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le Hezbollah a Détruit le Liban
Partout où le régime iranien a exporté son programme violent, les souffrances et les effusions de sang ont suivi, du Yémen à la Syrie en passant par l'Irak - et le Liban n'est pas différent.
Par Emily Schrader, PDG de Social Lite Creative LLC et chercheuse à l'Institut de Tel 16/8/2021
Texte en anglais ci-dessous
Alors que le Liban poursuit sa chute libre, une tendance similaire à celle que nous observons en Iran se dessine. Le peuple libanais se soulève et rejette les actions du régime iranien. À première vue, vous pourriez vous demander pourquoi le peuple libanais résisterait au régime iranien. Mais la vérité est que l'Iran a étendu ses tentacules sur le Liban depuis des années, contribuant au chaos et à la destruction de ce qui était autrefois un exemple florissant de libéralisme au Moyen-Orient.
Partout où le régime iranien a exporté son programme violent, la souffrance et les effusions de sang ont suivi, du Yémen à la Syrie en passant par l'Irak - et le Liban n'est pas différent. Depuis l'introduction en 1982 de l'organisation terroriste Hezbollah, financée par l'Iran et dont l'objectif déclaré est de "soutenir" la communauté chiite du Liban, le Liban a été pris en otage par le programme des mollahs et s'est détérioré de façon spectaculaire dans presque tous les domaines imaginables.
Peu après la création du Hezbollah et son entraînement par le Corps des gardiens de la révolution iranienne (IRGC), celui-ci a encouragé l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) à s'installer et à recruter des terroristes qui ont mené de nombreuses attaques contre Israël, entraînant ce dernier dans la première guerre du Liban en 1982. Peu de temps après, le Hezbollah a lancé une horrible guerre civile de 1985 à 2000 contre d'autres communautés au Liban, en particulier les Phalangistes chrétiens pour leurs "crimes contre les musulmans et les autres chrétiens", ainsi que les Français et les Américains présents au Liban ; ils ont également appelé à un gouvernement islamique. Au total, on estime que 120 000 personnes sont mortes au cours de la guerre civile libanaise.
Mais le Hezbollah n'avait pas fini d'entraîner le Liban dans un conflit sanglant. Il a continué à attaquer Israël de 2000 à 2006, et a kidnappé des soldats israéliens de l'autre côté de la frontière, ce qui a conduit à la deuxième guerre du Liban. La guerre s'est terminée par la résolution 1701 de l'ONU, qui stipulait d'un commun accord que le Hezbollah serait désarmé et cesserait toute activité militaire. Depuis lors, cependant, sous l'impulsion et le financement de l'Iran, le Hezbollah n'a pas désarmé et a même fait le contraire. Jusqu'à aujourd'hui, il continue d'attaquer Israël par le nord, et appelle à sa destruction.
Mais le Hezbollah n'est pas seulement problématique lorsqu'il s'agit d'Israël. Sa force à l'intérieur du Liban, toujours avec le soutien financier de l'Iran, a mis des milliers de Libanais en danger physiquement. Le Hezbollah est connu pour stocker de grands entrepôts d'armes et de munitions dans des zones civiles, notamment près des écoles, des hôpitaux et même de l'aéroport de Beyrouth. Ces installations de stockage ont provoqué des explosions qui ont tué des Libanais à plusieurs reprises, mais aucune n'a été plus marquante que celle de Beyrouth, où 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium industriel appartenant au Hezbollah ont explosé. Il était stocké dans le port de Beyrouth depuis 2013 sans mesures de sécurité. Cet incident tragique a fait 216 morts et plus de 6 500 blessés libanais.
Aujourd'hui, alors que l'économie du Liban s'effondre rapidement en raison de l'instabilité que l'Iran et le Hezbollah ont créée, le Hezbollah continue de se concentrer sur la promotion de l'agenda de l'ayatollah iranien, plutôt que de se soucier du peuple libanais. En 2018, le Hezbollah a reçu environ 700 millions de dollars de l'Iran, mais cette somme n'est pas allée au peuple libanais. Au lieu de cela, il a été dilapidé par les dirigeants terroristes corrompus du Hezbollah, pour leurs sinistres opérations.
