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PROFIL POLITIQUE DU PREMIER MINISTRE PALESTINIEN AHMED QOREÏ (ABOU ALAA)

 

Établi et traduit par Memri  - Enquête et Analyse n° 147 – Autorité palestinienne

 

 Le 7 septembre 2003, le Conseil central du Fatah et le Comité exécutif de l’OLP ont approuvé la nomination d’Ahmed Qoreï, dit Abou Alaa, président du Conseil législatif palestinien, au poste de Premier ministre palestinien.

 La nomination d’Abou Alaa est intervenue quelques jours après la démission de Mahmoud Abbas (Abou Mazen), suite à un conflit sévère ayant opposé ce dernier au Fatah. Contrairement à la nomination d’Abou Mazen, qui résultait de pressions extérieures et avait été acceptée de mauvaise grâce par Yasser Arafat, la nomination d’Abou Alaa résulte, elle, du choix même d’Arafat. Voici le profil politique d’Abou Alaa en quelques mots, sa position concernant le conflit avec Israël, le processus de paix et le statut permanent :

 

Processus politique 

 

-Les accords d’Oslo

 

Abou Alaa, l’un des architectes d’Oslo, estime que "la première Intifada a donné les accords d'Oslo, un important succès puisque ses accomplissements ont été obtenus sans que nous ne donnions rien en échange". (1)

 

Malgré l’Intifada Al-Aqsa, explique-t-il, les accords d’Oslo n’ont pas perdu leur pertinence : "Le problème n’est pas Oslo mais la politique israélienne qui est incapable d’appliquer Oslo et ne peut donc pas se plier aux résolutions de l’ONU (…)

Oslo n’est pas mort ni fini, parce que si c’était le cas, il n’en resterait aucune trace. Il est vrai qu’Israël essaie, comme il a déjà essayé de le faire par le passé, de fuir ses obligations, mais Oslo conserve toute son autorité et demeure une base qui continue d’influer sur les relations israélo-palestiniennes, malgré l’agression et les violations d’Israël". (2)

 

- Camp David et le plan Clinton

 

En tant que membre de l’équipe palestinienne chargée des négociations, Abou Alaa a évoqué le sommet de Camp David de juillet 2000 à plusieurs reprises. Dans une interview du quotidien palestinien Al-Ayyam, Abou Alaa déclare : "Aucune nouvelle position israélienne n’a été présentée aux négociations de Camp David. Ce sont les mêmes positions inacceptables des [précédentes] négociations qui ont été présentées [une fois de plus]". (3)

 

D’après un rapport du quotidien omanais Al-Watan, Abou Alaa assure qu’il n’acceptera pas les propositions israéliennes de Camp David, faites avec l’accord des Américains, "même si celles-ci doivent être réitérées dans 100 ans, parce que ce qu’il faut, c’est un accord global viable qui assure la stabilité et la sécurité aux deux peuples de façon égale (…) Barak souhaitait parvenir à un accord avec les Palestiniens et faire figure de héros face à son peuple. Il nourrissait l’illusion qu’en invitant le président Arafat à un tel sommet, il lui ferait accepter, ainsi qu’à la direction palestinienne, ce qui leur était offert. Les choses ne se sont pas passées et ne se passeront pas de cette manière" (4)

 

Dans une interview du quotidien libanais Al-Nahar, Abou Alaa confie avoir prévu l’échec de Camp David et avoir même tenté de ne pas participer au sommet : "l est évident que le président Clinton était résolu à trouver une solution au conflit israélo-palestinien et qu’il a investi des efforts exceptionnels [en ce sens] ; de cela je suis témoin. Mais il n’y avait pas de partenaire israélien sérieux.

 Avant Camp David, il y a eu des négociations sérieuses à Stockholm. C’est moi qui les ai tenues, avec Shlomo Ben-Ami [alors ministre israélien des Affaires étrangères]. Nous n’avons pas connu le succès nécessaire, mais avons accompli des progrès considérables. A titre d’exemple, nous nous sommes mis d’accord pour que la frontière Est de l’Etat palestinien aille de Beit Shean au Nord jusqu’à la Mer morte au Sud. Puis nous nous sommes tournés à l’ouest et nous sommes presque entendus sur la question des frontières à l’Ouest. Nous avons établi le principe selon lequel les frontières seraient celles de 1967, avec quelques ajustements des deux côtés. C’est la première fois que j’aborde ce sujet, parce que je veux en venir à Camp David :

 

Vingt jours avant Camp David, Shlomo Ben-Ami est venu me dire : "Nous devons nous rendre au sommet de Camp David" Je lui ai répondu : "Si nous n’éclaircissons pas nos divergences – et bien qu’elles soient mineures –, nous allons droit au désastre. Il est inconcevable que des dirigeants arrivent au sommet pour y traiter le problème de A à Z. Mais si nous nous rendons au sommet avec des positions claires, les choses se passeront autrement".

