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Il est Grand Temps de Sortir de la Situation « lose-lose »

 

Par Albert Soued, écrivain et journaliste, http://symbole.chez.com pour www.nuitdorient.com

29/07/16

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L’Europe et en particulier la France sont dans une situation « lose-lose » :

- Ne rien faire de crainte d’affrontements graves entre communautés, c’est une situation « lose » à terme, car l’ennemi, l’Islam radical ou non, continuera à sévir, pour réaliser son projet de Califat et de domination du monde par la « sharia’h »

- Agir pour s’opposer au projet de l’Islam entrainera l’affrontement de groupes extrémistes, puis celui des communautés pour aboutir à une guerre civile, comme l’annonce  Patrick Calvar, Directeur général de la sécurité intérieure (DGSI), et c’est une situation « lose » aussi.

Pour sortir de cette situation, il faut impliquer et responsabiliser de plus en plus le citoyen, en lui expliquant clairement les enjeux et les risques, sans faux-fuyant ni subterfuge, mais sans l’effrayer.

L’Arabie, le Qatar et des sectes comme celle de Fathalla Gülen ont investi des centaines de milliards $ dans des mosquées, écoles coraniques et Ong pour diffuser un Islam pacifique et moderne qui lentement s’emparera du monde par l’argent du pétrole et du gaz et la diffusion d’une foi simple auprès des millions de déshérités. Ils veulent parvenir à leurs fins en diffusant le Coran pacifiquement dans un univers de compétition économique capitaliste.

Les extrémistes de l’Islam sont simplement des gens impatients qui ne croient pas qu’on installera la sharia’h dans le monde dans la paix et la patience, par la démographie, l’accès au modernisme et la persuasion. Ils veulent conquérir le monde par le glaive comme au temps du prophète. Pour cela, ils commencent par déstabiliser et fragiliser le monde occidental par la terreur. Le 11/09/2001, c’était le début de la guerre par le terrorisme. Ensuite, il fallait conquérir des territoires pour y appliquer la sharia’h comme régime exemplaire, montrer à tous les citoyens du monde des réalisations et un mode de vie différent. Les vidéos diffusées par internet à travers tous les réseaux sociaux sont un moyen rapide de recrutement et de conversion à la nouvelle foi de tous les révoltés incultes et violents du monde. Aujourd’hui cet Islam originel sévit un peu partout sur des territoires conquis, surtout en Afrique et en Asie, et même en Europe.

Au lieu de distiller des propos lénifiants du type « surtout pas de vagues », « pas d’amalgame », « pas d’islamophobie » etc… qui vont jusqu’à l’asphyxie et la paralysie du citoyen, les autorités qui gouvernent devraient insuffler la volonté de survivre et de se battre sur le plan de l’identité, de la culture et de l’idéologie.

La paix n’est jamais un acquis. Elle se gagne par la lutte avec l’enthousiasme d’exister et le désir de survivre.

Le journaliste Bret Stephens dans Wall Street Journal : « Les sociétés libres ne peuvent survivre en faisant de plus en plus de concessions aux barbares »

 

Tant que les gouvernants « bien-pensants et politiquement corrects » joueront aux autruches, se contentant de larmoyer et de déposer des fleurs sur nos morts, sans dire que nous sommes en guerre contre le projet de l’Islam originel d’installer la sharia’h partout dans le monde, tant qu’ils n’informeront pas le citoyen clairement et honnêtement des risques et des enjeux, en le responsabilisant, l’Occident va à sa perte. Les « états d’urgence », le renforcement des gendarmes et policiers, l’élargissement du Renseignement ne suffisent plus.

Il faut informer objectivement le citoyen. Le citoyen occidental est capable de comprendre les enjeux et les risques. Mais les gouvernants doivent lui insuffler aussi le désir de survivre en préservant son identité et lui apprendre que dans ce but chacun doit apporter sa pierre à l’édifice. Pour survivre, chacun doit être responsable et conscient que sa propre « valeur ajoutée » est utile et importante. Il faut qu’il apprenne à être vigilant à tout moment.

Le journaliste Bret Stephens dans Wall Street Journal : « Les gens qui ne croient en rien, y compris en eux-mêmes, sont voués à se soumettre à n’importe qui »

 

 

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