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Comprendre Eurabia:
les Raisons et les Etapes de la Mutation
Discours d’Alexandre del Valle le 9 juillet 2012 à la Conférence de Bruxelles organisée par l’Alliance internationales des libertés civiles/ICLA, International Civil Liberties Alliance.
Source: http://www.libertiesalliance.org – 21/08/12
Je tiens à remercier le Parlement européen et l’ICLA de nous
accueillir ici.
Et avant de faire mon propre discours, je tiens également à vous transmettre
les excuses de Bat Ye’or qui ne peut pas être ici avec vous aujourd’hui parce
que son mari, David Littman, est décédé récemment
en Suisse à la suite d’une longue maladie. Je peux témoigner combien depuis
vingt ans, David a été courageux et constant dans la défense des démocraties
et dans la lutte pour la liberté d’expression au Conseil des droits de l’Homme
des Nations Unies à Genève, contre les dictatures rouges-brunes-vertes. David
nous a donné une leçon de courage et de dignité.
En effet, juste avant de mourir, et bien qu’il souffrait depuis deux ans d’un
cancer massif, il a récemment publié son dernier livre consacré aux "Persécutions
des Juifs sous l’Islam et dhimmitude".
Bat Ye’or elle-même, en dépit de la douleur causée par la maladie
de son mari, a elle aussi récemment publié son dernier livre : La mondialisation,
l’Europe et le califat à venir, publié aux Etats-Unis en 2011.
Plan de la Conférence
Le but de mon exposé est d’expliquer le rôle qu’a joué
l’Organisation de la Coopération Islamique, l’OCI et ses quelques tentatives
pour essayer d’interdire à travers le monde la liberté d’expression sur
l’Islam.
1° Tout d’abord, je vais vous expliquer ce qu’est l’OCI et
quels sont ses objectifs
2° Ensuite je développerai le concept fatal islamique de liberté de «
diffamation des religions » soutenu par l’OCI et en partie par l’ONU
3° Je terminerai par le « Processus d’Istanbul » et la réaction occidentale
contre le programme anti-liberté et théocratique de l’OCI.
Qu’est-ce que l’OCI et quels sont
ses objectifs?
L’OCI est l’une des plus importantes organisations
intergouvernementales du monde.
Elle regroupe 57 pays musulmans et vise à défendre les intérêts des musulmans
et à développer une politique d’islamisation du monde entier.
Ses principaux dirigeants sont l’Arabie saoudite, le Pakistan, le Koweït, la
Turquie, l’Égypte.
Les objectifs principaux de l’OCI sont :
- D’abord de ré-islamiser les pays musulmans et de soumettre les régimes musulmans et les populations à la charia. Dans ce cadre de la stratégie globale et théocratique de l’OCI, je pense que le “printemps arabe” a été un énorme succès pour les dictatures islamistes et pour l’OCI parce que de nombreux régimes laïques ont été destitués et la charia a progressé. C’est pourquoi je dis toujours que les premières victimes de l’islamisme radical sont les musulmans, les citoyens normaux musulmans, les musulmans combattants de la liberté, les femmes musulmanes, les musulmans laïcs et les minorités musulmanes souvent oubliées par l’Occident.
- Deuxièmement, d’islamiser l’Occident, en utilisant les immigrés musulmans et en empêchant leur intégration aux règles des non croyants occidentaux. (Ce que j’appelle volontiers ‘’l’apartheid islamique’’. C’est pourquoi, l’alliance occidentale aux régimes théocratiques sunnites tels que les dirigeants de l’OCI, est pour moi une alliance suicidaire.
Les forces islamistes présentes
Bien que divisées, les 4 principales tendances du programme d’islamisation mondiale de l’OCI que je décris dans mes livres (“Le totalitarisme islamique” – 2002 – et “Pourquoi les chrétiens sont assassinés dans le monde d’aujourd’hui, la nouvelle christianophobie” – 2011) ont en commun les objectifs impérialistes de l’OCI de soumettre le monde étape par étape.