 

Nous sommes allées à Camp David sans avoir éclairci nos positions, et c’est ce qui nous a conduit à la catastrophe. J’ai tenu ces mêmes propos en public après l’annonce de l’invitation [américaine] à Camp David. J’ai essayé d’échapper au sommet, mais m’y suis tout de même rendu, y ai participé. Il y a eu des problèmes. Les Israéliens et les Américains n’ont rien suggéré qui puisse convenir aux Palestiniens, et c’est pourquoi le sommet a échoué. Mais cela ne signifie pas qu’il faut nous accuser de cet échec. Nos droits sont sacrés et nous ne pouvons pas y renoncer. Si Camp David n’avait représenté qu’une série de négociations de plus, le bilan aurait été excellent. Mais en tant que sommet devant aboutir à des décisions, ce fut un échec.  (5)

 

Concernant la poursuite des négociations après l’échec de Camp David, il estime :  "Pour qu’intervienne un nouveau sommet, la position israélienne doit se rapprocher de la position palestinienne, et non l’inverse, parce que les Palestiniens ne cèdent pas à la pression". Il a précisé que les Palestiniens voulaient reprendre les pourparlers « là où ils se sont arrêtés », soulignant que les concessions faites sous condition gardaient toute leur validité. (6) Il a également déclaré que « les règles du jeu ont changé. Il est aujourd’hui nécessaire d’appliquer les décisions internationales légitimes et de ne pas reprendre les négociations sur la base des anciennes règles. (…) Après Camp David, nous étions convaincus que le gouvernement israélien essaierait d’imposer sa position aux Palestiniens par la force. Mais le peuple palestinien expérimenté a contrecarré les tentatives de Barak en adhérant à ses principes nationaux. »  (7)

 

Abou Alaa a soutenu le rejet palestinien du plan de paix Clinton de décembre 2000 : " Nous avons refusé de prendre l’initiative Clinton comme base aux négociations. Les Israéliens ont dit qu’elle devrait être considérée comme la base [des négociations], mais nous avons rejeté cette idée ; ainsi, quand Clinton dit que 80% des colons devraient être absorbés, nous demandons : selon quels critères ? Selon quelle logique ? Ces critères sont aléatoires et c’est pourquoi nous ne les considérons pas comme une base [de négociations]. La base, en ce qui nous concerne, c’est la légitimité internationale". (8)

 

Le statut permanent

 

- Règlement permanent du statut de Jérusalem

 

Pour Abou Alaa, tout Jérusalem Est, et Al-Haram Al-Sharif en particulier – l’emplacement des mosquées sur le Mont du Temple – doivent se trouver sous seule souveraineté palestinienne : "Jérusalem est la principale cause des dirigeants Palestiniens", a-t-il dit, ajoutant : "Et il n’y aura pas de paix sans Jérusalem, dont la restitution aux Palestiniens a été explicitement mentionnée dans les résolutions internationales" (9). Il explique : "Le gouvernement israélien et ses responsables doivent savoir que l’Etat palestinien, aux yeux de tous les Palestiniens de la rive Ouest, la bande [de Gaza] et la diaspora, est Jérusalem. Un Etat signifie Jérusalem, et un Etat qui n’aura pas Jérusalem pour capitale ne sera pas un Etat" (10).

 

Jérusalem Est, pour Abou Alaa, doit se trouver sous souveraineté palestinienne et inclure des quartiers juifs tels que Guivat hatsarfatite [French Hill] et Ramat Eshkol. (11) "Quand la question de Jérusalem sera débattue, la partie palestinienne abordera le sujet du capital palestinien dont elle dispose à Jérusalem Ouest, comme Ein Kerem", prévoie-t-il. (12)

 

