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Discours du Premier Ministre Benjamin Netanyahou
à la Conférence Politique de l'AIPAC
Le 22 mars 2010
Traduction et adaptation Galila
& Hanna pour sionisme.xooit.com
Adresse du texte original en anglais: Site du premier ministre israélien
Vidéos en anglais :
Discours Bibi 1 : http://www.youtube.com/watch?v=p6gcGn0BfZE
en français: http://www.youtube.com/watch?v=sKhplgtB1FU
Discours Bibi 2: http://www.youtube.com/watch?v=3q1b8VoQMKo
en français: http://www.youtube.com/watch?v=-xW2-blopaI
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Alors que le monde se trouve confronté à de gigantesques défis, je sais que l'Amérique et Israël y feront face ensemble. Nous sommes solidaires parce que nous sommes animés par les mêmes idéaux et inspirés par les mêmes rêves - des rêves de parvenir à la prospérité, à la sécurité et à la paix pour tous. Un rêve qui semblait impossible pour la plupart des Juifs, il y a un siècle.
Ce mois-ci, mon père a fêté son centenaire. Ce n'est pas sa seule réussite, sauf que quand il est né, les tsars gouvernaient la Russie, l'Empire britannique s'étendait sur le monde et l'Empire ottoman statuait au Moyen-Orient. Durant sa vie, chacun de ces trois empires sont tombés. D'autres sont montés et d’autres sont tombés, et le destin juif, le cœur de la foi juive, s'est balancé d'un désespoir à un nouvel espoir et à un nouveau départ - la renaissance de l'État juif.
Voyez que pour la première fois en deux mille ans, le peuple juif souverain a pu se défendre contre une agression. Et, avant cela – comprenez les changements qui se sont produits depuis : dans notre dispersion, nous étions impuissants, absolument impuissants à nous défendre contre les obstacles constants de la barbarie depuis les saignées au Moyen Age, à l'expulsion des Juifs d'Angleterre, puis de l'Espagne et du Portugal, à la boucherie en gros de Juifs en Ukraine, aux pogroms en Russie, et la plus culminante des horreurs - l'Holocauste.
La création d'Israël n’a pas arrêté les attaques contre les Juifs. Mais il a seulement - Et bien, c'est plus que seulement- il a donné aux Juifs la possibilité de se défendre contre ces attaques.
Je veux vous raconter le jour où j'ai réalisé que cela était un changement. C'était le jour où j'ai rencontré Shlomit Vilmosh il y a quarante ans. J'avais dix-neuf ans. J’étais à l’armée avec son fils, Haim, le fils de Shlomit dans la même unité d’élite militaire. Et, par une nuit sombre lors d'une bataille en 1969, Haim a été tué dans une fusillade.
Lors de ses funérailles, dans un kibboutz en Galilée, j'ai appris quelque chose. J'ai découvert que Haim était né peu de temps après que sa mère et son père soient libérés des camps de la mort en Europe. Si Haim était né deux ans plus tôt, cet audacieux jeune officier israélien aurait été jeté dans les fours comme un million et demi d'autres enfants juifs. La mère de Haim Shlomit me dit alors que même si elle en souffrait terriblement, elle était fière. Au moins, m’a-t-elle dit - et c'est quelque chose que je n'oublierai jamais tant que je vivrai - au moins a-t-elle dit, mon fils est tombé sous l'uniforme d'un soldat juif défendant l'État juif.
A maintes reprises, les soldats d’Israël ont été forcés de repousser les attaques des ennemis, qui se sont engagés à notre destruction. Pourtant, lorsque l’Égypte et la Jordanie, au cours des batailles, se sont rendues compte que nous ne pouvions pas être vaincus, ils ont adopté le sentier de la paix et nous valorisons les traités de paix que nous avons obtenus avec les deux pays.
Pourtant, il y a ceux qui continuent l’assaut contre l’État juif, il y a ceux qui appellent ouvertement à notre destruction. Ils cherchent à atteindre cet objectif par le terrorisme, par les attaques de missiles et plus récemment en développant des armes atomiques.
Il est révélateur que le rassemblement des Juifs en Israël, ne les dissuade pas. En fait, il aiguise leur appétit. Les dirigeants iraniens disent : " Israël est un pays à bombe ". Le chef du Hezbollah dit : " Si tous les Juifs se rassemblent en Israël, ils nous épargneront la peine de courir après eux dans le monde entier. "
Ce sont des faits désagréables, mais ce sont les faits. La plus grande menace pour tout organisme vivant, pour toute nation, est de ne pas reconnaître le danger en son temps – de ne pas reconnaître les faits.