Ces 4 partisans principaux de la charia et des groupes
théocratiques qui combattent les démocraties laïques et les sociétés ouvertes
dans le monde sont :
- le wahhabisme saoudien et le salafisme (à la tête
de toutes les principales organisations islamiques sunnites, des ONG et des
banques) ;
- les Frères Musulmans (nés en Egypte, mais puissants dans tous les pays
arabes) ;
- le mouvement turc Milli Görüs (une sorte de Frères
musulmans turco-néo-ottoman) et son AKP du gouvernement Erdogan
à Ankara ;
- les sunnites Indo-pakistanais (qui par exemple soutiennent les Talibans, de
nombreux groupes radicaux et terroristes partout dans le monde et de nombreuses
associations intolérantes et radicales en Europe).
La Déclaration islamique des
droits de l’homme
- La première victoire de l’OCI a été la proclamation en
1981 de la « Déclaration islamique universelle des droits de l’homme » visant à
faire prévaloir la charia sur les lois laïques et sur la Déclaration
universelle des droits de l’homme de 1948.
- En 1990 au Caire, l’OCI a adopté une nouvelle Déclaration « islamique
universelle des droits de l’homme en Islam ». Son Préambule insiste plus
nettement sur la supériorité de la loi islamique sur les droits civils et sur
la liberté d’expression.
Bien que ces deux Déclarations islamiques des droits de l’homme n’aient pas eu d’effet contraignant, cela constitue pour l’OCI une véritable victoire parce que l’ONU a légitimé ces Déclarations fondées sur la charia.
Le concept de diffamation des
religions et d’islamophobie
La deuxième étape du plan de l’OCI a été mise en oeuvre avec succès à l’intérieur de l’Organisation des
Nations Unies depuis 1999, date à laquelle l’OCI a commencé à promouvoir le
concept de "diffamation des religions".
Ce concept est une grave menace pour nos valeurs démocratiques car il vise, en
tant que moyen d’"empêcher l’intolérance" et la haine religieuse, à
restreindre la liberté d’expression. Il compare étrangement le droit de
critiquer l’islam – une religion – à un crime raciste et à la haine ethnique ou
à l’insulte. Tout le monde sait et comprend que la religion n’est pas une race,
mais la force et l’efficacité de cette confusion fabriquée à dessein par les
activistes islamistes et leurs alliés gauchistes, est basée sur le fait que
toute forme de critique contre l’islam est punie et ciblée en tant que «
racisme », même en Europe.
Le rôle du Pakistan
A l’intérieur du Conseil de Droits de l’Homme des Nations
Unies et de l’OCI, le Pakistan a été le promoteur le plus actif des résolutions
destructrices de liberté et du concept étrange et dangereux de « l’islamophobie
».
En 1999, le Pakistan a présenté au CDH une résolution sur la "diffamation
de l’islam" qui a ensuite été adaptée pour inclure toutes les religions,
la "diffamation des religions"
Mais les textes adoptés par le CDH ne dénoncent clairement que "l’islamophobie", concept créé par l’ayatollah Khomeiny en 1990 pour justifier une condamnation à mort contre Salman Rushdie et après cela pour accuser et martyriser les soi-disant occidentaux islamophobes.
Une accusation en miroir
Un énorme paradoxe. Nous pouvons remarquer que les
principaux partisans de la "diffamation de la religion" sont les
États les plus intolérants et christianophobes du
monde, comme l’Arabie saoudite ou le Pakistan !
Ces régimes totalitaires fanatiques qui tuent les apostats et persécutent les
Chrétiens et les non-musulmans sont mal placés pour donner des leçons de morale
aux démocraties !
Par exemple, rappelons que le Code pénal du Pakistan condamne à mort le
blasphème, les blasphémateurs, les « apostats » et les minorités non musulmanes
qui « insultent l’islam »ou sont prosélytes. (actuellement
une Chrétienne condamnée à mort, voir
www.lefigaro.fr)
Le Pakistan est l’un des États les plus intolérants de la planète à l’égard des
minorités chrétiennes. En effet, rappelons que récemment l’ancien ministre
pakistanais chrétien, Shahbaz Bhatti
a été tué en mars 2011 simplement parce qu’il a défendu Asia
Bibi, une chrétienne condamnée à mort pour blasphème juste parce qu’elle a osé
boire "de l’eau musulmane" alors qu’elle travaillait dans le champ
avec des collègues musulmans qui l’ont dénoncée… Rappelons que seulement
quelques semaines auparavant, un homme politique musulman modéré et tolérant,
l’ancien Gouverneur du Penjab, a également été tué
juste parce qu’il a affirmé l’innocence d’Asia Bibi
et qu’il a demandé sa libération…
On peut voir le même deux poids, deux mesures au Conseil des
droits de l’homme, (créé en juin 2006), qui condamne toujours l’islamophobie de
l’Occident, mais qui reste toujours silencieux sur les massacres commis de nos
jours par des groupes ou des régimes radicaux islamistes contre les païen, les
apostats, les musulmans libéraux, les Chrétiens ou les Hindous bouddhistes-au
Pakistan, au Bengladesh, au Tchad, au Soudan, au Nigeria, au Pakistan ou en
Egypte.