En août 2000, Abou Alaa affirmait qu’accepter la proposition israélienne de compromis à Camp David – selon laquelle il y aurait souveraineté palestinienne sur Al-Haram Al-Sharif et souveraineté israélienne en dessous du site, revenait à trahir sa religion : "[A Camp David], les Israéliens ont offert une souveraineté palestinienne sur le sol et une souveraineté israélienne en dessous. Qui accepterait une chose pareille ? Ils ont également proposé une souveraineté palestinienne, et une super-souveraineté israélienne. Il n’existe pas de précédent en la matière. Ils ont en outre proposé un contrôle palestinien sous souveraineté israélienne, dans une espèce de représentation diplomatique d’ambassade palestinienne en territoire israélien. Celui qui accepte une offre pareille trahit sa religion. Ils ont parlé de diviser la ville en quartiers : le quartier chrétien, le quartier musulman, le quartier juif et le quartier arménien. La ville n’a jamais été divisée en quartiers comme ils proposent de le faire. Si un soldat israélien est posté à l’une des portes de la Vieille ville, parler de souveraineté palestinienne n’a plus aucun sens" (13).

 

En juillet 2000, Abou Alaa confie au quotidien palestinien Al-Ayyam : Jérusalem est actuellement en danger. Une odeur de complot visant à imposer de nouvelles données dans la ville émane des propositions américaines et israéliennes ; c’est pourquoi il est nécessaire de soutenir la position palestinienne au moyen d’une décision islamique [unie, provenant des Etats islamiques]. » (14)

 

Toutefois, dans un discours au Parlement européen de Strasbourg, Abou Alaa propose d’ « internationaliser Jérusalem ». Cette proposition, rejetée par la suite par les dirigeants de l’Autorité palestinienne (ou moment où elle fut évoquée par Shimon Peres), se base sur la résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations unies, de 1947, c’est-à-dire sur la résolution de partage de 1947. D’après la proposition d’Abou Alaa, si un accord sur le statut permanent n’est pas obtenu, les deux parties de la ville seront unifiées pour devenir « la capitale du monde », sous souveraineté internationale. (15)

 

- Sur le problème des réfugiés et le droit de retour

 

En ce qui concerne le problème des réfugiés, Abou Alaa estime que ces derniers doivent retourner à leurs habitations, et que « le principe de droit de retour est sacré, la question des réfugiés étant à mettre au même plan que celle de la mosquée Al-Aqsa". (16)

 

"Grâce aux accords d’Oslo, plus de 150 000 Palestiniens sont revenus sur leur terre",  a-t-il dit, confiant : "C’est l’une de nos grandes ambitions de faire revenir tous les réfugiés palestiniens, notre peuple, dans leurs villes et leurs villages et d’obtenir des dédommagements pour les pertes et les souffrances qui leur ont été infligées depuis 1948". (17)

 

Dès 1996, Abou Alaa soutient qu’outre le droit de retour, les réfugiés doivent obtenir des dédommagements : "Le droit de retour n’annule pas le droit aux dédommagements, et inversement ; l’un ne peut se substituer à l’autre, car nous parlons de dédommagements pour l’expulsion des réfugiés palestiniens de leur terre, pour la destruction de leur infrastructure politique, sociale et économique, pour l’interruption du cours normal de leurs vies, pour l’exploitation de leurs terres et de leurs habitations ces cinq dernières décennies". (18)

 

En tant que membre de l’équipe palestinienne chargée des négociations, Abou Alaa a également exigé qu’Israël commence par reconnaître le principe du droit de retour des Palestiniens à leurs habitations, et qu’ensuite seulement soit débattu le problème de l’application de ce principe : "Les Israéliens doivent assumer leur responsabilité politique, légale et morale dans la tragédie des réfugiés, et ils doivent reconnaître le droit de retour de ces derniers. Une fois qu’Israël aura accepté la Résolution 194, il faudra débattre des moyens et des plans [d’application] du retour, puis du droit des réfugiés à recevoir des dédommagements (…)".  (19)

 

L’Intifada Al-Aqsa et la lutte contre Israël

 

- Pour la résistance et contre les attentats suicides

 

Abou Alaa a exprimé son soutien à la résistance palestinienne contre l’occupation, mais s’est également déclaré opposé aux attentats suicides dans les frontières d’Israël. Lors d’une conférence de presse tenue en octobre 2000 à Ramallah, il a assuré : "La résistance de notre peuple continuera jusqu’à ce qu’Israël se plie à la loi, aux résolutions internationales et aux droits nationaux palestiniens" (20). En novembre 2001, il explique : "Tous les efforts pour mettre fin à l’Intifada échoueront, car Israël et les autres éléments considèrent la crise comme un problème de sécurité – appelant à la cessation des tirs et des manifestations et au retour à la coordination en matière de sécurité – et non comme un problème politique qui nécessite une solution politique". (21) 

