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L’islam menace-t-il ou non la démocratie politique en France et dans le monde?

 

Par Reouven ben Hanavi

Israel-Flash - 23/09/11

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L’islam,  ou l’illumination par le cœur… 

Myrna m’a proposé d’ouvrir la discussion de ce soir en traitant de la question suivante : Devons-nous être contre l’Islam ?

Je ne crois pas que la question doive-être posée en ces termes. Pour ma part, je dirai :

Sommes-nous pour la Démocratie politique ?

Devons-nous la défendre, si elle est menacée et quelle que soit la cause de la menace. Peut importe que ce soit un ennemi politique ou « religieux » ?

En d’autres termes, et pour faire court : l’islam menace-t-il ou ne menace-t-il pas la démocratie politique en France et dans le monde ?

La menace-t-il, en tant que refus de la loi procédant de la souveraineté populaire, en tant que loi commune pour tous sur un même espace, valable pour les hommes et les femmes, quelle que soient les croyances religieuses, politiques et philosophiques des uns et des autres ?

 

Lorsqu’un certain Mahmoud Abbas, un journaliste égyptien de son état, publie un article qui invite à tuer toute personne vivant en Israël, qui n’aurait pas demandé aux musulmans l’autorisation d’y émigrer, comment qualifier cela ?

Ce que l’on appelle "Islam" n’est-il pas concerné par cet appel lancé en son nom et appelant à recommencer la shoah ?

Pour parler de l’islam, je me suis dit qu’il n’était pas mal, pour commencer cette courte introduction, de laisser la parole à deux de ses disciples, des hommes ayant pignon sur rue dans ce pays et droit à son service public télévisé. Il s’agit du philosophe et magistrat converti, Philippe Moulinet, et du recteur de la mosquée de Bordeaux, le brave et doux Frère Musulman, au langage peut-être un peut ampoulé, -- mais que voulez-vous, nul n’est parfait-, je veux parler de Tarek Obrou.

Le choix de ces deux hommes vient de ce qu’ils ont occupé le petit écran deux dimanches de suite, à l’occasion de l’émission dominicale "islam". Tarek Obrou vient plus souvent et il entretient des liens réguliers, pour ne par dire privilégiés, avec l’ancien Premier ministre et actuel ministre des affaires étrangères.

Le premier, le magistrat converti spécialiste ès-soufisme, nous chantera a capela, devant les caméras, "l’illumination par le cœur, la raison balisée par l’illumination coranique". En effet, rajoutera-t-il, "l’illumination par le cœur", c’est l’aspect le plus évident de l’islam.

C’est effectivement partout tellement manifeste, cette "illumination par le cœur".

Ses effets concrets s’affirment indéniablement, ici et là.

- Ici, c’est par une prise du pouvoir gouvernemental.

- Là, c’est par le déferlement chronique d’une violence croissante, une violence dite « urbaine », s’appropriant des quartiers entiers de villes britanniques et ailleurs, au cœur desquelles la loi du pays est bafouée et déclarée caduque. La loi la remplaçant, la nouvelle loi proclamée procédant de la charia. On voit ainsi des panneaux, proclamant la déchéance de la légalité locale. Nous commençons à le voir, dans les faits, ici même, en France.

Mais, ne nous inquiétons pas, si l’on doit croire notre magistrat soufi, ce ne doit être que des dérives marginales, passagères et sans grande importance, ces dictatures locales de la charia.

Dans le même ordre d’idée cependant, excusez-moi d’être tatillon et de faire preuve d’un méchant esprit polémique : "l’illumination par le cœur" semble bien, chaque jour ou presque, ne pas répugner à être complétée par l’illumination au moyen des incendies et des égorgements.