En effet, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU contrôlé par les pays
islamiques et leurs alliés anti-occidentaux "rouges"
au Moyen-Orient, en Asie, en Amérique latine et en Afrique (le groupe des
non-alignés et ce que j’ai appelé l’alliance "rouge-brun-vert" des
États voyous), n’a jamais osé criminaliser la christianophobie…
Revenons au plan décennal liberticide de l’OCI
Pourtant en 2001, l’ancienne Commission des droits de
l’homme avait adopté une résolution contre la "diffamation des
religions" et "l’islamophobie".
L’un des objectifs était d’adopter une résolution internationale contre
l’islamophobie qui imposerait des sanctions dissuasives à ceux qui osent critiquer
l’islam ou qui dénoncent la violence légale de la charia.
- En décembre 2005 une très importante "Résolution contre la diffamation
des religions" a été prise par le Pakistan avant d’être présentée à
l’Assemblée générale des Nations Unies.
- En mars 2007, une résolution non contraignante qui désignait l’islam comme la
seule religion concernée a été acceptée à une majorité de 108 voix.
Le texte dénonçait le fait qu’après le 11 Septembre, l’islam
était trop souvent associé au terrorisme, à la violence et aux violations des
droits de l’homme.
Nous devons souligner cette stratégie perverse : au lieu de faire une auto
critique et de combattre les racines de la charia de l’islamo-terrorisme, l’OCI
a utilisé la tragédie du 11 Septembre comme nouveau prétexte pour culpabiliser
l’Occident en l’accusant de "crucifier
les musulmans" et en introduisant un "choc des civilisations".
C’est aussi pourquoi les Nations Unies ont créé l’"Alliance des
civilisations" pour lutter contre ce que Samuel Huntington a appelé le
"choc des civilisations".
En fait, ce que l’on appelle "Alliance des civilisations" concentre
de nombreux groupes anti-démocratiques et des régimes islamiques comme l’Iran
ou la Turquie, et les démocraties occidentales qui partagent une
"politique d’apaisement" commune et une dhimmitude
délibérée envers le monde islamique hostile et anti-occidental.
Étrangement, l’occident se sent coupable de ce "choc des
civilisations" attribué aux néo-conservateurs américains et aux défenseurs de l’Occident, mais les
principaux responsables sont les états anti-démocratiques
"rouges-bruns-verts" qui veulent détruire les droits de l’homme
universels et les sociétés ouvertes en accusant l’Occident de tout et en
diffusant une idéologie de haine contre la civilisation européenne et
américaine elle-même.
- En mars 2008, dans ce cadre de post guerre froide et anti-occidentale, une nouvelle étape, beaucoup plus grave,
a été franchie lorsque la plus haute instance de l’ONU a adopté cette
Résolution de l’OCI.
L’Assemblée générale a déclaré "être profondément blessée par la
diffamation de la religion et de l’islam dans le monde entier et en particulier
dans les démocraties occidentales" (en prétextant que les guerres d’Irak
et d’Afghanistan étaient islamophobes et des génocides de Musulmans), mais elle
n’a pas dit un mot en soutien des Chrétiens massacrés dans le sud Soudan à la
même époque.
Au nom de la conception subversive de la tolérance, l’OCI a
demandé que les démocraties occidentales introduisent dans leur droit civil une
pénalisation de l’islamophobie.
Comme l’a dit devant nous le grand penseur occidental Sir Karl Popper, "la Tolérance a été utilisée par des Intolérants pour
détruire les sociétés Tolérantes au nom de la Tolérance…"
- En 2009, 23 pays ont voté en faveur de la Résolution.