 

Déjà en 1996, Abou Alaa n’excluait pas l’éventualité de la reprise d’un violent conflit avec Israël. Interrogé, dans une interview du quotidien palestinien indépendant Al-Nahar, sur l’éventualité d’un « retour de l’Intifada, même si la direction palestinienne se trouve à Gaza et sur la rive Ouest », il répond : "C’est tout à fait possible, s’il n’y a pas d’autre choix. Il n’existe aujourd’hui que deux options possibles : soit le processus de paix continue, soit se sera le début d’un combat sous toutes ses formes, incluant la lapidation de l’occupant. La réponse à l’occupation sera plus dangereuse que l’Intifada. Des armes ont été distribuées et l’organisation est meilleure. Cette [deuxième] option serait dure pour les Israéliens. Ils l’ont compris après l’Intifada de Jérusalem [de septembre 1996], qui a transmis aux Israéliens le message qu’il est possible pour tous les Palestiniens, enfants, personnes âgées et police inclus, de s’unir contre l’occupation. Les Israéliens doivent comprendre que nous avons des options [en réserve]".(22)

 

En 1998, il fait une déclaration du même type : "Les dirigeants qui ont jeté des pierres sont prêts à user à nouveau de pierres pour libérer le peuple et la terre". (23)

 

Tout au long de l’Intifada Al-Aqsa, Abou Alaa s’est élevé contre les opérations suicides à l’intérieur des frontières d’Israël, affirmant parallèlement que l’Intifada avait permis aux Palestiniens de remporter des victoires politiques et que ces derniers devaient en profiter. Interrogé par le quotidien libanais Al-Nahar sur la question des attentats suicides, il déclare : "Je suis personnellement pour l’arrêt de ces opérations et pour donner une chance au processus de reprendre un cours normal. Je pense en effet que l’Intifada actuelle a beaucoup apporté et que nous devons en profiter". (24)

 

- Soutien à une solution politique

 

Tout en soutenant la « résistance », Abou Alaa a fréquemment appelé à résoudre le conflit par des moyens politiques. Dans une interview du quotidien libanais Al-Nahar, il explique : "Je ne dis pas que l’Intifada actuelle doit prendre fin, mais qu’elle doit prendre une autre direction. Notre peuple a différentes façons d’exprimer sa résistance absolue à l’occupation". (25)

 

Abou Alaa a également dit : "Le sang n’est pas la seule façon de réaliser ses objectifs. Nous disposons également de la lutte politique, culturelle et sociale ; voilà aussi des outils pouvant servir notre combat". (26)

 

Lors de la visite, à son bureau d’Abou Dis, d’une délégation de membres du Congrès américain, intervenue en janvier 2002, Abou Alaa assure : "L’Autorité palestinienne réalise pleinement que le monde est entré dans une ère nouvelle après les événements du 11 septembre, et redouble d’efforts pour faire cesser les violences et remettre le processus de paix sur les rails". (27)

 

Au cours d’une visite à Paris, Abou Alaa déclare : "La seule façon de se sortir véritablement de la crise actuelle est la solution politique (…) Il faut provoquer un changement des mentalités chez les Palestiniens et les Israéliens, comme celui qui a eu lieu avec la signature de la Déclaration des principes de 1993 entre Israël et les Palestiniens. Israël avait alors annoncé qu’il reconnaissait l’Etat de Palestine aux frontières du 4 juin 1967, Jérusalem compris, et la Palestine reconnaissant l’Etat d’Israël dans ses frontières antérieures au 4 juin 1967, ce qui représente une solution de 70% du problème". (28)

 

- Rejet d’Israël comme Etat juif

 

Abou Alaa rejette l’identité juive d’Israël. Dans le quotidien libanais Al-Nahar,  il réagit aux déclarations du président George W. Bush, prononcées au sommet d’Aqaba de juin 2003 : "Les paroles du président Bush, affirmant qu’Israël est un Etat juif, nous ont beaucoup préoccupés. Il n’aurait pas du prononcer ces mots. Le sommet contient des éléments positifs, qui soulignent que l’Etat palestinien est le droit du peuple palestinien. Mais le problème de l’essence [de l’Etat] et de sa nature sera réglé au cours des négociations (…)

