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Les Etats-Unis "Dhimminués"
Par Mordekhay Kedar
Traduction de l’hébreu par Méir Ben-Hayoun
11/02/13
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Au nom de la correction politique et des libertés individuelles, les agences américaines de sécurité ne sont pas habilitées à établir la relation entre le terrorisme djihadiste et l’islam. Les services d’application de la loi ne peuvent point interférer aux activités d’incitation islamique à la violence, et les muezzins dans les banlieues américaines ont toute liberté pour y perturber la tranquillité des riverains.
John Walker Lindh est un Américain né à Washington en 1981. Devenu djihadiste, il a été arrêté en 2001 en Afghanistan. Lindh n’est pas né musulman. Baptisé catholique, il s’est converti à l’islam à l’âge de 16 ans et est parti pour le Yémen pour apprendre l’arabe. En l’an 2000, on le retrouve en Afghanistan où il a été endoctriné et entrainé dans le camp Al Farouk d’Al Qaeda. Ayant eu des contacts avec les Moudjahidin au Pakistan, le Taliban américain a été arrêté, jugé et condamné à 20 ans de réclusion ferme au pénitencier fédéral de Terre Haute dans l’Indiana.
En prison, Lindh a continué à prêcher à ses camarades le djihad contre les Etats-Unis et l’application de la charia sur toute la planète. Les autorités de la prison ont alors décidé de l’isoler et de ne lui permettre de prier en groupe qu’une seule fois par semaine, le vendredi. Lindh a fait appel au Tribunal et a demandé qu’il lui soit permis de prier quotidiennement en groupe, cinq fois par jour. Bien que Lindh ne reconnait pas la légalité du régime américain, ni l’autorité du système juridique, à l’encontre de l’avis des autorités pénitentiaires, la juge fédérale Jane Magnus Stinson a décidé de lui permettre de prier en groupe et de rencontrer ses camarades cinq fois par jour, même au prix de l’aggravation de la sureté dans cette prison.
Ce cas n’est point isolé. Depuis des années, "la correction politique" s’est imposée aux Etats-Unis. Elle interdit toute mention de la foi religieuse d’une personne, même si cette foi religieuse l’incite à la guerre sainte contre les Etats-Unis. Dans les différents services d’enquête fédéraux par exemple, les directives ont été changées, il y a deux ans par un ordre venu de tout en haut (Obama). Les programmes de formation des agents du FBI ne les autorisent plus à prendre en compte la religion d’un suspect et sa foi, même si le suspect est un membre du djihad. Les services publics ne peuvent plus utiliser le terme "terrorisme islamique". Des expressions lessivées comme "violence idéologique" sont leur seul recours.
En novembre 2009, le massacre (12 morts et 3 blessés) perpétré par le Major Nidal Malik Hasan, dans la base militaire de Fort Hood au Texas, pour empêcher les soldats de partir pour l’Afghanistan, fut décrit par les autorités en ces termes : "violence sur les lieux de travail". Le fait que Hasan était en contact avec le terroriste américain d’origine yéménite, l’imam Anouar Al Awlaki, ne viendra point perturber leur conception du clergé musulman par "correction politique", à savoir que l’islam est une religion de paix et d’amour, des grandes embrassades et des baisers. L’Islam selon eux, tel qu’ils le répètent à satiété, découle du terme arabe "salam" qui signifie paix. La superficialité caractérisant les médias américains les empêchent de se donner la peine de consulter un dictionnaire arabe-anglais et de constater que la traduction du mot "islam" est la "soumission ou le fait de soumettre".
Il y a deux ans de cela avec un collègue américain, nous avons étudié la propagande et la violence islamique aux Etats-Unis avec des matériaux ramassés dans différentes mosquées. Entre autres, nous avons trouvé deux brochures très intéressantes, écrites dans un anglais excellent.