- En 2010, une autre Résolution similaire a été adoptée par le Conseil des
droits de l’homme (condamnant l’initiative populaire suisse interdisant les
minarets).
- En juin 2010, prenant la parole au nom de l’OCI, le Pakistan a demandé au
Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU de prendre des mesures énergiques contre
« l’islamophobie » en Occident.
- 2011 : Première victoire du camp de la liberté - Curieusement,
en juin 2011, après de nombreuses années de résistance contre la conception de
l’OCI de "diffamation des religions" et grâce à des gens comme David Littman et Roy Brown, un Comité du Conseil des droits de
l’homme a décidé d’abandonner le concept de "diffamation des
religions".
Ce comité de l’ONU était composé de 18 experts indépendants de haut niveau qui
ont conclu que les lois anti-blasphème telles que celles mises en oeuvre en Égypte, en Arabie Saoudite ou au Pakistan, sont
en violation des Droits de l’homme.
La Résolution 16/18 de décembre
2011
Mais les concepts de "diffamation des religions"
et d’"islamophobie" ont été reformulés par l’OCI et en d’autres
termes, dans une nouvelle Résolution (appelée 16/18) présentée au Conseil des Droits de l’homme et adoptée par
consensus le 19 décembre 2011.
Cette Résolution 16/18 visait le même objectif liberticide, mais indirectement,
"en luttant contre
l’intolérance, les stéréotypes négatifs, la stigmatisation, la discrimination,
l’incitation à la violence et à la violence contre des personnes en raison de
leur religion ou de leur croyance".
Elle n’emploie plus le terme "diffamation des religions", mais une
autre expression plus astucieuse, "les bases de leur religion ou de leur
croyance", ce qui veut dire en fait exactement la même chose. Cette
nouvelle formulation insiste sur la protection des personnes et non plus sur la
religion elle-même, ainsi qu’elle avait été rejetée.
Le « Processus d’Istanbul »
contre la liberté de pensée et d’expression
Après cela, une nouvelle stratégie pour mettre en oeuvre la ‘’Résolution 16/18’’ a été conçue par le Secrétaire
général turc de l’OCI, Ihsanoglu, qui décida de tenir
une réunion internationale à Istanbul en juillet 2011.
Cette nouvelle "Conférence d’Istanbul" de l’OCI visait à interdire
toute critique des religions et de l’islam sous le prétexte de combattre "l’intolérance
contre les religions".
Permettez-moi maintenant de vous citer le texte lui-même de l’OCI concernant
cette nouvelle stratégie : La séance de "brainstorming" d’Istanbul a
permis de produire de nouvelles idées en faisant avancer de façon nouvelle la
légalité de la notion de diffamation des
religions sur le plan de l’actuel cadre des Droits de l’homme.
Le texte de l’OCI dit : "Nous devons créer l’environnement nécessaire
favorable à l’interdiction de la diffamation des religions et l’incitation à la
haine, à la violence et à la discrimination pour des motifs religieux … L’OCI
s’est montré cohérent en soulignant l’importance des limites au droit à la
liberté d’opinion et d’expression, dans un cadre structuré multilatéral et à la
lumière des événements comme le brûlage du Coran, selon le "test des conséquence".
Qu’est-ce que le "Test des
conséquences ?"
C’est un concept très dangereux, car il ne rend pas coupable
de violence islamique les fanatiques musulmans qui tuent les intellectuels
anti-islam, mais les caricaturistes ou les islamophobes eux-mêmes, comme les
caricaturistes danois ou Theo Van Gogh ; tous ceux qui « provoquent » la réaction
violente des musulmans en blessant leurs croyances.
"Nous appelons à une prise de conscience mondiale sur les implications
(conséquences) dangereuses de la montée de l’islamophobie sur la paix et la
sécurité mondiales. Nous insistons sur la nécessité de développer à l’ONU, y
compris au Conseil des Droits de l’homme, un instrument institutionnel
juridiquement contraignant afin de promouvoir le respect de toutes les
religions et les valeurs culturelles et de prévenir l’intolérance, la
discrimination et l’incitation à la haine contre un groupe ou les adeptes d’une
religion".
