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Centenaire
de la Déclaration Balfour
Par Jacques Obojtek
http://www.israelvivra.com/publications.htm
28/03/17
Ps. 102/13-16 — « Tu te lèveras, tu auras compassion de Sion ; car c’est le temps d’user de grâce envers elle, car le temps assigné est venu. Car tes serviteurs prennent plaisir à ses pierres, et ont compassion de sa poussière. Alors les nations craindront le nom de l’Éternel, et tous les rois de la terre, ta gloire. Quand l’Éternel bâtira Sion, il paraîtra dans sa gloire ».
Préambule
Un siècle s’est écoulé depuis la déclaration Balfour le 2 novembre 1917. Israël a aujourd’hui une terre, un Etat, un peuple — qui au 1er janvier 2016 comptait 8.462.000 âmes. Hier il n’y avait pas de nation pour Israël, aujourd’hui ses terres sont disputées, demain Israël bénira les nations.
Pour célébrer ce centenaire, nous publions quatre bulletins, rappelant chronologiquement les prophéties accomplies, en cours d’accomplissement et les merveilleuses promesses à venir concernant le peuple Juif en particulier et le monde en général. La grandeur de D.ieu, sa main forte, et son bras étendu, supervisent les affaires d’Israël qui n’est pas un peuple comme les autres peuples mais un « peuple choisi », peu importe ce que nous pensons et disons les uns les autres. Ces sujets étant d’une importance primordiale, nous souhaiterions connaître vos avis, commentaires, et ou questions. Nous ne désirons rien imposer à personne, et c’est avec un profond respect pour tous nos lecteurs et amis, que nous écrivons ces lignes.
Balfour et Lloyd George
Arthur James Balfour, le Secrétaire aux Affaires étrangères dans le gouvernement de Lloyd George, transmit la gratitude de la nation.
« Que puis-je faire pour vous ? » demanda Balfour.
« Rien pour moi », répondit Weizmann, « mais pour mon peuple, un foyer en Palestine ».
Balfour connaissait Weizmann depuis plusieurs années, et était compatissant avec le peuple juif. Des années plus tôt, alors qu'il était lui-même Premier ministre, il décrivait le traitement international des Juifs comme « une honte pour la chrétienté ».
A une certaine occasion, à l'Hôtel de la Reine à Manchester, Balfour et Weizmann discutaient sur la question sioniste. Balfour rappela l'offre antérieure faite par l'Angleterre de l'Ouganda comme patrie possible. Weizmann, en tant que porte-parole du groupe parmi les Sionistes partisans de la Palestine ou rien, déclina l'offre. « Si je devais vous offrir Paris au lieu de Londres » demanda Weizmann à Balfour « le prendriez-vous ? »
« Mais, M. Weizmann, nous avons Londres », répondit Balfour.
La réponse fusa : « Nous avions Jérusalem quand Londres n'était qu'un marécage ».
Il est intéressant de remarquer que le Premier ministre, Lloyd George, Gallois et pratiquant, familiarisé avec la prophétie biblique, était également enclin à considérer favorablement la cause sioniste.
La Déclaration Balfour
Anticipant la fin de la guerre et un mandat possible — une surveillance protectrice — sur la Palestine, le 2 novembre 1917, le gouvernement britannique, par Balfour, écrivit à Lord Rothschild, président de la Fédération Sioniste britannique, déclarant que « le gouvernement de Sa majesté envisage [sic] avec bienveillance l'établissement en Palestine d'un foyer pour le peuple juif ».
Ce document devint célèbre sous le nom de « Déclaration Balfour » et donna plus d'encouragement aux Juifs Sionistes dans le monde. (Le texte complet de la Déclaration est reproduit ci-dessous). Ratifiée par la Société des Nations, l'Angleterre reçut officiellement le mandat en 1922.
Cher Lord Rothschild,
J'ai le plaisir de vous adresser, au nom du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration ci-dessous de sympathie à l'adresse des aspirations sionistes, déclaration soumise au cabinet et approuvée par lui.
« Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un Foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays ».
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste.
Arthur James Balfour.
La lettre du Secrétaire aux Affaires Etrangères, Balfour, à Lord Rothschild, concrétisant la Déclaration.
Un roi, mais 2 royaumes
La promesse divine à Abraham doit être accomplie par deux Semences (ou postérités — Trad.) — une Semence céleste, l'autre Semence terrestre, avec le Messie, la Tête, sur tous. Pendant plus de dix-huit siècles, D.ieu a favorisé la Semence d'Abraham, la nation d'Israël, « Son Peuple choisi ». Ils eurent des châtiments et des réprimandes dans la justice ; cependant, en tous temps, ils eurent aussi la faveur divine, comme cela est représenté dans leur Loi, dans les prophéties et dans les privilèges qui leur venaient sous l'Alliance de la Loi, en ce qu'ils avaient un Jour de Propitiation annuel (ou Réconciliation — Trad.), qui leur conservait la faveur Divine. Cette période de faveur, se termina et 1845 ans plus tard, en 1878, la faveur commença à retourner aux Juifs.
Par conséquent, c'est le temps du retour de la faveur de D.ieu, et il a déjà commencé. Durant plus de dix-huit siècles le Juif n'a pas été si à l'aise, ni fixé aussi favorablement qu'il l'est aujourd'hui. Cette bénédiction ne fait que commencer. Bientôt, la faveur divine, au temps marqué par D.ieu, accomplira pour Son Peuple choisi la réalisation de toutes les précieuses promesses de la Loi et des Prophètes. Déjà le Juif s'éveille à une perception nette de cette grande vérité.