Il y a de cela soixante ans, de nombreux dirigeants du monde entier ont fait " l’autruche ". Des millions et des millions de gens sont morts dans la guerre qui en a suivi. En définitive, deux des grands chefs de l’histoire, ont changé le cours des événements. Franklin Delano Roosevelt et Winston Churchill ont aidé à sauver le monde. Effectivement, ils méritent tous les applaudissements. Ils ont aidé à sauver le monde, mais ils étaient trop tard pour sauver six millions de mon propre peuple, le peuple juif.
L’avenir de l’État juif ne peut pas, dépendre de la bonne volonté, même de celle des plus grands hommes. Israël doit toujours se réserver le droit de se défendre.
Aujourd’hui, une menace sans précédent pour l’humanité occupe une place importante. Un régime iranien radical, veut s’armer d’armes nucléaires et cela pourrait mettre un terme à l’ère de la paix nucléaire dont le monde a bénéficié pendant ces 65 dernières années. Un tel régime pourrait fournir des armes nucléaires à des terroristes. Il pourrait même être tenté de les utiliser, et notre monde ne serait plus jamais le même.
La volonté de l’Iran de développer des armes nucléaires, est certainement avant tout, une menace pour mon pays, Israël, mais c’est également une menace pour la région tout entière, et une menace pour le monde entier.
Israël attend de la communauté internationale, qu’elle agisse rapidement et qu’elle agisse résolument pour déjouer ce danger. Mais nous nous réservons toujours le droit de légitime défense.
Mes amis, nous devons nous défendre également contre les mensonges et contre la calomnie. Tout au long de notre histoire, les calomnies contre le peuple juif ont toujours précédé les attaques physiques contre nous. En fait, elles ont été utilisées pour justifier ces attaques.
Les Juifs ont été appelés les bons empoisonneurs de l’humanité, les fomenteurs d’instabilité, la source de tout le mal sous le soleil. Malheureusement, comme dans le cas des agressions physiques, ces attaques diffamatoires contre les Juifs ne se sont pas arrêtées avec la création d’Israël. Il est vrai, que pour un certain temps, l’antisémitisme a été tenu en échec, par la honte et le choc de l’Holocauste. Mais seulement pour un certain temps.
Ces dernières décennies, la haine des Juifs a resurgi de manière croissante, mais avec des tournures insidieuses, elle n’est pas simplement dirigée au peuple juif. Elle est de plus en plus dirigée vers l’État juif. Et dans sa forme la plus pernicieuse, ils soutiennent que si seulement Israël n’existait pas, beaucoup de problèmes du monde disparaîtraient.
Maintenant, je veux être clair. Cela ne signifie pas qu’Israël soit au-dessus des critiques. Bien sûr, que non ! Israël, comme toute démocratie, a ses imperfections, mais nous nous efforçons de les corriger, en contrôlant, et en débattant lors de discussions ouvertes. Israël a des tribunaux indépendants, des décrets de lois, une presse libre et des débats parlementaires vigoureux. Croyez-moi, il est très vigoureux. Bien, vous venez d’assister à une semaine de vote sur les soins médicaux. En Israël, chaque semaine, la santé est l’ordre de la semaine. Cela ne s’arrête pas.
Dans cette ville, je sais, que les membres du Congrès s’apostrophent entre eux, comme le fait, mon distingué collègue du Wisconsin, envers le distingué sénateur de Californie. En Israël, les membres de la Knesset ne parlent pas de leurs collègues de Beer-Sheva ou Kiryat Shmona. Parce qu’en Israël, l’autocritique est un mode de vie, nous admettons également que la critique fasse partie intégrante d’une conduite dans les affaires internationales.
Seulement, Israël devrait être jugé selon des normes identiques à celles qui s’appliquent à toutes les nations et aux autres démocraties. Parfois, je crois qu’il y a une triple norme : une norme pour les dictatures, une deuxième norme pour les démocraties et une troisième norme conçue pour Israël. Nous devrions être jugés de la même manière, et les allégations contre l’État d’Israël doivent être fondées sur des faits.
L’une des allégations qui est déconnectée avec la réalité, c’est la tentative de décrire les Juifs comme des étrangers colonialistes dans leur propre patrie. Ceci est l’un des grands mensonges des temps modernes.