 

Que signifie Bush par "Etat juif" ? Dit-on : "Voilà un Etat juif, voilà un Etat sunnite, voilà un Etat chiite, ou alawi, et voilà encore un Etat chrétien ? Ce sont là des définitions qui conduiront la région au chaos. Elles nous inquiètent aussi pour le droit de retour, principe palestinien que nul ne peut discuter avant de venir s’asseoir à la table des négociations". (29)

 

- Réclamation à l’ONU de l’application du Plan de partage

 

Bien qu’il soit l’un des architectes des accords d’Oslo, qui se réfèrent aux Résolutions 242 et 338 du Conseil de Sécurité de l’ONU, il a menacé, suite au retard intervenu dans l’application des accords, d’exiger la souveraineté palestinienne sur les territoires de 1948, comme le stipule le Plan de partage de 1947 de l’ONU.

 

Dans un article publié dans le quotidien de l’Autorité palestinienne Al-Hayat Al-Jadida, Abou Alaa déclare : « La légitimité de l’Etat [palestinien] peut être renforcée en faisant appel à un tribunal international ; cela appuierait la légitimité de l’existence de l’Etat de Palestine, avec tous ses droits et ses obligations, au même titre que tous les autres Etats du monde. De même, il faut souligner que ce pays a des frontières qui sont internationalement reconnues et qui sont définies par le Plan de partage.

 

Il ne fait aucun doute que toutes les décisions reconnaissant la création de l’Etat arabe [de Palestine], sur la base de la Résolution mentionnée plus haut, impliquent la reconnaissance implicite des frontières de l’Etat palestinien, toujours légitimes [depuis 1947], même si cet Etat n’a pas été établi à l’époque. » (30)

 

En une autre occasion, Abou Alaa a affirmé que pour pousser Israël à remplir ses obligations, « nous reconsidérerons de notre côté nos obligations vis-à-vis d’Israël et demanderons à entamer de nouvelles négociations sur Haïfa, Jaffa et Safed (…) » (31)

 

 

Par Y. Yehoshua et B. Chernitsky ,  chargées de recherche à MEMRI.

 

[1]Al-Nahar (Liban), le 12 juin 2003.

[2] http://www.amin.org/news/abed_elraouf_arnaout/2001/14sept2001.html..

[3] Al-Ayyam (Autorité palestinienne), le 30 juillet 2001.

[4] Al-Watan (Oman), le 25 juillet 2001.

[5] Al-Nahar (Liban), le 12 juin 2003.

[6] Al-Ayyam (Autorité palestinienne), le 30 juillet 2000.

[7] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), le 26 octobre 2000.

[8] Al-Ayyam (Autorité palestinienne), le 29 janvier 2001.

[9] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), le 22 janvier 1997.

[10] Al-Qods (Jérusalem), le 12 novembre 1997.

[11] Voir la Revue indépendante des médias et l’analyse d’interview avec Abou Alaa, le 22 décembre 1997.

[12] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), le 22 janvier 1997.

[13] Al-Ayyam (Autorité palestinienne), le 12 août 2000.

[14] Al-Ayyam (Autorité palestinienne), le 30 juillet 2000.

[15] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), le 6 septembre 2000.

[16] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), le 20 décembre 2000.

[17] Al-Ayyam (Autorité palestinienne), le 13 septembre1998.

[18] Al-Nahar (Jérusalem), le 28 juin 1996.

[19] Al-Ayyam (Autorité palestinienne), le 29 janvier 2001.

[20] Al-Hayat (Londres), le 26 octobre 2000.

[21] Al-Qods (Jérusalem), le 26 novembre 2000.

[22] Al-Nahar (Jérusalem), le 27 décembre1996.

[23] New York Times, le 3 décembre 1998.

[24] Al-Nahar (Liban), le 12 juin 2003.

[25] Al-Nahar (Liban), le 12 juin 2003.

[26] http://www.aljazeera.net/news/arabic/2003/2/2-6-6.htm, le 6 février 2003.

[27] Al-Ayyam (Autorité palestinienne), le 11 janvier 2002.

[28] Al-Ayyam (Autorité palestinienne), le 25 janvier 2003.

[29] Al-Nahar (Liban), le 12 juin 2003.

[30] Al-Hayat Al-Jadida (Autorité palestinienne), le 21 décembre 1998.

[31] Al-Nahar (Jérusalem), le 28 juin 1996.