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Les Mythes et les Faits sur la Souveraineté et la Zone C
Par Jewish
Virtual Library - Australia
15/07/20
Source : https://jewsdownunder.com/2019/10/02/myth-there-are-no-palestinian-settlements/
Texte en anglais ci-dessous
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Une fureur internationale a éclaté lorsque le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que s'il gagnait les élections, il affirmerait la souveraineté israélienne sur certaines parties de la zone C où les accords d'Oslo accordent déjà à Israël un contrôle administratif total. Cette hystérie a été amplifiée par les affirmations habituelles selon lesquelles les colonies juives dans cette zone et dans d'autres de Cisjordanie sont illégales.
Pendant ce temps, le monde est resté silencieux lorsque l'Autorité palestinienne a annoncé qu'elle prévoyait de violer unilatéralement les accords d’Oslo, en annulant la division de la Cisjordanie en zones A, B et C et en traitant toute la zone comme un territoire palestinien souverain (1). Même avant cette annonce, les Palestiniens construisaient déjà leurs propres colonies dans la zone C où toute construction doit être approuvée par Israël, conformément aux accords qu'ils ont signés.
Les nouvelles villes établies par les Palestiniens en Cisjordanie devraient être appelées "colonies" et condamnées avec la même férocité des critiques de la construction israélienne pour avoir créé "des faits sur le terrain".
La Cisjordanie est un territoire contesté. Les Palestiniens n'y ont pas de droits souverains aujourd'hui et n'en ont pas eu dans le passé, ce qui justifie l'expansion de leurs communautés. Ceux qui déplorent constamment la disparition de la solution à deux États et les actions unilatérales devraient être scandalisés par les efforts effrontés des Palestiniens pour prédéterminer la frontière de tout État possible, par leur propre construction illégale dans des zones que les Israéliens ont le même droit de revendiquer comme étant les leurs.
La campagne palestinienne d'annexion rampante se poursuit sans relâche depuis des décennies, avec peu d'attention médiatique et sans condamnation internationale. Prenons, par exemple, la zone d'environ 12km2, appelée E-1, qu'Israël a depuis longtemps prévu d'annexer. Formulé à l'origine par le Premier ministre Yitzhak Rabin juste quelques mois avant son assassinat, le plan consiste à peupler la vallée entre Jérusalem et Ma'aleh Adumim, dont les Palestiniens conviennent qu'elle fera partie d'Israël dans tout accord futur. Cette "colonie" de plus de 40 000 personnes est essentiellement une banlieue située à 5km de la capitale. Les critiques affirment que le projet E-1 couperait Jérusalem-Est du reste de la Cisjordanie et condamnerait une solution à deux États (2)
Tous les deux ans, le premier ministre israélien annonce son intention de mener à bien ce plan. Généralement, en quelques jours, il fait marche arrière sous la pression des États-Unis (3). Le plan reste à l'état de projet et une grande partie de l'infrastructure est déjà en place, mais le projet reste dans les limbes.
Pendant ce temps, les Palestiniens construisent furieusement, sans opposition de l'étranger, pour empêcher l'achèvement de l'E-1. L'UE finance illégalement des centaines de structures dans la région d'Adoumim (4).
Dans un cas controversé, l'Italie a commencé à soutenir ouvertement le campement illégal de Bédouins de Khan al-Ahmar, notamment en déplaçant les résidents des tentes vers de nouvelles structures et en construisant une école pour tous les Bédouins des environs. Le site est situé près de l'E-1, expressément pour bloquer les plans d'Israël pour la région. La Cour suprême israélienne a approuvé la démolition des structures illégales et la relocalisation des Bédouins ; cependant, les protestations internationales et les élections israéliennes de 2019 ont retardé l'exécution de cette décision.
Ce n'est qu'un domaine dans lequel
les Palestiniens essaient de prédéterminer les frontières de tout futur État
palestinien. Au cours des cinq dernières années, les colonies et les
infrastructures illégales se sont étendues sur 250 sites de la zone C, occupant
plus de 1 000 ha. Alors que la communauté internationale et les médias
critiquent les actions d'Israël dans les territoires, et que l'ONU est appelée
à condamner Israël pour avoir approuvé ne serait-ce qu'une poignée de nouvelles
unités dans les communautés existantes, personne ne se plaint des quelque 10 000 projets de construction palestiniens
illégaux.
Le journaliste d'investigation Edwin Black a documenté la façon dont l'Union européenne collabore avec l'Autorité palestinienne pour établir ces faits sur le terrain. « Les pays européens, individuellement et par l'intermédiaire de l'Union européenne », explique Edwin Black, « ont injecté des centaines de millions d'euros par an dans des dizaines de projets illégaux de construction d'État et de projets connexes - appelés interventions dans la zone C » (5).
Des personnes qui normalement seraient préoccupées par l'eau et d'autres questions environnementales ont fermé les yeux sur les projets de construction palestiniens, qui, selon M. Black, "ne sont pas une croissance urbaine arabe naturelle ou un étalement urbain". Il dit qu'ils sont « intentionnellement destinés à découper la zone C, parfois entourer des villages juifs, et parfois pousser sur les réserves naturelles ou militaires israéliennes ».
