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Révélation : la Véritable Mosquée Al Aqsa n’est pas à Jérusalem

 

Par le Dr. Mordechai Kedar, professeur et écrivain israélien, spécialiste du Moyen Orient

13/08/16

Traduit de l’hébreu par Rachel Sylvetsky, éditorialiste à Arouts Shewaa, puis adapté par Marc Brzustowski.

Source: israelnationalnews et jforum

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Les mensonges musulmans au sujet de Jérusalem et de la Mosquée Al Aqsa ont été révélés et il est prouvé qu’ »il ne s’agit que de mensonges grâce à la publication des sources originales. 

Un proverbe bien connu affirme : « Les menteurs ont besoin d’avoir une bonne mémoire ». Le raisonnement est clair : un menteur a besoin de se rappeler de ses propres mensonges  et à qui il les a racontés, de façon à éviter de se contredire et de révéler que ce qu’il dit est faux. Cette règle s’applique d’autant plus à des sujets importants. Jérusalem, par exemple, dont la sainteté pour les Musulmans Sunnites est fondée sur une interprétation tardive et politique d’un verset coranique, alors que, pour le Musulmans Chiites, ce n’est que le troisième lieu saint, classé en-dessous de La Mecque et de Médine (et aujourd’hui la ville de Nadjaf dans le Sud de l’Irak : 3ème? 4ème? ou plus?).

Les sources islamiques antérieures déclarent que « La Mosquée d’Al Aqsa » (sens littéral : « La Mosquée la plus lointaine »), qui n’est mentionnée qu’une seule et unique fois dans le Coran, était l’une des deux moquées localisée près de Ji’irrana, un village situé entre la Mecque et Taaf, dans la Péninsule Arabique (aujourd’hui l’Arabie Saoudite). Une de ces mosquées s’appelait : « Al-Masjid al-Adna », ce qui signifie « la mosquée la plus proche » et l’autre « al-Masjid al-Aqsa »,  « La mosquée plus lointaine ». Quand le Coran fait référence à la Mosquée al-Aqsa, tout en racontant le mythe du voyage nocturne du Prophète Muhammad, depuis la « Mosquée Sainte », de La Mecque jusqu’à Al-Aqsa, il s’agit de la « Mosquée la plus lointaine », ce qui fait référence à la Mosquée située à Ji’irrana.

En 682 de l’ère commune, cinquante ans après la mort de Mahomet, Abd allah Ibn al-Zubayr, l’homme fort de La Mecque, s’est rebellé contre les Omeyyades qui dirigeaient Damas et il ne les a pas autorisés à accomplir le Hajj à La Mecque. Puisque le pèlerinage de La Mecque est l’un des cinq piliers fondamentaux, des cinq commandements majeurs en Islam, ils ont été contraints de choisir Jérusalem comme une alternbative au lieu réel du pèlerinage. Dans le but de trouver une justification pour ce choix de Jérusalem, les Omeyyades ont réécrit l’histoire racontée dans le Coran, en transférant la Mosquée « Al-Aqsa » (lez lointaine) à Jérusalem et en ajoutant, afin de faire bonne mesure (et bonne figure), le mythe du voyage nocturne de Mohammed à al Aqsa. C’est la raison (de convenance purement politique et non spirituelle) pour laquelle les Sunnites considèrent aujourd’hui Jérusalem comme leur troisième lieu le plus saint.

L’islam chiite, persécuté de façon impitoyable par le Califat Omeyyade, n’a pas accepté le bobard de la sainteté de Jérusalem (pour les Musulmans) et c’est la raison pour laquelle le second lieu le plus sacré des Chiites est bien Nadjaf en Irak, le lieu de la sépulture du fondateur du Chiisme, Ali Bin Abi Talib. Beaucoup d’anciens chiites -Iraniens et du Hezbollah – n’ont seulement commencé à déclarer Jérusalem « Sainte » après la rébellion khomeyniste de 1979, de façon à empêcher les Sunnites de les accuser d’être trop conciliants avec le Sionisme.

Le premier mensonge, dans ce cas, c’est la revendication parasite que la « Mosquée Lointaine » est à Jérusalem.

Les autres mensonges qui sont venus s’empiler sur le premier, la principale tergiversation correspondant à la localisation exacte de cette prétendue « Mosquée Lointaine », qui, jusqu’à il n’y a pas si longtemps, était le bâtiment recouvert d’un toit d’argent, construit à l’extrémité sud du Mont du Temple.