La 1ère s’intitulait "40 hadiths sur le djihad" -- un hadith est une tradition orale attribuée à Mahomet. Cette brochure était une louange au djihad, au djihadiste et à la récompense qu’il aura dans le monde futur. Le djihad n’y est pas décrit comme un combat contre les maladies, la pauvreté, la négligence ou la corruption et même pas contre le mauvais penchant, mais comme un combat contre tout ce qui n’est pas musulman, c’est-à-dire, contre tout Américain qui ne s’islamise pas.
La 2ème brochure est parue aux éditions Al Amin à New York, titrée "Ce que vous devez faire si vous êtes arrêté ou interrogé par la police raciste, fasciste et criminelle ou par le FBI raciste, fasciste et criminel". L’auteur, le docteur Al Hadj Idris Mouhamad, enseigne à ses lecteurs combattants du djihad, comment tirer profit de la liberté d’opinion et d’expression considérée aux Etats-Unis comme au-dessus de tout.
Dans la mosquée d’une université, j’ai ramassé des dépliants instruisant les étudiants musulmans et arabes comment gérer un caisse de charité, comment se comporter avec les autorités appliquer la loi dans les vols et comment repérer des agents et des informateurs infiltrés dans les groupes musulmans et comment se prémunir contre eux. Tout cela est évidemment parfaitement légal.
Actuellement, de nombreuses mosquées sont en construction dans des quartiers paisibles en dépit du fait que des riverains s’y opposent fermement. Dans chaque banlieue où se construit une mosquée, les prix de l’immobilier baissent consécutivement au vacarme qu’impliquent l’arrivée des fidèles et les décibels assourdissant des muezzins aux heures de repos. Des riverains ont recours aux tribunaux pour interdire à ces mosquées les appels à la prière par hauts parleurs au lever du jour. Les tribunaux américains ont tendance à rejeter ces recours et à permettre aux mosquées de troubler à coups de décibels le silence et la tranquillité du petit matin. De même, les commissions d’urbanisation sont elles aussi contaminées par "la correction politique" et autorisent la construction de mosquées même si cette construction entraine la baisse des prix de l’immobilier et des pertes aux propriétaires ayant acquis leurs maisons à prix élevé.
La construction de ces mosquées en est arrivée à un sommet d’absurdité après que le conseil d’urbanisation de la ville de New York eut autorisé la construction d’une mosquée sur le site de Ground zero, là où s’élevaient les tours jumelles du World Trade Center, détruites dans le méga attentat du 11 septembre. Le fait qu’aux alentours, il n’y ait pas de riverains musulmans et malgré l’opposition de nombreuses personnes et organisations à cette construction, n’y a rien changé. Tout cela n’a pu avoir raison de "la correction politique" des services d’urbanisation.
Aujourd’hui, il y a sept millions de musulmans aux Etats-Unis et leur nombre ne fait qu’augmenter consécutivement au taux de natalité plus élevé que la moyenne américaine de 1,6 enfants par femme, et aussi par l’immigration musulmane.
Les musulmans sont organisés dans des associations comme CAIR (Council on American Islamic Relations) dont la mission est d’améliorer l’image de marque de l’islam. Les élus américains désirant s’attirer les faveurs électorales des musulmans ferment les yeux devant le fait que les personnes à la tête de ces organisations sont liées aux Frères Musulmans et à l’Islam radical, considérant que ces groupes sont les représentants authentiques des Musulmans aux Etats-Unis.
De nombreuses sociétés financières d’investissement aux Etats-Unis proposent à leurs clients des plans d’investissement compatibles aux lois de la Charia. Des fonds islamiques provenant principalement des revenus de l’or noir sont investis dans des institutions universitaires de premier plan, de sorte qu’une université obtenant une généreuse contribution de source islamique s’en trouve fortement infléchie. Il y a un an, immédiatement après l’obtention d’une contribution substantielle de source saoudienne, la prestigieuse Université de Yale a ipso facto fermé son programme interdisciplinaire d’étude sur l’antisémitisme -- Yale Initiative for the Interdisciplinary Study of Antisemitism dirigé par le professeur Charles A. Small.
