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CITATIONS ÉCLAIRANT LA SITUATION AU MOYEN ORIENT
Source:
Jerusalem Post sauf autre indication –
Traduit par
Bertus le 22 septembre 2003
Sur le processus et les accords d'Oslo
- Selon une
article de Maariv dévoilant une lettre secrète de Rabin à Peres:
"Faisant suite à notre conversation sur le sujet, le dimanche
6/6/93, je voudrais répéter ici les points principaux que j'ai énoncés. Dans
les circonstances actuelles, les contacts dits "contacts d'Oslo" sont
un danger dans la poursuite des pourparlers de paix….
D'abord ils donnent l'occasion aux
gens de Tunis de court-circuiter les pourparlers de Washington et affaiblissent
la position de la partie positive de la délégation Palestinienne, les résidents
des territoires. Les gens de Tunis constituent la partie extrémiste parmi les
Palestiniens intéressés par le processus de paix; et ils empêchent la partie la
plus modérée d'avancer dans les négociations avec nous. Ceci est apparu
clairement dans la neuvième (et dernière) séance de négociation. De plus, ils empêchent
les membres de la délégation Palestinienne de parler avec la "Section
diplomatique" de Washington.
Il est bien possible que les gens
de Tunis aient l'intention de faire échouer toute possibilité de parvenir à des
(résultats) substantiels à Washington et de nous obliger de ne parler qu'avec
eux, et mettant alors en péril toute négociation avec les Syriens, les Libanais
et les Jordaniens….
Je vous demande d'arrêter tout
contact jusqu'à ce que ceci soit clarifié.
- Selon
Memri, Abou Mazen aurait déclaré aux commandants du Fatah réunis à Gaza en
juillet 2002 qu'Oslo était "la plus grande erreur qu'Israël ait jamais
commis, en reconnaissant l'OLP, une organisation considérée comme terroriste,
et en donnant aux Palestiniens une terre (la Cisjordanie et gaza) contre
"rien du tout"!
-
Dans une interview publiée en juin 200, après sa mort, Faisal Husseini a parlé
des accords d'Oslo comme d'un cheval de Troie, et des Israéliens, en précisant
"nous les avons trompés et nous les avons piégés, car notre but ultime est
de libérer toute la Palestine historique, du Jourdain à la mer."
- Le jour
même de la cérémonie de l’espoir, avec Rabin et Clinton, à la Maison Blanche,
le chef de l’Autorité Palestinienne confiait à ses proches, en présence de Sami
El-Soudi, journaliste Palestinien : "Au Liban, on nous avait
cantonnés au début dans une minuscule enclave près de la frontière d’Israël; en
quelques années, j’étais devenu le roi de Beyrouth. Aujourd’hui, on nous remet
un territoire autonome, personne ne peut imaginer jusqu’où s’étendra bientôt
notre royaume !"(1993)
- Paul Johnson, historien et écrivain: "Je n'ai jamais cru dans
les accords d'Oslo, et il est clair maintenant que c'est un échec, exacerbant
le conflit entre Israéliens et Palestiniens…à quoi sert de négocier s'il n'y a
pas un désir réel de paix des Arabes. Les Israéliens veulent une place reconnue
par les Arabes au Moyen Orient, comme droit historique. Les Arabes ne leur
accorderont pas cette reconnaissance et leur but est la destruction de cet
état….la terreur a néanmoins réussi à mener l'Occident à faire pression sur
Israël pour obtenir des concessions, au détriment de sa sécurité. Je suggère
qu'Israël renverse la vapeur. Il faudrait construire une implantation après
chaque attentat-suicide…
- Le sénateur démocrate du New Jersey Robert Torricelli, à propos du droit de
s'installer en Judée-Samarie: "la norme qu'on impose à Israël est unique
et injustifiable dans l'histoire. Il n'y a aucune nation au monde qui, ayant
conquis un territoire sur un ennemi l'attaquant, au prix du sacrifice de ses
citoyens, soit obligée de le rendre"
- Sami el
Soudi journaliste Palestinien à la Mena:
Sami El-Soudi citait une
confidence du conseiller du Président égyptien, Ousama Elbaz : "Il (Arafat)
ne sais pas où il est, il s’accroche à son obsession (la Palestine comme
porte-avions pour détruire Israël) comme à une planche de salut, mais cette
fois – et je lui l’ai dit – si vous ne faites pas ce qu’il faut, les Israéliens
risquent réellement de s’en débarrasser et de refermer la Carte routière pour
de bon. Il n’y aura ni Etat palestinien, ni force internationale, ni
Arafat…"
…."Je me mêle rarement des
questions de symbolique psychologique développées habituellement par mon
collègue de la Ména, Gérard Huber, car je ne m’y entend pas particulièrement.
Sur ce point, cependant, je me hasarde à dire que c’est le père de la
révolution palestinienne contemporaine qui est devenu fou et qui détruit son
œuvre, ce qui nous oblige, nous, à envisager de tuer le père tout simplement
pour ne pas mourir avec lui."
- Daily
Star, Beyrouth: "Yasser Arafat s’est adressé par téléphone à 20 000
personnes dans le Sud du Liban déclarant: "Nous prierons ensemble à
Jérusalem comme je vous l’ai promis en quittant Beirut lors de l’invasion
israélienne du Liban". La foule comprenait à peu près 300 hommes qui
marchaient à travers le camp en disant:"Nous sommes les Feyadeen
(combattants) de Abou Amar" et ajoutant qu’ils étaient prêts à exécuter
des attaques suicides".