La zone entière du Mont du Temple est réputée être « al-Haram al-Sharif » – le « Lieu Saint et Noble » - mais un changement est survenu à la fin de la guerre des Six-Jours, quand les voix juives ont pu enfin se faire entendre, dont en particulier, celle du Grand Rabbin de Haïfa, le Rav She’er Yashuv HaCohen, appelant à l’établissement d’une synagogue sur le Mont (du Temple). Immédiatement après la guerre, le Grand Rabbin de Tsahal, Shlomo Goren a également affirmé qu’il voulait célébrer des événements religieux sur le Mont du Temple. On a alors ressenti que les Musulmans ne feraient pas d’objection, puisque la mosquée Al Aqsa se situait sur l’extrémité sud du complexe et que la synagogue ne serait pas construite si près.

La seule conséquence, néanmoins, c’est que les Musulmans ont décidé d’annoncer que Al Aqsa mentionnée dans le Coran faisait référence, non seulement à la Mosquée située à l’extrême sud de l’endroit, mais qu’il s’agirait soudain de toute la zone du Mont du Temple, en abandonnant le nom d’origine, al-Haram al Sharif. Mon collègue, le professeur Yitzchak Reiter, débat de cette question en long et en large, dans son livre : « From Mecca to Jerusalem and Back/ De La Mecque à Jérusalem et Retour,« , publié en 2005. Le fait de renommer le Mont du Temple est clairement un montage, alors que deux documents, l’un connu et l’autre beaucoup moins, révèlent toute la vérité.La source la plus largement connue correspond à un manuel préparé en 1924, par personne d’autre que le très bon ami d’Adolf Hitler, le Mufti Haj Amin el Husseini, ouvertement antisémite, et qui a été réimprimé de nombreuses fois au cours des années suivant sa première publication. Le Dr. Daniel Tassel de Lexington, Massachusetts, m’a donné une copie originale imprimée en 1930, et je lui suis très reconnaissant de sa générosité. Le manuel s’intitule : « Un petit guide du Al-Haram al Sharif- Jérusalem ».  Notons bien que tout ce secteur ne s’appelle pas al Aqsa. La mosquée Al Aqsa apparaît lors d’un chapitre de ce manuel, après le chapitre sur le Dome du Rocher, la structure au dôme en Or, au milieu du complexe. Il est clair que pour Haj Amin al- Husayni, le Mufti de Jérusalem, la mosquée Al Aqsa est simplement le bâtiment qui se trouve à l’extrême sud de l’ensemble, parce que les choses sont comme elles sont.

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Le petit manuel rédigé par le Mufti de Jérusalem

Le document le moins connu des deux, je l’ai récemment photocopié au domicile de mon ami Chaim Steinberger, à New York. Chaïm dispose d’une vaste collection de cartes de la Terre d’Israël et il m’a montré une carte touristique ordinaire de Jérusalem, de provenance jordanienne, qui a été réalisée en 1965, deux ans avant la guerre des Six-Jours de 1967. A cette époque, Jérusalem Est était illégalement occupée par le Royaume Hachémite de Jordanie, alors que le monde entier se taisait et n’osait murmurer le moindre mot contre cette occupation totalement illégale. Cette carte avait été dessinée par un Jordanien s’appelant Abd al-Rahman Rassas, qui travaillait comme géomètre officiel et a reçu l’autorisation de l’Autorité Tourisitique du Royaume Hachémite de Jordanie. Cette carte porte les termes : « Recommandée et approuvée par l’Autorité Officielle du Tourisme Jordanien » (voir la photo à la fin de l’article).

Une lecture de la carte montre qu’en 1965, le site entier du Mont du Temple s’appelait encore : « al-Haram Al Sharif », qu’il se trouvait sur le Mont Moriah et que la « Mosquée al-Aqsa » n’est jamais que le petit bâtiment se situant à l’extrême-sud du al-Haram al Sharif. En d’autres termes, trente ans avant les accords de paix entre Israël et le Royaume de Jordanie, les Jordaniens identifiaient encore Al Aqsa comme rien de plus qu’un édifice du sud de l’espace « al Haram Al Sharif », qui est construit sur le Mont Moriah.

Les menteurs patentés de l’Islam ont simplement décidé « d’étendre » al Aqsa – dont la véritable localisation se situe, en fait, dans le désert d’Arabie – afin qu’elle puisse comprendre la globalité de toute la zone du Mont du Temple, après que les Juifs aient libéré le lieu de leurs deux Temples lors de la guerre des Six Jours. Après tout, les Juifs pouvaient vouloir construire une synagogue sur le Mont du Temple, sous la direction des Rabbins Goren et She’er Yashuv Hacohen.

