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Endoctrinés
par la Haine
Les écoles palestiniennes sont des écoles musulmanes typiques. Aucune
"oppression" israélienne n'est nécessaire pour expliquer la haine.
Par Raymond Ibrahim, un Shillman Fellow au David
Horowitz Freedom Center.
23 juillet 2020
Texte
en anglais ci-dessous
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L'endoctrinement des écoliers palestiniens à la haine et à l'opposition à l'existence d'Israël est monnaie courante, selon une étude récente qui a examiné près de 400 manuels scolaires et plus de 100 guides de l'enseignant, publiés par le ministère de l'éducation de l'Autorité palestinienne entre 2013 et 2020.
Selon son auteur, le Dr Arnon Groiss du Centre de renseignement et d'information sur le terrorisme Meir Amit, cette éducation comporte trois aspects :
1- La délégitimation
de l'existence de l'État d'Israël et de la présence
même des Juifs en Terre d'Israël, y compris la négation de l'existence des
lieux saints juifs en Terre d'Israël 2- La diabolisation d'Israël et des Juifs : "L'ennemi sioniste”, selon
la description qui figure dans les manuels scolaires, est totalement mauvais et
constitue une menace existentielle pour les Palestiniens qui sont décrits comme
la victime ultime, sans aucune responsabilité partagée dans le conflit.
3- L'éducation à une lutte
violente pour la libération de la Terre d'Israël (Palestine) et
aucune éducation à la paix et à la coexistence. Dans aucun des manuels scolaires de l'AP, il n'y a d'appel à la résolution
pacifique du conflit, ni de mention de la coexistence avec Israël.
Un élément distinctement religieux imprègne, voire domine, la vision palestinienne d'Israël. Selon un rapport précédent sur ce sujet, également rédigé par Groiss, "les Juifs sont également diabolisés dans le contexte religieux, en dehors du contexte du conflit. Ils sont dépeints comme une nation corrompue depuis le début et comme des ennemis de l'Islam depuis ses débuts".
Citant le Coran et d'autres écritures islamiques, les manuels scolaires palestiniens enseignent que "la corruption des enfants d'Israël sur terre a été et sera la raison de leur destruction" ; et, bien qu'allié à eux, Muhammad "était conscient de la tromperie et des conspirations des Juifs".
En outre, "les idéaux traditionnels islamiques de Jihad et de martyre sont exaltés et se voient accorder un rôle particulier dans la lutte de libération. En fait, il existe un exercice linguistique qui encourage spécifiquement le martyre".
Si l'endoctrinement des écoliers palestiniens à la haine des Juifs peut sembler spécifique au conflit israélo-palestinien - c'est-à-dire qu'il peut sembler être un produit de la politique et des griefs -, il s'inscrit en fait dans une tendance plus large : les manuels scolaires de diverses autres nations musulmanes enseignent également la haine de "l'autre" - même ceux qui, loin d'être en mesure d'"opprimer" les musulmans, sont en réalité opprimés par eux.
Par exemple, en 2018, la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale a publié une déclaration disant « qu'elle est déçue de trouver dans les manuels scolaires saoudiens des contenus incendiaires que l'on pensait auparavant avoir été supprimés ». La commission a "découvert des contenus encourageant la violence et la haine envers les minorités religieuses et autres", souvent en relation avec la doctrine islamique de "loyauté et d'inimitié" qui, basée sur le Coran (par exemple, 60:4), exige des musulmans qu'ils aiment ce qu'Allah aime et détestent ce qu'Allah déteste - ce qui inclut les "infidèles", les non-musulmans.
Un rapport séparé publié par Human Rights Watch en 2017 a abordé le processus d'endoctrinement. Dès la première année, les élèves des écoles saoudiennes apprennent la haine envers tous ceux qui sont perçus comme ayant une foi ou une école de pensée différente... Les leçons de haine sont renforcées à chaque année suivante. Ce qui est encore plus troublant, c'est que ces textes remplis de haine ne sont pas limités aux écoles saoudiennes, mais continuent d'être largement diffusés dans les madrassas du monde entier, y compris aux États-Unis.
Les écoles du Pakistan
continuent également à "apprendre à leurs enfants à haïr les chrétiens et
les autres minorités religieuses", selon un
rapport de 2017:
Au lieu de minimiser le
matériel haineux et de décourager l'extrémisme religieux --comme le
gouvernement s'était engagé à le faire après l'attaque terroriste islamique
particulièrement meurtrière contre une école qui a tué 132 élèves en 2014 --,
le contraire semble se produire avec une tendance croissante vers un programme
plus biaisé et plus d'extrémisme religieux enseigné dans les écoles publiques
du Pakistan.
