www.nuitdorient.com

COMMENT VAINCRE LE JIHAD ?

 

Interview de Serge Trifkovic, ancien commentateur à la BBC et journaliste au magazine Us News and World Report. Livre paru "L'épée du prophète" et "Comment vaincre le Jihad" est en cours de parution à Regina Orthodox Press. Premiers commentaires sur www.ChroniclesMagazine.org

Propos recueillis par Jamie Glazow de www.FrontPageMagazine.com le 31/03/06 et extraits résumés et traduits par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm

 

…. Pour vaincre le Jihad, il faut commencer par comprendre l'idéologie de l'adversaire, non pour lui trouver des excuses, mais pour la combattre. Il faut connaître les "ressorts" qui font agir les terroristes; or ces ressorts sont ancrés dans le dogme de l'Islam et dans son histoire, notamment dans la personnalité de son fondateur, Mohamed (voir ci-dessous). Le terrorisme n'est pas une aberration de l'Islam, mais la conséquence directe et prévisible de l'application dogmatique de cette "vision du monde" politique et religieuse. Ainsi il faut s'informer objectivement sur le contenu du Coran, du Hadith et bien s'imprégner de l'histoire de l'Islam depuis sa naissance avec Mohamed jusqu'à nos jours.

Secundo, il faut consolider nos défenses contre l'envahissement progressif d'une culture offensive et menaçante en luttant contre l'immigration non désirée et contre la constitution de communautés hostiles à notre mode de vie et à notre vision du monde. Mais des 2 côtés de l'Atlantique, nos élites sont "islamiquement correctes" et ne veulent pas prendre conscience de la menace démographique et culturelle qui s'insinue progressivement.

Tertio, nous devons repenser notre politique étrangère et notre stratégie militaire en fonction de nos intérêts nationaux à long terme, afin qu'elles soient cohérentes et qu'elles envoient les mêmes signaux à l'adversaire. Il faut pouvoir répondre à ce type de question: la sécurité nationale est-elle renforcée par un mur contre l'immigration mexicaine ou par le maintien de nos troupes en Irak?

Quarto, le terrorisme a besoin d'un territoire à partir duquel il puisse agir et il faut l'en empêcher, en répertoriant les pays ou zones refuges et en les en dissuadant.

Et enfin l'essentiel, c'est que la victoire dans cette guerre sera obtenue dans le domaine de la morale et de la spiritualité. Nous défendrons d'autant mieux notre territoire contre l'invasion "barbare" que nos valeurs seront mieux ancrées en nous. En aucune façon, nous ne devons offrir ce qu'on appelle "un ventre mou", car c'est l'invasion assurée. Et chacun de nous doit s'impliquer, chacun selon sa sensibilité (1).

 

Mohamed

Lors de la récente polémique sur les caricatures danoises, il est apparu que le prophète Mohamed était considéré en Islam à l'égal d'un Dieu, inviolable, sacré. Or quand on analyse la personnalité de cet homme, on est sidéré de constater que 1,3 milliard d'êtres humains puissent vénérer un tel fondateur de l'Islam. L'exposé qui suit s'appuie uniquement sur les sources orthodoxes de l'Islam, le Coran et le H'adith.

Mohamed a commencé sa carrière en pillant les caravanes de la Mecque, violant ainsi un mois sacré où personne n'était sensé porter des armes. En 624 à Badr, il tua 40 Mecquois dans une bataille et exécuta tous les prisonniers, avec l'approbation d'Allah "instille la terreur dans le cœur des non croyants, frappe leur nuque et le bout de leurs doigts" (8/12). L'ayatollah Khomeini commente ainsi la suite de cette bataille: "après la bataille de Badr, l'Islam a vaincu par le sang".

En effet, pour avoir des adeptes, la méthode employée par Mohamed était simple: après les avoir dépouillés et après avoir tué femmes et enfants, il leur promettait le prochain butin et les prochains esclaves. Mais Mohamed gardait 20% de tout ce qui avait été razzié. Et cette façon de faire occupe tout un chapitre dans le Coran. Après la razzia et le partage, il était alors temps de se relaxer "Maintenant tu peux jouir de tout ce que tu as gagné, car c'est devenu légal et bon". Ceux qui sont morts lors du raid jouissent, eux, d'un paradis éternel, rempli de vierges "qu'aucun homme n'a touché" et "de jeunes et frais éphèbes". Le prêcheur de cette époque jubilait devant le spectacle des têtes tranchées de l'ennemi "qui est plus réjouissant que celui du plus beau chameau d'Arabie". Tuer les prisonniers est toléré par Allah ( 8/68). Les non croyants sont les pires animaux (8/55) et les créatures les plus viles (98/6), ne méritant aucune miséricorde. On doit leur trancher la tête (47/4). L'assassinat, le vol et l'esclavage sont autorisés par Allah.

