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Etaient les Réfugiés Arabes de 1948 ?
Par Yoram Ettinger, journaliste israélien
13/12/22
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Contrairement à la "sagesse" conventionnelle, la plupart des Arabes du mandat britannique de Palestine et la majorité des 320 000 réfugiés arabes de 1948 étaient des travailleurs migrants et des descendants des immigrants musulmans de 1831-1947 venus d'Égypte, du Soudan, du Liban, de Syrie, ainsi que d'Irak, d'Arabie Saoudite, de Bahreïn, du Yémen, de Libye, d'Afrique du Nord, de Bosnie, d'Inde et d'Afghanistan, etc. La Grande-Bretagne encourage l'immigration arabe et bloque l'immigration juive.
Ainsi, entre 1880 et 1919, la population arabe de Haïfa est passée de 6 000 à 80 000 personnes, principalement en raison des travailleurs migrants. La deuxième guerre mondiale a accéléré la demande de main-d'œuvre arabe par les autorités militaires et civiles du mandat britannique.
De plus, les travailleurs migrants arabes ont été importés par l'Empire ottoman, puis par le Mandat britannique, pour travailler dans le cadre de grands projets d'infrastructure civils et militaires. Les migrants arabes légaux et illégaux étaient également attirés par la croissance économique, générée par la communauté juive à partir de 1882.
Selon un rapport de 1937 de la commission britannique Peel (présenté dans le livre révolutionnaire du professeur Efraim Karsh, Palestine Betrayed), de 1922 à 1931, l'augmentation de la population arabe dans les villes mixtes de Haïfa, Jaffa et Jérusalem a été respectivement de 86 %, 62 % et 37 %, tandis que dans les villes purement arabes telles que Naplouse (Shchem) et Hébron, elle n'a été que de 7 %, avec une diminution de 2 % à Gaza.
Indépendamment de l'émigration arabe occasionnelle de la Palestine mandataire britannique due au terrorisme intra-arabe, qui est une caractéristique endémique du Moyen-Orient, l'importante vague d'immigration arabe de 1831 à 1947 a entraîné une croissance spectaculaire des populations arabes à Jaffa (17 fois), Haïfa (12 fois) et Ramla (5 fois).
Cette diversité démographique arabe/musulmane inhabituelle est mise en évidence par les noms de famille arabes israéliens populaires, qui sont un dérivé de leur pays d'origine : al-Masri (Égypte), al-Obeidi (Soudan), al-Lubnani (Liban), Halabi (Syrie), al-Mughrabi (Maroc), al-Djazair (Algérie), al-Yamani (Yémen), al-Afgahni (Afghanistan), al-Hindi (Inde), al-Hijazi (Arabie saoudite), al-Baghdadi (Irak), Bushnak (Bosnie), Khamis (Bahreïn), Turki (Turquie), etc. ..
Ainsi, contrairement au mythe des réfugiés arabes de 1948 visant à délégitimer Israël - les Arabes ne sont pas en Terre d'Israël depuis des temps immémoriaux ; aucun peuple palestinien n'a jamais été spolié de sa terre ; il n'y a aucune base pour une revendication arabe de retour ; et la plupart des 320.000 réfugiés arabes qui ont été créés par l'invasion arabe de 1948 en Israël et leur propre collaboration avec l'invasion étaient des immigrants récents et des travailleurs étrangers (des pays arabes voisins) en Terre d'Israël. (Immédiatement après que les Nations Unies aient décidé de rendre leur statut de réfugié permanent et de les payer pour leur participation à la bigoterie internationale anti-israélienne, leur nombre a été rapidement gonflé et même doublé ! Et il a augmenté de façon exponentielle depuis lors ! Notez qu'ils ne se sont PAS identifiés comme Palestiniens jusqu'à ce que les Juifs commencent à revenir en Israël, et même alors, pas en grande partie avant les années 1960. Et même alors, ils n'ont pas demandé la terre qu'ils prétendent maintenant être tout ce qu'ils veulent lorsque la Jordanie l'a occupée ; ils voulaient la terre habitée par les Juifs).