Le Sionisme, mouvement politique à l'origine, commence à fleurir en un mouvement religieux, et la bénédiction de la providence divine arrangera ainsi les affaires de ce peuple. Les paroles du Livre, les paroles de la promesse divine, lues si longtemps, sont sur le point de devenir lumineuses et constituent la lumière qui dirigera les Juifs dans les voies de l’Éternel conduisant dans le relèvement de leur pays promis et dans la possibilité d'atteindre les idéaux les plus hauts parmi eux.
Le temps de faveur de Sion
La vraie signification de cette promesse était que le Messie, le Roi d'Israël depuis longtemps promis, serait le fondement et le rejeton de la lignée de David et serait béni de l'EterneL. Es. 11/10 — « en ce jour-là, il y aura une racine d’Isaïe, se tenant là comme une bannière des peuples : les nations la rechercheront, et son repos sera gloire ». Son Royaume ne finirait pas comme le royaume type, mais serait éternel, pleinement apte à accomplir toutes les promesses faites à Abraham — « En ta postérité, toutes les nations de la terre seront bénies ».
Le [début du temps des nations] commença, lorsque l'autorité fut enlevée à Sédécias, les gouvernements des Nations furent reconnus, mais pas de la même façon que le fut Israël. Le pouvoir de gouverner fut donné aux nations durant le temps qu'Israël fut rejeté de la faveur de D.ieu. Au temps déterminé, ce pouvoir terrestre retournera à Israël ; comme D.ieu l'avait destiné à représenter Son Royaume sur la terre, et Israël reprendra sa place.
Aucun d'entre eux ne fut désigné comme successeur d'Israël. Ils furent simplement autorisés à gouverner. Aucun d'entre eux ne fut le Royaume de D.ieu, et aucun reçu une domination éternelle. Ils reçurent un bail de pouvoir pendant tout le temps qu'Israël était rejeté de la faveur de D.ieu. Leur bail devait expirer au temps marqué, et la décision première de D.ieu qu'Israël doit représenter Son Royaume sur terre était revenue.
D.ieu utilisa les Première et Seconde Guerres mondiales pour libérer Israël de la domination des Nations. La Première Guerre, en 1914, leur ouvrit la Palestine ; la Seconde Guerre, en 1939, leur prépara le terrain pour devenir une nation indépendante.
Nous ne pouvons apprécier la réelle signification de ce Temps de Détresse, à moins de le voir à la lumière des relations de D.ieu avec Israël, et Sa préparation pour un nouvel ordre dans lequel il sera la source de bénédictions pour le monde entier. La clé pour comprendre la chute d'Israël et son élévation en tant que nation repose sur une appréciation correcte de ce que signifie le terme « temps des nations ».
Oui, « Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis ». Cette déclaration est la confirmation de l'oppression qui avait déjà commencé par les Nations — encore que, de toute façon, elle allait s'empirer — avec le siège contre Jérusalem par Titus et sa destruction l'année suivante et la dispersion de la nation juive qui suivit, jusqu'à nos temps modernes.
L'expression grecque pour « sera foulée aux pieds » peut être rendue par « sera et restera foulée aux pieds », indiquant qu'Israël serait opprimé d'une façon telle qu'il ne l'avait jamais été auparavant. La prophétie fut accomplie de la façon la plus terrible dans l'assaut contre Jérusalem par Nebukhanetsar dans l'année en 606 avant notre ère, quand le dernier roi de Juda, Sédécias, fut détrôné, la ville saccagée, et la population emmenée en captivité en Babylone — 2 Rois 25/1 ; Jér. 39/1 ; 52/1.
Après quoi Cyrus publiait un décret qui déclarait : « Qui d'entre vous quel qu'il soit est de son peuple … qu'il monte à Jérusalem ... et construise la maison de l'Eternel D.ieu d'Israël » — 2 Chron. 36/23 ; Esdras 1/3. A partir de ce moment-là, le peuple juif cessa d'être une nation libre. Rétablis dans leur pays et dans leur liberté personnelle par Cyrus, en tant que nation, ils furent toutefois assujettis successivement aux Médo-Perses, aux Grecs et aux Romains.
En quoi la 1ère guerre mondiale a une
importance dans notre sujet ?
La « Grande Guerre » débuta officiellement le 28 juillet 1914, quand l'Autriche déclara la guerre à la Serbie. Puis, le 4 août, la Russie, la France et l'Angleterre entraient en guerre contre l'Autriche et l'Allemagne. La guerre des tranchées se généralisa dans la Guerre mondiale à l'automne de 1914, et à grandement affaiblie la chrétienté, reconnue gaspilleuse de vies et destructrice de grande réputation — le bail des Nations expira à ce moment en 1914. La Guerre des tranchées consolida le front et donna un air de désespoir au conflit.
La Guerre comme un tout, montrait l'absence de sincérité du christianisme et de la chrétienté, et la dissolution du pouvoir des Nations commença (ainsi que la progression régulière du juif). La signification de 1914 fut notée de façon remarquable dans « Le Temps est Proche », écrit en 1889 – 25 ans avant 1914. A la page 92, l'auteur, C.T, Russell, déclarait au sujet d'Israël : « qu'il n'y a pas lieu d'espérer leur réorganisation nationale avant l'an 1914, la limite de leurs « sept temps » — ou 2520 ans. Mais cette longue période de leur punition nationale arrivant près de sa fin, nous pouvons voir clairement que le figuier stérile [Israël national] est sur le point de bourgeonner, ce qui montre que l'hiver du mal est bientôt passé, que l'été millénaire approche et qu'alors ils seront rétablis complètement dans leur héritage et dans leur indépendance nationale ».