C’est ainsi qu’à Gaza, le 26 août dernier, devant un rassemblement de milliers d’hommes, -- des escouades de djihadistes, œuvrant depuis des années au Kordofan, une province du Soudan, venus en visite chez leurs amis et frères du Hamas --, un certain Ahmed Malik Ahmad a lancé un cri de guerre. Ce hurlement de haine rappellera sans doute quelque chose à nos amis républicains espagnols. Parlant des Juifs et des Soudanais objets du djihad, l’homme s’exclamera, sur un ton extatique : "nous convoitons la mort, ils convoitent la vie". Viva la muerte ! Vive la mort ! Proclamaient les fusilleurs d’ouvriers et paysans républicains espagnols

 

Arrêtons-nous un instant sur ces paroles sinistres : je voudrais bien que monsieur Pascal Boniface, que Messieurs Hessel, Mélenchon, Besancenot, que mesdames Aubry, Duflot, Joly et tutti quanti, nous expliquent : comment quelqu’un qui aime la mort, qui désire donc le conflit et la guerre, peut-il vouloir faire la paix avec ceux qui aiment la vie ?

Qu’ils nous expliquent comment !

En effet, comment accepter, comme ils le font ou le réclament, les mains dans les poches, la proclamation d’un Etat dont le fondement est résumé par les djihadistes soudanais qui, en un demi siècle de djihad ont fait pas loin de trois millions de victimes civiles dans leur pays et qui scandent aux pieds des chefs du Hamas : "nous sommes venus pour tuer les Juifs, si Allah le veut, nous serons victorieux (…) voici Hadj Majed, qui aspire à trouver la mort ici. Allah ou akbar"

Ce rassemblement de combattants djihadistes expérimentés, ce meeting d’assassins fanatiques -- qui ont sur les mains le sang de millions de Soudanais, hommes, femmes, enfants, et vieillards du Sud Soudan et du Darfour --, montre, sauf à qui refuse de voir, nos Stéphane Hessel et Cie --, que les imprécations du Hamas et de son allié stratégique Hezbollah, que les exhortations à massacrer les juifs lancés encore récemment par Ahmadinejad (qui compte répéter ce numéro de pitre assassin devant l’assemblée des Nations-Unies), ne sont pas à prendre à la légère.

Ces appels aux meurtres de masse donnent son véritable objet à l’Etat de Palestine, unilatéralement proclamé, sans traité de paix et sans reconnaissance mutuelle.

Je poserai la même question à nos braves illuminés du cœur de l’émission "islam".

Revenons à notre pays ainsi qu’aux illuminations islamiques du cœur.

Dans la vie quotidienne, ce sont aussi des illuminations, plus ou moins régulières, celles de centaines de voitures d’impies.

Ça aussi, c’est une remarquable illumination par le cœur, répétée chaque année, comme un rituel, dans certaines localités.

Ces "illuminations du cœur", un peu spéciales, se produisent régulièrement, à l’occasion des fêtes de Noël, des réveillons du jour de l’an, du 14 juillet. Elles sont le fait de jeunes, des jeunes parmi nos braves mahométans, des jeunes qui paraissent confondre, malheureusement pour le véhicule de leurs voisins, illumination par le cœur et illumination par les véhicules incendiés, ou encore illuminations par les étincelles de sainteté produites par les caillassages de voitures de pompiers ou de véhicules du SAMU, sans parler de ceux des médecins de SOS médecins.

Simple confusion naïve des moyens, certainement…

Il ne faut surtout pas y voir de la malice ou une méchante volonté de nuire, et encore moins une cynique volonté de faire fuir l’incroyant ou l’infidèle… mais non, voyons.

Notre magistrat illuminé du cœur poursuivra sa promenade philosophique. Il nous conviera aussi à ne pas confondre la subjectivité et l’intériorité…

Quelle subtilité frémissante, quelle profondeur d’esprit ?

Quelle extraordinaire illumination par le cœur, ne trouvez-vous pas ?

Le suivant sur cette voie, notre bon Frère musulman bordelais nous invitera, lui, à bien rester sur les chemins balisés par la charia. Sans quoi, gare !

Gare au "théisme", gare au "panthéisme", gare au "polythéisme", Tous "ismes", à cause desquels on risque de s’égarer", Tandis qu’en toute tranquillité, et avec une absolue certitude de bien faire, on peut s’aventurer sur les chemins de la "théologie spéculative balisée par la charia" (…).