S'exprimant en 2019, un dirigeant chrétien pakistanais a déclaré que les
minorités religieuses "sont considérées comme des infidèles et sont
décrites de manière négative dans les manuels scolaires, ce qui favorise les préjugés contre les minorités.
Pour cette raison :
De nombreuses minorités
donnent à leurs enfants des noms islamiques afin qu'ils ne soient pas montrés du doigt, en tant que chrétiens,
et deviennent des cibles
potentielles de discrimination dans les écoles primaires ou secondaires ou au
niveau des collèges.... Dans de nombreux
cas, les élèves des minorités sont victimes d'abus
dans les écoles publiques.
En Turquie,
les manuels scolaires diabolisent également les non-musulmans. Parlant
de ses expériences, une ancienne femme musulmane qui s'est convertie au
christianisme a expliqué que "son
opinion des chrétiens était très basse à cause des choses qu'on lui a enseigné,
à elle et à d'autres, à croire sur les chrétiens dans une société musulmane". Selon la convertie, qui vit
aujourd'hui aux États-Unis,
sous le pseudonyme de Derya Little, "une attitude anti-chrétienne
est une grande
partie de l'identité nationale, donc toute personne ou chose qui promeut le
christianisme est automatiquement suspecte".
Les manuels scolaires lui
ont appris que "ce sont les
chrétiens qui ont voulu piller les terres et les richesses du monde musulman"
et les Turcs ont simplement répondu en "défendant ce qui leur revenait de droit".
En réalité, la Turquie actuelle est constituée de
territoires qui ont été chrétiens pendant plus d'un millénaire avant d'être
brutalement conquis au nom du jihad.
"Tout est utilisé pour faire passer les chrétiens pour des méchants",
a-t-elle dit, ajoutant "C'est la même chose dans tous les pays musulmans"
Et c'est bien là le problème. Si les écoliers palestiniens sont endoctrinés à haïr Israël et les Juifs pour avoir "volé leur terre" et les avoir généralement opprimés, qu'est-ce qui explique que d'autres enfants dans tout le monde islamique soient également endoctrinés à haïr d'autres non-musulmans, en particulier les minorités chrétiennes privées de leurs droits qui, loin de "seigneuriser" les musulmans, sont actuellement persécutées par eux ?
La réponse - le sens profond de la suprématie de l'Islam et la haine de "l'autre" - devrait être évidente.
En effet, la haine envers les minorités religieuses déshéritées contribue à expliquer pourquoi Israël est si décrié. Si, comme on l'enseigne aux enfants musulmans, les infidèles doivent toujours être à leurs pieds - "Les musulmans sont les maîtres de Jérusalem et aucune voix ne sera plus haute que la leur", enseignent les textes palestiniens -, il est certain que seule l'indignation militante subsistera chaque fois que les musulmans se trouveront sous l'autorité d'un "infidèle".
..
Indoctrinated in Hate: Palestinian Schools Are Typical Muslim Schools
No Israeli
“oppression” is needed to explain the hate.
By Raymond Ibrahim is a Shillman
Fellow at the David
Horowitz Freedom Center.
Jul 23, 2020
Indoctrinating Palestinian schoolchildren to hate and oppose the existence of Israel is
rife, a recently study found after
examining nearly 400 textbooks and over 100 teachers’
guides issued by the Palestinian
Authority’s Ministry of
Education between 2013 and 2020.
According to its author, Dr. Arnon Groiss of the Meir Amit Intelligence and Terrorism
Information Center, there are three
aspects to this education:
[1] De-legitimization of the State of Israel’s existence and the very presence of Jews in the Land of
Israel, including the denial
of the existence of Jewish holy
places in the Land of Israel; [2] demonization of
Israel and the Jews: “The Zionist
enemy,[”] according to the
description appearing in the schoolbooks,
is wholly evil and constitutes an
existential threat to the Palestinians
who are depicted as the ultimate victim, with no shared responsibility for the conflict;
and [3] education for a violent struggle for the liberation of the Land of Israel (Palestine) with no education for peace and co-existence. In none
of the PA’s schoolbooks has
any call for the resolution
of the conflict peacefully,
or any mentioning of co-existence with Israel been found.
