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Obama et son Administration
ont Réussi à Affaiblir l'Amérique et à Mettre le Moyen Orient à Feu et à Sang
au Profit des Islamistes
Par Daniel Greenfield
Adaptation française Thérèse Zrihen-Dvir
8/10/14
Et c'est officiel. Nous avons un autre gagnant du printemps arabe.
C'est un très grand succès.
Lundi dernier, la Maison Blanche affirmait que la stratégie des USA pour la lutte contre le terrorisme au Yémen était un modèle qu'il faudrait appliquer pour combattre l'état islamique - bien qu’une crise politique violente engloutisse le Yémen, au point d'obliger l'administration Obama à déplacer certains de ses diplomates et d’inciter les citoyens américains à quitter.
Toutefois, la Maison Blanche, reste ferme dans ses revendications que le pays est un modèle utile pour traiter avec les militants d’ailleurs. "Cette menace a diminué grâce à cette stratégie de lutte contre le terrorisme", a déclaré Earnest.
Et voici comment elle a été atténuée.
La capitale du Yémen, pays le plus pauvre du monde arabe et, apparemment, le plus frappé d’instabilité chronique, a de nouveaux maîtres. Des rebelles chiites anti-américains occupent les points de contrôle et sillonnent les rues dans des camionnettes montées de canons anti-aériens. Les combattants contrôlent presque tous les bâtiments publics, de l'aéroport et de la Banque Centrale au ministère de la Défense.
Seuls quelques policiers et soldats sont autorisés dans les rues. Les rebelles ont couvert la ville de tracts proclamant leur slogan –"Mort à l'Amérique, mort à Israël, maudits soient les Juifs et victoire à l'Islam" - une digression d'un slogan populaire iranien souvent scandé par des militants chiites en Irak et les partisans du Hezbollah au Liban.
Maintenant les Houthis, en fait soutenus par l'Iran chiite, sont en voie de devenir au Yémen, la version du Hezbollah chiite du Liban - puissantes forces qui dominent le gouvernement et dirigent un état dans un état virtuel.
Leur prise de contrôle de la capitale menace également d'engendrer une réaction violente de la ligne dure sunnite, créant une confrontation sectaire qui renforcerait la branche d'Al-Qaïda au Yémen, à laquelle les États-Unis avaient dû faire face pendant des années, dans une campagne de drones, en coordination avec l’armée yéménite.
Le cri de ralliement de la lutte contre le pouvoir chiite pourrait faire du Yémen un aimant aux jihadistes sunnites de toute la région, comme en Syrie et en Irak.
La semaine dernière, un kamikaze d'Al-Qaïda a fait percuter une voiture chargée d'explosifs dans un hôpital abritant des Houthis, dans la province de Maarib, tuant une personne. Le groupe connu sous le nom d'"Al-Qaïda dans la péninsule arabique", a promis de combattre les rebelles et a appelé les autres sunnites à le soutenir.
"Vous verrez vos corps éparpillés et vos têtes enlevées", a déclaré Al-Qaïda dans un communiqué, adressé aux Houthis.
Une question à poser à Hillary Clinton: Combien de ces gens sympas devons-nous armer et dépêcher pour nos missions diplomatiques ? Heureusement, les sunnites ont leurs priorités dans l’ordre.
Alors que les Houthis maudissent encore les Juifs, dont la plupart a été chassée du Yémen, les sunnites sont prêts à tuer les Juifs plus tard, après s’être débarrassé des chiites.
Cheikh Abd Al-Azim Al-Houthi du Yémen a déclaré que le djihad contre les infidèles Houthis, secte chiite au Yémen qui a mené une guerre civile contre le gouvernement au cours de la dernière décennie, "est mieux que le djihad contre les Juifs, parce que ces rebelles chiites sont des ennemis d'Allah et de Son Messager … Il n'y aucun sens de combattre les Juifs aussi longtemps que le groupe Houthi existe", a déclaré Cheikh Houthi.
Ainsi, les sunnites reculeront leur massacre de quelque 90 Juifs au Yémen jusqu'à ce qu'ils aient exterminé les chiites. Mais les chiites traitent aussi bien le massacre des juifs et des sunnites comme une priorité.
C’est véritablement la
religion de la paix.