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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
François
ZIMERAY
Député Européen
Membre de la Commission des Affaires Etrangères et de la Défense
Membre de la Commission Juridique et du Marché Intérieur
Bruxelles, le 4 avril 2002
Objet : Yasser Arafat doit être jugé.
Bruxelles, le jeudi 4 avril 2002
Les perquisitions réalisées les 1er et 2 avril 2002 au quartier général de
Yasser Arafat ont confirmé l'implication personnelle du leader palestinien dans
la campagne d'attentats suicides qui a ensanglanté Israël.
Après que plusieurs centaines de kilos d'explosifs ont été découvert, la
section comptabilité d'Arafat vient de livrer une facture qui atteste ses liens
avec les attentat suicides.
Cette correspondance a été découverte par les enquêteurs israéliens qui ont
passé en revue les dossiers de la section de la comptabilité personnelle de
Yasser Arafat, à Ramallah. On y trouve notamment une facture détaillée signée
par les Brigades des Martyrs d'Al Aqsa, en Palestine, et datée du 16 septembre
200, exactement cinq jours après les attaques suicides du 11 septembre aux
Etats-Unis.
Le document est une demande ordinaire d'entérinement par Arafat des dépenses
quotidiennes afférentes à l'équipement des kamikazes en explosifs et en
munitions, aux cérémonies commémoratives et aux publications funèbres. Il fait
partie du corpus de preuves collectées par les troupes israéliennes au
quartier-général d'Arafat, à Ramallah, et démontre qu'Arafat a dirigé, jusqu'au
plus petit détail, l'offensive palestinienne d'attentats suicides.
Ces éléments de fait extrêmement graves confirment que Yasser Arafat, chef du
Fatah dont la branche armée a organisé et revendiqué de violents attentats
contre des civils, était parfaitement informé du détail des opérations. Ils
sont cohérents avec le refus constant de réincarcérer les auteurs de l'attentat
de Netanya qu'il avait lui-même fait libérer en lançant la deuxième Intifada.
Ainsi, Mohammed Mashud Mohammed Hashaikeh, qui a perpétré l'attentat suicide le
21 mars à Jérusalem, a été libéré par l'Autorité palestinienne après que
l'armée israélienne, qui l'avait arrêté, ait accepté que le terroriste soit
transféré à la prison de Ramallah.
En Europe, ces faits vaudraient à quiconque une incarcération immédiate et
l'engagement de poursuites criminelles. En France, ils relèvent de la Cour
d'Assises.