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PAR LA TERREUR ET AVEC L'AIDE DES MEDIAS, ILS
VEULENT TOUTE LA PALESTINE
Par Albert Soued, pour www.nuitdorient.com - le 28
janvier 2008.
Il est indéniable qu'aussi bien
le Hamas de Ismail Hanyeh que le Fatah de Mahmoud
Abbas reprennent le scénario habituel de feu Arafat. Plus Israël s'enfonce
dans des négociations, plus ils soufflent sur le feu de la violence.
Itshak Rabin à Oslo, puis Ehoud Barak à
Sharm el Sheikh sont tombés dans le panneau de
négociations où leurs adversaires leur extorquaient le maximum de concessions
pour leur faire comprendre aussitôt qu'avec la violence des missiles, des tirs
au pigeon sur les routes et des bombes humaines dans les villes, ils pouvaient
obtenir toute la Palestine. Et
aujourd'hui Ehoud Olmert se
trouve dans la même impasse (1).
Sous la pression du Département d'Etat
Américain, Annapolis a démarré ce processus asymétrique où Israël doit céder et
donner et les Palestiniens recevoir un territoire "contigu" et viable
dans une Palestine indépendante, sans aucune contrepartie tangible ou
vérifiable, sans aucune action sérieuse et responsable pour cesser la terreur
et commencer à construire un état.
Israël s'est désengagé de Gaza
unilatéralement en 2005, évacuant par la force 8000 de ses citoyens de leur
terre, de leur maison, de leur gagne-pain. Un "bienfaiteur" américain
ex-directeur de la Banque Mondiale, a même racheté les serres des
implantations, de magnifiques potagers et vergers, pour les offrir aux
Palestiniens, dans le but de faire vivre des milliers de familles. Ces serres
sont aujourd'hui démantelées, ravagées ou délaissées. Un vrai désastre. Mais à
Gaza, c'est le chaos permanent et le mouvement islamiste radical Hamas, ayant
pris le pouvoir, en a éjecté les dits modérés. Le Hamas est financé aussi bien par
l'Iran que par l'Arabie. Les camps de réfugiés créés il y a 60 ans perdurent et
continuent à être subventionnés par les Nations Unies.
Pendant le temps où ceux qu'on
avait évacué de Gaza essayaient difficilement de se réinsérer ailleurs sur le
territoire Israélien, les nombreuses milices armées et incontrôlées du Hamas et
du Fatah déversaient des milliers de roquettes Qassam
et de mortiers sur les villes et implantations limitrophes tuant, blessant et
traumatisant des centaines d'Israéliens. Peu de médias européens en parlent.
Périodiquement, venant du
territoire de Cisjordanie contrôlé par l'Olp et le Fatah de Mahmoud Abbas, des
terroristes tuent des citoyens Israéliens, randonneurs, travailleurs ou
officiers de police, s'infiltrant à travers les postes-frontières, dans les
écoles, les supermarchés ou posant des bombes au bord des routes. La brigade al
Aqsa, bras armé du Fatah, vient d'annoncer même que
ce n'était que le début d'une offensive plus vaste. C'est donc la guerre!
Israël se défend par des attaques
ciblées contre les responsables et leurs chefs instigateurs ou en limitant les
échanges commerciaux, ne laissant passer que les convois humanitaires. Mais
dans ces convois, le sucre est parfois remplacé par des explosifs.
Hier encore, le groupe humanitaire
Zaka essayait de ressusciter une femme policier, sous le feu des terroristes du Fatah. C'est donc
bien la guerre qui continue. Une guerre certes asymétrique, mais qui est
constante, n'ayant aucune limite dans sa portée, ni dans son ampleur, et qui n'obéit
qu'aux règles de la violence et de la haine viscérale, cherchant à éliminer
l'autre ou au mieux à l'inciter à quitter les lieux.
Dans leur partialité constante,
les médias européens parlent rarement de la terreur palestinienne visant les
Israéliens, les victimes étant toujours du même côté, même s'il s'agit de mises
en scène de crises humanitaires montées par les Palestiniens.
Il est vrai qu'il est entré dans
le subconscient de l'Européen de la rue que l'arabe est toujours une victime
et que l'Israélien est l'"agresseur". Les spécialistes devraient
élucider cette perversion de la pensée (3).
La situation est analogue en
Colombie où les terroristes du Farc sont encensés
parce qu'ils ont enfin libéré deux otages. Ils l'ont fait pour se faire valoir
et faire valoir un de leurs fans, le président du Vénézuela
Ugo Chavez, mais, en même temps, ils ont pris en otage 6 nouvelles victimes
innocentes. Et là les médias se taisent. Car "la
pensée dominante, politiquement correcte et perverse" des médias, considère que les guerilleros
terroristes sont des héros, victimes d'un pouvoir colombien abusif qui ne fait
rien pour libérer les otages. C'est ce que répète inlassablement et d'une voix
nasillarde la très "médiatique" fille de l'otage Ingrid Bettancourt.
Note
(1) Ehoud
Olmert pourrait être visé par le rapport appelé Winograd.
Cette enquête sur les
responsabilités de la 2ème guerre du Liban ayant tardé à être
divulguée, a surtout comme enjeu la stabilité politique d'Israël. Rappelons
qu'en dehors des annonces d'objectifs qui n'ont jamais été atteints, lors des 2
derniers jours de la 2ème guerre du Liban, Ehoud
Olmert a pris des décisions malheureuses qui ont
coûté la vie à 33 soldats.
Le rapport définitif de la
commission Winograd devait en toute logique censurer
le 1er ministre, mais des "tractations" de dernière minute
ont fait en sorte que le rapport final est plus nuancé à l'égard du 1er
ministre.
Or l'opinion publique ne l'entend
pas de cette oreille et la cote d'Olmert est au plus
bas (quelques %), alors qu'Abraham Burg ex-président de la Knesset, qui s'est
exilé à Paris parce qu'il considère qu'Israël est "un état nazi et
raté", vient d'encenser Ehoud Olmert comme étant le meilleur 1er ministre
d'Israël depuis 30 ans….
Plutôt que de vouloir survivre coûte
que coûte, "en arrosant les uns et les autres" et en risquant un
schisme dans la société, Ehoud Olmert
devrait organiser des élections en 2008, mais il ne le fera pas.