A distinctly religious
element further permeates if not dominates Palestinian views of
Israel. According to an earlier report on this
topic, also by Groiss, “Jews are demonized as well in the religious context, outside the context of the conflict. They are depicted as a corrupted nation from its very
beginning and as enemies of
Islam since its early days.”
Citing the Koran and other Islamic scriptures, Palestinian textbooks teach that “The corruption of the
Children of Israel on earth
was and will be the reason of their destruction”; and, though allied to them, Muhammad “was aware of the Jews’ deceitfulness and conspiracies.”
Moreover, “Islamic traditional ideals of Jihad and martyrdom are
exalted and given a special role in the liberation struggle. In fact, there is one language
exercise that specifically encourages martyrdom.”
While indoctrinating Palestinian schoolchildren to hate Jews may seem
specific to the Israeli-Palestinian conflict—that is, may
appear to be a product of politics and grievances—it is,
in fact, part of a broader
trend: school textbooks in
a variety of other Muslim nations also teach hate for the “other”—even those
who, far from being in a position to “oppress” Muslims are actually being oppressed by them.
For instance, in 2018, the U.S. Commission on International Religious Freedom issued a statement saying that it
“is disappointed to find inflammatory content in Saudi textbooks that was previously
thought to have been removed.”
The commission “uncovered content promoting violence and hatred toward religious minorities and others,” often in connection to the Islamic doctrine of “loyalty and enmity,” which, based on the Koran (e.g., 60:4), requires Muslims to love what Allah loves
and hate what Allah hates—which includes
“infidels,” non-Muslims.
A separate report published
by Human Rights Watch in
2017 touched on the indoctrination
process: “As early as first
grade, students in Saudi schools are being taught hatred toward
all those perceived to be of a different faith or school of thought… The lessons in hate are reinforced with each following
year.” Further troubling is that
such hate-filled texts are not limited to Saudi schools but continue to be widely disseminated to madrasas throughout the world, including
the U.S.
Schools in Pakistan also continue to “teach their children to hate Christians and other religious minorities,” a 2017 report found:
[I]nstead of minimizing
hate materials and discouraging religious extremism [as the government had vowed to do after a particularly lethal Islamic terror attack on a school killed 132 students in 2014], the opposite seems
to be occurring with a growing trend toward a more biased curriculum
and more religious extremism
being taught in Pakistan’s public schools.
Speaking in 2019, a
Pakistani Christian leader said
that religious “minorities are considered infidels and they are depicted negatively in textbooks, which promote prejudices against minorities.” Because of this:
Many minorities give their children Islamic names so
they will not be singled out as Christians and become potential targets for
discrimination in primary or secondary
schools or at the college level…. In many cases, minority students do suffer abuse in
public schools.
School textbooks in Turkey also demonize non-Muslims. Speaking of her experiences, a former Muslim woman who converted
to Christianity explained
how “her opinion of Christians
was very low because of the things she and others were taught
to believe about Christians
in a Muslim society.” According
to the convert, who now lives in the U.S. and goes by the pseudonym Derya Little, “An
anti-Christian attitude is a
big part of the national identity,
so anyone or anything that promotes
Christianity is automatically suspicious.”
School textbooks taught her that “it
was the Christians who wanted to plunder
the lands and the riches of the Muslim world” and
Turks merely responded by “defend[ing] what was
rightfully theirs.” (In
reality, modern day Turkey consists of territory that was Christian for more than a millennium before being brutally
conquered in the name of
jihad.)
“Everything is used to make the Christians look like villains,” she said, adding, “It’s the same all through Muslim countries.”
And that is the
point. If Palestinian schoolchildren
are being indoctrinated to hate Israel and Jews for “stealing their land” and generally oppressing them, what explains
the fact that other children all throughout the Islamic world are also being indoctrinated
to hate other non-Muslims, particularly disenfranchised Christian minorities
who, far from “lording” over Muslims, are currently being persecuted by them?
The answer—Islam’s ingrained sense of supremacism and hate for “the other”—should be
self-evident.
Indeed, hate for disempowered religious minorities actually helps explain why Israel is so reviled.
If, as Muslim children are taught, infidels must always be at
their feet—“Muslims are Jerusalem’s masters
and no voice shall be higher than
their voice [there],” Palestinian texts teach—surely
only militant outrage will remain whenever Muslims find themselves
under “infidel” authority.