 

Vous en restez baba, devant tant de puissance de raisonnement balisé, n’est-ce pas ? Moi aussi, je vous l’avoue. Nous eûmes cet ultime conseil, venant de notre soufi-magistrat : il nous invita à ne pas trop consacrer notre temps à cultiver une raison qui ne connaît pas la foi, parce que cette culture de la raison "est une perte de temps".

En d’autres termes, furent grosses pertes de temps, et certainement d’immenses gâchis de raison-non "balisée par la charia": la vie et l’œuvre de Lavoisier, de Cugnot, des frères Montgolfier, de Watt, d’Edison, de Freud, d’Einstein, de Frydman, de l’Abbé Lemaître, de Wegener, et de tant d’autres découvreurs des arcanes de la matière.

Furent donc d’immenses  « gâchis de raison-non balisée par la charia », les vies et les recherches de milliers de chercheurs passionnés et de savants, qui ont disséqué la matière, observé ses ressorts intimes, s’employant à voir au cœur de la réalité matérielle, avec une précision sans cesse accrue, depuis l’intimité des particules élémentaires jusqu’aux confins de l’univers formé il y a quatorze milliards d’années par le « big bang »…

Mais il est vrai que pour notre soufi-magistrat, tout cela est vain, puisque c’est notre esprit qui crée la réalité matérielle que nous croyons observer. Bref, et dit autrement, la conception de la réalité, selon la magistrature soufie, c’est le classique et enfantin solipsisme rebaptisé "islam".

Comme il y a 170 ans, -- comme le conseillait déjà Friedrich Engels à un de ses amis, qui lui demandait ce qu’il convenait de répondre à un de ces bateleurs bavards dont l’université allemande n’était pas avare-, nous répondrons à ce magistrat philosophe et soufi, qui nie l’existence de ce qu’il voit : Cher ami, puisque cette rame de métro est une création de vos sens, puisqu’elle est en dernier ressort une simple création de votre esprit, allez donc vous placer sur les rails. Attendez qu’elle vous passe dessus. Vous ne craignez absolument rien, puisque la matière n’existe pas, que tout ce que vos sens croient percevoir, voir et entendre, n’est que votre propre création ; la rame de métro, par conséquent, n’existe que comme projection de votre esprit.

En défiant l’illusion de vos sens, vous nous offrirez un étonnant spectacle et vous ferez beaucoup de recrues pour la magistrature soufiste et pour le soufisme tout court.

Perte de temps, nous dit notre magistrat soufi, perte de temps ?

Et pour baliser notre soif de raison, sans que nous nous dispersions en vains efforts, en vaines inventions, en perte de temps, notre magistrat soufi nous éclairera de ses immenses illuminations, en précisant ou en répétant son propos.

 

C’est surement aussi à cause de cette regrettable confusion linguistique concernant les illuminations par le cœur, que les "révolutionnaires" libyens s’en sont allés égorger beaucoup de noirs subsahariens, -- des ouvriers et de simples soldats de l’industrie et de l’armée du régime Kadhafi --, avant de les réduire en cendres, en brûlant même certains alors qu’ils étaient vivants, manifestant ainsi leur attachement à l’illumination du cœur… par les flammes dévorant leurs victimes.

Il n’y avait pas crime, puisque les flammes et les victimes étaient des créations de l’esprit des incendiaires qui étaient, eux-mêmes, des créations des victimes. Bref, rien n’existait, ni criminels, ni crimes, ni victimes. N’existaient que des illusions libyennes détruisaient des illusions négro-africaines détruites par leurs propres illusions… en d’autres termes, Dieu reste seul, et était seul.

Intéressantes aussi, par ce qu’elles ne disaient pas, les prestations "du frère Obrou et du soufi magistrat".

Intéressante l’apologie des pratiques rituelles, ainsi que le rappel de ce minimum de balises, pour unifier l’homme autour d’un seul programme, lorsque l’on voit au quotidien, dans cette Egypte du "Printemps arabe", ce que signifie pratiquement les balises qui unifient l’homme autour d’un seul programme.