Après la première réunion d’Istanbul du 12 au 14 décembre
2011, l’OCI a rencontré à Washington l’administration Obama
afin de convaincre le président américain Barak Obama
à adhérer à ce « Processus d’Istanbul » et à mettre en oeuvre
la Résolution 16/18 adoptée le 24 mars 2011 à Genève. Avec l’approbation
verbale officielle d’Hillary Clinton, l’OCI a marqué un coup diplomatique
important.
Maintenant, à la suite de l’administration Obama,
l’Union européenne envisage désormais d’accueillir la prochaine réunion du
Processus d’Istanbul, programmée pour juillet 2012.
Qu’en est-il de l’Union
européenne ? Que pouvons-nous faire ?
Tout d’abord, l’Europe DOIT DIRE NON à une quelconque
limitation ou pénalisation du droit de critiquer une religion !
Même en tant que croyant, jamais je ne soutiendrai une loi qui limite le droit
de quiconque de critiquer ma religion, parce que chacun doit pouvoir exprimer
sa propre réflexion sur une idéologie ou une religion.
Nous pouvons et nous devons bloquer ce processus, car il a été bloqué une fois
en 2010-2011.
Cela doit être arrêté par les démocrates, par les combattants de la liberté,
par les dirigeants laïques, par les défenseurs des droits de l’homme, à l’ONU,
l’UE, etc.
Je pense que les membres du Parlement européen peuvent jouer un rôle très
efficace en rejetant cette nouvelle étape du plan de l’OCI tuant la liberté.
Crucifier ceux qui crucifient ! L’émergence d’une nouvelle rhétorique.
Deuxièmement, nous devons utiliser les mêmes armes efficaces
que celles des islamistes radicaux, celles des stratèges de l’OCI et de leurs alliés
politiquement correctes gauchistes ou goodists/bien-pensants.
Comment ? En s’impliquant davantage dans la sémantique ou le combat verbal.
Parce que depuis le début de l’humanité et depuis que les hommes parlent, celui
qui contrôle les mots contrôle les esprits par des mots-clés. En raison des
liens étroits entre le cerveau et les mots, cette guerre sémantique conduit à
une guerre psychologique. C’est pour cela que les gauchistes et les islamistes
sont très efficaces lorsqu’ils utilisent ce que j’appelle "les armes neuro-sémantiques" qui visent à culpabiliser leurs
ennemis en les crucifiant, en les ciblant et en se présentant comme des
victimes, bonnes ou des résistants anti -fascistes… Nous savons tous combien
c’est de l’imposture et c’est mensonger, mais leur guerre sémantique est
efficace depuis les années 1960… et paralyse le vieil Occident et l’Europe qui
se sent coupable de son passé et de son présent.
Dans ce contexte, nous pouvons aussi, principalement par la contre-accusation
(ne jamais justifier, toujours accuser), contrecarrer cette offensive islamo-gauchiste
de pénaliser l’islamophobie et de crucifier l’intolérant ou le fasciste-raciste
occidental.
1° Tout d’abord, bien que beaucoup d’entre nous soient laïques, non-chrétiens, non-musulmans, juifs ou athées, nous devons agir avec les mêmes armes que l’OCI en accusant les pays islamiques de persécuter, de tuer, de mettre en prison, ou de massacrer les chrétiens, les non-musulmans, les musulmans libéraux-apostats, et montrer à l’ONU, à l’UE et à tous les organismes internationaux, que les pays musulmans et l’OCI, tout simplement reprochent l’islamophobie occidentale et sanctionnent les critiques de l’islam afin de cacher le fait qu’ils persécutent leurs minorités. Cette accusation miroir reposant sur le camouflage de leur christianophobie en accusant l’Occident d’être islamophobe a pour but d’éviter toute réaction des non-musulmans à l’encontre du but islamique de l’OCI de conquérir et d’islamiser l’humanité.
Revenir sur leur stratégie de Reductio ad Hitlerum…
2° Deuxièmement, nous devons utiliser ou « retourner » à nos
adversaires ce que l’important philosophe germano-américain juif, Leo Strauss
appelait en 1953, le "Reductio ad Hitlerum". Le "Reductio
ad Hitlerum" consiste à reprocher, à diaboliser
et à démolir l’autre en l’accusant d’être fasciste, nazi, raciste, ou agissant
comme des nazis, etc.