Depuis sa création, le Hezbollah a manipulé le Liban, un pays diversifié et sectaire, en creusant des fossés sociétaux plus profonds et en les exploitant pour exercer un contrôle politique par tous les moyens nécessaires - en remportant "démocratiquement" un grand nombre de sièges au parlement libanais et en refusant de travailler avec d'autres partis pour l'amélioration du Liban. Lorsque cela ne suffit pas, le Hezbollah n'hésite pas à assassiner l'opposition politique, même au plus haut niveau (comme l'assassinat du premier ministre Rafic Hariri).
Leur refus le plus récent de former un gouvernement, ainsi
que leur demande de contrôle de certains ministères (comme le ministère des
finances) afin que le Hezbollah puisse contourner les sanctions américaines
contre ses activités terroristes, ont considérablement alimenté l'instabilité
actuelle, le pays étant incapable de répondre aux besoins fondamentaux de sa
population, sous un gouvernement intérimaire prolongé. Pourtant, ce statu quo
de chaos a permis au Hezbollah (et à l'Iran) de continuer à donner la priorité
à leur programme terroriste dans les opérations étrangères en Syrie et à
l'étranger. Malheureusement pour eux, le
peuple libanais est peut-être en train de se réveiller.
Ces dernières semaines, les Libanais sont descendus dans la rue pour dénoncer une crise économique sans précédent. Le peuple libanais en a assez du Hezbollah comme jamais auparavant. Lorsque le Hezbollah a lancé des attaques à la roquette sur Israël, en violation flagrante de la résolution 1701 des Nations unies, les habitants du village druze qu'ils ont tenté d'utiliser ont riposté physiquement, en chassant les terroristes du Hezbollah. Peu après, le patriarche maronite Bechara Rai a publiquement appelé l'armée libanaise à se battre contre le Hezbollah, afin de protéger les intérêts du peuple libanais. Dans les rues du Liban, presque toutes les nuits, on peut entendre les Libanais chanter contre l'Iran, l'ayatollah d'Iran et le Hezbollah - et cela n'est-il pas étonnant ?
La journaliste libanaise Baria Alamuddin a récemment écrit que "le Hezbollah et Aoun [l'actuel président] ont détruit tout ce qui faisait la grandeur du Liban." En effet, depuis 1982, le Hezbollah a entraîné le Liban dans une guerre civile sanglante, de multiples guerres étrangères, une crise économique paralysante, une société profondément divisée, un système politique corrompu et antidémocratique qui ignore les besoins du peuple, d'innombrables attaques terroristes sanglantes contre des minorités et des assassinats de dirigeants politiques libanais, et l'explosion de Beyrouth parmi d'autres "accidents" qui ont tué des Libanais. L'organisation terroriste Hezbollah, avec le soutien de l'Iran, transforme rapidement le Liban en un État en faillite. Le monde doit se tenir aux côtés du peuple libanais contre une telle activité et rendre la souveraineté au peuple libanais, pas aux ayatollahs.
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How Hezbollah destroyed Lebanon
Everywhere the Iranian regime has exported its violent agenda, suffering and bloodshed have followed, from Yemen to Syria to Iraq – and Lebanon is no different.
AUGUST 16, 2021
As Lebanon continues its freefall, a similar trend to what we are seeing in Iran is emerging. The people of Lebanon are rising up and rejecting the actions of the Iranian regime. Now at first glance, you might be asking, why would the people of Lebanon resist the Iranian regime? But the truth is that Iran has had its tentacles all over Lebanon for years, contributing to the chaos and destruction of what was once a thriving example of liberalism in the Middle East.
Everywhere the Iranian regime has exported its violent agenda, suffering and bloodshed have followed, from Yemen to Syria to Iraq – and Lebanon is no different. Since the introduction of Iranian-funded terrorist organization Hezbollah in 1982 with the stated agenda of “supporting” the Shia community in Lebanon, Lebanon has been taken hostage by the agenda of the mullahs and has deteriorated drastically in nearly every way imaginable.