La semaine qui se terminait avait vu des centaines de fanatiques, -- balisés par les groupements salafistes s’adossant à l’exigence des Frères musulmans préconisant, ou plutôt exigeant un futur Droit civil et politique égyptien ne procédant que de la charia- s’en venir assiéger, pendant des jours, des villageois coptes, et leur interdire tout ravitaillement.

Quelle extraordinaire illumination du cœur nous a-t-il ainsi été donné de voir en Egypte printanière, ne trouvez-vous pas Monsieur Moulinet?

 

Quel crime avaient-ils donc commis, ces malheureux Coptes?

Le pire de tous, manifestement. Ils avaient commis le pire, dans un système fondé sur la charia, comme seul programme, et sur son complément pour les chrétiens (le pacte d’Omar) : ils avaient réparé le toit de leur église, qui menaçait de leur tomber dessus à l’occasion des offices.

Vous rendez-vous compte de l’abomination ?

Les bougres de Coptes, ils avaient osé. Bien que Dhimmis, ils avaient rompu de fait avec les normes obligatoires du « programme unique unifiant les humains ».

Ils croyaient peut-être, que le « printemps arabe », c’était comme une sorte de  printemps de Prague en Egypte et que cela produisait un miracle, à savoir : vivre en Egypte, avec enfin un islam à visage humain, qu’il ne leur serait plus interdit de réparer leur église, sur laquelle ils pourraient à nouveau placer le symbole du christianisme, sans risquer leur vie.

Ils s’étaient ainsi permis d’offenser gravement les fidèles du seul programme qui unifie l’homme, les insensés villageois coptes !

Les paysans coptes avaient posé une croix au-dessus de leur église. Alors, en toute certitude de leur bon droit, les défenseurs militants du programme unique qui unifie l’homme , s’en sont venus assiéger les rebelles et priver de tout ravitaillement ces inconscients de mauvais ou faux croyants.

Les vrais croyants, -- ceux de l’unification de l’homme par un seul programme-, exprimeront leur indignation, devant cet insoutenable et insupportable blasphème. Ils laisseront s’exprimer leur fureur illuminée, devant l’arrogance inacceptable de ces paysans bornés refusant obstinément d’entrer dans l’Oumma et qui se permettaient, ô scandale des scandales, de réparer le toit de leur église et d’y placer des dômes pour stabiliser l’édifice…

Ce dimanche matin là, peu après que nous deux tendres illuminés par le cœur nous eussent quittés, nous eûmes droit à "sa Béatitude" chef spirituel des chrétiens maronites.

Sa Béatitude ne se montra vraiment pas très reconnaissante pour tous les efforts qu’accomplissent, depuis 14 siècles et encore chaque jour, les fidèles de l’unification de l’homme par un seul programme,

De concert avec Antoine Sfeir, ce ne fut de la part de « sa Béatitude » que plaintes et jérémiades, et même des récriminations. J’en fus étonné. Antenne2 ne nous avait pas habitué à cela. C’est même plutôt l’inverse, surtout lorsque les braves néo huguenots, qu’elle nous donne à voir et à entendre chaque dimanche matin, nous parlent de l’Afrique et du Proche et Moyen-Orient.

Vraiment, oui vraiment, l’homme est ingrat. Il ne sait pas apprécier tous les louables et tendres efforts destinés à lui ouvrir la voie du paradis…

Le principal responsable des chrétiens maronites nous dira son souci, son inquiétude même, devant des « printemps arabes » qui n’établissent pas d’Etats de droit et qui, jusqu’à ce jour, maintiennent un système dans lequel: quand vous n’êtes pas musulman, vous n’êtes rien ! 

Quelques minutes plus tôt, ponctuant son temps d’antenne, notre bon frère bordelais, un intime du Ministre des Affaires étrangères, souvenons-nous, reviendra sur ce programme unique, qui "unifie l’homme autour d’un seul programme ". Comment :

(C’est) le Coran et la Sunna, c’est Un homme, Le Maître par excellence, c’est Le Prophète, Premier mystique, premier Soufi (…). »

Dans le langage ampoulé qui lui est habituel, -un langage qui doit être naturel pour un homme de foi illuminante et se voulant savant-, notre personnage habitué des salons bordelais a déchiré le voile : Le programme qui unifie tient en un mot, il se réduit à un homme et à ce que l’on dit qu’il aurait dit et fait.

