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Alerte à Paris d'une Commissaire de l'Onu - le 19 mars 2003
La commissaire pour les affaires irakiennes à la commission
de contrôle, de vérification et d'inspection des Nations unies, Thérèse
Delpech, a fait à Paris un point précis sur le "désarmement" de
l'Irak devant les Commissions des Affaires étrangères et de la Défense de
l'Assemblée nationale.
- Les inspecteurs sont sans nouvelles de 15 000 têtes de roquette destinées à
être équipées de gaz moutarde.
- Sur 350 bombes aériennes (dites bombes R400), 118 ont été
détruites. Nul ne sait ce que sont devenues les 132 autres bombes.
- On sait que les Irakiens ont produit entre 3 et 6 tonnes de gaz VX, un gaz
extrêmement dangereux (un simple contact avec la peau provoque la mort
immédiate). Ils assurent s'en être débarrassés dans le désert, mais n'en ont
apporté aucune preuve.
- Quant aux fameux missiles Al-Samoud, 75 ont été détruits. Mais les
inspecteurs sont incapables de dire si les Irakiens continuent d'en produire.
(d'après Colin Powell, chef du Département d'état, s'adressant au Centre
d'études Stratégiques et Internationales, l'équipement nécessaire pour
fabriquer ces missiles n'a pas été détruit)
Preuves à l'appui, W Safire donne le résultat de son enquête: une société française a été l'intermédiaire d'une transaction entre la Chine et l'Irak pour la livraison via la Syrie de produits chimiques prohibés au second semestre 2002.
www.Debka.com – 4 mai 2003
D'après nos sources, les armes de destruction massive de l'Irak ont été transférées en Syrie entre le 10/1/03 et le 10/3/03 dans des citernes géantes, puis enterrées dans la vallée de la Beqaa', par les forces spéciales syriennes, sous le contrôle d'agents secrets syriens. Préalablement creusées par le génie militaire syrien, des fosses de 6/8 m de côté et de 25/35 m de profondeur ont reçu ces armes, puis ont été comblées et replantées. On peut les retrouver avec un équipement adapté. La Syrie a été payée 35 millions $ pour ses prestations.
Avant que Colin Powell ne vienne à Damas le 3 mai 2003, les Syriens ont fait un geste de conciliation, en accélérant la capture et la cession de fugitifs du régime irakien, notamment le 28/4, deux femmes Dr Rihab Taha (Dr Germe), microbiologiste et Houda Salih Mahdi Amash, chef du projet anthrax et le 29/4, l'époux de la première, le général Amir Mohamed Rashid ou Mr Missile.
Avec tout cela, les Etats-Unis doivent être déjà informés des lieux où sont cachées les armes chimiques et biologiques.
Lors de la prise de l'aéroport de Bagdad les soldats de la
101ème division aéroportée
ont bien découvert 35 missiles sol-air Roland de fabrication française. Le
missile Roland peut frapper un avion en vol jusqu'à Mach 1,5 , sa portée est de
6 km et 3000 mètres d'altitude. Sa probabilité de succès est de 80%. La 10ème aéroportée a aussi mis la main sur une
vingtaine de missiles BM 21 de fabrication soviétique contenant du gaz moutarde
et du gaz sarin et prêts à être tirés.
Le commandant en chef des forces aériennes israéliennes le Major Général Dan Haloutz est persuadé que les Américains trouveront les armes non conventionnelles, en dehors de l'Irak selon toute vraisemblance. Il accuse la Syrie de posséder de telles armes.
Al Syassah – Koweit - Le 2 octobre 2003 –
Le Koweil a empêché le passage clandestin d'Irak vers l'Europe de têtes de missiles chargées d'armes non conventionnelles (chimiques et biologiques) d'une valeur de 60 millions $. Sous surveillance, les passeurs ont été arrêtés à temps et les armes ont été livrées au FBI.
Ion Mihai Pacepa - Washington Times - 2 Octobre 2003
Le bloc soviétique n'a pas seulement vendu des armes de destruction massive à
Saddam Hussein, mais il lui a fourni les méthodes de dissimulation….Primakow
était à Bagdad de décembre 2002 jusqu'au début de la guerre, avec une équipe
d'experts russes dirigée par deux "généraux en retraite" Vladislv
Ashalov et Igor Maltsev (défense aérienne).
Ils n'étaient pas là pour conseiller à Saddam comment mener sa guerre contre les Etats-Unis, ni "pour prendre une tasse de café", comme ils l'ont dit aux médias. Ils appliquaient simplement le plan "Sarindar" (sortie de secours).
Ils ont aidé Saddam à se débarrasser et à camoufler ses armes de destruction massive. Ce qui en reste, ce sont les plans pour regarnir les stocks en quelques semaines.
Reuters - 3
octobre 2003
Des soldats polonais stationnés en Irak ont découvert quatre
missiles sol-air d'origine française qui, selon l'armée, ont été construits
cette année, a déclaré à Reuters un porte-parole du ministère polonais de la
Défense.
"Des soldats polonais ont découvert un dépôt de munitions le 29 septembre
dans la région de Hilla avec quatre missiles français de type Roland", a
précisé Eugeniusz Mleczak. "Ce n'est pas la première fois que des soldats
polonais trouvent des munitions en Irak, mais nous avons eu la surprise de
constater que ces missiles avaient été produits en 2003!"
Mleczak a dit que les soldats avaient été informés de la présence des missiles
par un Irakien de la région, qui a reçu une récompense en échange du
renseignement.