Après Badr, Mohamed arrive triomphant à Médine où il tue Abou Afaq, un Juif qui a osé critiquer ses méthodes, et Asma bent Marwan, une poétesse qui s'est moqué de lui dans un vers, de même que Kab Ashraf, un autre poète. Ils étaient coupables d'insultes verbales, donnant le ton de la liberté d'expression en Islam, valable jusqu'à ce jour.

Puis Mohamed a demandé à ses adeptes de "tuer tout Juif qu'ils avaient sous la main". Quand 6 de ses sbires ont assassiné dans son sommeil un vieillard juif du nom de Abou Rafi, ils se sont querellés pour savoir qui avait eu l'honneur de mettre fin aux jours du malheureux. Le prophète trancha en faveur de celui qui avait l'épée souillée par de la nourriture, car Abou Rafi venait de dîner avant de dormir. Puis vint l'attaque de la tribu juive de Banoul Moustaliq qui a vu 500 de ses femmes enlevées et violées dans une orgie collective. Les pogroms ont culminé lors de l'attaque de la dernière tribu juive de Médine Banou Qourayshah dont 900 hommes ont été décapités et jetés dans un fossé, en face des leurs femmes et leurs enfants. Allah a loué Mohamed "pour avoir jeté la terreur dans leur cœur"(33/25). Les femmes ont été systématiquement violées et Mohamed a choisi comme concubine Rayhana bent Amr, dont le père et le mari avaient été massacrés devant ses yeux quelques heures plus tôt.

Les messages d'Allah sont devenus plus cruels à l'égard des "infidèles": "prend-le, attache-le et expose le au feu de l'enfer "(69/30-37). "Ils seront tués ou crucifiés et auront pieds et mains coupées"(5/33-34). "Pour l'infidèle nous avons préparé des chaînes, des entraves et un feu flamboyant" (76/4). Et les choses empirent dans 22/19-22: "des vêtements de feu seront coupés pour eux, des liquides bouillants seront déversés sur leur tête, et tout ce que renferme leur ventre et leur peau seront fondus et, pour eux, on préparera des crochets en fer…"

Mohamed évolue, de l'illuminé marginal il devient le maître de la vie et de la mort, et sa personnalité s'est totalement transformée, notamment lors de la décennie précédant sa mort en 633. Allah est invoqué comme l'autorité présidant à toutes les facéties du prophète, notamment dans une sensualité démesurée. Il a produit un verset coranique "approuvant ses orgies nocturnes avec une esclave égyptienne et admonestant ses femmes jalouses pour leurs objections" (66/1-3). De même Allah l'aurait autorisé à prendre pour femme sa bru Zainab qu'il convoitait (36/37). Quant à Aisha, il l'épousa quand elle jouait encore à la poupée, elle avait 7 ans, et il la déflora quand elle avait 9 ans!

 

On doit donc poser des questions précises aux Musulmans sur ces massacres, viols, esclavages, nettoyages ethniques, génocides au nom d'Allah et de l'Islam.

Ainsi de nombreux commandements de l'Islam et les comportements de Mohamed sont criminels et condamnables, même selon les règles et les normes du 7ème siècle. Ils étaient déjà considérés comme répugnants par les contemporains de Mohamed. Les "visions et les révélations" reçues ne peuvent justifier de tels actes, en contradiction avec le code moral en vigueur à cette époque. Rien ne justifie d'attaquer des caravanes pendant un mois sacré (où les gens sont sans défense), de prendre les armes contre ses propres frères, de massacrer les prisonniers, de garder la part du lion dans les butins, de tuer les gens sans provocation, de violer les traités conclus, de s'adonner à une sexualité perverse et de narguer la morale en vigueur. Ce comportement reste unique dans l'histoire des religions et surtout l'ordre d'Allah "de tuer les non croyants là où on les trouve", injonction puissante et non ambiguë. "Quand tu dois détruire une population, alors détruis-la complètement" (17/16-17) et "ceux qui nous désobéissent, nous les détruirons totalement"(21/11) sont des appels directs et clairs au génocide totalitaire.

La fin du jihad n'est possible que "lorsque prévaudra la justice et la foi en Allah" (2/193). Ainsi tout univers est illégitime en dehors de l'Islam.

La revendication de cette religion que les mots et les actes du prophète Mohamed sont les seules normes de moralité valables, pour tous les hommes et en tout temps, est la source de la majorité des conflits que nous vivons actuellement dans le monde.

 

Note de la traduction

(1) Nous avons assisté à des conférences sur de nombreux sujets liés à la défense contre l'obscurantisme apporté par le dit "islamisme" en Occident. Nous avons constaté un énorme fossé entre ce "jihad" en cours et la "culpabilité" occidentale à l'égard de l'Islam qui semble paralyser toute action et déformer toute pensée. L'"islamiquement correct" est un courant de pensée actuellement répandu notamment parmi les élites qui justifie la passivité et la neutralité vis à vis d'une offensive insidieuse, rampante et conquérante de l'Islam en Europe. Aucune proposition concrète n'est ressortie de ces réunions feutrées où pourtant tout le monde appréhende l'avenir.

 

© www.nuitdorient.com par le groupe boaz,copyright autorisé sous réserve de mention du site