Dans mon bureau, j’ai une chevalière qui m’a été prêtée par le Département israélien des antiquités. Cet anneau a été trouvé près du mur occidental, il remonte à 2800 ans, deux cents ans après que le Roi David ait déclaré Jérusalem comme capitale de notre peuple. Cet anneau est un sceau qui a appartenu à un fonctionnaire juif, et son nom est inscrit dessus en hébreu. Le nom de ce fonctionnaire juif est, Netanyahu. Netanyahu Ben-Yoash. C’est mon nom de famille.
Mon prénom Benjamin, il y a 1 000 de cela, l’un des fils de Jacob s’appelait Benjamin. Un des frères de Benjamin s’appelait Shimon, prénom qui se trouve être également le prénom de mon bon ami, Shimon Peres, le Président d’ Israël. Il y a 4 000, Benjamin, Shimon et leurs dix frères parcouraient les collines de Judée.
La connexion entre le peuple juif et la Terre d’Israël ne peut pas être niée. La connexion entre le peuple juif de Jérusalem ne peut pas être niée. Le peuple Juif construisait Jérusalem il y a 3 000 ans de cela, et le peuple juif construit Jérusalem aujourd’hui. Jérusalem n’est pas une colonie. C’est notre capitale.
A Jérusalem, mon gouvernement a simplement maintenu les politiques de tout gouvernement israélien en fonction depuis 1967, dont les gouvernements dirigés par Golda Meir, Menahem Begin et Yitzhak Rabin. Aujourd’hui une population juive de près d'un quart de millions d’âmes vit dans des quartiers qui sont juste au-delà de la ligne d’Armistice de 1949, soit environ la moitié de la population juive de Jérusalem. Tous ces quartiers sont à cinq minutes de la Knesset. Ils sont une partie intégrante et indissociable de la Jérusalem moderne – Tout le monde le sait – Tout le monde. Les Américains, les Européens, les Israéliens et certainement les Palestiniens – Tout le monde sait que ces quartiers feront partie d’Israël dans tout accord de paix et, par conséquent, les constructions dans ces quartiers n’excluent pas la possibilité d’une solution à deux États.
Et, je voudrais ajouter une chose, au sujet de nos politiques à Jérusalem. Rien n’est plus rare au Moyen-Orient que la tolérance des croyances des autres. Et, c’est seulement sous la souveraineté israélienne à Jérusalem que la liberté religieuse est garantie pour toutes les confessions – Et nous allons continuer à garantir la liberté religieuse pour tous.
Alors que nous chérissons notre patrie, nous reconnaissons également que les Palestiniens y vivent également. Nous ne voulons pas les gouverner. Nous ne voulons pas les diriger. Nous les voulons comme voisins, vivant en liberté dans la sécurité, la dignité et la paix. Pourtant, Israël est injustement accusé de ne pas vouloir la paix avec les Palestiniens. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Mon gouvernement a toujours montré son attachement à la paix, tant en paroles qu’en actes.
Dès le premier jour, j’ai demandé à l’Autorité palestinienne de commencer des négociations de paix sans plus attendre, et je lance ce même appel aujourd’hui: Président Abbas, venez et négociez la paix. C’est si élémentaire et si évident. Nous ne devrions pas à avoir à le dire, car les dirigeants qui veulent vraiment la paix, devraient être en mesure de s’asseoir en face de l’autre et négocier la paix. Vous ne pouvez pas aboutir au succès dans une négociation pour la paix, si vous ne la commencez pas, donc je demande à l’Autorité palestinienne : " Venez négocier la paix " Bien sûr, les États-Unis peuvent aider les parties à résoudre leurs problèmes, mais ils ne peuvent pas résoudre les problèmes pour les parties. La paix ne peut être imposée de l’extérieur. Elle ne peut venir que des négociations directes, en développant une confiance mutuelle. C’est de la nécessité d’une confiance mutuelle que se forgera un avenir commun.
L'an dernier, j'ai parlé d'une vision de la paix avec un État palestinien démilitarisé reconnaissant l'État juif. Tout comme les Palestiniens s'attendent à ce qu'Israël reconnaisse un État palestinien, nous attendons des Palestiniens qu'ils reconnaissent l'État juif. Mon gouvernement a supprimé des centaines de barrages, des obstacles, des monticules de terre, les check points, cela a grandement facilité les déplacements des Palestiniens.