Contre cette accusation islamo-gauchiste permanente, nous
devrions plus souvent rappeler l’importante alliance entre le mouvement
palestinien, les Frères musulmans, les régimes arabo-musulmans et les nazis,
les néo-nazis et les négationnistes depuis les années 1930 jusqu’à maintenant.
Nous devrions rappeler que les Frères musulmans, l’ancien président égyptien
Abdel Nasser et de nombreux partis politiques islamistes comme le Hamas, ont
admiré ou admirent encore le Grand Mufti de Jérusalem, le chef arabo-islamiste
le plus important qui était un ami personnel et un allié d’Hitler.
Nous devons répondre que l’Arabie saoudite, l’Iran, le Liban, la Syrie, l’Irak,
le Pakistan, le Hezbollah, le Hamas et même la Turquie « pro-occidentale »
sont, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les principaux promoteurs du
négationnisme, du nazisme, des publications antisémites, des doctrines et des
idées de haine.
Nous devons montrer que lorsque les islamistes et leurs alliés gauchistes
pro-Hamas et pro-Hezbollah se présentent comme "les nouveaux juifs"
persécutés par le nouvel "Etat nazi israélien" et par leurs "alliés
impérialistes américains", ils ne font qu’insulter l’Holocauste juif, la
mémoire juive et l’histoire juive.
La conclusion et la réalité c’est que l’islamisme radical est le nouveau nazisme, le Troisième Totalitarisme, le Nouveau Fascisme mondial, le système de haine le plus efficace, le totalitarisme antisémite le plus terrible, l’idéologie la plus raciste et la plus impérialiste. Et les premières victimes de cette idéologie de Destruction massive sont tout d’abord les musulmans qui vivent sous la menace et la terreur, deuxièmement les chrétiens et les minorités non-musulmanes.
Au contraire, les combattants de la liberté anti-djihad, les partisans d’Asia Bibi, les combattants anti-charia qui veulent libérer les musulmans et les non-musulmans vivant sous des régimes totalitaires sont les vrais nouveaux Résistants. Ils ne sont pas antimusulmans, mais ils sont pour des sociétés ouvertes, pour la tolérance et ils se battent contre tout type de nouveau fascisme et de dictature, même si ce nouveau fascisme se cache derrière une religion.
Nous devons être sûrs de nous-mêmes. Maintenant les sociétés ouvertes doivent cesser de se justifier. Au contraire, nous devons réagir et faire qu’ils se sentent coupables. Nous devons demander à leurs gouvernements qu’ils s’excusent pour les génocides et les crimes qu’ils accomplissent contre tant de Chrétiens, de païens, d’athées, d’apostats, de blasphémateurs en Arabie Saoudite, en Turquie, en Irak, en Égypte, au Pakistan, au Soudan ou au Nigeria.
Note de www.nuitdorient.com
Voir à Toronto la confirmation quotidienne des propos de del Valle
http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/159163#.UDTtjWthiSM
Mais aussi à Bizerte-Tunisie, source www.ghisen.com
Tunisie : un élu régional français socialiste tabassé par
des salafistes
Un conseiller régional français d'origine tunisienne a annoncé mercredi qu'il avait porté plainte en Tunisie après avoir été roué de coups à Bizerte, dans le nord de la Tunisie, par des militants islamistes opposés à un festival culturel. Jamel Gharbi, 62 ans, élu régional socialiste depuis 2010 et chargé de mission à la ville du Mans, se promenait en compagnie de sa femme et de sa fille de 12 ans à Bizerte. "Nous avons croisé un groupe d'une cinquantaine de salafistes qui les ont agressées verbalement en raison de leurs vêtements d'été, qui n'avaient pourtant rien de choquant", a-t-il déclaré. Après avoir crié à ses proches de s'enfuir, il a vu les agresseurs se ruer sur lui et le "frapper à coups de matraques et de gourdins", a-t-il indiqué. "Personne ne m'a secouru. Je n'ai dû mon salut qu'au fait que j'ai réussi à m'enfuir" a-t-il affirmé. Victime de nombreuses contusions et choqué, ainsi que ses proches, Gharbi est rentré en urgence en France avec sa famille, après avoir été pris en charge par l'ambassade de France. "Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius m'a appelé pour me soutenir", a-t-il précisé.