L'Autorité palestinienne offre désormais des incitations, telles que des exonérations fiscales, des remises sur l'immatriculation des véhicules et des emplois pour ceux qui s'installent dans la zone C (6). Alors qu'Israël est cloué au pilori chaque fois qu'il suggère de déplacer des bédouins de leurs campements vers un autre lieu ou un logement permanent, rien n'est dit sur les efforts de l'AP pour faire de même.
Les Palestiniens se sont plaints de la lenteur du processus d'obtention des permis de construire de l'administration civile et du taux élevé de refus. Black note cependant « que le nombre de demandes a considérablement diminué parce que les Palestiniens nient maintenant le droit d'Israël de les délivrer et commencent tout juste à construire ».
Les efforts d'Israël pour arrêter les constructions illégales sont également bloqués par les tribunaux. Beaucoup de gens ignorent que malgré leur manque de citoyenneté, les Palestiniens peuvent adresser des requêtes aux tribunaux israéliens, y compris à la Cour suprême, et le font avec l'aide d'ONG bien financées. Un porte-parole militaire a déclaré à M. Black : "Cela peut prendre des années pour décider, et sans une décision de justice, nous ne pouvons pas nous approcher... En attendant, ils continuent à construire. Nous ne pouvons rien y faire". Si la cour se prononce finalement en faveur d'Israël, le gouvernement est dénoncé par les critiques pour avoir démoli les structures illégales.
Un autre aspect troublant du financement des Européens est leur réticence à examiner attentivement les organisations qu'ils financent pour créer la zone C, qui soutiennent souvent le mouvement antisémite BDS et ont des liens avec des organisations terroristes. Black rapporte, par exemple, que les gouvernements européens ont financé l'Union des comités de travail agricole qui est liée au Front populaire pour la libération de la Palestine (7).
Examinez l'impact sur le processus de paix des activités soutenues par l'AP avec le soutien de l'Europe. En construisant des colonies, les Palestiniens essaient d'empêcher Israël de créer une zone contiguë à ses futures frontières, exactement ce que les critiques d'Israël l'accusent de faire. Les Palestiniens se plaignent souvent qu'un futur État ressemblerait à du fromage suisse en raison de la répartition géographique des communautés juives, mais ils créent eux-mêmes les trous en établissant des colonies isolées, séparées des principaux centres de population et des villes juives plus proches.
De plus, en revendiquant la souveraineté dans la zone C, les
Palestiniens ont violé les accords d'Oslo, sapant encore davantage la confiance
des Israéliens dans le respect des termes de tout accord futur.
Notes
(1) Jack Khoury, "Palestinian Authority Decides to End Division of West Bank Into Areas Set by Oslo Accords", Haaretz, 31 août 2019).
(2) Adam Chandler, "On The Reactions To Israel's E-1 Plan", Tablet, 3 décembre 2012.
(3) voir, par exemple, Akiva Novick, "Netanyahu retarde les plans de construction de l'E1", Ynet, 4 janvier 2013)
(4) "Illegal EU Building In Adumim Region", Regavim, 6 février 2015
(5)Edwin Black, Who's Funding Illegal Palestinian Settlements in Area C - Nearly 10,000 Cases, Jewish News Service, 15 août 2019).
(6) Yaakov Eliraz, "Israël doit se réveiller : L'AP prend le contrôle de la zone C", Jewish News Service, 28 juillet 2019.
(7) (Edwin Black, "Who's funding illegal Palestinian settlements in Area C ? Links to terrorists", JNS, 21 août 2019.
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Myths
and Facts
Source : https://jewsdownunder.com/2019/10/02/myth-there-are-no-palestinian-settlements/
2/10/19
An international furor erupted when Prime
Minister Benjamin
Netanyahu said that if he won the
election he would assert Israeli sovereignty over parts of Area C where
the Oslo
Accords already grants Israel
full administrative control. This hysteria was magnified by the usual
assertions that Jewish settlements in that
and other areas of the West Bank are illegal.
Meanwhile, the world was silent when the Palestinian Authority announced
it planned to unilaterally violate the Accords by cancelling the division of
the West Bank into Area A, B and C and treating the entire area as sovereign
Palestinian territory (Jack Khoury, “Palestinian Authority Decides to End
Division of West Bank Into Areas Set by Oslo Accords,” Haaretz, August 31, 2019). Even before that announcement, the
Palestinians were building their own settlements in Area C where any
construction must be approved by Israel according to the agreements they
signed.
New towns established by the Palestinians in the West
Bank should be referred to as “settlements” and condemned with the same
ferocity of critics of Israeli construction for creating “facts on the ground.”
The West Bank is disputed territory; the Palestinians have no sovereign rights
there today nor have they had any in the past which justifies the expansion of
their communities. Those who constantly bemoan the disappearing two-state
solution and unilateral actions should be outraged by the brazen Palestinian
efforts to predetermine the border of any possible state by their own illegal
building in areas that Israelis have equal right to claim as their own.