En conséquence, nous avons contribué à stimuler, l'économie palestinienne qui à ce jour, a fait un grand bon en avant, au niveau économique mondial. Vous pouvez y trouver des cafés, des restaurants, des commerces, des centres commerciaux, des appartements multiplex. Il suffit d'aller à Ramallah et Djénine, cela a changé purement et simplement.
Nous avons rendu cela possible. Il n'est pas possible de faire tout cela, sans le déplacement de camions, de marchandises, de personnes, de clients.. Cela a été notre politique. De plus à cela, nous avons ajouté un moratoire sans précédent concernant les constructions israéliennes en Judée et Samarie. C'est ce qu'à fait mon gouvernement pour la paix.
Je vous demande, qu’a fait l'Autorité palestinienne pour la paix? Vous pouvez juger par vous-même. Ils ont mis des conditions préalables aux pourparlers de paix, ils ont mené une implacable campagne internationale pour saper la légitimité d'Israël, et pour promouvoir l’odieux rapport Goldstone qui accuse à tort Israël de crimes de guerre.
En fait, c’est ce qu’ils font exactement maintenant à l'ONU, à la grotesque Commission des droits de l'homme. Et je tiens à saisir cette occasion pour remercier le Président Obama et le Congrès des États-Unis pour leurs efforts pour s'opposer à ce texte accusateur, et je demande aussi que l’effort soit poursuivi cette semaine pour lutter contre ce mensonge.
Malheureusement, l'Autorité palestinienne a également continué sans relâche l'incitation contre Israël au niveau de ses médias contrôlés par l'État, dans ses écoles et autres institutions qui sont directement sous son contrôle et quelques autres aussi.
Il y a quelques jours, les Palestiniens ont inauguré une place publique, près de Ramallah, à qui ils ont donné le nom d’une terroriste qui a tué 38 civils israéliens innocents, dont 13 enfants, y compris aussi un citoyen américain, le photographe, Gail Rubin.
Ils ont érigé une place publique au nom de cette meurtrière et l'Autorité palestinienne n'a rien fait contre. La paix exige la réciprocité. Il ne peut pas y avoir une rue à sens unique dans laquelle Israël fait toutes les concessions et l'Autorité palestinienne n'en fait pas.
Cela doit changer. Israël est prêt à faire les compromis nécessaires pour la paix, mais nous attendons que les Palestiniens fassent aussi des compromis de leur côté.
Mais il est une chose sure sur laquelle je ne ferai jamais de compromis, c’est la sécurité d'Israël. J’avoue ma difficulté a tenter d'expliquer la situation sécuritaire d'Israël à des citoyens des États-Unis - un pays qui a 500 fois la taille d'Israël.
J'ai réfléchi à la façon dont je pouvais présenter cela au mieux. Je vous demande d'imaginer le territoire des États-Unis comprimé à la dimension du New Jersey. Vous exercez une pression de la mesure des États-Unis sur le New Jersey et à côté vous mettez sur la frontière nord du New Jersey un pouvoir terroriste que vous appellerez le Hezbollah qui tire 6.000 roquettes sur cet état de petite taille.
Puis imaginez que ce pouvoir terroriste amasse encore 50.000 roquettes pour vous les tirer dessus. Je n’ai pas fini. Vous prenez la frontière sud du New Jersey et vous y mettez un autre pouvoir terroriste iranien que vous appellerez le Hamas. Et il déclenche plus de 6.000 roquettes sur votre territoire, alors que des armes encore plus meurtrières passent par la contrebande sur son territoire.
Devez-vous vous sentir vulnérables? Devez-vous vous attendre à une certaine compréhension de la communauté internationale lorsque vous avez à vous défendre dans ces conditions?
Je pense que toute personne honnête est à même de reconnaître que nous sommes confrontés à des problèmes de sécurité et des défis sans équivalents pour toute autre nation sur la terre.
Et donc, un accord de paix avec les Palestiniens doit comprendre des arrangements de sécurité efficaces sur le terrain - pas seulement sur une feuille de papier - sur le terrain. Nous devons faire en sorte que ce qui s'est passé au Liban et à Gaza ne se reproduise pas en Cisjordanie.
Permettez-moi de vous expliquer que notre principal problème de sécurité avec le Liban n'est pas une question de frontière entre Israël et le Liban – mais c'est la frontière artificielle du Liban avec la Syrie au travers de laquelle l'Iran et la Syrie font passer clandestinement des milliers et des milliers de roquettes et de missiles au Hezbollah.