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Par exemple, le Cheikh krima Sabr, Mufti de Jérusalem entre 1994 et 2006, dans un sermon donné le vendredi 4 janvoer 2002, déclare ce qui suit : (avec les suppléments entre parenthèse , MK) : « Ecoutez ô Musulmans (à travers le monde entier), quand nous parlons de la Mosquée Bénite d’Al Aqsa, nous voulons parler d’une mosquée qui fait 144 dunams (la taille du Haram al Sharfi dans sa globalité) , comprenant ses murs, le Mur d’Al Buraq (le Mur occidental ou Kotel), les passages, les allées, les entrées et les squares, en supplément de la partie qui dispose d’un toit (le bâtiment à l’extrême sud), la partie qui est antique (sous la partie toitée) et la Fondation de la Pierre (sous le dôme du Rocher),l e site de prière de Marwani (les Etables de Salomon), tout cela appartient à al Aqsa ». Si tout musulman était au courant qu’Al Aqsa recouvrait le Mont du Temple, pourquoi alors donner autant de précisions, si ce n’est pour convaincre?

Un autre mensonge, révélé en tant que tel par la même carte, fait suite à celle-ci. Cela concerne le lieu des Temples Saints juifs. J’ai écouté un paquet de sermons du vendredi en arabe, que je n’ai malheureusement pas enregistrés, dont certains où le prêcheur prétendait que les al-Haykal al-Maz’oum –« les supposés Temples juifs » – ne s’étaient jamais trouvés à Jérusalem. Un prédicateur prétendait qu’ils se trouvaient sur le Mont Sinaï et, dans un autre cas, le prédicateur disait que c’était sur le Mont Gerizim près de Naplouse, où « les Samaritains préservaient les traditions juives authentiques ». La carte jordanienne répond point par point aux mensonges de ces deux prédicateurs islamiques.

On se demande pourquoi la Mosquée Al Aqsa est d’une telle importance pour les Musulmans et pourquoi ils lui ont accordé une telle prédominance au point qu’elle finisse par être acceptée comme l’un des supports des principes fondamentaux de leur foi. La réponse réside dans le fait que l’Islam se définit comme une religion qui n’est pas entrée dans le monde pour vivre en paix avec le Judaïsme et le Christianisme, les religions qui l’ont précédée, mais en tant que religion universelle ce qui signifie qu’il doit les effacer et s’emparer du monde. L’islam se perçoit comme « Din al-Haqq, » la vraie religion et le Judaïsme et le Christianisme sont les « Din al-Batel », les fausses religions. Les Musulmans n’ont qu’une peur, c’est que le peuple juif revienne sur sa terre, dans ses villes et sur le lieu de ses Temples, ce qui offrirait au Judaïsme le statut de vraie religion, active et vibrante, posant alors une menace théologique directe à l’existence même et à la raison d’être de l’Islam.

C’est la seule raison valable pour laquelle toute activité juive sur le Mont du Temple, en particulier la prière juive les rend furieux et ils feront tout, y compris en répandant des mensonges et des prévarications pures et simples, pour empêcher les Juifs de revenir sur les lieux dont ils ont été exilés, il y a presque 2000 ans. C’est ce qui fait du conflit autour de Jérusalem le fondement d’une lutte théologique dont la source est l’incapacité du monde musulman à reconnaître l’histoire et les droits religieux des croyants non-musulmans, qui sont simplement appelés à disparaître, selon l’Islam.

Tous les autres aspects du conflit, nationalistes, politiques ou juridiques, sont de simples couches de camouflage destinées à dissimuler la controverse réelle, d’ordre théologique, entre Israël et ses voisins.

De nos jours, maintenant que nous avons reçu la bénédiction du commencement du retour à Sion, nous nous souvenons de la destruction des Temples et de la dispersion de notre peuple parmi les nations du monde. Nous pouvons voir de nos propres yeux que le retour du peuple juif à sa terre, vers sa capitale et vers le lieu des Temples Saints, est un véritable anathème pour beaucoup et tout spécialement pour nos voisins arabes.

La question qui surgit consiste à savoir si nous devons encore vivre avec les mensonges musulmans concernant le Mont du Temple – après avoir réussi à libérer notre terre et notre ville-capitale de l’occupation islamique – ou si nous devrions les informer de ce qu’ils savent déjà pertinemment, mais qu’ils tentent de réprimer : que c’est la terre de nos ancêtres qui se trouvaient là il y a 3.000 ans et qu’on faisait un pèlerinage pour révérer le D.ieu UN, alors que leurs propres ancêtres n’étaient encore que des tribus païennes dans le Désert saoudien, qui buvaient du vin, enterraient leurs filles vivantes et adoraient des idoles.