The Palestinian campaign of creeping annexation has continued
unabated for decades with little media attention and no international
condemnation. Take, for example, the roughly 4.6 square mile area referred to
as E-1, which Israel has long-planned to annex. Originally formulated by Prime
Minister Yitzhak Rabin just months before his assassination, the plan is
to populate the valley between Jerusalem and Ma’ale Adumim, which Palestinians agree will be
part of Israel in any future agreement. This “settlement” of more than 40,000
people is essentially a suburb just three miles outside the capital. Critics
claim the E-1 project would cut off East Jerusalem from the rest of the West
Bank and doom a two-state solution (Adam Chandler, “On The Reactions To
Israel’s E-1 Plan,” Tablet, December 3, 2012).
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Every few years, the Israeli prime
minister announces his intention
to complete the plan. Usually, within days, he backtracks under pressure from
the United States (see, for example, Akiva Novick, “Netanyahu delays E1
construction plans,” Ynet, January 4,
2013). The plan remains on the drawing board, and much of the
infrastructure is already in place, but the project remains in limbo.
Meanwhile, the Palestinians have been furiously
building without opposition from abroad to prevent E-1 from being completed.
The EU illegally finances hundreds of structures in the Adumim area (“Illegal
EU Building In Adumim Region,” Regavim, February 6,
2015).
In one controversial case, Italy began to openly
support the illegal Bedouin encampment of
Khan al-Ahmar, including by moving the residents from tents to new structures,
and building a school for all the Bedouins in the vicinity. The site is located
near E-1 expressly to block Israel’s plans for the area. Israel’s Supreme Court approved the demolition of
the illegal structures and the relocation of the Bedouins; however,
international protests and the Israeli elections in 2019
have delayed carrying out the decision.
This is just one area where the Palestinians are
trying to predetermine the borders of any future Palestinian state. During the
last five years, illegal settlements and infrastructure have spread across 250
Area C locations occupying more than 2,000 acres. While the international
community and media criticize Israel’s actions in the territories, and the UN
is called to condemn Israel for approving even a handful of new units in
existing communities, no one complains about the roughly 10,000 illegal
Palestinian construction projects.
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Investigative journalist Edwin Black has documented
how the European Union is collaborating with the Palestinian Authority to
establish these facts on the ground. “European countries, individually, and
through the EU,” Black says, “have pumped hundreds of millions of euros
annually into scores of illegal state-building and related projects – called
Area C ‘interventions’” (Edwin Black, Who’s Funding Illegal Palestinian
Settlements in Area C – Nearly 10,000 Cases,” Jewish News Service, August 15,
2019).
People who ordinarily would be concerned about water
and other environmental issues have turned a blind eye to the Palestinian
building projects, which Black notes, “are not natural Arab urban growth or
urban sprawl.” He says they are intentionally meant to “carve up Area C,
sometimes surround Jewish villages, and sometimes push onto Israeli nature or
military reserves.”
The PA is now offering incentives, such as tax
exemptions, discounts for vehicle registration, and jobs for those who settle
in Area C (Yaakov Eliraz, “Israel needs to wake up: The PA is taking over Area
C,” Jewish News Service, July 28,
2019). While Israel is pilloried anytime it suggests moving Bedouin from their
encampments to another location or permanent housing, nothing is said about the
PA’s efforts to do the same.
Palestinians have complained about the slow process of
obtaining building permits from the Civil Administration and the high rate of
rejection. Black notes, however, “that the number of applications has dropped
significantly because the Palestinians now “deny Israel’s right to issue them”
and “just start building.”
Israel’s efforts to stop the illegal construction are
also hamstrung by the courts. Many people are unaware that despite lacking
citizenship, Palestinians can petition to Israeli courts, including the Supreme
Court, and do so with the help of well-funded NGOs. A military spokesman told
Black, “It can take years to decide, and without a court ruling, we cannot get
close…. Meanwhile, they are still building. We can’t do anything about it.” If
the court ultimately rules in Israel’s favor, the government is denounced by
critics for demolishing the illegal structures.
One other troubling aspect of the Europeans’ funding
is their reluctance to look carefully at the organizations they are funding to
build up Area C, which often support the anti-Semitic BDS movement and have connections to terror
organizations. Black reports, for example, that European governments have
funded the Union of Agricultural Work Committees which is linked to the Popular Front for the Liberation
Palestine (Edwin Black, “Who’s funding illegal Palestinian
settlements in Area C? Links to terrorists,” JNS, August 21, 2019).
Consider the impact on the peace process of the
European-backed activities by the PA. By building settlements, the Palestinians
are trying to prevent Israel from creating a contiguous area for its future
borders, exactly what Israel’s critics accuse it of doing. The Palestinians
often complain that a future state would look like Swiss cheese because of the
geographic distribution of Jewish communities, but they are creating the holes
themselves by establishing isolated settlements separated from the main
population centers and nearer Jewish towns. Furthermore, by claiming
sovereignty in Area C, the Palestinians have violated the Oslo Accords, further
undermining Israeli confidence they can be trusted to honor the terms of any
future agreement.