Et notre principal problème de sécurité avec la bande de Gaza n'est pas la frontière israélienne avec la bande de Gaza - c'est la frontière de Gaza avec l'Égypte au-dessous de laquelle il y aurait environ un millier de tunnels par où le Hamas fait transiter des armes pour nous tirer dessus !
Mes amis, l'expérience a montré que seule une présence israélienne au sol peut empêcher ou limiter la contrebande d'armes. Et c'est pourquoi un accord de paix avec les Palestiniens doit comprendre une présence israélienne à la frontière orientale d'un futur État palestinien.
Si la paix avec les Palestiniens prouve sa durabilité dans le temps, nous reconsidérerons alors les mesures de sécurité.
Nous sommes prêts à prendre des risques pour la paix, mais nous ne serons pas imprudents avec la vie de nos citoyens et la vie du seul et unique État juif.
Le peuple d'Israël veut un avenir ou ses enfants ne feront plus l'expérience des horreurs de la guerre. Nous voulons un futur dans lequel Israël réalise son plein potentiel comme un centre mondial de la technologie, ancré dans ses valeurs, vivant en paix avec tous ses voisins.
J'imagine un Israël qui pourrait consacrer encore plus de son énergie scientifique et créative pour aider à résoudre certains des grands problèmes actuels, au premier rang desquels on mettrait au point un substitut propre et abordable de l'essence. Et quand nous y parviendrons, nous cesserons de transférer des centaines de milliards de dollars à des régimes qui soutiennent le terrorisme dans le monde entier.
Je suis convaincu que dans la poursuite de ces objectifs, nous avons l'amitié durable des États-Unis d'Amérique, la plus grande des nations sur terre. Le peuple américain a toujours montré son courage, sa générosité, sa décence. D'un président à l'autre, d’un Congrès à l'autre, l'engagement de l'Amérique sur la sécurité d'Israël a été infaillible. L'année dernière, le président Obama et le Congrès des États-Unis ont donné un sens à cet engagement en fournissant à Israël une aide militaire, en autorisant des exercices militaires conjoints et en travaillant sur des missiles communs de défense.
De même, Israël a été un allié indéfectible et fidèle des États-Unis. Biden en tant que vice-président a dit, l'Amérique n'a pas de meilleur ami dans la communauté des nations qu’Israël. Je dirai aussi : pendant des décennies, Israël a servi de rempart contre l'expansionnisme soviétique. Aujourd'hui, c'est aider l'Amérique que d’endiguer la vague de l'Islam militant. Aujourd’hui Israël se situe sur tous les problèmes aux côtés de l'Amérique et entre autres nous transmettons toute notre information sur la lutte contre un nouveau type d'ennemi. Nous échangeons des renseignements. Nous coopérons à bien des égards, et d'innombrables façons qu’il ne m’est pas permis de divulguer. Cette coopération est importante pour nous, pour Israël, mais aussi pour aider à sauver des vies américaines.
Nos soldats et vos soldats luttent contre le fanatisme d’ennemis qui répugnent à nos valeurs communes. Aux yeux de ces fanatiques, nous sommes vous, et vous êtes nous. Pour eux, la seule différence est que vous êtes immenses et que nous sommes petits. Il faut comprendre que vous êtes le Grand Satan, et nous sommes le petit Satan.
Il y a ici un point important. La haine de la civilisation occidentale liée à ce fanatisme est antérieure à la création de l'Israël moderne d’un millier d'années. L’islam militant ne hait pas l'Occident à cause d'Israël. Il déteste Israël à cause de l'Occident - parce qu'il considère Israël comme un avant-poste de la liberté et la démocratie qui l'empêche d'envahir le Moyen-Orient. C'est pourquoi, lorsqu'Israël résiste à ses ennemis – il résiste aux ennemis de l'Amérique.
Le président Harry Truman, le premier dirigeant à reconnaître Israël, a dit ceci: "J'ai foi en Israël et je crois qu'il a un avenir glorieux - et pas seulement comme toute autre nation souveraine, mais comme personnification de la réalisation des grands idéaux de notre civilisation ".
Nous sommes réunis ici aujourd'hui parce que nous croyons à ces idéaux communs à notre grande civilisation. Et grâce à ces idéaux, je suis certain qu’Israël et l'Amérique se tiendront ainsi toujours l’un à côté de l’autre.
Merci.