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Les Lois
Internationales Confirment : la Palestine est Israélienne
Par
Victor Pérez
24/05/16
source : http://victor-perez.blogspot.co.il/2016/05/les-lois-internationales-confirment-la.html
A
l’heure où "tant d’amis de l’Etat d’Israël" poussent à la
Paix, peu ou prou, autour des paramètres Clinton, il est temps
d’examiner quels sont les droits de ce pays selon les lois internationales. Non
pas pour se positionner contre un futur accord entre les deux belligérants,
mais plutôt pour jauger les solutions proposées et faire la part des choses entre la propagande et la réalité.
Après
deux mille années de présence juive minoritaire, mais ininterrompue, de prières
tournées vers Jérusalem, le gouvernement britannique, puissance mondiale
du début du 20ème siècle, a le 2
novembre 1917, par la lettre Balfour
(1), accédé à la demande du peuple juif.
« Le
gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine
d'un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses
efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement
entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civiques
et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits
et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays »
Reste
à connaître les frontières de cette Palestine. C’est chose faite, suite
aux accords Sykes-Picot.
La
Palestine du mandat britannique s’étendra de la Méditerranée jusqu’à la
frontière avec l’Irak et servira de pays pour y instituer un foyer national
(2) pour le peuple juif.
Sauf
que ce territoire commença aussitôt à servir de monnaie d’échange pour la Grande
Bretagne. Malgré la Conférence de San-Remo du 25 avril 1920
accordant un mandat pour organiser la renaissance de l’état juif, la Grande
Bretagne décide rapidement de n'appliquer la déclaration Balfour qu'à
l'ouest du Jourdain, la partie orientale étant confiée à Abdallah,
l'un des fils du Chérif Hussein. Le 2 mars 1921 celui-ci parvient à Amman
avec ses troupes et le 1 avril suivant il est reconnu émir de Transjordanie
par les Britanniques. Totalement en contradiction avec l’objectif du
mandat qui lui fut confié.
Ce
n’est que le 16 septembre 1922 que les textes de lois (3) sont mis en conformité avec la
réalité du terrain. Régularisation qui légalise de fait un foyer national pour
les Arabes de cette région, à l’est du Jourdain, qui se dénommera Transjordanie,
mais aussi un foyer national juif sur la totalité
du territoire situé à l’ouest de la rivière. Foyer national contesté
depuis, très violemment par le monde arabo-musulman !
Violences
en 1929 qui impressionnent le mandataire britannique jusqu’à réduire les
certificats d’immigrations accordés jusqu’alors aux Juifs, ou encore la révolte
arabe de 1936 à 1939 qui oblige la Grande Bretagne à limiter la vente de
terres aux Juifs, à contingenter l’immigration de cette population à 75000 sur
5 ans, et, finalement, à déclarer (4) que « Le gouvernement de Sa
Majesté déclare aujourd’hui sans équivoque qu’il n’est nullement dans ses
intentions de transformer la Palestine en un État juif ». « Le
gouvernement de Sa Majesté [a le] désir […] de voir s’établir finalement un
État de Palestine indépendant ».
Un
état palestinien unitaire à majorité arabe, cela va de soi ! La violence a
payé !
Après
la deuxième guerre mondiale, par la résolution 181 l’Assemblée générale de
l’Onu vote un partage entre un état juif et un état arabe. Cette résolution non
contraignante fut rejetée par le monde arabe le jour de la déclaration
d’indépendance du tout jeune Etat d’Israël, faite le15 mai 1948. Les
frontières, alors tracées par l’Onu, en ont perdu toutes leurs valeurs.
Depuis
cette date, il est coutumier d’entendre « frontières de 1967 »,
« peuple palestinien » dépossédé de son pays la « Palestine »
et de son « troisième lieu saint de l’Islam », « colonisation »,
« expulsions des colons », « droit de retour des
réfugiés » au sein de l’état du peuple juif.
S’il
est incontestable que le ‘’peuple palestinien’’ est né du refus arabo-musulman
de tout état juif, il n’existe aucun passé historique d’un pays indépendant
dénommé « Palestine » ni de lois internationales actuellement
en vigueur attribuant une quelconque terre à celui-ci.
La
lecture des lois ci-dessus, ainsi que celles qui ont suivi, contraint tout
quidam à reconnaître la pleine propriété israélienne de toutes les terres de la
Palestine mandataire situées à l’ouest du Jourdain. Jérusalem
comprise. Toute autre lecture est trompeuse et sert une propagande
antisémite.
S’il
est donc indispensable de trouver un compromis entre les Israéliens et les
Arabes dits Palestiniens, il ne pourra pas se constituer autour d’une paix qui
verra les Juifs bannis de Judée et de Samarie, des réfugiés
arabes de père en fils débarquer en Israël et leur Capitale Jérusalem
attribuée à d’autres.
Trois
conditions de bases évidemment refusées, y compris par les pays dis "amis de
l’Etat d’Israël" !
Liens :
(1) :
http://mjp.univ-perp.fr/constit/il1917.htm
(2) :
http://mjp.univ-perp.fr/constit/ps1922.htm#pr
(3) :
http://mjp.univ-perp.fr/constit/ps1922.htm#M%E9morandum_relatif_%E0_lapplication_%E0