www.nuitdorient.com
accueil -- nous écrire -- liens -- s'inscrire -- site
Il est Impératif de Boycotter ceux qui Boycottent
Israël
Par Daniel Greenfield, écrivain
et journaliste spécialiste de l'Islam radical, membre de Shillman Journalism au
"Freedom Center" à New York. Il termine un livre sur les défis
internationaux de l'Amérique au 21ème siècle
FrontPageMagazine - 24/12/13
Adapté par Albert Soued, écrivain http://soued.chez.com pour www.nuitdorient.com
Voir aussi les 50 derniers articles
& tous les articles sur l'antisémitisme
Il y a 80 ans, les Nazis ont envoyé
des milliers de voyous SA pour appliquer le boycott des établissements et
magasins juifs. Des étoiles de David ont été peintes sur les devantures et
les vitrines. Des prospectus décrivant les "crimes" juifs ont été
distribués. Des appareils ont été installés à l'extérieur pour photographier
quiconque violait la campagne "BDS" nazie. Tout comme les campagnes
actuelles de BDS, le boycott s'est étendu aux hôpitaux juifs, aux universitaires
et professionnels juifs. L'objectif était de préparer le terrain aux exécutions
massives, en isolant les Juifs d'Allemagne.
Le ministre de la propagande nazie
Goebbels a qualifié le boycott comme une "grande victoire morale",
tout comme les activistes actuels "BDS" reprennent, en écho, cette
rhétorique de "victoire morale" dans leurs attaques contre les
établissements et les universitaires juifs.
Le boycott musulman des magasins
juifs en Israël a commencé dans les années 20 et a précédé le boycott nazi,
l'inspirant peut-être. Il a été suivi par celui de la Ligue arabe, après l'Holocauste.
Le boycott moderne est l'héritier naturel de ce dernier promu par l'Arabie,
sous un drapeau de "progrès". Alors que tout boycott du type BDS n'a
rien de pacifique, ayant comme but l'annihilation de l'autre. Aujourd'hui, ce
boycott ne prend même pas le temps de souffler, durant des négociations de
paix…, ses activistes ne se souciant pas des négociations et ne cherchant que
la disparition d'Israël.
Le boycott a pour but d'isoler un
groupe, le coupant de tout soutien, le déshumanisant et le détruisant in fine. Le
boycott universitaire d'Israël par l'"American Studies Association"
(ASA), un groupe radical de gauche qui s'oppose à "l'impérialisme
américain" est au centre de ce schéma.
Le seul moyen de lutter contre
ce boycott, c'est de le "boycotter". Avant qu'eux-mêmes ne parviennent à le faire, il faut
impérativement isoler les gens dont le but est de vous éliminer de la société.
Dans les années 30 en Allemagne,
le choix était entre les Nazis et les Juifs, aujourd'hui c'est entre les agents
de la terreur et les Juifs. Lesquels seront isolés du monde ?
- Les Nazis ont commencé comme un
groupe marginal. Ils ont prévalu parce qu'il n'y avait pas assez de gens
décents capables de leur résister. De même l'ASA est un groupe marginal. La
question est de savoir s'il y a assez de gens qui résisteront au mouvement
qu'ils ont lancé, eux et leurs alliés
- Dans les années 70, les
Etats-Unis ont résisté au boycott de la Ligue arabe, en boycottant les
entreprises américaines qui s'y pliaient.
- Aujourd'hui il faut empêcher que
l'argent du contribuable n'aille financer des organisations boycottant Israël
et les Ong oeuvrant en faveur des "terroristes". Les fonds publics ne
doivent pas alimenter le boycott d'Israël et les groupes qui le prônent
directement ou indirectement.
- L'accès aux fonds publics
devrait soumis à un contrôle strict pour éviter que l'argent du contribuable ne
parvienne aux groupes finançant le boycott d'Israël directement ou non. Les
règles peuvent être établies par le Congrès, au niveau fédéral, par les
différents états, au niveau municipal.
Au niveau individuel, on doit
mener le combat rapidement en écrivant aux membres du Conseil fédéral qui sont
favorables à Israël, aux sénateurs dans les états, aux membres du Congrès et à
tous les législateurs à tous les niveaux, les incitant à établir des règles
anti-boycott.
Il faut prévenir et empêcher les
Universités de franchir ces lignes rouges, afin d'éviter les protestations
inutiles. Alors que les activistes BDS visent aussi bien les sociétés que les
individus, leur succès est essentiellement l'accès aisé qu'ils ont aux
organisations philanthropiques, vulnérables, car ne vivant que de dons.
Il faut orienter les dons
individuels vers les universités ne favorisant pas le boycott d'Israël, et
inciter les autres à réviser leur politique et leur gestion des fonds reçus.
Quelques universités se sont
retirées de l'ASA, suite à la décision de boycott; il faut inciter les 81
autres à le faire.
Comme toute forme d'intimidation,
le boycott est aisé quand cela ne coûte rien à celui qui le pratique. Il faut
savoir aussi que l'être humain obéit aux ordres souvent sans réfléchir. La
plupart de ceux qui ont voté pour le boycott d'Israël à l'ASA, l'ont fait par
facilité, pour éviter de s'aliéner ceux qui ont pris le pouvoir dans cette
organisation, des extrémistes radicaux. S'il y a un prix à payer, ils peuvent
changer de cap.
Le boycott est une forme de
pouvoir dans les relations. Ceux qui décident de boycotter un autre groupe,
pensent qu'ils ont le droit et le devoir de le faire, d'isoler ce groupe ou
cette nation, parce qu'ils les haïssent, leur préférant le terrorisme musulman
par exemple.
Mais les Etats-Unis ne sont pas
l'Allemagne nazie, même si certains universitaires parlent et agissent comme
des nazis. Ceux qui veulent jouer aux Goebbels seront un jour désagréablement
surpris de découvrir que la plupart des Américains rejettent leurs idéologies.