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Le Golan occupé… depuis 5000 ans par les Juifs

 

Par JSS -Jonathan-Simon Sellem – JSSNews

le 8/6/2011

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Souvent les médias rapportent des informations à propos du plateau du Golan et quand ils en parlent, c’est toujours la même rengaine : « le Golan occupé puis annexé par Israël ». Bien entendu, personne ne prend la peine de vérifier ces phrases toutes faites. C’est d’ailleurs tellement plus simple de répéter une erreur commune que de prendre le risque de dire une vérité qui dérange. A JSSNews, nous préférons définitivement dire ce qui est vrai : et tant pis si certains ne supportent pas !

Le Golan est l’endroit où les tribus juives de Dan et de Menashe vivaient, c’est l’endroit où les rois d’Israël, de Saul à Hérode, avaient établi leurs royaume. Dernièrement, les historiens ont fait le consensus en affirmant qu’il y a des localités juives dans le Golan, sans arrêt depuis au moins 800 ans. A l’époque de la Mishna et du Talmud, 300 communautés juives y ont été découvertes, ainsi que des vestiges de 27 synagogues. Plus tard, 1.000 années de désolation ont suivi, jusqu’à ce que les Juifs y reviennent. Au 16ème siècle, les Turcs ottomans sont venus coloniser la région jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. Les Juifs y vivaient donc sous “protectorat”.

Le Golan appartient à Israël parce que c’est l’histoire du peuple juif qui y est écrit, et pas seulement avec pour seul but de se défendre face à un agresseur qui aurait un avantage stratégique en colonisant le Golan.

La Syrie a contrôlé le Golan pendant seulement 21 ans ! Est-ce que cela légitime l’histoire que les journalistes veulent bien répéter à qui veut l’entendre ?

Près de la moitié du territoire du Golan avait été acheté par la famille Rothschild avant que ces terres ne soient spoliées par le gouvernement syrien. En 1886, des centaines de Juifs vivaient sur le plateau du Golan, bien avant que la République arabe syrienne ne soit inventée par les colonisateurs européens. Mais à cette époque, les massacres ont finalement eu raison des Juifs qui y vivaient et la plupart de ces Israélites ont quitté cette magnifique région où coulait le lait et le miel. Avec leur départ, c’est le paludisme qui est arrivé dans la région…

En 1886, la société juive de Tzfat, Bnei Yehuda a acheté une parcelle de terre de quatre kilomètres au nord de ce qui est aujourd’hui le village de Keshet. Mais la communauté, nommé Ramataniya, a échoué un an plus tard. En 1887, la société achete des terres entre ce qui est aujourd’hui Bnei Yehuda et le kibboutz Ein Gev. Cette communauté a survécu jusqu’en 1920, lorsque deux de ses derniers membres ont été assassinés dans les émeutes anti-juives qui ont éclaté au printemps de cette année. En 1891, le baron de Rothschild a acheté environ 18.000 acres (73 km ²) de terre dans le Hauran, à environ 15 km à l’est de Ramat Hamagshimim. Les immigrants de la première Aliyah (1881-1903) y ont établi cinq petites communautés sur cette terre, mais ont été forcés de partir par les Ottomans en 1898. Les terres ont été cultivées jusqu’en 1947 par l’Association Palestine Jewish Colonization (PICA) et la Jewish Colonization Association, quand ils ont été volés par l’armée syrienne.

Selon les Accords de San Remo (avril 1920), le mandat pour la Palestine comporte un espace intégrant ce qui est maintenant l’état d’Israël tout entier, y compris la bande de Gaza, la Judée-Samarie et le Golan. Le mandat indique expressément qu’un foyer national pour le peuple juif doit être établi en Palestine, mais que les droits des non-Juifs doivent être protégés. En 1923, la Grande-Bretagne a cédé le plateau du Golan (1176 kilomètres carrés de Mandat pour la Palestine) aux colonisateurs français en Syrie, en dépit du cahier des charges des accords de San Remo. A cette époque, on interdit alors aux Juifs de vivre dans le Golan. Les habitants qui y sont déjà sont forcés qui quitter leurs maisons.

Les revendications affirmant que le Golan est une terre syrienne n’ont aucune base géographique ou historique. Tous ces évènements devraient être connus avant de parler de stratégie et de sécurité.