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ONG Antisionistes en Israël, leur succès financier est assuré

 

Par Méir Ben-Hayoun

3/2/2013

http://jerusalem24.com/21-million-de-shekels-pour-des-ong-collabos/

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Pour l’année 2012, vingt-et-un million de shekels : c’est le montant connu provisoire de contributions gouvernementales étrangères directes et indirecte octroyées à des ONG israéliennes de délégitimisation de l’Etat d’Israël.

Consécutivement à la loi sur la transparence entrée en vigueur en février 2012, l’organisation NGO Monitor a diffusé un rapport faisant état des contributions étrangères obtenues par des organisations non gouvernementales (ONG) agissant pour la déligitimisation de l’Etat d’Israël.  Selon les données mises à disposition sur le site du Registre israélien des associations à but non lucratif, treize ONG de ce type ont déclaré des contributions étrangères totalisant 21 671 115 shekels. Au sommet de cette liste, on trouve l’organisation B’tselem qui a reçu de la part d’organismes politiques étrangers un montant de 4 million de shekels. La plupart des contributeurs sont eux-mêmes engagés dans des activités d’antisionisme comme Christian Aid, Diakonia (fondation de cinq églises suédoises)  et du Conseil norvégien pour les réfugiés (Norwegian refugee council).

 Seulement treize ONG ont présenté leur déclaration annuelle de contributions conformément à la loi : B’tselem, Médecins pour les droits de l’Homme, le Comité public contre la torture en Israël, Yesh Din, Bamakom, Ir Amim, Keshev, l’association pour les droits civils en Israël, le centre pour les droits de l’individu, la télévision sociale, l’éducation pour la paix (initiative de Genève), les rabbins pour les droits civils et Guisha.

 D’autre part, ce rapport mentionne des dizaines organismes financés de façon permanente par des gouvernements étrangers n’ayant pas déclaré leurs contributions étrangères comme le stipule la loi.

 

ONG

Contributions déclarées pour l’année 2012

 (en shekels)

  1. B’tselem

4 144 203

  2. L’association pour les droits de l’homme

3 616 668

  3. Le centre pour la protection de l’individu

3 382 993

  4. Le conseil public contre la torture

1 961 352

  5. Yesh Din

1 884 389

  6. Guisha

1 632 285

  7. Bamakom

1 420 225

  8. Ir Amim

1 055 806

  9. Les rabbins pour les droits de l’homme

982 049

 10. Keshev

492 452

 11. médecins pour les droits de l’homme

454 259

 12. éducation pour la paix (initiative de Genève)

390 662

 13. la télévision sociale

255 876

 

Par exemple, le centre alternatif d’informations (AIC) n’a pas fait état de ses contributions pour l’année 2012. Il est à signalé que le fondateur du Centre alternatif d’informations Warschavski a reçu les honneurs ultimes du Gouvernement français en décembre dernier par l’obtention du Prix des droits de l’Homme par la ministre Christiane Taubirat. Warschavski estime que l’idée même de l’existence de l’Etat d’Israël est à rejeter, peu importe quelles soient ses frontières. Warschavski et d’autres membres de ce centre ont été parmi les discoureurs principaux aux diverses conventions patronnées par l’ONU de soutien aux Arabes dits « palestiniens ». Ce centre a accusé Israël à diverses occasions  d’avoir procédé à une épuration ethnique.

 En 2008, le centre alternatif d’informations a reçu de coquettes sommes de la part du projet Advocacy, de Diakona, de Christian Aid financé en grande partie par le Gouvernement irlandais (en faillite depuis) et ICCO, principal bailleur de fond pour un montant de 500 000 shekels, ainsi que par d’autres organismes européens.

 Il est à noter que ces ONG disposent donc de fonds considérables. Leur écho au sein de la société civile israélienne n’est que très marginal.  En revanche, en dehors des frontières d’Israël, on leur ouvre toutes les portes des chancelleries et tous les avantages en nature et en espèce leur sont octroyées. Leurs activistes, de facto des salariés, sont extrêmement bien rémunérés, notes de frais, etc. Cela les autorise, comme Warschavski par exemple, à ne rien faire d’autre si ce n’est que de sillonner le monde en long, en large et en travers pour jeter de la boue sur le pays dont ils sont les citoyens et collaborer à la guerre psychologique de médiatique menée par l’ennemi arabo-musulman et ses sous-fifres contre l’Etat juif. Par conséquent, fonder et gérer une ONG de ce type en Israël est un business très lucratif.