Le Centre Carter, centre d’étude au nom de l’ancien Président des Etats-Unis, Jimmy Carter, est situé à l’Université Emory à Atlanta et il est financé pratiquement entièrement par de l’argent saoudien. A ce titre, rappelons que le livre de Carter paru en 2006 était intitulé "la Palestine : la paix, pas l’apartheid".
Les activités islamiques dans les universités américaines s’obstinent très souvent sur Israël. Chaque année, on y organise la semaine de l’apartheid israélien où le député de la Knesset Jamal Zahalké du parti Balad est la très demandée vedette. Les étudiants juifs sont intimidés, car adopter un prise de position résolument pro israélienne fait d’eux des cibles à l'agressivité, voire à la violence, de la part de ceux qui dépeignent Israël comme un Etat apartheid. Les étudiants juifs craignent même d’exprimer des opinions pro israéliennes lors des cours, du fait que les enseignants, pas seulement ceux originaires d’Etats arabes et musulmans, sont susceptibles de mesures de rétorsion et de porter atteinte aux notes d’un élève osant remettre en question l’assertion selon laquelle Israël serait un Etat pratiquant l’apartheid.
Ce dont nous sommes témoins actuellement aux Etats-Unis concernant l’avancée de l’islamisme et du sentiment anti israélien, c’est ce que nous avons vu en Europe il y a quinze ans. Dans quinze ans, les Etats-Unis risquent de se retrouver dans la situation où se trouve l’Europe aujourd’hui.
by Mordechai Kedar
MEand Terrorism - Friday, February 8, 2013
Translated from Hebrew by Sally Zahav with permission from the author.
John Walker
Lindh is a citizen of the
In prison, Lindh continued to preach to his fellow
prisoners and exhort them to be persistent in their jihad against the
This is not an isolated case. The
Political correctness is what dictates conduct in the highest echelons of
leadership in the
The federal investigative bodies have also been seized by American political
correctness; and two years ago, in keeping with instructions
from above, training programs for the FBI agents and other investigative
agencies were changed, so that today, an interrogator is forbidden to relate to
the religion or beliefs of someone under investigation, even if his faith or
beliefs actually incite him to murderous jihad against the state.
Authorities of the state forbid the use of the expression "Islamic
terror", and laundered expressions such as "ideological
violence" must be used instead.
The slaughter that Major Nidal Malik Hasan perpetrated against
his comrades at the Fort Hood base in Texas in order to prevent them from going
to Afghanistan, is described by the authorities as "workplace
violence". For the adherents of political correctness, the fact that Hasan was in contact with Anwar Awlaki,
the Yemeni-American terrorist who was subsequently eliminated, does not
contradict the theory of political correctness that characterizes Islam as a
religion of peace and love, hugs and kisses. "Islam" - so they
believe - is based on the Arabic word "salam",
which means "peace", because the superficiality that characterizes
the American media discourages people from looking it up and discovering that
the real meaning of the word "Islam" is "surrender" or
"submission".
The writer of these lines, together with an American colleague, an attorney by
the name of David Yerushalmi, published an article
about two years ago, "Shari'a and Violence in
Mosques of the
Another booklet that is distributed in mosques of the
Problematic Islamic activity also exists within the institutions of higher
learning in the
Many mosques in the
The building of mosques gained momentum after the planning authorities of
In the
Many investment companies in the
Islamic money, much of which comes from oil profits, is invested in academic institutions,
and the conduct of an academic institution that receives significant donations
from an Islamic source is influenced by these donations. About one year ago the
The activity of Islamic institutions in the
The picture in the United States is disturbing: in my opinion the United States
is treading in Europe's footsteps of 15 years ago: what one sees today in the
United States we saw in Europe 15 years ago, and if America doesn't wake up it
will find itself in another 15 years in the situation that Europe is in today.