En Israël, cette nouvelle flottille aérienne a provoqué l’exaspération. Un
sentiment de lassitude, exprimé par l’écrivaine Smadar
Shir, dans un éditorial publié sur Ynet : "Quand un fonctionnaire de
l'ambassade américaine refuse d'accorder un visa parce que telle personne est
née en Iran, ou a le visage d'un terroriste, c’est visiblement très bien.
Pourtant, quand nous osons empêcher l'entrée d’un militant pro-palestinien,
dont la spécialité est la haine des Juifs et d’Israël, tous les cœurs sensibles
se lèvent contre nous. Nous avons le droit de stigmatiser ceux qui prétendent
agir pour la vie d'un enfant de Gaza, mais n'ont aucun souci des enfants de Sderot"
Et Smadar Shir de fustiger
l’hypocrisie de ces prétendus pacifistes : "Quel est le problème?
N’avons-nous pas le droit de fermer nos portes à des gens qui nous comparent au
régime nazi ? Doit-on recevoir nos plus grands ennemis poliment, et avec amour
? Il eut été préférable d'amener ces militants un peu au nord d'Israël, en
Syrie. Ils pourraient se battre pour l'amour et la paix là-bas"
Même étonnement, de la part du Premier Ministre Binyamin
Netanyahou. "Pourquoi viennent-ils donner
des leçons à la seule démocratie du Proche-Orient ?,
a-t-il déclaré. " S’ils veulent
vraiment examiner la situation des droits de l’homme dans la région, qu’ils
aillent en Syrie pour tenter de mettre un terme au massacre d’innocents, ou en
Iran, pour faire cesser la lapidation des femmes. Ils devraient se rendre à
Gaza, et mettre fin à l'utilisation d'enfants comme boucliers humains par les
terroristes qui tirent des roquettes sur nos citoyens. Après avoir fait ce
voyage d'apprentissage, ils devraient revenir ici et nous faire partager ce
qu’ils ont appris du Moyen-Orient !"
Mais visiblement, pour ces pseudo-défenseurs de
la liberté, il est sans doute plus facile d’affronter des policiers Israéliens
sous l’œil des caméras du monde entier que les forces de sécurité de Bachar el-Assad.