Rapport David Kay
David Kay, le 1er octobre 2003: "Nous avons découvert des douzaines de programmes liés aux armes de destruction massive et des quantités significatives d'équipement que l'Irak a caché et n'a pas montré aux inspecteurs des Nations-Unies en 2002/3"
Bush à Milwaukee le 3/10/03: "D'après ce rapport, le régime de Saddam Hussein a un réseau clandestin de laboratoires biologiques. On a trouvé des souches vivantes de botulinum. Ses méthodes de dissimulation sont très sophistiquées. Il avait aussi un programme très avancé de missiles de très longue portée…"
David Kay
- interview de "the
telegraph" le 24/1/2004
"Nous ne parlons pas de grandes quantités d'armes de destruction massive. Mais nous savons à travers les interrogatoires d'anciens responsables Irakiens qu'une certaine quantité d'armes a été transférée en Syrie avant la guerre, y compris des armes du programme de Saddam Hussein (ADM). On n'a pas encore résolu la question importante de savoir quel type d'armes a été transféré en Syrie et ce qu'il en est advenu sur place".
Charles Krauthammer dans le Washington Post le 10 octobre 2003
Saddam Hussein a laissé derrière lui 130 caches de munitions connues à ce jour, certaines ayant une superficie deux fois supérieure à l'île de Manhattan! Imaginez le travail d'inspection à entreprendre pour scruter 600 000 tonnes d'obus, de fusées, de bombes et de munitions, rangée après rangée, pour trouver les conteneurs non marqués contenant des armes chimiques ou biologiques. L'équipe de Kay n'a encore inspecté que 10 caches sur les 130…La liste déjà obtenue est effrayante. Elle comprend un réseau secret de laboratoires et de planques à l'intérieur des services de renseignement (moukhabarat), des bio organismes cachés dans des logements de chercheurs, comprenant du botulinum et les traces d'expériences sur des agents de la brucellose, de la "fièvre hémorragique du Congo-Crimée", du ricin et de l'aflatoxine, jamais déclarées aux agents de l'Onu.
Je suis passé par une école de médecine et je n'ai jamais entendu parler de la "fièvre hémorragique du Congo-Crimée" et je ne connais pas un médecin sur cent qui la connaisse! C'est une maladie très rare et Saddam Hussein ne cherchait pas à la prévenir…
D'après le journaliste transfuge syrien Nizar Nayouf, les lieux de stockage des armes irakiennes transférées par ambulances en Syrie sont les suivants:
- tunnels creusés sous la ville d'al- Bayda, près de Hama, en Syrie du Nord. Ces tunnels font partie d'un réseau appartenant à une usine souterraine, construite par les Nord Coréens, pour fabriquer des missiles Scud. Les armes chimiques venant d'Irak et les missiles sont stockés dans ces tunnels, sous la responsabilité du département 489 traitant des affaires secrètes.
- le village de Tal Snan, au nord de la ville de Salamiya où se trouve un grand camp de l'armée de l'air. Les parties vitales du programme "armes de destruction massive" (ADM) sont stockées là.
- tunnels sous la ville de Shinshar sur la frontière avec le Liban, 40 km au sud de Homs, appartenant au bataillon 661 des forces aériennes syriennes.
Nayouf écrit que le transfert a été organisé par des commandants de la Garde Républicaine, y compris le général Shalish, avec l'aide du cousin de Bashar el Assad, Assef Shwakat, président de Bashair Trading Co, une société d'export-import appartenant à la famille Assad. Cette société s'est distinguée dans la contrebande de pétrole irakien et d'armes pendant la période d'embargo.
(source: Reform Party of Syria basé à Potomac-Md formé d'exilés laïcs souhaitant rétablir la démocratie en Syrie)- voir aussi The WMD Road to Damascus.
Dick Cheney le 21 janvier 2004 – interview radiodiffusée par NPR, national public radio, rapportée par Randall Mikkelsen
"On est sur la brèche….Cela prendra encore beaucoup de temps pour rechercher dans tous ces trous perdus, dépôts et décharges…et tous les endroits en Irak où on pourrait espérer trouver ces choses là" (ADM)
Depuis fort longtemps, l'administration américaine, Mr Kay et les agences de renseignement ont entre les mains les cartes syriennes où sont indiquées les coordonnées des sites secrets de stockage des ADM.
Le site le plus important est Karatchouk, au centre d'une région désolée et inhabitée, au bord de marécages, au sud de la ville d'al Qamishli, à l'intersection des frontières irakienne, syrienne et turque.
Des quantités moins importantes sont cachées dans la vaste plaine entre al Qamishli et aZawr.
Un troisième site se situe à la frontière du Liban avec la Syrie, dans la Beqaa Libanaise.
Mr Kay sait parfaitement ce que contenait les tankers qui ont traversé la frontière irako-syrienne en janvier 2003, par les photos satellite et par les drones.
L'espion ex-jordanien Moussab al Zarqawi, bras droit d'Osama
Ben Laden pour les ADM a coopéré avec Saddam Hussein dans certains projets à
Bayara. Cet homme a dirigé des attaques sanglantes contre des objectifs tels
que l'ambassade jordanienne à Bagdad ou les troupes italiennes à Nassirya.
Ce n'est qu'en 1997, lors d'excavations à Berlin pour la construction du musée de l'Holocauste, qu'on a trouvé à 3 m de profondeur le bunker de 11 chambres de Goebbels!
Imaginez alors comment on peut trouver dans un grand pays désertique comme l'Irak des armes enfouies, si quelqu'un ne vous dit pas où elles se trouvent exactement. Si ce quelqu'un n'existe plus ou se trouve à l'étranger, il faudra attendre le hasard, dans des centaines d'années…Alors pourquoi ce brouhaha médiatique autour de la non-découverte d'armes de destruction massive?
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