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L'Islam a-t-il un avenir ?

 

Par Albert Soued, écrivain http://soued.chez.com pour www.nuitdorient.com  

Paris le 22 avril 2012

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L'Islam n'a cessé de refluer sur le plan socio-économique depuis la 1ère Guerre mondiale et la chute de l'empire ottoman. Et sauf exception, les pays arabo-musulmans n'ont pas réussi à prendre le train du développement industriel et scientifique et celui de la modernité.

Le déclin politique a commencé quelques siècles plus tôt, mais a pris fin avec l'exploitation intensive des immenses ressources pétrolières du golfe persique, depuis la fin de la 2ème Guerre mondiale, la décolonisation et la montée des nationalismes arabes.

 

L'Islam sunnite a alors chevauché le wahabisme, la doctrine islamique de l'Arabie, l'état le plus riche sur le plan pétrolier ayany adopté la religion de l'oligarchie régnante des al Saoud. Et en même temps, il a créé des structures locales, régionales et internationales pour pérenniser cette religion, dans les différents états naissants d'abord, puis à travers le monde, tout cela avec l'argent du pétrole arabe.

L'Islam shiite cherche à concrétiser sa doctrine apocalyptique. Il a consacré ses ressources en pétrole à construire une arme de destruction massive et n'a eu cesse de déstabiliser l'Occident par des attentats meurtriers.

L'Islam des ancêtres d'il y a 14 siècles, appelé "salafi", n'est autre que l'islam de l'Arabie adapté aux populations d'Afrique du Nord.

 

L'Islam "pur et dur" a certes des qualités (monothéisme dépouillé, sans représentations idolâtres, pureté, modestie…), mais de très nombreux défauts, pas de libre arbitre, libertés limitées, soumission, statut inférieur de la femme, non acceptation d'autres religions et croyances, obligation de la lutte armée contre les incroyants, interdiction non absolue et relative du meurtre, du vol, du mensonge et du faux témoignage. L'Islam engendre automatiquement soit des états autoritaires, soit des états chaotiques, avec des cassures ethniques, tribales, religieuses.

 

L'Islam est violent et conquérant

Les désordres, les attentats quotidiens, les conflits permanents dans les pays arabo-musulmans, en Afrique comme en Asie, l'ampleur des incarcérations dans les prisons européennes donnent la mesure de cette violence.

L'immigration légale ou non dans les pays occidentaux, l'organisation de quartiers communautaires régis par la sharia'h, les investissements massifs de l'argent du pétrole arabe ou perse, payé par l'Occident, dans les entreprises comme dans les biens immobiliers occidentaux donnent la mesure de la conquête.

 

Le 21ème siècle est celui de la facilité de communiquer, de s'informer, de faire des liens, mais aussi celui des réactions de masse, avec des conséquences peu contrôlables.  Mûs par cette communication, le "printemps arabe" au Proche et Moyen Orient, comme deux ans auparavant, "la révolution verte d'Iran", ont tous les deux avorté, débouchant sur l'installation de régimes islamiques ou pro-islamiques dans le 1er cas, le renforcement du régime islamique existant dans le 2ème cas. La démocratie ne peut pas remplacer du jour au lendemain une idéologie politique bien ancrée dans les mœurs comme l'Islam.

Le Moyen Orient ne changera que lorsque l'Islam se réformera. Et ce n'est pas prévu pour demain.

Dans son dernier livre "The Devil we dont't know" ou "le Diable que nous ne connaissons pas", l'Egyptienne Nonie Darwish analyse le "Printemps arabe" et ses conséquences, des disfonctionnements continus et des cycles de tyrannies et de révolutions, tant que ceux qui le pratiquent ne voient pas la vérité en face et n'assument pas que leur problème, c'est l'Islam.

Pendant ses premières 17 années d'existence en pays d'Islam, Nonie Darwish n'a jamais appris les valeurs de fraternité, de respect des droits de l'homme, de la recherche de la paix et de l'harmonie dans les relations avec celui qui est différent. Ces valeurs ne sont jamais enseignées dans la culture islamique, alors qu'on enseigne les idées de jihad, de martyr, la paranoïa du complot et de la haine de l'autre.

 

Aujourd'hui, au milieu de cette haine et de cette violence, le seul état démocratique qui parvienne à survivre est un îlot lumineux dans un océan nocturne, l'état d'Israël. Et c'est la principale raison pour laquelle, les plus extrémistes de l'Islam cherchent à l'éradiquer par tous les moyens possibles, ayant utilisé tous les moyens disponibles, depuis 1948.

Grâce à cet exemple vivant de résistance farouche face à l'obscurantisme, l'Occident pourra survivre dans sa confrontation avec l'Islam.

Pour Nonie Darwish, le château de cartes islamique finira par s'écrouler, car, dès sa naissance, il a été construit sur le mensonge, la calomnie, la violence, le vol, le viol et l'esclavage. Elle cite le prophète de l'Islam qui, lui-même n'était pas si optimiste quant à l'issue de sa religion: "L'Islam a commencé comme une foi étrange et il reviendra à ses débuts, comme il a commencé, dans l'étrangeté, et il s'éloignera entre les 2 mosquées, comme un serpent rampe, pour rentrer dans son trou" (Saleh' Mouslim, Livre 001, Nombre 0270).

Quand il aura fini de convertir les derniers athées, païens ou animistes, quand on n'utilisera plus le pétrole, car rare et cher, quand l'Occident prendra enfin conscience des menaces qui pèsent sur sa culture, l'ensemble du système islamique s'effondrera sur ses fondations de fortune. A moins qu'un chef charismatique et éclairé n'ait réussi à le réformer.

 

 

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