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LE SCANDALE DE LA
"CONFERENCE DES DONATEURS"
A PARIS LE
17/12/07
Par
Albert Soued, écrivain, www.chez.com/soued/conf.htm
– 17/12/07
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Les
Palestiniens sont les chouchous de l'Occident, alors que des centaines de
millions de personnes plus méritantes crèvent la faim dans le monde. Depuis
-
Les Palestiniens ne sont pas fauchés
- Les finances de l'Autorité
Palestinienne
Entre
1948 et 1967, il y eut plus de personnes déplacées des pays arabes vers
l'Occident ou vers Israël qu'il n'y eut de Palestiniens déplacés en Palestine.
Alors que les personnes chassées des pays arabes, juifs ou chrétiens, ont dû
parcourir des centaines, voire des milliers de km pour trouver un havre, les
Palestiniens dans leur grande majorité ne se sont déplacés que de quelques km,
mais aucun pays arabe ne voulut les accueillir. Au lieu de s'employer à les intégrer
dans un pays arabe, dans un pays musulman ou dans tout autre pays, comme cela a
été fait pour tous les réfugiés du monde, l'Onu les a parqués dans des camps
provisoires qui durent depuis 60 ans, soit plus de 3 générations, logées,
nourries et éduquées aux "frais de la princesse". Pourquoi
voulez-vous qu'ils fassent un effort quelconque pour améliorer leur sort? Les
rares personnes ayant de la dignité parviennent à s'intégrer dans les émirats,
en Amérique latine ou ailleurs.
L'Occident
est complice de l'Onu dans ce scandale. Pourquoi ? Pour culpabiliser Israël
vis-à-vis des Palestiniens et mettre en péril son existence (voir l'article
ci-dessous sur Abou Mazen ou cliquer sur QUEL
RÔLE JOUE ABOU MAZEN ?
En
cette fin d'année 2007, quel meilleur exemple de l'hypocrisie occidentale que
cette Conférence des Donateurs pour la Palestine, qui a retrouvé en période
christique, une victime de choix pour sa compassion, le "crucifié
nouveau", le peuple Palestinien.
QUEL RÔLE JOUE ABOU MAZEN ?
Par Claire Dana-Picard
Arouts 7 - 08 Février 2005
Alors
que les médias relatent avec un enthousiasme, quelquefois mesuré, la fameuse
rencontre entre Ariel Sharon et Abou Mazen à Charm-El-Cheik, l’orientaliste Yehoshoua
Méiri donne un aperçu plutôt différent de la situation.
Il a en effet
révélé à la rédaction d’Aroutz Shéva
en hébreu que le nouveau chef de l’Autorité palestinienne avait été invité
récemment à se rendre à Téhéran. Il a ajouté que ce dernier souhaiterait convaincre
les dirigeants iraniens de ne plus mettre leur veto "terroriste"
sur le processus diplomatique en cours dans la région. Les Iraniens ont invité
Abou Mazen la semaine dernière et les Américains
ont été immédiatement informés de cette proposition.
Pour Méiri, Abou Mazen caresse l’espoir
d’arriver dans quelques semaines à Washington avec en poche un message des
autorités iraniennes dans lequel elles se déclareraient prêtes à accepter
la poursuite du processus dans la région. Abou Mazen
espèrerait, par ce moyen, éviter toutes les étapes prévues au départ par la
Feuille de Route et soumettre Israël à des pressions internationales.
Les points essentiels
du plan d’Abou Mazen ont déjà été transmis aux autorités
iraniennes la semaine dernière par l’intermédiaire de l’ambassadeur d’Iran
à Amman. Après avoir reçu le message, les Iraniens ont permis aux organisations
terroristes dont ils dirigent les opérations d’accepter un "cessez-le-feu"
de deux mois. Cette mesure a incité l’administration américaine à publier
vendredi dernier un communiqué dans lequel elle annonçait qu’elle n’envisageait
pas pour le moment d’offensive contre les installations nucléaires d’Iran.
Abou Mazen arriverait alors à Washington avec une autre promesse
de Téhéran. Les dirigeants iraniens pourraient entamer des pourparlers sur
leur force nucléaire en posant comme condition qu’Israël soit également soumis
au contrôle de ses réacteurs atomiques. Cette exigence serait alors soutenue
par tous les pays arabes et par l’Union européenne.
Toutes ces démarches
entreprises par Abou Mazen concordent, toujours
selon Méiri, avec le plan dont il a exposé la teneur
pour la première fois le 19 janvier 1991 lors d’une conférence de la Ligue
arabe au Caire. Selon ce programme, "il est possible d’éliminer Israël, par des moyens pacifiques,
en 15 ans". La stratégie iranienne mise en place à l’heure actuelle s’inscrit
parfaitement dans le cadre de ce plan. Ariel Sharon est considéré dans ce
contexte comme "la dernière cartouche dans le chargeur d’Israël".
Lors d’un entretien
avec Ahmed Bacher à Gaza, il y a à peine deux semaines,
au cours de discussions sur une trêve provisoire (qualifiée de Houdna), Abou Mazen s’est exprimé
ainsi : «Nous
n’avons aucune chance contre Sharon en poursuivant les attentats, étant donné
qu’il a le monde entier à ses côtés à ce sujet. Nous devons traverser sans
heurt la période de Sharon et par la suite mettre à exécution notre grand
plan». Abou
Mazen aurait également affirmé :"Si vous me laissez suivre
la voie que j’ai proposée, dans 10 ans, Israël n’existera plus". A D. ne plaise ! CDP