Not long after Hezbollah was established and trained by the Iranian Revolutionary Guard Corps (IRGC), they encouraged the Palestinian Liberation Organization (PLO) to set up shop and recruit terrorists who carried out numerous attacks against Israel, leading Israel into the First Lebanon War in 1982. Shortly after, Hezbollah launched a gruesome civil war from 1985 to 2000 against other communities in Lebanon, in particular the Christian Phalangists for their “crimes against Muslims and other Christians,” as well as the French and Americans with a presence in Lebanon; they also called for an Islamic government. Overall, an estimated 120,000 people died during the course of the Lebanese civil war.
But Hezbollah wasn’t done dragging Lebanon into bloody conflict. They continued attacking Israel from 2000 to 2006, and kidnapped Israeli soldiers across the border leading to the Second Lebanon War. The war ended with UN resolution 1701, which was a mutually agreed-upon statement that Hezbollah would be disarmed and cease military activity. Since then, however, at the behest and funding of Iran, Hezbollah has not disarmed and in fact has done the opposite. Continuing right up through today, they continue to attack Israel from the north, as well as calling for its destruction.
But Hezbollah isn’t only problematic when it comes to Israel. Their strength within Lebanon, again with the bankrolling of Iran, has put thousands of Lebanese at risk physically. Hezbollah is known to store large weapons munitions warehouses in civilian areas, including near schools, hospitals, and even the Beirut airport. These storage facilities have resulted in explosions that kill Lebanese repeatedly, but none more prominent than in the Beirut blast in which 2,750 tons of industrial ammonium nitrate belonging to Hezbollah exploded. It had been stored in the port of Beirut since 2013 without safety measures. The tragic incident killed 216 people and left over 6,500 Lebanese injured.
Today, while Lebanon’s economy is rapidly collapsing due to the instability which Iran and Hezbollah created, Hezbollah continues to focus on promoting the Iranian ayatollah’s agenda rather than caring for the people of Lebanon. In 2018, Hezbollah received an estimated $700 million from Iran, but that did not go to the people of Lebanon. Instead it was squandered by Hezbollah’s corrupt terrorist leaders on their sinister operations.
Since its inception, Hezbollah has manipulated Lebanon, a diverse and sectarian country, driving deeper societal divides and exploiting them for political control through whatever means necessary – “democratically” winning large numbers of seats in the Lebanese parliament, and refusing to work with other parties for the betterment of Lebanon. When that doesn’t meet their ends, Hezbollah hasn’t been afraid to assassinate political opposition, even at the highest levels (such as the assassination of prime minister Rafik Hariri).
Their most recent refusal to form a government, along with their demand to control certain ministries (such as the finance ministry) so Hezbollah can circumvent US sanctions on their terrorist activity, has significantly fed today’s instability, as the country is unable to address their people’s basic needs under an extended caretaker government. Yet this status quo of chaos has allowed Hezbollah (and Iran) to continue prioritizing their terrorist agenda in foreign operations in Syria and abroad. Unfortunately for them, the people of Lebanon may just be waking up.
In the last few weeks, Lebanese have taken to the streets over an unprecedented economic crisis. The people of Lebanon are fed up with Hezbollah in a way we have never seen before. When Hezbollah launched rocket attacks on Israel, a stark violation of UN resolution 1701, the residents of the Druze village they attempted to use fought back physically, kicking out the Hezbollah terrorists. Shortly after, Maronite Patriarch Bechara Rai publicly called on the Lebanese army to fight against Hezbollah, to protect the interest of the Lebanese people. On the streets of Lebanon nearly every night over the past week, Lebanese can be heard chanting against Iran, the ayatollah of Iran, and Hezbollah – and is it any wonder?
Lebanese journalist Baria Alamuddin recently wrote that “Hezbollah and Aoun [the current President] have destroyed everything that made Lebanon great.” Indeed, since 1982, Hezbollah has dragged Lebanon into a bloody civil war, multiple foreign wars, a crippling economic crisis, a deeply divided society, a corrupt and undemocratic political system which ignores the needs of the people, countless bloody terror attacks against minorities and assassinations of Lebanese political leaders, and the Beirut blast amongst other “accidents’’ that killed Lebanese. The terrorist organization Hezbollah, with the backing of Iran, is rapidly turning Lebanon into a failed state. The world must stand with the people of Lebanon against such activity and give back sovereignty to the people of Lebanon, not the ayatollahs.
The writer is the CEO of Social Lite Creative LLC and a research fellow at the Tel Aviv Institute.