La Sunna, ce sont les "dits" de ses décisions et actions, quelles qu’elles soient.

Ainsi le traitement très particulier, de sa main, dit-on, de tous les mâles d’une des tribus de judéens réfugiés auprès des Arabes, deviendra un acte exemplaire, une référence, une balise  dirait notre brave « frère » de Bordeaux.

Des convertis, qui iront chercher dans l’islam les certitudes que leur christianisme ne leur donnait plus, crurent distinguer le soufisme du djihadisme. Ce n’était pas pareil. Le soufisme serait pacifique. Ce serait même un mysticisme merveilleux, déclinant une sorte de "hassidisme musulman".

Comme dans la « Thora dans la joie » du Baal Shem Tov, on y chercherait seulement l’extase de la danse et de la musique, pour lier directement ses sens à ceux de D.ieu.

Le bon frère bordelais réfutera malheureusement ce point de vue enchanteur, puisque le premier soufi , c’est le « prophète », dans son intégralité. Il serait le Premier et vrai soufi, la référence des références, tel que décrit par la Sunna-qui "balise nos comportements pour que nous ne nous égarions pas ", le soufisme n’est pas seulement extase musicale et danse, si vous voyez ce que je veux dire…

 

Questions à notre brave bordelais, ainsi qu’à notre soufi magistrat :

La relation du massacre des mâles de la tribu juive que j’évoquais, est-ce "un hadith" authentique ?

Et si oui, est-ce que le soufisme fait sien son enseignement, ou est-ce qu’il l’explique par des circonstances absolument particulières, par des circonstances exceptionnelles n’ayant pas valeur de référence, comme une sorte de réaction exceptionnelle déterminée par des causes matérielles, par des décisions non mesurées, prises sous l’emprise d’un vertige sanglant, résultat collatéral d’une guerre et d’une bataille incertaine ?

Ou, au contraire, faut-il y voir le point de départ mûrement réfléchi du slogan d’appel au meurtre : Khaybar ! Yahoud Khaybar !

C’est-à-dire : Juifs, comme à Khaybar (1), Juifs ! On vous tuera tous !

 

Note

(1) Khaybar était une vaste oasis, crée et habitée par des Judéens réfugiés en Arabie après la destruction du second Temple de Jérusalem par les légions de Titus. Sa population fut l’objet d’un massacre par les djihadistes menés par leur chef.

Les survivants furent vendus, comme esclaves. Quelques-uns, hommes et femmes, purent s’échapper et gagner l’Afrique du nord. Ils y mettront, au service des populations berbères alliées, leurs talents de jardiniers et de puisatiers. Le royaume du Touat (sud algérien à la limite du Maroc actuel) et les royaumes judéo-africains longeant le fleuve Niger, en furent les produits exemplaires.

Le royaume du Touat, détruit par les invasions hilaliennes, sera le parfait exemple d’un djihad produisant l’illumination de la destruction et du néant.

Le sens du mot d’ordre Khaybar, est de rappeler un événement particulièrement sanglant et dévastateur, pour le présenter comme l’amorce de ce qui va se produire partout, à savoir : l’extermination des Juifs par la guerre sainte,-guerre réclamée par les frères musulmans en novembre 1947-, et la remise du pays en état de jachères généralisée, en état de pierriers stériles et de marigots infects. Pour l’essentiel, c’est ce qu’il deviendra, avec la conquête arabo musulmane et sous l’autorité ottomane. Sous ces derniers, deux exceptions cependant, le règne des deux Souleymane le magnifique, le premier et le second. Ces souverains ottomans restitueront aux Juifs un bout de leur pays devenu un désert, moyennant finances. C’est ainsi quela Galilée reverdira et deviendra un haut lieu de l’industrie de l’imprimerie naissante et de la diffusion de la Kabbale.

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