-
D'après Sharon, Arafat a été renforcé après le dictat américain de ne pas le
toucher, et cette décision mène à une impasse au Moyen Orient contrairement à
ce que souhaitait Washington. De même, l'alliance Arafat/Hamas va montrer si
les Palestiniens peuvent obtenir un état par la voie de la violence et de la
terreur ou au contraire, en combattant celles-ci. "Si les Américains
peuvent nous montrer comment faire face à cette alliance de la terreur, sans
entraîner la "rage des Musulmans", nous sommes tout ouïe!"
- La
famille américaine Zivotofsky qui a mis au monde un enfant à Jérusalem a
intenté un procès au Département d'état Américain et à Colin Powell lui
enjoignant d'indiquer sur le passeport du bébé la mention "Jérusalem,
Israël" au lieu de "Jérusalem". Malgré les injonctions du
Congrès de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, tout gouvernement
américain, malgré des promesses préélectorales, en retarde l'application tous
les six mois, pour des raisons politiques. Le Représentant démocrate Anthony
Weiner (New York), auteur de la loi autorisant le transfert de l'ambassade
américaine à Jérusalem, déclare: "Le Président Bush surestime son autorité
s'il croit qu'il peut réécrire la loi. Il avait la possibilité d'opposer un
veto à sa promulgation, mais il ne l'a pas fait; maintenant son rôle est clair,
l'appliquer telle qu'elle!"
- La position d'Israël dans ladite "feuille de route" est
simplement déduite de la déclaration de politique générale de G Bush sur le
Moyen Orient de 24 Juin 2002, qui fait dépendre clairement la création d'un
état Palestinien, d'une réforme démocratique de l'Autorité Palestinienne et qui
précise:
*
La nécessité que les Palestiniens annoncent explicitement la fin du conflit et
abandonnent le "droit du retour des réfugiés"
*
L'engagement palestinien de démilitariser, qu'Israël doit appliquer et
superviser sans l'intervention d'un tiers.
*
La démonstration de la volonté et de la capacité de combattre la terreur.
*
Un engagement formel et applicable immédiatement de supprimer toute incitation
antijuive dans les écoles, les mosquées et les médias.
- Sous la pression américaine, Israël a libéré plusieurs centaines de
prisonniers palestiniens, malgré que cela n'était pas prévu dans les accords
d'Aqaba. Le gouvernement Israélien a découvert avec stupéfaction que deux
d'entre eux se sont fait sauter quelques jours plus tard, provoquant plus de 15
morts et des centaines de blessés et qu'un troisième était leur
"ordonnateur", un Barghouti!
Réponse
lors d'une interview internationale rapportée par Front Page Magazine.
…"Je
ne pense pas que la seule alternative à l'impasse actuelle soit la création
d'un état Palestinien indépendant. En fait je ne pense pas que cela soit la
meilleure solution. Il sera plus simple, en son temps, d'arriver à un
arrangement, si le partenaire est un état déjà constitué comme la Jordanie,
plutôt que l'Autorité Palestinienne….Dans l'état actuel des choses, créer un
état Palestinien, c'est ajouter un état terroriste à nos portes".
Préalables à toute négociation.
"On ne
peut négocier qu'avec un ennemi qui a des objectifs limités, des objectifs
qu'on peut appréhender. C'est la leçon qu'on a tiré des attentats du 11
septembre 2001. Un ennemi dont les objectifs sont illimités ou peu clairs doit
être combattu et défait. Al Qaeda, le Hamas, le Jihad, Hizbollah et tous les
groupes associés à Arafat ont des objectifs infinis. Il n'y a pas de place à la
négociation" (Haaretz)
- Maureen
Dowd, journaliste au Washington Post: "La police religieuse Saoudienne
harcèle la poupée Barbie. La Commission pour "la promotion de la vertu et
pour la prévention du Vice" a mis en garde contre cette "poupée
juive", déjà bannie d'Arabie depuis dix ans et qui serait "une menace
permanente pour l'Islam", car elle est "le symbole de la décadence de
l'Occident, pouvant se dénuder et ayant des postures honteuses"…Voilà
l'hypocrisie d'un allié.
-
Maamoun Al Hodeibi, chef des Frères Musulmans égyptiens a déclaré dans un
message au sheikh spirituel du Hamas, Ahmed Yassine, qu'"il n'y aurait pas
de trêve dans la "guerre sainte" des Palestiniens pour recouvrer leur
terre, qu'il était convaincu que la victoire était inévitable; même si les crimes américano-sionistes
continuaient, notre détermination dans la voie du jihad ne sera pas
affaiblie…"
-
WorldNetDaily: écoutez Reza F. Safa, écrivain Shiite musulman qui a été obligé
de fuir l'Iran, parce qu'il s'était converti à la chrétienté. "Il n'y a
plus de place pour les valeurs occidentales, pour la séparation du religieux ou
du militaire et de l'état; il n'y a pas d'égalité de droits entre les Musulmans
et les autres qu'ils soient Juifs ou Chrétiens, les femmes n'ont pas les mêmes droits
que les hommes. Le but de l'Islam est une théocratie, gouvernée par Allah, sans
libre arbitre, sans liberté d'expression, sans démocratie…"
- Fatwa de Tantawi, moufti d'El
Azhar: "Tous les Arabes et les musulmans du monde entier doivent se tenir
prêts à se défendre et à défendre leurs croyances. À l'heure où une attaque
ennemie contre l'Irak semble imminente, et au moment où l'ennemi se prépare à
envahir une terre musulmane, la charia (la loi islamique) fait du jihad un
devoir pour tout musulman et toute musulmane. Parce que notre oumma arabe et
musulmane affrontera une nouvelle Croisade visant la terre, l'honneur, la
croyance et la patrie".